Hey chères et dévouées lectrices.

F' se lance dans une nouvelle fiction, courte et déjà écrite, en tout cas les grosses lignes, donc ça ne devrait pas être trop dur à gérer. Elle espère que ç vous plaira.

Déjà merci à celles qui me suivent, vos avis sont une réelle drogue.

Merci à celles qui me suivront dans cette histoire et qui laisseront leurs avis, ça me tient à cœur.

Ensuite Je dédis cette Fiction à Hélène, Ma Edh, l'amour de ma vie, sans secrets n'est-ce pas ? Ni surprise, tu mérites tellement plus….

Je remercie Daria et son soutien, et pour avoir trouver le titre et toutes celles qui m'encourage.

La correction a été faite par la gentille et dévouée Sakura BlueBird. Merci la Miss, ta correction est parfaite, il n'y a rien à dire. Je lui ai volée quelques formulations qu'elle m'a proposée, merci à elle, encore une fois. Et pendant que j'y suis, checké sa fiction « Son Ultimatum » ça a l'air vraiment prometteur.

Tout appartient à Stephenie Meyer.

Bonne Lecture, F'.

Just Breathe.

Chapitre 1 : Nous pensions n'être que deux.

« Avoir une amie, c'est aller contre la nature pour choisir sa famille…..

« Pourquoi elle crie ? Pourquoi elle est aussi froide, méchante ? Parfois elle peut être si gentille, si douce, mais là… elle crie, elle est en colère. Contre moi, je crois.

Je bouche mes oreilles, pourquoi est-elle si en colère contre moi ? Je l'aime tellement… Je ne veux pas la faire souffrir ? Je ne veux pas la décevoir ? Je l'aime tellement… Je sanglote, sans comprendre pourquoi.

Je ne veux pas voir cette peine dans ses yeux… Je l'aime tellement... »

-Bella, reviens sur terre, tu t'es perdue ! La douce voix d'Alice me sortit de ma torpeur. Elle était là, emmitouflée dans ses vêtements trop larges pour elle.

Le serveur arriva et ramassa nos tasses vides.

-Désolée, je réfléchissais. Dis-je avec un pâle sourire en sortant un billet pour payer nos consommations.

Alice sourit doucement et cacha son visage derrière ses cheveux bruns.

Ils étaient plus beaux coupés mais elle les avait voulus long. Ils lui arrivaient aux épaules et elle restait belle. Bien qu'elle ne soit pas maquillée, que ses cheveux ne soient pas coiffés, que ses vêtements soient larges, longs et difformes. Elle était d'une beauté soyeuse, naturelle… Pure. Et elle me souriait, sachant que je mentais. Mais acceptant mes mensonges, sans mot dire.

-Arrête de me regarder avec tes yeux… Annonça-t-elle en se levant. Je me levai et lui emboitai le pas.

-Et je te regarde avec quoi ? Dis-je souriante, en marchant derrière elle, alors que nous quittions la terrasse de Portland.

-Regarde-toi, tu n'as pas vraiment besoin de regarder autre chose.

Je savais de quoi Alice parlait. Depuis que j'avais percé dans la mode, moi Isabella Swan, jeune fille issue d'une petite ville de la côte ouest, âgée simplement de vingt-six ans, j'étais propulsée sur le devant de la scène, affublée d'un parfait déguisement.

Je puais le parfum luxueux à des kilomètres à la ronde, c'est pour vous dire.

Je levai les yeux au ciel.

-Tu sais ce que j'en pense… Haussai-je les épaules. Il n'y a vraiment rien d'enviable.

-La richesse, les beaux vêtements, le monde à tes pieds, rien du tout, c'est clair ! Ironisa Alice.

Je souris devant son air presque excédé. Elle m'étudia encore quelques secondes en silence avant de baisser la tête, comme honteuse.

-Alice, il y a un problème ? Demandai-je doucement. Je posai ma main sur son épaule. Elle sursauta à mon geste et se dégagea prestement. J'avais presque oublié. Je m'excusai doucement de l'avoir touchée avant de réitérer ma question.

-C'est rien, Bella, vraiment… Je me disais juste que je t'enviais… que nous étions si différentes.

-Cesse de faire l'enfant voyons, Alice ! M'emportai-je alors que mon chauffeur nous faisait entrer dans la berline noire. Tu es tout pour moi, je me fiche de savoir que mon compte en banque soit composé de plusieurs millions, ce qui compte c'est notre amitié et tu sais que si j'avais le choix, je ne m'embarrasserais pas d'une telle image.

Les yeux d'Alice étaient baissés. Mon dieu, pourquoi souffrait-elle autant ? Sans voir ses iris verts, je voyais la peine y régner. Je connaissais mon amie, je savais qu'elle souffrait, mais que faire sinon lui faire ouvrir les yeux sur l'importance qu'elle avait dans ma vie ?

Elle était fantastique. Elle riait lorsqu'elle était avec moi. Ses yeux pétillaient de joie. Elle avait toujours le mot pour rire, les expressions ou les phrases qui vous détendaient, le regard qui vous faisait vaciller, c'était ma meilleure amie, bien plus que ça aussi. Elle était toujours une oreille attentive, elle ne jugeait jamais et laissait le bénéfice du doute.

Lorsque je l'avais rencontrée, nous étions déjà différentes.

Mais nos passés se touchaient. Nous étions tellement tristes, brutalisées par ce qui nous était arrivées. Nous avions eu tellement de points communs que c'était dur de ne pas devenir aussi fusionnelles.

C'était mon souffle et j'étais sa lumière.

Alice gardait toujours les yeux baissés. Je ne voulais pas la blesser, je voulais la préserver ! Elle avait du mal avec moi, avec les autres, avec elle-même aussi.

-Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, Alice… Soufflai-je, doucement. Elle releva les yeux vers moi. La douleur qui y siégeait me coupa le souffle. Je voulais tellement la toucher, la serrer dans mes bras, la réconforter. Mais elle ne me laisserait pas faire et je pouvais comprendre, accepter et même compatir.

Compatir avec un amour sur dimensionnel. Avec tout l'amour que je lui portais.

Elle me sourit faiblement, les épaules voutées.

-La même chose…. Mais sans moi. Rit-elle doucement. Elle détendit l'atmosphère, comme à chaque fois. Je ris avec elle, quelques secondes. Les moments d'insouciances étaient rares chez nous. Alors nous en profitions.

-Je te dépose à l'appart', il me semble que j'ai une réunion, repose-toi, je commanderai chez le traiteur.

Elle hocha la tête. Nous avions discuté tout le long du trajet, si bien que ce dernier fut rapide. Lorsqu'elle descendit, elle chuchota un « Fais attention » avant de se diriger vers l'immeuble, la tête baissée, le corps replié. Pourtant elle gardait la fluidité qui lui était propre, cette grâce presque innée.

-Au bureau, mon cher John. Mon chauffeur me sourit et s'engagea dans la circulation.

Mes journées se ressemblaient toutes. Longues. Le seul point positif était que je faisais ce qui me passionnait, je dessinais. J'innovais, je faisais danser les feutres, stylos, craies sous mes doigts et donnais vie à mes dessins en créant des vêtements et j'adorais ça.

Alice avait adoré ça un jour, elle aussi. Mais c'était il y a longtemps.

La réunion fut routinière et je demandai à Lauren, ma secrétaire, de faire livrer mon repas chez moi.

Je pris la direction de mon appartement, complètement éreintée. Alice et moi partagions un simple F3 et nous ne nous en plaignions pas. Il était comme nous.

Simple et il avait vécu… beaucoup de choses. Des moments heureux et d'autres malheureux…

J'arrivais à l'appartement, en me déchaussant tout de suite.

Ces talons auraient ma peau un jour. J'en étais certaine. Lorsque j'entrai, je n'entendis rien.

Je sentis automatiquement une boule se former dans mon estomac.

-Alice, tu es là ? Aucune réponse mais j'entendis la sonnerie de la porte, j'ouvris et réglai rapidement le traiteur.

Où était Alice ?

Je posai toute la nourriture dans la cuisine et me dirigeai vers sa chambre. Je toquai doucement, mais aucune réponse ne me parvint.

Sans bruit, je poussai la porte et le visage de ma meilleure amie striée de larmes me trancha le cœur. Je suffoquai presque à sa vue. Elle était là, se balançant d'avant en arrière, son menton sur ses genoux, dans un coin sombre de la pièce. Elle murmurait et pleurait à chaudes larmes. Mon sang se glaça et mon cœur fut piétiné.

-Alice… M'écriai-je, horrifiée.

-Va-t-en Bella ! Je ne veux pas que tu me vois comme ça ! Tu ne mérites pas de me voir ainsi faible et démunie, va-t-en ! Sa voix était claire et calme et c'était déstabilisant. Pourtant elle allait mal, son souffle était haché. Le ton de sa voix contrastait avec sa position, son regard, ses gestes, les mots même qu'elle prononçait. Elle murmura de nouveau « Va-t-en ».

Je ne sillai pas et soufrais en silence pour mon amie. Je la regardai, l'étudiant. Je me souvins de ces fois où elle m'avait consolée. Elle m'avait dit qu'elle m'aimait et qu'elle était là pour moi. Mais elle, elle ne me laissait pas panser ses blessures. Elle était persuadée de pouvoir le faire seule, d'être assez forte.

Je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je ne pouvais plus. La regarder se détruire, se morfondre, se replier sur elle-même. Je ne pouvais plus la laisser disparaître.

-Tu penses encore à lui, Alice ? Demandai-je doucement. Les épaules d'Alice tressautèrent. Elle trembla et je me retins de ne pas courir pour la serrer dans mes bras. Le simple fait de le mentionner lui faisait mal, je le voyais. Ses yeux verts se levèrent vers moi.

-A chaque fois que je respire. Dit-elle d'une voix blanche. Je souris froidement. Je sentais les souvenirs affluer, la douleur se matérialiser.

J'hochai la tête doucement. Je pris place sur le mur en face du sien. Je glissai au sol et repliai les jambes sous mon menton, similairement à elle.

-Je pense souvent à elle, aussi. Très souvent.

Nous contemplâmes l'horizon en silence. Je savais que chacune affrontait ses propres démons.

« Elle me crie dessus et me demande de cesser de pleurer. Elle est dure avec moi et m'ordonne de faire ce qu'elle me demande. J'hoche frénétiquement la tête, je ne veux pas la décevoir. Pas encore. Elle me dit que ma vie a ruiné la sienne, que je ne suis rien pour elle. Et j'hoche la tête, je comprends. Je peux tout comprendre et tout supporter, pour elle. »

Alice se calma doucement. Je le vis car sa respiration redevint sereine et douce.

Le temps passa et aucune de nous ne parla. C'était apaisant d'être ici, éloignées de tout. Juste entre nous, dans un silence amical et fusionnel. Renfermées sur nous même, à la quête de notre simple identité. Peut-être étions-nous à jamais perdues… Mais nous cherchions. Au moins, nous cherchions.

-Je pense souvent à elle, sa voix qui me hurle dessus, ou sa voix douce et compréhensive. Je peux me souvenir de ses yeux, des traits de son visage aussi. Elle ne s'efface pas Alice, peut-être en sera-t-il toujours ainsi. Annonçai-je doucement.

Alice gardait le silence.

-Je repense aux traits familiers qu'étaient les siens, Bella. Son regard, sa voix, ses manières. J'ai l'impression qu'il me hante, qu'il me reproche tout ce que je n'ai pas fait pour lui… Je l'ai abandonné.

Cette phrase était d'Alice, mais je sentais la rancœur et je savais qu'elle avait des regrets. Je comprenais, j'avais mes propres remords, je m'en voulais aussi, j'étais celle qui les avais éloignés.

-Il a toujours été là et quand j'ai quitté mon horrible famille, je l'ai laissé derrière moi… Je m'en veux tellement. Alice ne pleurait plus. Elle était calme. Elle se confiait.

-Tu n'y es pour rien, Alice …. Elle respira lourdement et le silence se réinstalla. Elle inspira doucement. Quand elle reprit la parole, sa voix se fit suppliante.

-Bella, je crois que je suis prête… je veux revoir mon frère.

Sa voix se perdit dans le silence de nouveau. Mon cœur battait la chamade dan ma poitrine. Elle me sourit faiblement.

-Mais je veux que ce soit toi qui ailles le chercher.

. Mais avoir un frère, c'est bénir la nature de vous offrir un ami. »


Voilà, si vous voulez la suite, demandez-là. C'est court mais je crois qu'il faut commencer quelque part.

Une review = Un teaser. La suite dès qu'elle est prête. Ca devrait être réellement régulier.

Quand à mes derniers Os, je reviens dessus.

Pour Hammam of Bad Things, mettez-là en « alert story » une suite est probable si l'inspiration me vient.

Pour It's a good day to die, my love. Une suite n'est pas vraiment au programme, pour l'instant.

Pour First Love, alors là oui il y aura un point de vue Edward, mettez-ça donc dans vos alertes.

Voilà, je crois que j'ai tout dit !

A vos reviews ! Bisous, F'.