- - - Chapitre 1 - - -
Ou suis-je?
Disclaimer: Aucun personnage de la trilogie intitulée le seigneur des anneaux et génialement écrite par Tolkien ne m'appartient, mais je prends tout de même un malin plaisir à les utiliser dans mon histoire qui ne me servira pas à gagner de l'argent. Les noms des frères de Legolas son issus d'une fic que j'ai lue intitulée 'Princes of Mirkwood'. Je suis désolée si cela vous déplaît mais j'ai beaucoup de difficulté à inventer des noms et ceux-là sont très bien selon moi.
N/A: Voici la seconde version du premier chapitre, j'ai décidé de retravailler le début de ma fic parce que je le trouvais vraiment "désuet" comparativement à la suite lol et j'espère que vous allez apprécier P
Texte en elfique
En un début de matinée par un jour de fin d'été une jeune fille dormait sur le sol d'une forêt dont les arbres immenses permettaient aux restants de la brume matinale de subsiter encore un peu avant de finalement s'évaporer. Elle avait de beaux cheveux couleur café et ses joues étaient parsemées de dizaines de taches de rousseur dont la couleur faisait penser à celle du son. Le jeune dormeuse s'étira et s'assit, les yeux encore alourdis par le sommeil, et porta la main à son front en grimaçant légèrement.
- Ouch...ma tête, j'ai mal...Où suis-je, se demanda-t-elle à haute voix.
Les feuilles frissonnèrent à la cime des arbres et elle releva la tête, cherchant à sentir le courant d'air qui pourrait rafraîchir l'atmosphère environnante, mais ne le trouva pas.
- Tiens, c'est curieux... Comment se fait-il que je ne sente pas de vent?
Une voix digne et grave s'éleva soudain dans la forêt sans que la jeune fille ne soit capable d'en localiser la source.
- Pas un geste! Vous êtes présentement dans le royaume d'Imladris, qui êtes-vous et que faites-vous sur les terres du seigneur Elrond?
- De quoi parlez-vous? Vous savez aussi bien que moi que ce royaume n'existe que dans les livres et qu'Elrond de Fondcombe n'est que l'invention d'un écrivain...
- Qui êtes-vous donc pour oser parler ainsi de notre seigneur!
- Vous êtes-vous enfui de l'institut Louis-Hippolyte Lafontaine ou quoi? Sortez donc de votre bulle, lui répondit-elle.
L'adolescente désormais tout à fait éveillée se leva et commença à s'éloigner - croyant avoir affaire à un psycopathe ou à un fan détraqué de Tolkien - mais tout à coup elle heurta quelqu'un. Se reculant un peu, elle constata qu'il la dépassait de plusieurs centimètres, que son visage revêtait une expression grave et que ses oreilles étaient pointues...
S'il est prêt à aller jusqu'à une chirurgie plastique pour ressembler à une elfe, alors il doit être dangereux..., se dit-elle.
Paniquant légèrement, elle recula davantage, ce qui eut pour effet d'ajouter dans les yeux de l'homme une touche de furie.
Insolente et lâche! Ces humains sont quelque dois si décevants..., songea-t-il.
Soudainement trois autres elfes surgirent autour d'eux, semblant sortir de nulle part, et formèrent un cercle avec le premier autour d'elle. Ils la regardaient tous, avec le même air irrité sauf le dernier qui lui la considérait avec une certaine touche d'amusement et d'intrigue dans le regard, à cause de ses vêtements étranges. Il est vrai que c'est elle qui devait maintenant sembler anormale: contrairement aux quatre archers dont les cheveux évoquaient de longs fils d'or et qui portaient des vêtements de fabrication elfique, elle ne portait qu'une paire de jeans trop large et une blouse beige.
Merde, c'est pas possible! Je ne me souviens même pas d'avoir approché une forêt dans les 6 derniers mois et là du jour au lendemain je me réveille dans le bois, un bois elfique qui plus est, quand je me suis endormie dans mon lit... C'est quoi ce bordel? Une seconde! Les elfes n'existent pas! Est-ce que je devient tarée ou quoi? Je ne vais tout de même pas commencer à croire ces hurlus berlus!
Cependant,elle dut se résoudre à ré-adresser la parole aux quatre personnes l'encerclant:
- Dites, vous ne vous attendez sérieusement pas à ce que je crois que vous êtes des elfes, j'espère? Je suis peut-être crédule par moments, mais pas innocente!
Le premier elfe à qui elle avait parlé haussa un sourcil et reprit la parole en choisissant délibérément d'ignorer la dernière question/affirmation de la jeune effrontée.
- Étant donné que vous avez traversé la rivière protectrice de ce territoire sans le conscentement ou la connaissance de cause du maître des lieux et que vous l'avez insulté, vous devrez comparaître devant lui.
- Quoi, répondit-elle. Mais c'est hors de question! Ce n'est pas parce que vous vous prenez au sérieux que je doit embarquer dans votre mascarade ridicule!
Sur ce, elle tenta de s'enfuir, mais l'un des elfes comprit ses intentions et l'attrapa juste avant qu'elle ne pique un sprint. Elle commença à se débattre furieusement, mais il resserra son emprise sur elle.
- Pourquoi continuer à aggraver votre cas? Ne trouvez vous pas que vous êtes déjà en assez mauvaise posture?
Submergée par une vague de panique, la jeune fille continua de plus belle à tenter de se libérer en ruant les jambes de son opposant qui ne broncha pas. Au contraire, il commença à rire - d'un rire ayant l'air étonnament sain et amer pour un fou fanatique du seigneur des anneaux- et fit signe à son compagnon d'approcher. Celui-ci couvrit les yeux de l'adolescente malgré ses protestations, avant de lâcher un sifflement perçant.
La jeune fille distingua bientôt clairement le bruit de sabots de chevaux sur le sol forestier s'approchant d'eux. Elle comprit également qu'une conversation en une autre langue avait lieu mais ses pensées furent bientôt détournée de ce fait; quelqu'un lui parla à voix basse...
- Du calme, nous n'avons pas l'intention de vous faire de mal comme vous semblez le craindre, jeune demoiselle., lui dit-on.,Cessez de vous débattre, je vais vous soulever et je ne veux pas que vous vous blessiez.
À ce moment elle entendit étrange chant et elle décida de se rendre et d'obéir.
- Où allons-nous?
Mais sa question resta sans réponse ; on n'allait certainement pas lui répéter la destination à nouveau. Bientôt, le silence régna de nouveau et on lui ligota les mains avant de la déposer sur un cheval. Elle tenta à plusieurs reprises de parler aux autres, mais à chaque fois on l'ignora ou on lui fournit des réponse monosyllabiques.
Après ce qui lui semblèrent des heures, on la fit finalement descendre de cheval et on lui retira ses liens ainsi que son bandeau, afin de la mener plus facilement à la Maison d'Elrond. En route, elle put donc admirer le paysage magnifique s'offrant à elle; les somptueuses arches et l'architecture elfique, les chutes d'eaux et les montagnes visibles au loin.
Cependant, il régnait dans la cité une étrange agitation et elle remarqua plusieurs personnes se pressant vers divers bâtiments ainsi que des gardes faisant leurs rapport à la leur supérieur.
Suis-je encore en train de rêver? Voyons, c'est impossible je serais dans un univers de livre je dois être en train d'halluciner... pourtant je n'ai rien consommé... à ma connaissance. C'est peut-être le souper d'hier soir...? Mais si j'ai été droguée, ça expliquerait cette foutue migraine...!
Ils entrèrent finalement dans le bâtiment principal des lieux dont ils parcoururent les couloirs de pierre un long moment avant de finalement s'arrêter devant une porte. La seule femme de l'escorte prit alors la parole:
- Voici votre chambre, jeune demoiselle. Vous y serez confinée jusqu'à ce que l'on vous mène au seigneur Elrond. Passez une agréable soirée., conclut-elle sur un ton ironique en la poussant dans la pièce et en fermant la porte derrière elle.
La jeune inconnue reprit son équilibre en pestant mentalement contre la femme garde et observa son "aire de détention" qui était constituée en somme d'un mobilier très simple: une table de travail avec une chaise et de quoi écrire, un lit, une armoire.
- Elle remercia néanmoins mentalement les cieux d'être tombée en un tel endroit malgré la rustesse de sa "geôlière" et s'étendit sur le lit, ou elle s'endormit...
Quand elle se réveilla, une teinte d'orangé filtrait par les carreaux de la grande fenêtre de sa chambre. Un homme était posté devant la fenêtre et observait l'agitation extérieure. Les cheveux de ce dernier étaient bruns très foncés et son front était ceint d'anneaux entrelacés en argent.
Il se retourna et ses yeux foncés reflétant la sagesse se posèrent sur la silhouette endormie. Sans brusquerie, il posa la main sur l'épaule de l'adolescente et la secoua légèrement pour la réveiller, mais elle lâcha un grognement et se retourna. Légèrement agacé, il s'assit sur la chaise et prit la parole:
- Vous arrive-t-il souvent de paresser ainsi au lit toute la journée, demanda-t-il avec un légère touche d'amusement dans la voix.
Elle ouvrit les yeux, comprenant qu'elle ne pourrait plus éviter de se lever - et échapper à la réalité qu'elle se trouvait dans un endroit inconnu - et se redressa dans le lit, le visage bouffi par le sommeil.
Dans la chambre régnait une légère odeur de cèdre remarqua-t-elle. Elle se tourna vers la personne l'observant et remarqua que l'homme possédait des oreilles pointues, comme tous les gens qu'elle avait rencontré jusqu'à maintenant.
Ah non… Pas encore un autre freak du seigneur des anneaux , se dit-elle.
- Bon, peut-être que vous allez pouvoir m'expliquer : qui êtes-vous au juste ? Un sosie nul de Hugo Weaving engagé pour faire une parodie du du film «Le seigneur des anneaux» ?
- Pardon ?
Quelque chose, dans son ton força la jeune fille à s'arrêter.
- Je ne connais pas cette personne et qu'est-ce qu'un fi-mm ?
Ne comprenait-il réellement pas ? Elle le regarda un instant et décida de faire un test.
- Oussama Ben Laden ferait un merveilleux président pour les Etats-Unis.
- Mais de quoi parlez-vous à la fin ? Je dois avouer que j'ai de la difficulté à vous comprendre.
Aucune apparence de jeu… Il était donc sérieux ?
- Qui êtes-vous ?
- Ce serait plutôt à moi de poser cette question, non ? Je suis Elrond de Fondcombe. Et vous ?
Il avait eu l'audace d'affirmer être Elrond ! Il venait de se piéger !
- Vilja.
Voyons comment il va réagir !
Les yeux de l'homme se plissèrent et il devint grave.Il fixa l'adolescente et elle eut l'impression qu'il scrutait au plus profond d'elle-même. Sa gorge se noua et elle détourna les yeux rapidement tandis qu'il portait instinctivement sa main libre sur celle portant son anneau.
- Qui êtes-vous pour connaître son nom ? Faites-vous partie des troupes des ténèbres , s'exclama-t-il sur un ton lourd de menaces.
NON ! C'est vraiment lui ! Je viens t-e-l-l-e-m-e-n-t de me mettre dans la merde !
Intimidée par celui qu'elle s'avoua finalement être le seigneur Elrond et non un quelconque acteur d'une mascarade idiote, elle se mordit la lèvre.
- Répondez !
- Je… je…, débuta-t-elle en se levant. Me nomme Josianne…
- Comment avez-vous su le nom de cet anneau , lui demanda-t-il en brandissant le poing auquel il brillait.
- Je l'ai lu…
- Lu ?
- Oh et après tout ça ne vous regarde pas , s'exclama-t-elle en appuyant ses mains sur ses hanches.
- Bien sûr que si , tonna sa voix.
- Justement non ! Ai-je l'air d'une quelconque envoyée des Ténèbres ? Personnellement je trouve que serais pas mal quelconque, en effet ! Non?
L'elfe ouvrit la bouche, ne sachant que répondre à une telle affirmation.
- Quoi?
- Vous avez bien compris!
- Bon, euh... Josianne, d'où venez- vous?
- Excellente question... à laquelle je ne saurais répondre; je n'ai aucun souvenir cohérent pouvant expliquer ce que je fais ici.
Il la considéra du regard un instant et poursuivit.
- Et que faites vous ici?
- C'est à vos gardes qu'il faudrait le demander. Disons qu'ils m'ont légèrement traîné ici de force.
- Vous étiez sur mes terres.
- Et alors?
- Êtes-vous humaine?
- Oui, évidemment.
- Et... qu'est-il arrivé à vos oreilles dans ce cas?
- Quoi, mes oreilles?
- Elles sont pointues.
- Non, vous hallucinez, je suis tout ce qu'il y a de plus humaine.
Joue-t-elle la comédie ou ne s'est-elle jamais vue dans un miroir?
- D'accord... Enfin bref, je ne crois pas réellement pouvoir vous considérer comme une menace alors si cela vous intéresse vous pouvez vous joindre à nous ce soir pour la fête.
- Je peux sortir de cette chambre?
- Oui.
- Je peux faire ce que je veux?
- Dans les limites du respectable, j'imagine que oui.
- Dans ce cas j'imagine que je vais rester ici.
- Pourquoi rester ici quand vous êtes "libre"?
- Parce que j'ai le choix et que mes vêtements me rendraient plus marginale qu'à l'habitude.
Soudainement, on frappa à la porte et quelqu'un entra.
- Seigneur Elrond, excusez-moi de vous déranger, mais avez-vous vu Elladan et Elrohir?
Il fronça les sourcils et demanda à son tour :
- Qu'ont-ils encore fait?
Puis il rajouta à l'intention de Josianne :
- Regardez dans les tiroirs de l'armoire, vous trouverez certainement des vêtements plus appropriés.
Finalement, il sortit d'un pas pressé, presque à la course et ferma la porte derrière lui.
Note à moi même: ne plus jamais le mettre en colère...
Elle se dirigea ensuite vers la commode dont elle ouvrit les tiroirs. Malheureusement, il n'y avait que des robes -elle avait horreur des robes!- dans ceux-ci et elle dut se résoudre à en choisir une qu'elle enfila rapidement. Elle se regarda ensuite dans le miroir accroché au mur et brossa ses cheveux qu'elle remonta en un toque lasse, avant d'en tirer quelques brins, histoire d'avoir bon look.
Houston, on a un problème..., se dit-elle en se penchant vers le miroir., Qu'est-il arrivé à mes oreilles, se demanda-t-elle en constatant que ce qu'avait dit le seigneur Elrond était véridique. Eh merde... Et bien, au moins j'aurai moins de difficulté à me fondre parmi la masse..., tenta-t-elle de se conforter sans grand succès.
Elle quitta la chambre et suivit le long corridor de pierre en changeant d'embranchements quelques fois, selon l'agitation
des elfes responsables des cuisines. Elle arriva bientôt à une salle à manger gigantesque en plein-air où il y avait des
lanternes suspendues à chaque arbre autour de l'immense clairière constituant la salle de banquet. Le ciel d'été etait maintenant dégagé et dans le firmament on pouvait apercevoir les premières étoiles de la soirée. Tout était déjà prêt pour les convives qui commençaient d'ailleurs à arriver.
Le plus discrètement possible, elle se dirigea vers la forêt et s'assit dans un coin sombre où elle pensait pouvoir tout voir sans être repérée.
De son point d'observation, elle pouvait voir les membres des deux familles les plus importantes : Celebrian, Elrond,
Arwen, Elrohir et Elladan d'imladris ainsi que le roi Thranduil, Immlathien, Oroweth, Astaler, Nuryawië, Nilwethin, Calensil, Legolas et Thellind de la forêt de Mirkwood. Elle voyait également les enfants des deux familles converser avec agitation tandis que leurs parents discutaient entre eux. Elle porta ensuite son attention sur les danseurs... Était-elle dans un rêve? En tout cas tout semblait le laisser croire: elle était en présence d'elfes mythiques, à un banquet et venait de parler au seigneur Elrond en personne...
Durant ce temps Nilwethion, Legolas, Oroweth, Elladan et Elrohir étaient en pleine conversation à leur table. Leoglas leva la tête pour s'assurer que son père ne les avait pas repérés -puisque ce qu'ils faisaient n'était pas très.. - quand il remarqua quelquechose.
- Vous vous souvenez de cette elfe avec qui j'avais dansé quand les gens d'Imladris étaient venus nous rendre une visite?
Thellind, ressentant quelquechose de mauvais leva la tête et écouta son frère.
- Oui., répondit Thellind.
- Thellind, je te défie d'aller voir la fille là-bas et de lui demander de danser avec toi., poursuivis Leoglas en souriant.
- D'accord..., fit ce dernier avec un air qui se voulait dégagé.
Il se leva et entra dans la forêt derrière lui. Le plus discrètement possible, il fit le tour de la salle de banquet jusqu'à être derrière elle. Au moment de lui adresser la parole, il adopta la stratégie du fumeur atteint au dernier degré: il toussa de manière peu subtile, avant de prendre la parole.
Thellind : Veldui'il'er ar'Quel're!
Elle se retourna et voyant l'elfe penché au-dessus d'elle ne put s'empêcher de hausser un sourcil avant de lui répondre:
- Je suis désolée, je n'ai pas compris ce que vous avez dit.
Imbécile! Elle ne parle pas le sindarin!
- Vous savez, il ne manque plus que vous sur la piste de danse...
- Oui, moi ou alors un olimphant...
- Pardon?
- Laissez tomber...
- Voulez-vous venir danser avec moi?
- Non pas ce que j'ai dit: l'idée de me faire aller sur la piste de danse!
- Et pourquoi donc, si je puis me permettre?
- Parce que.
- Mais encore?
- Parce que. Ça me semble être un argument valable, discussion close.
- Non, parce que ne fait qu'introduire un argument et puisqu'aucun mot ne suivait parce que vous n'en avez pas introduit et donc vous avez clos la discussion sans résistance. En conséquence je vous amène danser.
- Hein? Mais je ne sais pas dan - ! Ahh!
- Je vous montrerai.
Il l'aida à se relever et l'entraîna vers la piste de danse tandis que Josianne pestait contre elle même pour avoir perdu le fil de ce qui se passait après sa dernière réplique.
À table, Calensil était assise sur les genoux de son frère Legolas et ils parlaient avec Astaler, Oroweth, Elladan et
Elrohir.
- Legolas, pourquoi as-tu mis notre frère au défi de danser avec cette inconnue, demanda la jeune soeur de ce dernier.
- Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de difficile la dedans..., opina Astaler.
- Ça ne va pas tarder à se corser... connaissant mon frère et les circonstances actuelles...
- Tu veux dire nous, demandèrent les fils d'Elrond.
- Vous et elle... Regardez ses oreilles...Et ses techniques de danse...
Ils se tournèrent tous et observèrent la scène : Thellind était en train d'essayer d'apprendre à valser à la jeune fille qui grimaçait constament en riant d'elle-même.
- Ouais, bon disons que ce n'est pas le portrait type de la jeune fille réservée..., observa Oroweth en riant.
- Exactement.
- Chin, firent à l'unisson Elladan et Elrohir en levant leurs verres. À ton choix!
- Je vous avais prévenu que je ne savais pas danser...
- Vous faites très bien...
- Ouais c'est cela., fit-elle en roulant les yeux au ciel. Pourquoi au juste êtes-vous venu me voir? Il y a des tas de jolies filles sachant danser ici, alors pourquoi moi?
- Parce qu'elles ne sont pas mon type., répondit-il.
-Ouais, bien sûr Don Juan. Des dizaines de groopies ne conviennent pas à un prince.
- Et que j'ai remarqué que vous aviez l'air d'envier les autres danseurs.
- Cours toujours! C'est votre frère qui m'a remarqué alors laissez tomber les formules de politesse et répondez sérieusement.
- Parce que c'était mon caprice du moment! Maintenant souriez et continuez à danser, ma famille nous a repérés..
En effet, le roi Thranduil et son épouse Immlathien venaient de les repérer et les observaient en souriant. Suite à cette constatation, ils firent semblant d'être le couple idyllique dansant en se souriant, ce qu'ils réussirent assez bien.
- Vous savez, euh... je voudrais vous dire ce que je pense depuis que vous êtes venu me voir plus tôt...
Oh non! Qu'est-ce qu'elle va dire? Faites juste que ce ne soit pas ce que je redoute!
- Oubliez tous les espoirs que vous pourriez vous êtes faits sur mon compte. Tout ce que vous pouvez espérer est de devenir mon ami.
Ouf!
- Ne serait-ce pas plutôt vous qui vous seriez fait de faux espoir, lui répondit-il sur un ton baveux.
Elle rougit, incapable de songer à une réponse valable et lui fit une grimace.
- Plus personne ne nous regarde, on peut y aller., lui dit-elle.
Ils quittèrent les danseurs et se dirigèrent à l'opposé des tables car ils ne voulaient pas rencontrer la famille de Thellind. Arrivés assez loin dans la forêt, ils s'assirent et commencèrent à discuter.
- Vous m'avez invitée à danser parce qu'ils vous ont dit de le faire n'est-ce pas?
- Et bien, je ne veux pas vous blesser, mais...oui.
- O.K., super!
Il lui tira la langue et croisa les bras, avant de changer de sujet.
-Comptez-vous passer la soirée dans cette forêt? Car si c'est le cas je vais vous laisser mais si non vous pourriez venir avec moi que je vous présente à mes amis et ma famille.
-D'accord.
Ils se levèrent et retournèrent à la table ou était assis Thellind quelques instants plus tôt, mais dès qu'ils arrivèrent toute conversation cessa. Néanmoins, Thellind entreprit de la présenter:
- Voici Oroweth, Legolas, Astaler, Calensil, Nuryawië, Nilwethion, Elladan et Elrohir.
- On t'avait mis au défi de danser avec elle, pas de nous ramener une intruse., fit Elrohir en blaguant.
- Et bien, nous commencions à nous inquiéter de ta disparition et nous ne voulions pas aller à ta recherche de
peur de te trouver « occupé »., dit Oroweth à son frère.
- Ha, ha, ha, très drôle., répondit celui-ci. Comme vous vous en doûtez, elle ne comprend pas quand nous parlons en Sindarin. Voici mon amie et à ce titre j'apprécierais que vous vous adressiez à elle en parlant le langage des Dùnedains.
Les jumeaux Elrohir et Elladan se lancèrent un regard furtifs et un sourire s'installa progressivement sur chacun de leur visage. Seul Oroweth sembla le remarquer. Il la regarda alors et comprit pourquoi : dès qu'elle s'était aperçue que les elfes (les garçons) du groupe parlaient en lui jetant des regards furtifs, elle avait baissé les yeux, intimidée par eux et une légère teinte de rose avait lentement gagné son visage car ils ne lui déplaisaient pas. Il continua alors la conversation en elfique :
- Ton amie doit bien avoir un nom...
- Je vous présente...
- Josianne...
Aussitôt que le jeune fille acheva la phrase, Elladan envoya un clin d'oeil complice à son frère et s'approcha de la nouvelle venue. Il s'inclina gracieusement, lui fit un baisemain et dit :
- Bonsoir gente dame, comme Thellind vous l'a dit, je me nomme Elladan. Je suis ravi de faire votre connaissance et de vous accueillir à Fondcombe, car vous n'êtes pas d'ici, est-ce que je me trompe?
L'effet escompté fut instantané : une teinte de rouge foncé couvrit toute la surface de sa peau, jusqu'à la pointe de ses oreilles.
- En effet, je ne suis pas d'ici, ni de Mirkwood, mais de...dit-elle en réfléchissant aussi vite que possible et en donnant le premier nom lui venant à l'esprit...du Gondor.
Elladan et son frère se regardèrent tous deux, amusés, car ils savaient qu'elle mentait, mais les autres ne semblèrent rien remarquer.
- Vous avez parcouru un bien long chemin sur des routes dangereuses pour vous rendre ici, y a-t-il une raison particulière, continua-t-il.
Elle lança un regard implorant à Thellind, qui abrègea aussitôt la conversation en demandant aux autres s'ils voulaient d'autre vin. Comme il l'espérait, ils répondirent tous par l'affimative et se dirigèrent en riant vers les tonneaux à l'effigie de Fondcombe. Thellind, quant à lui, la rejoignit et lui murmura :
- Du Gondor, hein? Vous m'en direz tant... Si je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est celui-ci alors écoutez bien: ne tentez jamais d'être plus rusée qu'Elladan et Elrohir ou vous en paierez le prix.
- ...
Dans la joyeuse compagnie qui se rendait aux tonneaux, Elladan s'approcha de son frère et lui chuchota :
- Essaies de faire mieux!
- Tu as réussi à la faire rougir violemment et elle a lancé un regard de détresse vers Thellind, lui répondit son jumeau, mais je crois que je pourrai faire mieux.
- Si je comprends bien, tu me lance un défi?
- Parfaitement, celui qui réussira le mieux à tirer d'elle la réaction la plus violente d'ici après demain aura droit à une faveur spéciale de la part du perdant, et que le meilleur gagne!
N/A:
