Hello guys ! Alors la famille, les amis ?
A peine commencé une histoire que j'en ressors une autre...on m'a toujours dit que j'avais les yeux plus gros que le ventre !
Enfin bref, cette fois-ci, je m'attelle à Vampire Diaries avec comme Character principal un...OC's !
Je ne sais pas pourquoi cela devrait vous étonnez, il faut de tout pour créer un monde !
Là encore, et je pense que c'est la terreur nocturne de tout auteurs de fanfiction, je vais tenter de ne pas poser mon personnage comme une Mary-Sue. Dans le cas contraire, prévenez-moi, et je tenterais de changer !
Disclaimer : Tout appartient à l'auteur d'un Journal d'un Vampire et à la BBC dont les producteurs de la série.
Conseil : A lire tout en écoutant "I feel like a monster" de Skillet.
Bonne lecture, les gens ! Faites-moi part de vos impressions dans vos reviews !
Sorcière Noire, Coeur Blanc
Prologue
18 months before...
- Où sont tes amis, sorcière ?
- Dans le cul de ta putain de mère.
Le coups suivant la fit rire aux éclats.
Le sang goutta de son arcade sourcilière en un lent plic ploc qui tâchai peu à peu sa robe blanche d'apparat de la couleur rubis du sang.
Son sang.
Chacun gère son choc à sa manière. Chaque individu a sa manière de réagir face au fait accompli.
Il s'avérait pour la rousse à la chevelure aux reflets prononcés d'or, que sa manière, à elle, était d'exploser de rire, complètement hystérique.
C'était toujours préférable que pleurer, à son sens.
Je dois bien avoir l'air tarée, là !
Pour ce que ça lui faisait de toute manière...
- Elle ne vous dira rien, arrêta dans sa quête de vérité son bourreau une voix dure.
Le lien brisé du cercle l'avait complètement assommée.
La mort de ses amis l'avait anéantit.
Mais la trahison de sa seconde en terme de pouvoir dans le coven, loin de lui donner larme à l'oeil, faisait flamber son cœur d'une rage insoutenable en même temps qu'un brûlant sentiment de renaissance incendiait ses veines.
Voir cette chasseuse de sorcière, qui à peine une heure auparavant ce disait sa meilleure amie, se pavaner en enjambant nonchalamment les monceaux de cadavres de ce à qui elle avait sourit et qui l'avait accepter, la mettait tout simplement hors-d'elle.
L'état catatonique dans lequel elle se trouvait avant l'apparition du Judas s'effilocha peu à peu et avec, toute la douleur qu'elle avait réussit à retenir engloutit ses dernières résistances.
La colère fit son apparition, asséchant sa gorge, face au brasier.
- Mais qui avons-nous là ? Ah oui, la pute de traîtresse !, fit-elle semblant de s'étonner la voix gorgée de fiel.
- C'est fou comme tu peux être vulgaire lorsqu'on t'énerve, Alana, remarqua la jeune femme sarcastique à son tour.
Pour toute réponse la belle rousse lui adressa son sourire le plus carnassier.
- Et, techniquement, reprit-elle. Je n'ai trahis personne puisque c'était les ordres. M'intégrer dans votre minable coven pour débusquer la Niroin du groupe.
- Sale garce !
Elle tenta de se débattre, mais peine perdue. Le colosse qui la ceinturait, se contenta de resserrer sa prise en guise d'avertissement.
Elle aurait dû s'en douter, évidemment.
Les Niroin sont les premières sorcières. Il avait bien fallut que la magie vienne de quelque part. Eh bien, c'est d'elles.
Les pionniers. D'elle, avait naquit, selon la légende, deux branches incarner par deux jumelles : la magie blanche et la magie noire. Les deux branches ont peu à peu finit par s'éloigner, n'éprouvant l'une envers l'autre qu'un vague dégoût.
Plusieurs noms en sortent de grandes familles tels que Bennett, Gordon, James, Brown et j'en passe des vertes et des pas mûres.
La branche principal, celle qui avait donné naissance aux autres, restait celle des Niroin. La plus puissante de toute avec la possibilité inédite pour les autres, de pratiquer magie noir et blanche.
D'après la rumeur, cette si puissante famille s'était éteinte lors du dernier conflit humano-monstres, ces membres se comptait sur les doigts d'une même main...ce qui faisait soudainement mieux comprendre à la jeune femme le pourquoi d'un tel acharnement.
Déjà qu'ils étaient sans pitié avec des sorciers lambdas, alors avec la famille royale...
Evidemment, et même si l'envie s'en faisait sentir, ce ne serait pas elle qui démentirait leur croyance en leur révélant l'emplacement exact des trois derniers groupes de Niroin. Elle était peut-être folle, pas suicidaire.
- Voyons, ne soit pas aussi farouche, se moqua doucement la petite brune qui lui faisait face. Tu ferais mieux de répondre aux questions de Bryan, Léna. Ce serait plus raisonnable, tu sais.
Bryan ? Voilà comment il s'appelait ?! Quel nom commun !
Cette constatation venait sûrement du fait que ledit Bryan la tabassait depuis près une demi-heure pour une information qu'elle ne possédait pas.
Alanna avait autant de considération pour les chasseurs qu'ils en avaient pour les sorcières.
Pour elle, leur présence sur le globe s'apparentait à une merde un peu trop collante sur sa paire préférée de Louboutins.
Dérangeant, titillant, agaçant, parfois les trois réunis, mais ça s'arrêtait là.
Autant dire que même les vampires touchaient davantage son cœur que ces insectes qui n'aurait pas dû se déloger de leur milieu naturel : les égouts.
Bree se trouvait à cinq centimètres de son visage, l'observant minutieusement pour déterminer qu'elle était son état d'esprit.
Alanna en fit autant.
Brune, taille moyenne, visage banale, vêtements commun. Son visage n'était ni suffisamment fin pour prétendre à la grâce des poupées de porcelaines, pas suffisamment écrasé ou imparfait pour qu'elle en soit laide, les traits pas suffisamment singuliers ou marqués pour prétendre être une de ces femmes dont tout les hommes tourneraient la tête à son passage, comme Alanna par exemple, ni rien de ce genre.
Si on pouvait exsudait cet état de fait, Bree dégoulinait alors de banalité.
Ses yeux, si on s'arrêtait à leur couleur était du plus morne marron. Pas chocolat, ni tendre, ni rieur. Marron, comme la terre un jour de pluie.
Banal.
Mais leur expression, elle, n'était pas anodine.
La joie sempiternelle dont elle faisait preuve s'était évaporé au profit d'une haine dévorante.
Face à face, ces deux jeunes femmes étaient aux antipodes l'une de l'autre...hormis leur regard.
La même haine...pour différentes raisons.
Peut-être que Bree pensait l'amadouer en utilisant l'un de ses surnoms, mais le fait est que le corps de sa sœur se trouvait à seulement trois pas d'elle, ne l'encourageait pas forcément à coopérer.
Au contraire, même.
Alors profitant de l'occasion, beaucoup trop tentante, elle lui cracha dessus.
Un bon gros crachat venant du plus profond de sa gorge et coloré du rouge qui imprégnait sa bouche.
C'est fou comme un geste suicidaire peut faire du bien !
Elle vit la main de Bree se levait, la manche nettoyait son visage, alors qu'un rire rauque accompagnait ce qu'elle venait de lui faire, laissant la rousse incendiaire médusée.
- Si tu ne veux rien nous dire, nous serons obligé de passer à la phase supérieure, se contenta-t-elle de conclure calmement.
Se retournant brutalement, elle asséna une claque retentissante à son ancienne chef, la faisant dodeliner de la tête.
- Au bûcher.
La condamnation était tombée tel un couperet, net et clair.
Éclata alors le rire de la sorcière rousse.
- Tu crois réellement que le feu va me toucher !, s'exclama-t-elle alors que ses rires redoublaient, et que la dizaine d'acolyte qui avaient participé à l'extermination de ses congénère mettaient fin aux préparatifs. N'oublierais-tu pas que je suis une NIROIN !
- Non je ne l'oublie pas, répliqua la brune coupant court aux éclats de rires de la rousse. À ton avis, pourquoi cette poudre est appliquée en cercle autour de ton bûcher ? De la poudre de Mandragore, de jusquiame et de belladone, reprit-elle mine de rien,...trois plantes assez prisé, si tu veux mon avis. Mais qui coûte une fortune ! (Avisant l'air ébahit de la jeune femme:) Oh, ne dis rien, j'ai compris. Tu te demandes comment j'ai réussit à trouver de la Mandragore ? Cette plante aux effets dévastateurs sur ceux de ta lignée. Raison d'ailleurs pour laquelle ils la supprimèrent, ou du moins pensèrent-ils le faire...
Durant son discours, le cerveau d'Alanna carburait.
De la Mandragore mélangeait à de la jusquiame et surtout à de la belladone !
Sa grand-mère lui en avait parlé.
Le fléau des Temps. C'est ainsi que le nommait pompeusement les Anciens, et elle comprenait soudainement mieux pourquoi...
Merde, merde, merde, mais dans quoi je me suis fourré !?
Cependant, il était trop tard pour reculer, déjà ils l'avaient solidement attaché au piquet qui lui servait de potence.
Génial ! Me faire cramé dans un entrepôt désinfecté sur un piquet de fer rouillé, ouah, quel gloire !
N'attendant pas qu'elle émerge de sa profonde méditation ni qu'elle réponde, d'ailleurs, Bree très fière de son effet commença à faire les cents pas autour du cercle gris formé.
- Ma famille en fait des plantations toutes les années comme à peu près la moitié de l'Ordre, ça m'as permis d'économiser pour une petite robe tout simplement su-bli-me, tu devrais la voir, zut j'avais oublié !, s'exclama-t-elle faussement navrée. Tu seras déjà morte calcinée. Pas de bol.
Hochant la tête en direction d'un de ces babouins, elle attendit qu'il enflamme une allumette avant de déclarer solennellement :
- Je pleurerais à ton enterrement et promis, je ferais le plus émouvant des éloges funéraires, avec un peu de chance ton frère et ta mère seront là !(Un sourire diabolique ornant soudainement son visage:) D'une pierre deux coups !
Parfait dans le timing, le chimpanzé qui tenait l'allumette la lâcha à ce moment, le même où Alanna émergea de sa réflexion intense.
Que faire, que faire, que faire ?
Le feu l'entoura peu à peu.
La belle rousse avait entendu parler des incendies, généralement la victime étouffait asphyxier avant de brûler.
Espérons que ce soit la même, dans ce cas précis...
Seulement, c'était sans compter sur la colère qui l'habitait et qui à l'instar du feu prenait peu à peu de l'ampleur.
Oh, oh.
Alanna détestait ce qui arrivait derrière les oh,oh. Jamais de bon augure.
La question dans ce genre de cas à se poser était : De mauvais augure pour qui ?
Eux ou moi ?
Et là, aux vue de la chose qui bougeait insidieusement dans son estomac, elle comprit que d'une certaine manière, elle était sortie d'affaire.
En tout cas, elle sortirait de cet entrepôt saine et sauve.
Pour la suite, par contre...tout était relatif.
Les Niroin étaient connus même par le plus frustre des sorciers pour la cruauté dont elles pouvaient faire preuve et dont elles avaient fait preuve tout au long des siècles et des millénaires.
La magie noir corromps. Les Niroin davantage que le sorcier moyen.
La tentacule secoua ses tripes, fouilla dans ses boyaux, rampa à travers son larynx alors que le médaillon de sa famille brûlait sur sa peau.
Oh, non.
Comme mû par sa propre volonté, le collier se leva de lui-même, devant le visage de Bree qui l'instant d'avant, fixait le spectacle avec satisfaction.
Satisfaction qui fit bientôt place à de l'horreur pur en comprenant que l'une des chefs d'un des nombreux covens de San Francisco était beaucoup trop puissante, pour être arrêter par une simple plante, aussi puissante que soit la Mandragore.
Choquée, elle recula d'un pas en avisant le médaillon des Niroin pointait sa roue éclatante de blancheur dans sa direction.
Oh, oh.
Ce fût sa dernière pensée alors que la corde qui la liait tombait à terre et que le cercle de flammes se scindait en trois imposantes branches.
Des trois directions où se tenait les chasseurs.
Certains reculèrent précipitamment, mais pas suffisamment rapidement.
Les flammes foncèrent sur leur corps, voraces.
La dernière chose qu'ils purent voir fût le regard avide et mauvais que posait sur eux la sulfureuse rousse.
Un regard où le mal avait prit le dessus.
Bree détestait ce qui s'annonçait derrière un oh, oh. Ce qui se déroula ne fit que la conforter une dernière fois dans son opinion.
Le ciel se chargea de lourds nuages, une colonne de flammes accompagnant le déchaînement des éléments. La pluie cingla les visages, les flammes montèrent haut dans le ciel, éblouissante, le vent se chargea d'une odeur de chair brûlée alors qu'elle malmenait les passants dans la rue adjacente, les étouffant par l'odeur nauséabonde et la terre gronda en opposition totale au calme de cette nuit d'automne estivale.
Alanna s'en fichait.
Rien n'avait plus d'importance
Tel était le prix pour survivre.
« Le 23 septembre 2011, vit l'incendie d'un entrepôt au sud de San Franscico prendre de l'ampleur et brûlé la totalité de la rue où se trouvait cet entrepôt.
Si la ville côtière est habitué aux incendies, souvenez-vous la canicule de l'année dernière qui dévasta la moitié des plantations en produisant l'un des feux les plus destructeur des dix dernières années,celui dont nous parlons a été engendrée par mains d'hommes. En effet, John, nous qui sommes en direct de la chaîne de Fox News pouvons vous décrire ce que, une fois le feu contrôlé, la scène de crime nous laissa voir. Une vingtaine de corps calcinés dont la moitié n'étaient que de jeunes étudiants. Le médecin légiste n'a pas encore commencé l'autopsie ni déterminer l'identité des victimes, néanmoins la rapide observation dont il a fait preuve nous montre que tout les étudiants ont étaient égorgés ou mutiler atrocement.
L'autre partie à sembler être victime d'une combustion spontanée. L'inquiétude règne à présent, John, tout le monde se bousculant pour connaître le nom des malheureuses victimes. Cependant la question à se poser reste toujours : Qui à perpétrer ces atrocités ? ».
Suite ou pas suite ?
