Titre : Fleur de l'âge

Disclamer : Rien est à moi et l'univers appartient à Gene Roddenberry

Avertissement : je ne sais pas encore si je ferais des scènes de sexe ni même si elles seront explicites, j'y réfléchit encore.

Paring : Kirk/Spock

Chapitre 1

Jim détestait être délesté des quelques heures de sommeil qu'on lui accordait, d'autant plus lorsqu'un bureaucrate s'en chargeait en le réclamant sur un canal prioritaire.

Le computeur semblait s'être transformé en disque rayé en demandant à répétition au capitaine si il souhaitait prendre l'appel. Kirk n'avait qu'une envie : le faire taire et continuer de dormir en paix ; il ne pouvait pourtant pas se permettre d'envoyer balader un officier supérieur sous prétexte qu'il l'avait tiré d'un sommeil réparateur. Poussant un soupir d'agacement, il se redressa et grommela à l'ordinateur de le brancher sur la fréquence.

- Capitaine Kirk …

- Monsieur …

- J'espère que je ne vous dérange pas.

Ben voyons !

- Mais pas du tout.

- Starfleet m'a chargé de vous informer d'une mission de toute première importance. Il est primordial que vous la meniez à bien et la remplissiez avec succès.

- Je ferais de mon mieux. Soupira Kirk. De quoi s'agit-il ?

- Nous communiquions avec une espèce proche d'être vivant sur une planète appelée la Blue Pearl, dont les cordonnées ont déjà été envoyée à votre vaisseau. Notre " correspondante " si je puis l'appeler ainsi, répondait au nom de Mino et nous confiait de précieuses informations sur l'étude de son peuple et de sa société, mais aussi des cartes stellaires des Empires Klingons et Romuliens, parfois même des plans de vaisseaux ou d'attaques. J'ignore d'où elle tenait ses informations, mais tout ce qu'elle nous a confié jusqu'alors était parfaitement juste.

- Je ne vois pas très bien ce que j'ai à faire là dedans. Marmonna Jim en se frottant les yeux.

- J'y viens. Nous avons perdu tout contact avec Mino depuis plusieurs jours déjà et cela inquiètes beaucoup des personnalités importantes de la FI. Nous lui avions promit l'immunité diplomatique en échange des précieuses informations qu'elle nous a confiée. J'aimerais que vous vous rendiez sur sa planète et que vous la retrouviez le plus vite possible, et au mieux, vivante.

- Je vais voir ce que je peux faire.

- Capitaine Kirk ? C'est un ordre !

Le général lui raccrocha au nez. Jim n'avait pas encore quitté son lit qu'il avait déjà l'impression de s'être levé du pied gauche. Le mieux serait d'aller sur la passerelle directement et de diriger le vaisseau vers le cap donné. Il ne se sentait plus du tout fatigué et était même terriblement énervé.

Quelqu'un frappa à sa porte. Jim appuya sur un bouton qui la déverrouilla, laissant entrer un Spock pressé qui avançait à grande enjambée en parlant excessivement vite.

- Capitaine, nous avons reçut un message du général …

Et sans crier gare, ni même sans raison apparente, Spock trébucha et s'étala de tout son long face contre terre. L'effet de surprise fut tel que Jim n'envisagea même pas l'idée de l'aider à se relever. Voir Spock tomber d'une façon aussi inhabituelle - surtout pour un vulcain - avait quelque chose d'hilarant et peut-être même de mignon. Jim, médusé, se demandait ce qui pouvait bien arriver à son ami et pourquoi il n'avait pas réussit à redresser son équilibre.

- Spock ? Appela t-il prudemment.

Le vulcain se releva d'un bon, les joues légèrement vertes mais il ne semblait pas blessé. Voyant qu'il s'apprêtait à reprendre la parole, Jim l'arrêta.

- Je viens de discuter avec le général. Je compte sur monsieur Sulu pour mettre le cap sur la planète Blue Pearl, mais ne pouvons nous pas déjeuner avant de nous rendre sur la passerelle ?

- Si si, bien entendu.

Jim dévisagea Spock. Celui ci avait les yeux en papillotes, bouffis et cernés, mais son état ne semblait montrer aucune fatigue et même au contraire, une suractivité plutôt inquiétante. Kirk lui lança un regard soupçonneux et les deux hommes sortirent de la cabine. Jim commença à se diriger vers la cafétéria. Spock prit la direction opposée.

- Spock ? Appela t-il. La cantine est dans ce sens.

Le vulcain le regarda avec étonnement, puis comme si la mémoire lui était revenue, il fit un petit " oh " et pivota avant de repartir du bon côté. Jim était de plus en plus surprit par l'étrange comportement de son ami. Inquiet, il se rapprocha et chercha à aborder le sujet.

- Quelque chose ne va pas ?

- Non capitaine. Aucun facteurs n'indiquent une perturbation dans mon environnement habituel. Déclara t-il d'une voix tremblante.

La nervosité de Spock avait bien plus d'intérêt que cette mission qu'on lui avait confié. Jim commençait à la trouver troublante et terriblement inquiétante. Il était bien décidé à tirer au clair cet histoire le plus tôt possible.

La cafétéria n'était pas très peuplée. La majorité des membres de l'équipages étaient soit de service de nuit, soit encore en train de dormir. Alors qu'ils commandaient le repas, Kirk voulu vérifier l'état de concentration de son premier officier.

- Quelle heure est-il monsieur Spock ?

- six heures, douze minutes et trente secondes.

- L'horloge indique cinq heures, quarante six minutes et les secondes peut importe. Constata Jim en observant le cadrant au dessus du réservoir. Spock, vos repère spatio-temporels sont-ils déréglés ?

Spock ne répondit pas. Jim prit un air sévère et menaçant, sans paraître méchant. Il avait davantage l'impression de le réprimander gentiment.

- Spock ? Appela t-il sur un ton qui en disait long sur son humeur. Je ne suis pas homme du genre à aimer jouer au devinette.

- Je ne l'ai jamais nié capitaine ! Affirma le vulcain.

- Il ne s'agirait tout de même pas d'une …

Il baissa le ton plus bas.

- D'une nouvelle fièvre de sang ?

- Impossible capitaine.

Jim était rassuré, mais pas davantage éclairé sur la question. Finalement il décida de prendre son plateau et de faire comme si de rien était. Il savait Spock têtu lorsqu'il s'agissait de lui cacher ses problèmes, mais qu'importe. Il saurait tôt ou tard. Les deux hommes allèrent s'asseoir à une table où ils parlèrent de la mission qui les attendaient. Le vulcain semblait assez pessimiste quand au pourcentage de réussite de la mission.

- Mino ne donne plus signe de vie depuis une semaine, ce n'est pas si alarmant … remarqua Jim.

- En prenant plusieurs facteur en compte : la dangerosité de son travail et des informations qu'elle nous livrait, les innombrables possibilités de société régissant son pays … nous ne devons prendre aucun risque. Mieux vaudrait abaisser les bouclier avant d'arriver à proximité de Blue Pearl.

- Vous avez des hypothèses ?

- Nous avons bien trop peu d'information pour pouvoir en formuler une. Le facteur de probabilité serait d'une petitesse telle que nos chances pour qu'elle se révèle être la bonne serait proche de zéro. Je peux cependant affirmer que Mino peut aussi bien être une alliée qu'une espionne Klingonne ou Romulienne nous attirant dans un piège, un entité d'une intelligence supérieur à la nôtre, peut-être même un membre d'un gouvernement. Je peux en formuler quatorze million six cent douze mille cinq cent quarante deux autres.

- Je crois que nous allons nous arrêter ici dans ce cas. Dans combien de temps atteindrons nous la planète ?

- D'après mes calcul dans moins de huit heures.

L'intercom se mit à sonner. La voix d'Uhura résonna dans le pièce.

- Passerelle à capitaine, passerelle à capitaine.

Jim se leva en soupirant et alla répondre.

- Capitaine à passerelle je vous écoute.

- Nous arriverons sur la planète Blue Pearl dans moins d'une heure. Dois-je donner l'ordre de lancer une expédition ?

Jim se tourna vers Spock, qui semblait aussi surprit que lui. Cette fois, il ne pouvait en être autrement. Un imposteur avait prit la place de son second. Jamais le vulcain n'avait fait une erreur de calcul jusqu'à ce jour.

- Capitaine ? Appela Uhura.

- Oui, préparer une équipe et dépliez les boucliers. J'arrive tout de suite.

Kirk se leva et attrapa Spock par le bras qui se laissa traîner avec réticence.

- Où allons nous capitaine ?

- A l'infirmerie.

- Je doute que ce soit une bonne idée alors que nous soyons si près de la planète …

- Peu importe Spock. Vous n'êtes pas dans votre état normal et je veux savoir pourquoi.

- Ne pourrait-on repousser à la fin de notre mission ?

- Non Spock. Vous faites des erreurs de calculs et accumulez maladresse sur maladresse. Vos problèmes pourraient causer de graves ennuis à l'équipage si nous nous trouvions dans une situation critique. Depuis ce matin vous semblez à côté de vos chaussure.

Lorsqu'il vit le vulcain regarder ses pieds avec étonnement et se tourner vers lui pour lui répondre il soupira.

- Ce n'est qu'une expression.

A leur grande surprise, ils furent accueillit par Mccoy, toisant du regard Spock avec un air de paternalisme.

- C'est pas trop tôt ! S'exclama t-il. Ca fait trois jour que je vous attend.

- Si je puis me permettre …

- Je ne vous permet pas ! Allez vous asseoir.

Spock dévisagea Mccoy et constatant qu'il n'était pas d'humeur à esquisser un refus, il s'exécuta, Jim le suivit avec intérêt.

- Bones ? Vous l'aviez convoqué ?

- Un peu que je l'avais fait Trois fois et trois fois il s'est fait porté absent. Avez vous un excuse monsieur Spock ?

- Je …

- Ce n'était tout de même pas cela qui vous troublait ? S'étonna Jim.

- Quoi donc ? Quoi donc s'étonna Mccoy.

- Monsieur Spock n'a plus aucun repère Spatio-temporel, fait preuve d'une maladresse qui ne lui ressemble guère et se trompe dans ses calculs.

- Si je pouvais …

- Dieu du ciel Spock ! Ne me dites pas que vous êtes encore victime d'un phénomène biologique dont vous avez oublié de nous parler ! Je vous préviens je ne me casserais pas la tête à vous faire un bilan complet pour deviner ce qui vous perturbe. Cette fois vous allez nous le dire maintenant aussi humiliant que cela puisse être. Tant qu'on y est …

- Messieurs ! S'écria Spock. Je serais ravis de vous donner des explications si vous me laissiez parler.

Jim et Bones se turent, droit et l'air sévère, il le toisait d'un regard qui signifiait clairement " n'essayez pas de nous rouler "

- Je ne souffre véritablement d'aucun mal Vulcain mais plutôt commun à chaque créature de chaque espèce lorsqu'elle est soumise à des pressions et des situations déstabilisante, une surcharge de travail, une hausse du stress et une incapacité à pouvoir dormir. En d'autre terme plus simple : la fatigue.

Les deux hommes le regardèrent incrédules, se demandant si il tentait de fuir la question initiale ou si il disait la vérité. Ils n'avaient jamais imaginé possible qu'un vulcain puisse tomber de fatigue.

- Mais je pensais que vous n'aviez pas besoin de dormir … S'étonna Jim.

- Je dors beaucoup moins que les humains et je suis capable de rester plus d'un mois éveillé, mais mon corps commence à s'en ressentir.

- Et qu'est-ce qui vous en empêche monsieur Spock ? Demanda Bones qui ne semblait toujours pas convaincu.

- Un certain nombre de facteurs : je dois surveiller la passerelle lorsque le capitaine se repose et le conseiller lorsqu'il est éveillé. Ma présence est requise au laboratoire en temps qu'officier scientifique pour réaliser et assurer le bon déroulement d'analyse et parfois venir ne aide à monsieur Scott pour des réparations qui nécessite de la précision et des calculs extrêmement complexe. D'ordinaire je profite des permissions pour faire un pause mais cela fait longtemps que nous n'avons pas eu l'équipage n'a pas eu l'occasion de se reposer, et moi de même.

Kirk et Mccoy se dévisagèrent, ils n'avaient jamais pensé que le quotidien du vulcain était aussi chargé.

- Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? S'étonna Jim.

- Il n'est pas dans ma nature de me plaindre, et je ne mérite pas de traitement de faveur comparé aux autres membres de l'équipage qui travaille autant que moi.

- Pas autant Monsieur Spock ! S'exclama Bones. Vous faites le travail de six hommes !

- Justement. L'équipage peu se permettre de laisser un homme se reposer mais pas six. Je ne peux pas manquer à mon devoir sous prétexte que mon état physique est quelque peu défaillant.

Jim et Bones étaient à présent ennuyé. Ils se sentaient honteux d'avoir douté de la bonne foi de Spock et de se plaindre de leur propre surcharge de travail. Kirk était d'autant plus mal à l'aise en songeant qu'aucun capitaine n'avait jusqu'alors épuisé son second à la tâche jusqu'à ce que celui ci n'arrive plus à marcher droit.

- Reposez-vous Spock. Ordonna t-il d'une voix calme et douce. Vous l'avez bien mérité.

- Capitaine, vous allez avoir besoin de mes services pour cette mission de sauvetage. Personne ne peu prévoir ce qui va arriver et si nous étions capturé, ma prise vulcaine pourrait vous êtres bien utile.

- Je ne peux pas vous emmener dans cet état.

- Je vous promet de dormir dès que nous serons de retour sur l'Enterprise. Mais il faut avant tout ramener Mino à bord. C'est notre priorité et le commandement approuverait.

Vaincu une fois de plus par la logique de Spock, Jim ne pu qu'approuver. Il hocha la tête et Spock se leva, quittant l'infirmerie.

- Jim, qu'est-ce que vous faites ? Grogna Mccoy.

- Je n'ai pas le choix, Bones. Que je l'y autorise ou non il viendra.

- C'est vous le capitaine tout de même ! Que faites vous de votre autorité ?

Je me le demande. Songea Kirk. Il sentait au plus profond de lui même que cette histoire allait mal finir, mais il ne pouvait y échapper, si ce n'était en faisant excessivement attention au fait et geste de son premier officier.

x x x

Et Voilà ! ma deuxième fanfic sur Star Trek.

Encore du K/S me direz vous. Hé oui, quand il n'y en a plus, il y en a encore. Et on en redemande XD

Je pense que cette fanfic sera plus courte que la précédente. Par contre, j'ignore encore si j'y intégrerais un Lemon. Je verrais bien si ça colle à la trame de l'histoire. Le personnage de Mino aura de l'importance mais restera assez transparent. J'espère que vous l'apprécierez car il est dur de s'attacher à un personnage créé par les auteur de fanfic.

Pour ce qui est de la fin … et bien elle sera triste dans un sens mais se terminera mieux que celle de ma première fanfic. C'est un peu compliqué à expliquer mais vous verrez bien ^^