Coucou mes amours de lecteur!

oui, oui, je sais, je n'ai pas posté de nouveau chapitre sur "sous protection rapprochée", mais ça va venir... Mon cerveau est en mode création en ce moment, mais sur une toute nouvelle histoire, du coup je voulais vous faire partager ça!

Je pars dans un monde qui ne fait pas partit du manga d'origine, ni même du monde réel, j'ai laissé mon imagination guider mes doigts sur le clavier, donc dites moi si ça vous plait et je posterais la suite assez rapidement étant donné que j'ai de l'avance. Voilà.

Evidemment les personnages de Naruto appartiennent à mon ami de longue date Masashi Kishimoto, d'ailleurs il vous salue, lol.

Sur ce, bonne lecture en espérant que vous vous régalerez!

PS: il y a des scènes citronné, et dès le début... Oui, j'ai un petit côté pervers!

Prologue

Tout n'était que ruine. La terre sèche laissait s'échapper sa fumée poussiéreuse mue par les souffles légers du vent. Les quelques pierres restantes de ce qui avait été un magnifique palais s'éparpillaient ici et là, reflétant l'agissement de puissantes attaques dévastatrices qui avaient eu raison de sa somptuosité. Le soleil faisait sa révérence, s'inclinant dans un ciel orangé et violacé qui aurait dû émouvoir le roi du pays si celui-ci ne gisait pas sur le sol poussiéreux, agonisant.

Hashirama Senju rangea son katana et s'agenouilla près de son seigneur. Son visage souffrait de plusieurs cicatrices estompées par la crase et le sang que son combat lui avait laissé. Ses mains, ensanglantées et tremblantes, se posèrent gracieusement sur les côtés de ses genoux repliés et son front vint s'appuyer contre le sol aride en signe de soumission. Il écouta la respiration haletante et faible de son roi qui ouvrit difficilement ses yeux azuré avant de les refermés presque aussitôt.

_ Altesse, dit alors le Senju d'une voix grave et hachurée par la fatigue, notre ennemi n'est plus, vous avez gagné Altesse.

La main du seigneur se leva lentement, prise instantanément par le samouraï qui avait relevé la tête.

_ Hashirama... Je te... confie mon... royaume...

_ Monseigneur...

_ Protèges ma li... lignée et forme... la tienne... Madara ne doit... ne doit jamais...

Le seigneur n'eut pas le temps de terminer ses dires, son souffle cessa, sa main échappa au samouraï et vint frapper doucement le sol, soulevant la poussière sablée. Le Senju se prosterna une dernière fois devant la dépouille de son défunt seigneur en promettant d'honorer ses dernières volontés.

Les funérailles du roi du Pays du Feu furent gigantesques. Le cercueil d'ébène était drapé de soie bleu où des tourbillons orangés étaient brodés, signe royal du trône Uzumaki. Le très jeune fils du roi, à peine âgé de deux ans, tenait la main de sa mère qui, voilée, camouflait son affliction et ses larmes. Hashirama, vêtu de circonstance, ouvrait le cortège en gardant une main posée sur le fourreau de son katana. Lui seul savait ce qu'allait renfermer le tombeau du seigneur, lui seul devait en être conscient, il honorerait sa promesse. Il jeta un bref regard à ses deux fils qui, imitant leur père avec conviction, entourait la veuve et l'orphelin, fières et aux aguets.

Le royaume avait été détruit, le nom des Uzumaki, reflétait autant l'espoir que la crainte. La populace avait cru aux rumeurs disant que le seigneur avait fait naître la traitrise de Madara. Et comme une rumeur en amène une autre, le nom des Senju reflétait la sécurité, la loyauté et la paix. Le trône ne représentait plus qu'un siège parmi tant d'autre, dépourvu de royauté de par un peuple effrayé et craintif, qui se remettait à peine de ces années de chaos que le traître avait créé. Hashirama avait passé les longues années de sa vie à respecter ses promesses, il avait formé ses deux fils, il avait protégé la lignée Uzumaki, lignée sacrée de son défunt roi. Mais il n'avait pas réussi à faire entendre raison au peuple, bien qu'il se soit donné corps et âme pour redorer le nom de son seigneur. Alors qu'il avait rendu son dernier souffle, ses fils et le nouveau jeune roi, lui donnèrent de belles funérailles qui laissaient place aux rumeurs comme quoi la dépouille du traître de Madara reposait sous le Senju afin que ce dernier continue de protéger le peuple du Pays du Feu...

120 ANS PLUS TARD

La jeune Prêtresse marchait tout en délicatesse dans ce désert ardent. Ses longs cheveux rose et ondulés reposaient sur son dos dénudé, se mouvant agréablement lorsque le vent soufflait doucement sur le sable bouillant. Ses pieds nus ne semblaient pas souffrir de la chaleur. Elle marchait d'un pas assuré, ses yeux braqués sur l'horizon, certaine de sa destination. Bientôt, le sable chaud laissa place à une immense forêt verdoyante où la fraîcheur et l'humidité contrastait avec l'aridité du désert. Elle s'enfonça dans le bois jusqu'à trouver, à la tombée de la nuit, un lac paisible entouré de roches humides et grisâtre et éclairé par quelques lucioles. La Prêtresse esquissa un petit sourire puis fit glisser les draps rose et vert qui recouvraient partiellement son corps, cachant ce qui lui était intime et personnelle, jusqu'à ses chevilles. Son corps nu ondula jusqu'au lac pour s'y engouffrer doucement. Ses yeux, d'un vert clair envoutant, se fermèrent pour laisser le liquide vital la recouvrir entièrement. Elle émergea après quelques secondes, replaçant ses longs cheveux dans son dos par ses fines mains. L'eau du lac n'était ni chaude, ni froide, tiédit par la chaleur du soleil durant le jour, lui donnant l'opportunité de se prélasser après des heures et des heures de marche. Les lucioles se regroupèrent autour de la Prêtresse comme attiré par tant de beauté. Elles tournoyèrent un moment, faisant sourire la jeune femme. Une fois décontractée, elle quitta le lac. Des gouttelettes perlèrent le long de son corps, dessinant sa peau de pèche. Elle revêtit ses draps colorés sur ses formes puis pencha sa tête sur le côté pour essorer sa chevelure qui finit par retrouver sa place dans son dos encore humide. Elle reprit immédiatement sa marche, suivit par les lucioles qui éclairait son chemin jusqu'à l'orée de la forêt. Arrivée dans la clairière qu'elle attendait, sa main se leva d'un mouvement gracieux, faisant tournoyer les lucioles qui la quittèrent pour retourner dans le bois.

Elle avança lentement vers une pierre gravée, sa voix, à peine audible, prononçait des incantations d'une langue qu'elle seule connaissait. Elle tourna autour de la pierre dont les gravures se mirent à briller. Le sol se souleva dans un grondement devant la pierre jusqu'à ce qu'un cercueil vieilli ne soit entièrement déterré. Elle frôla du bout des doigts l'ébène du cercueil en disant :

_ Bonjour Altesse, ravie de vous avoir enfin trouvé.

Ses yeux émeraudes pétillaient et reflétait une impatience dévoilée. Elle s'éloigna légèrement du cercueil pour lever les mains devant elle, faisant par ce simple geste, lever la prison mortuaire pour la déplacer et la reposer délicatement quelques mètres plus loin. Un sourire de satisfaction dessina ses lèvres fines et rosée puis ses yeux plongèrent dans la cavité de terre où avait reposé le cercueil. Elle plaça ses mains au-dessus de ce trou profond et commença ses incantations. Le son de sa voix, si faible au début, se fit de plus en plus entendre, prononçant cette langue inconnue. Ses longs cheveux se soulevaient comme mues par une force invisible, ses yeux se révulsèrent, ses mains tremblèrent... Elle ne faillit pas pour autant, faisant appel à tous ses pouvoirs et toute sa détermination. Une lueur verte entoura les mains, puis le corps de la Prêtresse, la faisant se soulever de terre. Un corps enveloppé consciencieusement dans un linge blanc sortit de la cavité, droit, immuable, obéissant à la magie de la Prêtresse. La lueur verte qui émanait de la jeune femme vint englober le corps drapé pour s'infiltrer petit à petit sous le tissu comme aspirer par le corps inerte. Ses pieds nus retouchèrent le sol herbeux avec souplesse pendant que ses mains firent déplacé le corps drapé jusqu'à ses pieds. La lueur verte disparut, ses cheveux reprirent leur place et ses yeux s'ouvrirent. Un nouveau sourire de satisfaction dessina ses lèvres. Elle revint près du cercueil qu'elle effleura de nouveau en disant :

_ Je vous rends votre lit terreux Altesse.

Le cercueil se renfonça dans la cavité et la terre qui l'avait longuement scellé le recouvrit comme si elle n'avait jamais quitté sa place. La Prêtresse se mit à genoux près du corps drapé qu'elle libéra de son entrave blanche, assistant au spectacle d'un corps poussiéreux reprendre vie. La chair et les tendons recouvrirent le squelette du corps qui finit par être habillé d'une peau blanche d'où se dessinaient des muscles saillants. L'homme, nu, semblait endormit, reposant paisiblement sur l'herbe tendre de la clairière qui l'avait emprisonné durant trop d'année. Ses longs cheveux hérissés et d'un noir de jais ondulait autour de son corps. La jeune femme admira son visage dont les traits parfait laissaient deviner une sévérité indomptable. Elle se mit à califourchon sur cet homme, repoussant d'une main délicate les draps qui flottaient autour de ses fines jambes parfaitement galbées. Ses mains se posèrent doucement sur le torse de l'endormit et son visage s'abaissa au-dessus de celui de l'homme. Elle posa délicatement ses lèvres sur celles de l'homme puis s'en éloigna lentement, laissant apparaître un filet verdâtre qu'elle avait soufflé en lui. Le filet pénétra entièrement dans l'homme dont le torse se mit à remuer, prouvant une activité respiratoire, faisant sourire la Prêtresse. Elle fixait son visage masculin lorsque deux pupilles d'un rouge flamboyant, dans lesquelles des gouttes noires se dessinaient, rencontrèrent ses yeux émeraude. Les mains de l'homme se levèrent pour venir se poser sur les hanches fines et délicates de la femme qui affichait sa joie et sa fierté.

_ Qui es-tu ?

La voix de l'homme était sensuelle bien qu'autoritaire. Il avait posé sa question en laissant ses mains découvrirent le dos dénudé de la jeune femme au-dessus de lui.

_ Sakura mon Maître.

Cette réplique fit sourire l'homme qui la fit basculer pour qu'elle se retrouve sous lui, soumise. Il ne décelait pourtant aucune crainte dans son regard envoutant, seulement de l'admiration et une once de désir qui plut à son maître. Il lui caressa la joue délicatement en disant :

_ Une Prêtresse !

_ Votre Prêtresse Maître. Je vous ai fait revenir pour accomplir votre destin.

Un sourcil arqué, l'homme la dévisageait tout en faisant glisser sa main le long de son buste, accélérant la respiration de la jeune femme qui se mordit la lèvre inférieure.

_ Je suis maintenant liée à vous Maître, ma vie est vôtre.

Satisfait, l'homme dénoua les draps rose et vert qui habillaient la Prêtresse, alléché par le corps aguicheur qu'elle possédait. Il fit glisser sa langue sur le cou offert de Sakura, la faisant frémir :

_ Que peux-tu m'offrir d'autre ?

Sa main vint enfermer son sein gauche à la perfection, le malaxant avec tact pendant que sa langue parcourait sa clavicule, marquant son nouveau jouet de sa salive. La Prêtresse soupira d'aise :

_ Tout ce que vous désirerez Maître.

Un sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres charnues de l'homme qui déposa quelques baisers brûlant sur la mâchoire de Sakura tout en faisant glisser sa main le long du ventre plat et blanc de la jeune femme. Sa vie lui appartenait, certes, mais il en voulait plus, il voulait que cette femme lui appartienne dans tous les sens du terme. Sa main trouva l'antre humide de son esclave, qui émit un faible gémissement, pendant que ses pupilles rouges rencontrèrent de nouveau les émeraudes.

_ Je veux ton âme, ton cœur et ton corps.

Elle sentait les doigts de son maître découvrir son intimité avec avidité, son corps tremblait. Elle avait chaud malgré le vent léger et frais et sa respiration était saccadée. Elle savait qu'en réveillant son maître de ce long sommeil forcé elle deviendrait son esclave, mais elle n'avait pas imaginé qu'il en veuille autant. Non pas que cela la dérangeait, son corps prouvait que son désir était naturel, mais elle ne croyait pas se sentir autant dépendante de lui en à peine quelque seconde. Elle ressentait le besoin d'être caresser par son maître, elle désirait qu'il la prenne, là, au milieu de cette clairière. Elle enviait ses lèvres si tentantes et la chaleur de son corps musclé. Ce désir qu'il avait fait naître en elle devenait douloureux, elle aussi en voulait plus maintenant.

_ Vous les avez déjà Maître, prenez-les, dit-elle haletante.

Il saisit alors ses lèvres fines, goutant la saveur de cerise de cette magnifique Prêtresse. Il ne lui restait qu'une exigence pour être pleinement satisfait et la faire sienne.

_ Je veux t'entendre hurler mon nom.

...

_ Madara, soupira-t-elle en atteignant l'orgasme sous le traitement de son maître.

OoOoOoOoOo

Depuis plusieurs heures Tsunade se sentait mal, vraiment mal. Un sentiment de peur et d'impuissance l'avait tiré de son sommeil et la tiraillait pendant qu'elle faisait les cent pas dans la salle de réunion du cœur des samouraïs. Elle avait fait appeler Jiraiya et Shikamaru qui semblaient prendre leur temps pour la rejoindre. Elle s'impatientait, ce qui était plutôt mauvais pour ceux qu'elle attendait. Tsunade n'était pas une femme comme les autres. Doté d'un fort caractère, elle collectionnait les défauts comme l'impatience, la colère et la nervosité, ce qui était envenimé par son adoration du saké. Lorsque la porte de la salle s'ouvrit sur les deux samouraïs, Tsunade afficha un air dans lequel son époux, Jiraiya, sentit sa fin proche, ce qui fit rire le jeune Shikamaru.

_ N'avez-vous pas comprit le sens du mot urgent ? Ca fait des heures que je vous attends, vous faisiez quoi ?

_ Calmes-toi Tsuni, commença Jiraiya en parlant le plus doucement possible, Nous avons fait le plus vite possible tu sais.

_ Suffit, siffla la blonde.

Elle s'asseyait en mettant ses mains sur son front. Elle n'allait vraiment pas bien et avait ressenti l'urgence de son appréhension dès que ses yeux s'étaient ouverts. Elle n'avait pas de temps à perdre en dispute. Son époux discerna son mal-être, lui faisant froncer les sourcils et prendre place à côté d'elle en lui serrant amoureusement la main.

_ Qui y a-t-il ?

_ Il a été réveillé.

Le samouraï aux longs cheveux blanc hérissé jeta un regard inquiet à son cadet qui prit une grande inspiration avant de dire :

_ Comment ?

_ Je le ressens, je ressens son énergie, c'est horrible...

Tsunade retenait ses larmes. Elle était une Senju, elle devait rester fière et brave. Mais l'énergie qu'elle avait senti était tellement puissante et reflétant parfaitement la sombre méchanceté du traître au trône, qu'elle en tremblait. Comment allaient-ils faire pour honorer la promesse de son ancêtre maintenant ?

Aloooorrrssss? Quelques petite reviews, je sais que ça vous démange lol

bisous ;)