Edward & Bella, une rencontre, une nuit – OS concours

Titre: Chicago

Auteur(s): fantadelire ( vero)

Bêta : sendreen

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer

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Première fic fanfiction, ne soyez pas trop méchante avec nous 

Sendreen merci pour ton merveilleux travail de beta ;)

Enjoy it

Bien sur tous les personnages appartiennent à SM ;)

POV Edward uniquement :

Deux semaines de vacances, c'est tout ce que j'avais pu avoir après avoir infiltré la guerrilla colombienne, deux putains de semaines de vacances après 1 an d'immersion, autant dire que j'étais plutôt remonté d'être convoqué dans le bureau de l'agent Newton chef des missions spéciales du FBI !
- Agent Masen
- Agent Newton.
- Je vous en prie asseyez-vous. Je suis désolé d'écourter vos vacances, surtout après les difficultés que vous avez rencontrées lors de votre dernière mission. Mais nous avons une mission pour vous, elle devait être mise en place dans plusieurs mois, mais les événements ce sont précipités et nous devons lancer votre mission dans 3 jours.
- 3 jours ? M'exclamai-je.
- Oui. Il me tendit un dossier. Voici les informations que vous devez savoir. Lisez le dossier attentivement. Vous prenez l'avion pour Chicago dans 3 jours. Bonne chance.
Je sortis du bureau, totalement démoralisé et j'achetai une pizza et un pack de Bush sur le trajet de mon appartement. Arrivé chez moi, je m'installai sur le canapé, ouvris une bière et attrapai une part de pizza puis me plongeai dans le dossier de ma nouvelle mission.

Cette mission d'infiltration se déroulait dans la mafia de Chicago. Les dernières analyses établissaient la présence du grand patron ces dernières années là-bas. Un agent du Bureau, Emmet McCarty, était déjà infiltré depuis 2 ans et avait repéré et réussi à s'infiltrer dans un petit groupe ayant énormément d'influence. Il était persuadé que le chef se trouvait parmi eux. Il devait m'aider à infiltrer ce groupe pour démasquer le patron de la mafia. Nos ressemblances physiques nous affiliées à la même famille. Je serais donc présenté comme son cousin, mon expérience colombienne semblait attirer leur intérêt. Je devais donc débarquer à Chicago et intégrer ce groupe le plus rapidement possible. Ce clan était composé de 10 personnes.
- Les patriarches Charlie Swan et Carliste Cullen : les suspicions allaient directement vers eux apparemment, mais ils étaient difficilement approchables selon l'agent McCarty. Leurs enfants et agents de terrain étaient eux beaucoup plus accessibles.
- Jasper et Rosalie Hale, enfants adoptif de Carliste Cullen et d'Esmée Cullen
- Alice et Isabella Swan, enfants naturels de Charlie Swan et de feu-Renée Swan, décédée il y a 3 ans.
- Jacob Black et Sam Urley ainsi que l'agent Emmet McCarty , agents de terrain au même titre que les enfants.
Le groupe était composé d'un autre agent de terrain : James Maester, disparu depuis 2 semaines. Possible règlement de compte selon l'agent McCarty. Une place était donc libre, et c'est là que je faisais mon apparition.

Mon nom, Edward Masen et mon expérience sur le terrain restaient les même, la mafia était trop bien infiltrée au USA pour mentir sur nos déplacements et nos noms. Nous pouvions juste cacher notre appartenance à une agence fédérale. Nos liens familiaux étaient facilement manipulable par deux trois histoires de tromperies familiales assez courantes dans le monde d'aujourd'hui.
Trois jours plus tard, j'avais encore abandonné mon cher et confortable chez moi, pour une nouvelle mission. J'espérai ne plus vivre dans les mêmes conditions qu'en Colombie où nous dormions la journée dans des grottes insalubres et marchions toute la nuit pour ne pas nous faire remarquer.

L'avion atterrit à Chicago vers midi, je fus plus que surpris de voir l'agent McCarty m'attendre avec des ballons dans le hall de l'aéroport.
- Eh ! cousin ! Il me serra dans ses bras tellement fort que je crus suffoquer sur place. Il était vraiment très costaud, je remarquai une jolie blonde qui se tenait juste derrière lui, surement Rosalie Hale à la description.
- Emmet, si je ne me suis pas fait tuer par ces crétins de guerrieros tu vas le faire dans cet aéroport. Et puis c'est quoi ces ballons !
- Ben !c'est pour te souhaiter la bienvenue à Chicago !
Je pouffai de rire, ainsi que la blonde à nos côtés.
- Eddie… je le coupai direct.
- Edward, tu sais bien que je déteste Eddie.
- Oui donc Eddie ! me dit-il d'un air sérieux, je te présente Rosalie, la femme de ma vie.
Je fus un peu interloqué par sa déclaration, le dossier ne parlait aucunement d'une infiltration aussi près des patriarches. Emmet enroula son bras autour de la taille de la blonde et la regarda amoureusement. Après 2 ans d'infiltration c'est peu être normal de créer des liens si forts avec les personnes que l'on côtoie, mais pourquoi s'afficher directement devant moi, alors que le dossier ne le mentionnait pas.
- Allez cousin, on va déjeuner, tout le monde nous attend au restaurant.
- Restaurant ?
Je les suivis dans le hall de l'aéroport, jusqu'à une magnifique BMW rouge.
Je sifflai un coup, admiratif.
- C'est la mienne, dit Rosalie. Emmet a une Jeep mais vu qu'il ne veut pas passer l'aspirateur, je refuse de monter dedans.
- Jolie voiture en tout cas ! Je m'attardai alors sur Emmet et Rosalie. Emmet portait une tenue de ville décontractée, un pantalon en toile gris avec un pull col en V, tandis que Rosalie abordait un jean slim avec des bottes et un blouson en cuir. Des tenues assez banales, sauf si on regardait les détails ; Emmet avait une Rolex et des RayBan sur la tête. Rosalie avait une manucure parfaite, des bijoux sûrement coûteux, et des vêtements de grande marque vue la finition des coutures.
- On passera au concessionnaire t'en prendre une après le déjeuner, me dit Emmet. Je le regardai, interloqué.
- Quoi ?
- Eh cousin, tu n'es plus en Colombie, ici on mène la grande vie ! Dit-il en me tapant dans le dos.

Nous arrivâmes devant un restaurant 3 étoiles, Rosalie gara toute seule sa voiture, ne laissant pas le portier toucher son « bébé » selon ses dires. Puis nous entrâmes dans le restaurant, une hôtesse assez vulgaire nous conduisit à notre table où l'on nous attendait. Je fus donc présenté à tout le monde, Charlie Swan qui sembla assez sympathique, Carliste et Esmée Cullen qui ressemblaient à un couple de jeunes mariés, Jasper Hale et Alice Swan, qui avaient l'air de former un couple et enfin Sam Urley, un géant, natif américain, qui faisait de bonnes blagues. A première vue tout se passait plutôt bien, jusqu'à ce qu'une boule de nerf entre dans la salle.
- Non mais tu n'es qu'un crétin de première ! Dit une magnifique jeune femme brune ou auburn, les yeux marron, magnifiquement bien proportionnée.
- Oh Isa, arrête de faire ta mijaurée !!! Dit un autre géant que je soupçonnai d'être Jacob Black et qui accompagnait Isabella Swan.
La beauté vint directement embrasser son père et se plaindre comme une petite fille.
- Papa, Jack conduit comme un pied, je refuse de remonter avec lui !
- Si tu veux ma fille, comment s'est passé le voyage ?
- Bien ! La chaleur me manque déjà mais ça va !
Jacob vint à ma rencontre et me serra dans ses bras.
- Salut toi ! Bienvenu à la maison, j'espère que t'as pas le même humour qu'Emmet sinon on est mal partit, dit-il en riant.
- Salut ! Non, ca va, je crois que ça ne touche qu'un côté de la famille et par chance ce n'est pas le mien !
Tout le monde ria, sauf Emmet et Isabella. Cette dernière s'approcha de moi, tel un félin, en faisant le tour de la table. Elle me fixa un moment avant de prendre la parole, elle était vraiment la plus belle femme que j'avais jamais vu, ni trop grande ni trop petite, une démarche assurée, un style classique et décontracté qui n'enlevait rien à sa classe naturelle.
- Edward Masen ? M'interrogea-t-elle.
- En personne, mademoiselle ! Je ne pouvais m'empêcher de jouer les charmeurs, après tout, cela faisait un an que je n'avais pas était avec une filleet la fille devant moi était la plus belle que j'avais jamais vu. Je me rappelai la présence de son père quelques mètres plus loin et réussis à freiner mes ardeurs quand elle caressa mon avant bras. Elle me fit alors une magnifique petite révérence et s'adressa à moi :

- Isabella Swan, votre guide pour la journée.
Le repas se passa dans une ambiance très décontractée, je fus étonnement bien intégré à toutes les conversations. Lorsque que le café fut servit, Charlie prit la parole.
- Edward, tout d'abord c'est un plaisir de recevoir quelqu'un de la famille d'Emmet parmi nous. Ensuite, ton expérience va nous être très utile j'en suis persuadé. Isa va t'accompagner pour régler quelques démarches administratives. Cependant, Carliste Esmée et moi-même avons de nombreuses obligations ces prochains jours, je te prierais donc de raconter ton expérience en Colombie à Isa, qui a traversé le pays uniquement pour toi. Oui chérie, je sais bien que tu n'es pas venue pour ton vieux père, dit-il à sa fille. Enfin, reprit-il en se retournant vers moi, Isa nous retranscrira le plus tôt possible tes informations, n'est-ce pas Isa ?
- Ne t'inquiète pas Charlie. T'ai-je déjà fait attendre pour quoi que ce soit ?
- Non, mais je te connais, tu te laisses facilement distraire.
- N'importe quoi ! Répliqua-t-elle.
Charlie pris un ton grave et autoritaire.
- Eh gamine ! Parles-nous autrement !
Isabella défia son père du regard, elle n'était plus une gamine, certes, mais elle baissa les yeux. Puis elle se leva et attrapa ma main au passage puis me tira de ma chaise, ce qui fit rire tout le monde.
- Allez Masen, on a une voiture à choisir !
Elle me fit monter dans une Chevrolet Camaro rouge, et se dirigea vers une zone commerciale.
- Alors Masen, qu'elle a été ta première voiture ?
- Une Volvo, pourquoi ?
Elle tourna directement chez le concessionnaire Volvo et arrêta sa voiture devant l'entrée. Un homme arriva en courant vers nous, Isabella descendit sa fenêtre et lui tendit une grosse enveloppe.
- Mademoiselle, cela fait si longtemps.
Je me demandai pourquoi elle était partie, des études ? la fac ?
- Nous en avons une rouge et une grise, reprit le vendeur.
- Grise !

J'étais un peu abasourdi par la scène qui se déroulait devant moi, j'étais habitué à ne pas manger pendant 3 jours, à dormir dans la boue et à vivre en ermite dans les égouts de Rio ou à traverser la Suisse à pieds, mais je n'avais jamais vu quelqu'un acheter une voiture aussi facilement.
Une Volvo XC60 grise se gara juste à côté de nous, l'homme donna les papiers de la voiture à Isabella qui me les tendit. Tout était déjà à mon nom, j'étais sans voix.
- Bon, je suis peut-être super douée, mais je ne peux pas conduire deux voitures à la fois, alors prends ces clefs et suis moi.
Je suivis la Chevrolet, dans Chicago. L'hiver arrivait à grand pas, les feuilles étaient tombées mais il ne faisait pas encore très froid. Cela me changeait de la chaleur étouffante de la forêt amazonienne. J'étais un peu anxieux à l'idée de raconter mon séjour là-bas, je savais que pour être crédible je devrais dire au maximum la vérité, en oubliant juste de mentionner le gouvernement américain. Nous sortîmes de la ville, et arrivâmes dans une petite banlieue tranquille de Chicago. La Chevrolet s'engouffra dans une sorte de voie privée, entourée d'arbres et de caméras mises en évidence, ils savaient donc qu'ils étaient surveillés, pour déboucher sur une sorte de mini-château à la française. Isabella sortit de sa voiture et me sourit pour la toute première fois de la journée.
- Bienvenu chez toi, Edward !

Edward, mon prénom prononcé par cette beauté, me plaisait un peu trop à mon goût.
- Alors à droite, les cabanons, c'est les garages, des gars s'occupent de vérifier les voitures tous les jours, alors mets ce disque rouge quand tu n'as plus l'intention de sortir. L'aile Ouest, sont les appartements des parents, ils sont rarement là, mais bon on ne sait jamais, évite d'y aller si tu ne veux pas être traumatisé, rigola-t-elle. L'arrière de la maison est consacré aux appartements de Jack, Sam et Jasper. On a aménagé le grenier pour Rose et Emmet, ils étaient trop bruyant, rigola- t-elle. Alice et moi nous partagions l'aile Est, James avait ses appartements avec nous, une façon d'assurer notre sécurité, et surtout de surveiller Alice depuis que je suis partie, Charlie s'inquiète trop je trouve.

- C'est un père c'est normal. Elle ria

- Allez viens, je vais te montrer les parties communes et tes appartements.
La salle à manger était aussi grande que la maison de mes parents et magnifiquement décorée.
-Esmée est décoratrice d'intérieur. Me dit-elle sans que j'aie le besoin de formuler la moindre question.
La cuisine était une pure merveille, très moderne mais également familiale, elle était fournit de tous les équipements nécessaires à un grand restaurant.
- En général, c'est Esmée qui cuisine. Je ne connais pas tes compétences culinaires mais évite de tout casser, ok ?
- Je ne sais même pas me faire cuire un œuf, ne t'inquiètes pas, je ne toucherai qu'à la cafetière !
- Très bien alors.
- Le petit déjeuner est prêt à 7 h 30, le déjeuner est souvent constitué de sandwichs et le dîner est servi à 8h. Si tu as un empêchement ou une envie particulière, appelle le fixe et laisse un message. Elle me tendit un Iphone dernier cri. Interdiction de passer commande pour Emmet, je te préviens ! J'acquiesçai en regardant les numéros de mon répertoire, tout était apparemment en place.
Elle nous dirigea alors vers l'aile Est, où ce trouvait nos appartements. Le premier étage était consacré à Alice, une chambre, une salle de bain et le plus grand dressing au monde, référencé au Guinness des records selon Isabella.
- Tu vas être au deuxième étage, je ne pense pas que tu aies besoin d'un dressing comme celui d'Alice, alors ça devrait aller. Elle me montra son ancienne chambre, une grande pièce dans des couleurs sombres, un lit au centre, et des étagères pleines de livre couvrant les 4 murs, un dressing de taille humaine et une petite salle de bain, puis ma chambre, je fus étonné de voir la taille de la pièce, elle était plus grande que la sienne, il y avait un lit en chêne, les murs étaient blanc cassé, et surtout il y avait un magnifique piano.
- Emmet m'a dit que tu te débrouillais bien, alors je me suis dis que tu serais content d'en avoir un.
- C'est très gentil, mais il ne fallait pas, vous ne me connaissez même pas et …
- Je te connais bien assez, ne t'inquiètes pas pour ça, sinon crois-tu vraiment que tu aurais la chambre la plus près de celle de ma sœur ?
J'étais perplexe, son expression était des plus sérieuses et elle m'avait parlé sans lâcher mon regard, me permettant de contempler ses magnifiques yeux chocolat. Elle se retourna vers le lit, et y attrapa une pochette.

- Voici les papiers dont tu auras besoin, permis en tout genre, références de tes comptes bancaires, si j'ai oublié quelque chose dis le moi. Ceci est la carte bancaire de la famille, pour toutes tes dépenses liées aux travaux qui te seront confiés. Elle est illimitée. Ceci est ta carte personnelle, elle est limitée à 10 000 dollars par semaine, à cause d'Alice, mais globalement on a accès à 50 000 dollars par mois, donc je te conseille de retirer pas mal de liquide pour tes gros achats, tu as un coffre dans la salle de bain, ne donne pas le code à Alice.
- Attends, tu es en train de me dire que j'ai 50 000 dollars par mois ! M'exclamai-je.
- Oui, ce n'est pas assez ? dit-elle surprise.
- Non, enfin si bien sur, c'est juste que j'ai vécu 1 an en Colombie avec 100 dollars, alors ça fait bizarre. Elle rit.

- Ca va alors, on n'aura pas de problèmes avec toi. Sinon, je vais te laisser te rafraîchir et je viendrai dans une heure parler avec toi de la Colombie, ok ?
- Ok.

Je me glissai directement sous la douche. L'effet de l'eau sur ma peau me relaxa directement, qu'est-ce que l'eau courante m'avait manqué ! J'avais du prendre 3 à 4 douches par jour depuis mon retour, appréciant leur effet apaisant. Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi à savourer les jets dos contre ma peau encore endolorie, voire parfois encore meurtrie, mais lorsque je décidai de sortir de la douche, j'entendis des bruits dans la chambre. Je glissai une serviette autour de ma taille, et chargea mon flingue. Lorsque je poussai la porte d'un coup violent je fus choqué de voir Isabella en tenue de sport, assise en tailleur au milieu de mon lit.
- Et bien ! Tu n'es pas pour les économies d'eau toi !
Je rabaissai mon flingue. Cette fille m'intriguait au plus au point. A la fois femme enfant et femme fatale, elle avait l'air de n'avoir peur de rien. Elle ne levait même pas un sourcil lorsqu'on la visait avec un flingue.
- Je suis resté longtemps ?
- Une heure, je viens juste d'arriver.
Elle me jeta un bas de jogging et m'ordonna d'aller m'habiller. Lorsque je revins dans la chambre, elle n'avait pas bougé d'un pouce et m'incita à m'assoir dans la même position qu'elle puis plaça un microphone au milieu de nous deux.
- Vas-y je t'écoute.
Je lui racontai la raison de ma présence en Colombie, le trafic de drogues. Elle me coupa aussitôt pour me demander si j'étais un consommateur et je lui répondis que non. Je lui décris les longues semaines de marche pour rallier les différentes plateformes tournantes de la région, la sécheresse, l'humidité, les bestioles, la maladie, le manque d'installation sanitaire et de douches. Elle rit quand je lui parlai de ça. Puis je lui décris la traque par les autorités, la recherche d'agents infiltrés parmi les guerierros, les journées à se cacher dans l'obscurité, les nuits à courir pour rattraper notre retard sur le soleil. Elle avait l'air très concentrée sur mon récit et me fixa tout le long. Moi, je ne pouvais pas empêcher de laisser mon regard divaguer sur son corps, elle était en pantacourt et débardeur, son corps était voluptueux et ferme à la fois. Son visage doux et tendre révélait toutes ces émotions : le dégout, la peur, l'admiration, la joie. Ses yeux étaient plus que captivant, elle était vraiment magnifique.

Je finis par notre capture par la milice Colombienne, les heures d'interrogatoire et de torture. Elle avait l'air horrifiée, quelle joli petit chat dans la cage au lion me dis-je à moi-même, ne sait-elle pas ce que fait son organisation dans les mêmes cas ? Ils ne laissent même pas l'occasion aux gens de revoir leur famille et les tuent après qu'ils aient révélé leur secret.

- Et bien Edward, je te remercie énormément pour tes informations, je … merci beaucoup. Euh comment dire, ici ce n'est pas la jungle, donc tu as droit à autant de douches et de nourriture que tu veux, il faut juste que tu nous restes loyal jusqu'à la fin de ton contrat et que tu ne réveilles jamais un de nos secrets, enfin, le plus simple sera de faire comme si tu n'avais jamais vécu parmi nous. Ton contrat prendra fin quand tu le décideras mais il est bien vu de rester au minimum deux ans. Après nous pourrons t'aider à te reconvertir mais je pense que tu sauras te débrouiller pour ça. Je ne suis pas spécialement pour la torture et tout le reste, mais bon, je ne peux pas à moi toute seule changer les règles de la famille donc tu seras peut être obligé d'assister à des choses de ce genre, mais j'espère pour toi que tu n'auras pas à en réaliser. Elle avait les yeux brillant, enfin, reprit-elle, je comprendrais que tu ne veuilles pas mais …
- Oh mon dieu ! S'exclama-t-elle en effleurant la plaie que j'avais le long de mon sternum, je me rendis compte alors que j'étais torse nu devant elle durant tout le long de mon récit, mais où avais-je la tête ? Même mon boss au Bureau n'avait pas vu ma cicatrice.

- Que t'ont-ils fait ?
- Rien que tu n'es envie d'entendre et que je n'ai envie de raconter.
Ses doigts continuèrent de tracer le contour de ma balafre, provoquant en moi des sensations plus qu'agréables. Je n'avais qu'une envie, la serrer dans mes bras, l'embrasser fougueusement et… Non, je ne pouvais pas, cela était contraire aux règles du FBI, et ….elle descendit ses doigts le long de mes abdos et vint caresser une autre de mes cicatrices sur mon côté droit.
- Isabella ? Dis-je d'une voix rauque.
- Quoi ?
- Peux-tu arrêter de faire ça s'il te plait.
- Oh, je … désolée ! Elle avait l'air offensé.
- Ce n'est pas que ca me déplaise, au contraire, mais je viens juste de rentrer de Colombie et disons que les filles ne couraient pas les rues là où j'étais et qu'ici, je n'ai pas eu beaucoup de temps donc…
- Oh ! Dit-elle rassurée. Elle refit courir ses doigts sur mon torse et mes bras. Je poussai un râle de plaisir.
- Isabella, c'est de la torture là, toi qui disais ne pas aimer ça.
- Je ne vois pas où est la torture ?
- Toi, ici, ta famille, ton père, le travail.
Elle me poussa contre le matelas et vint s'assoir à califourchon sur moi. Elle poussa ses douces lèvres sur le bas de mon cou et descendit le long de ma cicatrice en y déposant une multitude de baisers. J'attrapai les draps sur le côté et les serrèrent dans mes mains,
- Isabella, arrête, je ne vais pas pouvoir… et là, elle frotta son intimité contre mon érection plus que douloureuse.
- Bella ! Elle stoppa tout, me regardant perplexe.
- Comment m'as-tu appelée ? J'étais perdu, j'avais l'impression que j'avais fait quelque chose de mal mais quoi ?
- Heu, Bella ?
Elle se jeta alors sur mes lèvres, mes mains s'autorisèrent à agripper sa taille, la pressant contre moi. Elle passa ses mains dans mes cheveux et je soupirai d'aise. Sa bouche embrassa chaque partie de mon visage, jouant par moment avec ma langue tandis que je ne pouvais rien faire d'autre que de la serrer contre moi, comme si j'avais peur qu'elle ne s'échappe de mes bras. Sa bouche était tellement douce. Elle redescendit le long de mon torse, me vouant une totale dévotion et j'ondulai des hanches de façon totalement involontaire en gémissant sous les mains de ma Bella. Lorsque son nez frôla mon nombril, je me crispai. Non ! Elle ne pouvait pas faire ça ! Pas elle ! Pas la fille de Charlie Swan. Elle dut sentir mon trouble car elle resta un moment à embrasser mes abdos et à tracer leur forme avec le bout de sa langue, en attendant un signe de ma part. Quand ses seins effleurèrent mon membre tendu et que je sentis que j'allais venir dans mon caleçon si elle continuait à me torturer de la sorte, je lui caressai alors les cheveux montrant ainsi mon désir de continuer et elle descendit plus bas, entrainant avec elle mon jogging et mon caleçon. Lorsque je fus nu devant elle, elle me contempla un moment, traçant le contour de mes autres cicatrices. Elle enleva son débardeur, attacha ses cheveux en un chignon haut et s'abaissa lentement sur moi.
- Bella, je … ce n'est pas une bonne idée…je bosse pour ta famille… je viens d'arriver…
Elle remonta doucement vers ma tête, et planta ses yeux dans les miens.
- Maintenant, tu fais partis de la famille, tu œuvres pour son bien être et donc le tien, et j'ai eu envie de toi dès que je t'ai vu, et toi aussi, alors pourquoi attendre ?
Sur ces mots je l'embrassai passionnément et échangeai nos positions, prenant le contrôle de la situation. Je me collai contre son centre tout en donnant des mouvements de bassin qui la firent gémir de plaisir, mes mains agrippaient ses seins encore recouvert pas son soutien-gorge tandis qu'elle passait ses mains derrière son dos pour le dégrafer, libérant ainsi sa belle et généreuse poitrine. Je me ruai dessus, la caressant, la léchant, mordillant ses pointes dressées. Elle fourrageait ces mains dans ma tignasse désordonnée, et murmurait mon prénom. Lorsque je repris ses lèvres entre les miennes, elle fit descendre son pantacourt et son sous-vêtement puis enroula ses jambes autour de ma taille.
- Un préservatif, arrivai-je à articuler entre ses lèvres.
Elle me regarda avec stupéfaction.
- Oh oui ma belle, tu ne sais pas ce qui traine dans les hôpitaux colombiens.
J'attrapai mon portefeuille sur la table de nuit et en sortis un étui de préservatifs qui m'avait été distribué la semaine dernière dans un magasin. J'en enroulai un sur mon sexe, puis une vague de panique s'empara de moi.
- Qu'est ce qu'il y a ? Susurra-t-elle.
- Je ne sais pas si je vais être à la hauteur. Balbutiai-je.
Elle rit et me fit me rallonger entre ses jambes.
- Ce n'est pas grave, on recommencera.
Ces paroles ravivèrent mon désir, et je m'engouffrai en elle, lentement. C'était encore meilleur que tout ce que j'avais connu auparavant. Je savais que mon abstinence forcée y était pour beaucoup, mais Elle aussi. Je commençai de longs et lents vas et viens en elle, motivé par ses gémissements et la force de sa prise dans mon dos puis accélérai le rythme petit à petit. Je faisais tout pour me concentrer sur ses sensations à elle et non les miennes, essayant de gagner un peu de temps. Sa bouche embrassait mon cou avec ferveur, tandis qu'elle basculait son bassin aux grès de mes mouvements, je pouvais sentir son corps se tendre dans l'action, et son cœur s'accélérer contre le mien. Lorsque je la sentis lâcher prise et que ses gémissements se transformèrent en cris, j'accélérai le rythme en augmentant la force de mes pénétrations, jusqu'à ce que je sente ses parois se resserrer violemment contre mon membre, me libérant à mon tour. Nous restâmes un moment dans cette position, elle me serrant contre elle comme une bouée de sauvetage, et moi le nez enfoui dans son cou essayant de refaire surface.
- Et bien, pour quelqu'un qui n'est pas à la hauteur !
Je ris dans son cou, je me retirai d'elle, jetai mon préservatif, et vins caler ma tête contre sa poitrine tandis qu'elle jouait avec mes cheveux.

Lorsque je rouvris les yeux, il faisait nuit, la pièce était vide, elle était partie. J'enfilai mon bas de jogging et me dirigeai vers sa chambre. La porte était ouverte et il n'y avait personne à l'intérieur. Je descendis au salon, toujours personne. J'entendis des bruits dans la cuisine. Quand j'entrai, Jacob Black était en train de se préparer un sandwich.
- T'as faim ?
- Non ça va, merci.
Je jetai un coup d'œil par la fenêtre pour vérifier si la Chevrolet était encore là, et il n'y avait plus aucune voiture dehors.
- Elle est partie ! Me dit simplement Jacob.
- Quoi ?
- Isa, elle est partie, elle a sa vie ailleurs, elle ne revient que très rarement, cela faisait un an que l'on ne l'avait pas vu.
J'étais éberlué, la propre fille de Charlie Swan ne vivait pas sous son toit, sous sa protection. Et elle n'était revenue que pour moi.