Prologue
Depuis la guerre de l'anneau, la paix a régné longtemps voyant le royaume du Gondor et d'Arnor rayonner de puissance faisant plier tous ses ennemis et retenant sous sa bannière toutes les terres de l'ouest. Les elfes ont depuis longtemps quitter les terres mortelles d'Arda pour le royaume immortel de Valinor. Le temps est passé lent et destructeur, apportant la mort et la corruption dans les coeurs des hommes, et comme si l'histoire se répètait, la déchéance de Nùmenor semblait s'être transposée au Gondor.
Et aujourd'hui, en l'an 4140 du 4ème âge alors que le monde des hommes finit de pourrir de l'intérieur et que les hauts fait d'armes d'Aragorn et de la communauté de l'anneau sont tombés dans l'oubli des légendes, le mal qui avait patiemment créé une puissante armée organisée en légion de mort dans les sombres profondeurs du Mordor se déversèrent sur les riches terres du Gondor telle la lave craché par un volcan, mais nulle vie ne sera recréée sous les cendres des villages et le sang des enfants. Par un étrange jeu du destin, la première attaque eut lieu le jour du couronnement d'Aragorn XVI, dernier roi du Gondor, le seul qui soit digne de succéder à l'héritier d'Isildur, le seul encore honnête et droit, le seul qui aurait pû lutter contre le mal. Mais ses ennemis corrompus par le pouvoir de l'argent et du Mordor l'assassinèrent avec son épouse aidant ainsi le mal à prendre le contrôle de toute la Terre du Milieu.
Mais le mal ne sait pas ce qu'est la reconnaissance et il ne partage pas son pouvoir avec d'autre. Ses alliés comprirent trop tard que leurs vies venaient d'arriver à terme quand les portes de Mithril s'abattirent laissant passer des hordes d'orcs assoiffés de sang et de chairs humaines. La nuit à Minas Tirith fut un concert de cri de joie et de hurlements de douleur et de terreur. Pour la première fois de son histoire, Minas Tirith tomba aux mains du mal. Quand le soleil se leva, il ne vit plus la fière tour blanche d'Ecthelion se dresser fièrement dans le ciel, mais une tour rouge en ruine baignant dans le sang de ses habitants. Les trompettes d'argent ne sonneraient plus jamais l'arrivée des Seigneurs du Gondor, car le Gondor comme la cité venait de voir son dernier levé de soleil. A partir de ce moment, tous les royaumes tombèrent les uns après les autres. Et partout les mêmes scènes d'horreurs, les mêmes cris de terreurs, les mêmes supplications et les mêmes rivières de sang qui abreuvaient la terre saturée. L'armée des ténèbres faisait table rase, et tout ce qui vivait était définitivement détruit. Le Seigneur des Ténèbres s'acharna particulièrement sur la forêt de la Lothlòrien, arrachant, brûlant, annihilant même le souvenir qu'une forêt se trouvait à cet endroit. Toutes les forêts subirent le même sort. Quand le Rovannion fut dévasté, que toute vie fut détruite, le Seigneur des Ténèbres attaqua l'Eriador. Il passa par les gués de l'Isen heurtant une petite troupe de paysans armés d'épées rouillées et de fourches. Le démon les voyant si désarmés, si pathétiques éclata d'un rire démoniaque et d'un simple geste de la main, il ordonna à son armée de massacrer ces impudents qui osaient se mettre sur son chemin. Avant la fin du jour, l'Isen charriait des flots de sang, les orcs étaient bien repus de chair humaine fraîche.
Le Seigneur des Ténèbres éclata de rire quand il vit les vertes prairies de l'Eriador s'étendre devant lui. Là, rien ne put retenir cette armée de destruction. L'Arnor fut rasé et tous ses habitants exterminés. Après avoir détruits le dernier royaume des hommes, ils s'attaqua aux paisibles et discrets hobbits qui furent annihilés de la surface d'Arda. Ensuite lui et son armée se dirigèrent vers l'ancien royaume elfique du Lindon. Il détruisit avec sadisme les tours blanches, puis fut enfin à porté de la seule cité elfique qu'il n'avait jamais pû approcher ni même voir, Mithlond, les Havres Gris. A l'intérieur de l'ancienne cité en ruine se trouvait le dernier istar, Radagast le brun. Il regarda vers Valinor et supplia le souverain du royaume immortel :
Le monde est perdu. Si seulement ils avaient eu un chef. Si seulement les elfes n'étaient pas partis. Seul le roi des Noldor aurait pû les retenir. Seul Ereinion Gil Galad aurait pû être leur guide. Il aurait dû survivre à Dargolad. Oui, il aurait dû survivre...
Mais il... est... mort. Et se sera bientôt ton... tour. Dit une voix grondante et mauvaise.
Le magicien se retourna et vit avec horreur le Seigneur des Ténèbres devant lui.
Ce n'est pas possible. L'anneau a été détruit, vous ne pouvez pas être...
Sauron ! Et si, il m'a fallu 4 millénaires pour reprendre mes forces et je les ai reprise grâce à mes serviteurs de l'ombre. Adieu vieil homme.
Il sortit son épée noire et l'enfonça profondément dans le ventre de l'istar qui s'effondra en suppliant :
Oh Grand Manwë ! Aide Arda ! Sauve le roi des Nol... dorrrrrrrrrrrr...
Il ferma les yeux souriant légèrement en sentant un léger vent lui caresser la joue. Son âme libérée de la souffrance s'éleva dans les airs et disparu vers Valinor laissant Arda dans la plus complète destruction.
A suivre.
Alors, est ce que ce prologue vous a plus ? Désirez – vous une suite ? Cela fait très longtemps que je ne l'ai pas demandé, mais si vous le voulez, venez donc le réclamer... Heu... désolé, j'ai confondu les discours. Donc, si vous avez aimé, donnez moi vos appréciation dans de belles reviews. Que vous ayez aimer ou non.
