Bonjour, bonjour
Voici une nouvelle fiction , initialement postée sur le site Harry Potter fanfiction, mais ayant cessé la publication, il y a un petit moment, j'ai décidé il y a quelque temps de m'y remettre et de la poster intégralement ici : )
Je continue à travailler mon autre fiction « Sur le Ring » même si avec les études, les aléas de la vie, je vous avoue qu'il est difficile d'y consacrer beaucoup de temps...
Cette fiction ci se situe dans l'univers d'Harry Potter, elle suis les aventures d'un personnage de ma création, Maria Jackson et d'Olivier Dubois, personnage trop peu exploité à mon goût. Tout deux évoluent en tant que joueur de quidditch dans le club de Flaquemare.
Au delà de leur relation, je m'intéresserai à la vie des joueurs professionnels de quidditch, leur passion, leur rythme de vie, les enjeux, etc...
Voilà, voilà, je vous poste le premier chapitre, que j'ai un peu retravaillé depuis sa première publication..
N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez, je suis ouverte aux critiques ( tant qu'elles sont constructives!)
Bonne lecture !
« Eh bien, miss Jackson, il ne vous reste plus qu'à signer ici et ma foi, vous ferez officiellement partie de l'équipe de quidditch du club de Flaquemare. »
Émue, Maria Jackson avisa la feuille de contrat et le stylo que lui tendait son futur capitaine et coach, peinant à croire que son rêve était à une signature de se réaliser.
Le club de Flaquemare, le club de quidditch qu'elle souhaitait intégrer depuis qu'elle les avait vu jouer en vrai, à l'âge de 7 ans, durant un match où ils remportèrent une victoire écrasante contre les Tornades de Tutshill. Elle an avait à présent 20 et elle y était, toutes ces années d'entraînement, de sacrifice, de courbatures et de bleus avaient porté leurs fruits. Elle intégrait l'équipe de Flaquemare par Merlin !
La main un peu tremblante, elle signa et rendit le contrat à l'homme qui lui faisait face, lequel le rangea soigneusement dans un dossier avant de l'enfermer dans un tiroir.
Puis, il se leva et serra énergiquement la main de Maria.
« Bienvenue dans l'équipe, Maria Jackson!
-Merci Mr Douglas.
-Oh je t'en prie, appelle moi Michael, ou Capitaine. Allez, viens que je te présente à ta nouvelle équipe. »
Prise au dépourvu par cette rapidité, elle se leva avec précipitation manquant de renverser un porte-plume. Heureusement, son nouveau capitaine n'avait pas remarqué sa maladresse, il aurait alors pu croire à un manque d'agilité de la jeune femme, alors qu'elle était simplement nerveuse.
« Non, reprends-toi, se morigéna t'elle, tu as mérité ta place, tu as remporté les sélections alors détends-toi et reste cool, tout va bien se passer. »
Étant de petite taille par rapport à son guide, elle trottina plus qu'elle ne marcha derrière lui, il rejoignait à grandes enjambées le terrain de quidditch du club où étaient rassemblés les joueurs en tenue d'entraînement, c'est à dire en robe de quidditch couleur rouge. Cette vision lui rappela quelque peu Poudlard, particulièrement l'équipe de Gryffondor dont la couleur officielle était le rouge, bien que le rouge de l'équipe de Flaquemare soit moins franc et plus bordeaux que rouge.
Elle devait néanmoins admettre qu'il s'agissait d'une couleur plus agréable à porter que le jaune banal qu'elle devait porter lors des match à Poudlard puisqu'elle appartenait à Poufsouffle.
Les joueurs finissaient manifestement leur entraînement, leurs joues étaient colorées, leur souffle court et ils transpiraient abondamment. Cette vision aurait sans doute répugné plus d'une jeune femme mais Maria avait grandi dans cette univers de sport et de dépassement de soi même et elle s'y sentait beaucoup plus à l'aise que dans un salon bourgeois où il ne fallait rien toucher, au risque de salir et de porter des patins pour le parquet.
En les voyant arriver, les joueurs interrompirent leurs étirements et dévisagèrent la nouvelle venue, curieux.
« L'équipe, je vous présente Maria Jackson, nouvelle poursuiveuse de l'équipe de Flaquemare, Jackson, je te présente l'Équipe. »
Le coach Douglas avait prononcé ce mot, l' « Equipe » avec une telle fierté, une telle solennité que Maria trouva touchante, ravie de constater que la solidarité dans l'équipe de Flaquemare semblait à la hauteur de l'admiration qu'on lui portait partout dans le monde.
Mais, un peu gênée d'être ainsi présentée, elle sourit timidement et adressa un geste de salut à l'ensemble de ses nouveaux coéquipiers qui se présentèrent tour à tour.
« Salut, fit le premier, un grand costaud au sourire baroudeur, je m'appelle Marc, batteur, sois la bienvenue dans l'équipe! » Il ponctua sa phrase d'un petit clin d'œil qui amusa Maria et fit grogner Michael, visiblement habitué et lassé des flirts permanents de son joueur.
Tous les autres joueurs se présentèrent de la même façon, en précisant leur poste dans l'équipe, ainsi Maria fit la connaissance de Simon, deuxième batteur, de Julia et Colin, les deux autres poursuiveurs et de Chloé, l'attrapeuse.
Tous se montrèrent courtois et accueillants et finalement rassurée, Maria se tourna vers le dernier joueur, celui qu'elle voulait par dessus tout rencontrer. Olivier Dubois.
Maria Jackson n'était pas de ces groupies pathétiques qui se prosternaient devant une célébrité mais elle devait bien admettre qu'elle ressentait une admiration indescriptible à l'égard d'Olivier Dubois, le célèbre gardien.
Déjà à Poudlard, elle admirait comment il dirigeait son équipe, approuvait secrètement son obsession pour le quidditch et sa précision dans sa façon de jouer. Il s'agissait d'un vrai joueur, un puriste qui ne cherchait pas le meilleur contrat, ou la plus jolie fan pour pouvoir se pavaner. Non, il jouait pour gagner, le quidditch était son souffle, son oxygène, et le ciel était son terrain de jeu. Il était très connu pour son sérieux et sa concentration et rien ni personne n'avait jamais réussi à réellement le détourner de sa passion. Tout comme elle.
C'est pourquoi elle offrit un sourire éclatant au jeune homme de 25 ans à qui elle tendit la main, prête à lui déclarer qu'elle l'admirait depuis longtemps quand elle fut heurtée par l'expression parfaitement indifférente, voire même glaciale, du gardien.
En effet, le jeune homme lui serra très brièvement la main et se détourna presque aussitôt en lui adressant quelques mots et Maria dut tendre l'oreille pour comprendre tant il ne parla pas distinctement : « Dubois, gardien. »
Et c'était tout, le jeune gardien s'éloignait déjà à grands pas, visiblement pressé. Pas un sourire, pas un « sois la bienvenue », pas même un vrai regard, voilà comment fut sa première entrevue avec le grand Olivier Dubois.
« Charmant. » songea t'elle avec ironie. Un peu secouée, elle se tourna vers sa nouvelle équipe et les interrogea du regard, se demandant si cette réaction était normale.
« T'en fais pas, fit Marc, il est pour ainsi dire toujours comme ça, mais un peu moins quand il connaît les gens, ça n'a rien de personnel... Tu verras, il va vite s'assouplir. »
Maria hocha la tête, toujours décontenancée, personnel ou pas, elle avait très mal pris cet échange mais ça ne servait à rien d'en faire une montagne, elle était prévenue du caractère très taciturne du gardien, à se demander comment elle avait pu en être surprise...
« Bon. Tous à la douche, fit Michael, ce qui effaça tout de suite la gêne de Maria, vous autres, montrez lui les locaux. «
Julia et Chloé lui montrèrent alors les vestiaires des filles ainsi que les douches, le local où se trouvait les balles, les toilettes, la salle des coupes, etc... tout en faisant connaissance avec la jeune fille.
Ainsi, elle apprit que Chloé avait été élève à Dumstrang, que sa mère était moldue et qu'elle avait donc également expérimenté les sports moldus, telle que la gymnastique et que cela lui avait été très pratique pour accéder au poste d'attrapeuse.
Quant à Julia, elle était à Poudlard la même année qu'Olivier mais à Serdaigle et elle parlèrent beaucoup ensembles de Poudlard, songeant avec nostalgie aux sorties à Pré Au Lard.
Pendant que les filles se douchaient, Maria attendait dans le vestiaire, s'observant dans le grand miroir, à coté de la porte.
Elle n'était pas particulièrement coquette mais elle restait une fille, c'est pourquoi elle partit dans une analyse détaillée et scrupuleuse de sa silhouette fine mais musclée, sa peau bronzée et ses cheveux de jais, héritage de ses origines italiennes.
Ses yeux étaient tout aussi noirs que ses cheveux mais en rien maléfiques, elle vit qu'ils étaient tristes et tenta de sourire mais le miroir ne lui renvoya qu'une grimace, elle sentait qu'elle était nerveuse : Et si elle n'était pas à la hauteur?
Finalement, un bruit dans le couloir l'arracha de son reflet et elle sortit, songeant que c'était peut être l'occasion de faire plus ample connaissance avec un autre membre de l'équipe.
Elle se figea en reconnaissant Olivier Dubois, lequel refaisait son lacet. Il avait quitté sa tenue de quidditch pour un jean et une chemise. Sérieux et concis, à l'image de son jeu.
Malgré elle, Maria songea que s'il était le même dans la vie de tous les jours que sur un terrain de quidditch, il ne devait pas être très amusant mais qu'à cela tienne, c'était l'occasion de pouvoir lui faire part de son admiration à son égard. Et de commencer sur une note moins glaciale que la précédente rencontre.
« Euh... Salut. » fit-elle maladroitement.
Il hocha distraitement la tête toujours concentré sur ses lacets.
« Je... Je voulais juste te dire que... eh bien que j'admirais vraiment ton jeu, tu es vraiment l'un des joueurs de quidditch que j'admire le plus au monde et ça me fait réellement plaisir de joueur dans la même équipe que toi, j'espère qu'on va bien s'entendre et j'espère que vous allez tous me faire progresser. »
Elle se mordit la langue aussitôt, sentant qu'elle avait été ridicule « j'espère qu'on va bien s'entendre », «me faire progresser. » quel manque de tact, il va aller penser qu'elle s'imagine de choses ! Et qu'elle avait besoin de s'améliorer en plus, son jeu était parfait !
Tranquillement, Olivier se releva de toute sa hauteur et Maria se rendit alors compte à quelle point il était grand, il devait la dépasser d'au moins une tête, à tel point qu'il baissa vraiment le visage pour d'adresser à elle, presque comme s'il s'adressait à une enfant.
« Oh, comme c'est original, une groupie, ricana t'il avec mépris, écoute, tu es bien gentille mais on n'est pas là pour jouer aux bisounours, on est là pour remporter une coupe du monde, pour être les meilleurs, pour se tuer à la tâche s'il le faut. Et j'ai pas besoin d'une nouvelle fan dans mes pattes alors demain, tu montreras ce que tu sais faire au quidditch et on verra si tu as ta place ici, en attendant, va pas t'imaginer des ce, à demain...euh... Lola.
-Maria, rectifia t'elle machinalement.
Mais c'était trop tard, il avait déjà disparu au coin du couloir.
La recrue resta quelques secondes figée, encore décontenancée par la tirade du joueur avec lequel elle avait toujours espéré jouer un jour. Puis, une vague de colère la submergea : Mais pour qui se prenait t'il ? Elle n'était pas une groupie, elle était une joueuse de quidditch, elle avait gagné sa place, elle ne voulait pas le séduire, elle voulait jouer et gagner, elle voulait être la meilleure poursuiveuse que ce club n'avait jamais connu et elle y arriverait. Elle poursuivait cet objectif depuis des années et cet... arrogant, insupportable... crétin venait de foutre en l'air des années et des années de travail de confiance.
Furieuse et blessée dans sa fierté, Maria regretta amèrement de ne pas avoir trouvé les mots quelques minutes plus tôt, quand il s'adressait à elle.
« Et je m'appelle Maria. » siffla t'elle entre ses dents, vexée qu'il ne se soit même pas rappelé de son prénom.
En rentrant chez elle, la jeune fille avait perdu son entrain ; elle était déçue d'Olivier Dubois et en colère contre elle même. Qu'avait-elle cru ? Qu'il suffirait d'ouvrir la bouche pour que son idole se rende compte qu'ils étaient les mêmes ?
Et lui, avait-il besoin de se montrer à ce point là... désagréable ? Comment les autres faisaient-ils pour le supporter ?
De nouveau, elle se sentie furieuse contre le jeune gardien. Puis, alors qu'elle se servait un en-cas dans l'un de ses placards, elle repensa aux paroles du garçon : »...tu montreras ce que tu sais faire au quidditch et on verra si t'as ta place ici. »
« Très bien, Olivier Dubois, tu vas voir ce que je sais faire, et tu vas regretter tes paroles. »
Et sur ces bonnes paroles, elle fila préparer ses affaires pour le lendemain, il n'était certes pas question d'arriver en retard, car elle était maintenant certaine que son capitaine ne serait pas le seul à la réprimander à ce sujet.
