Owner : Mania Jo'
Bla bla : écrit en seconde, après un devoir commun de physique sooo boring.
Peut-être qu'un jour, je me déciderai à continuer la suite ? (Ou pas)
Disclaimer : Seul le sort de Wilson m'appartient dans ces écrits. Mais... Pas en vrai ;_;

He tought

" Je n'en pouvais plus. Je n'en pouvais plus de devoir supporter ses moqueries incessantes, insultantes et blessantes. Je n'en pouvais plus des coups de téléphone à pas d'heure parce qu'il se sentait seul et avait envie de parler. Je n'en pouvais plus d'être réveillé par le bruit du bois frappant ma porte à deux, trois heures du matin. Je n'en pouvais plus de sentir l'alcool qui émanait de lui même lorsque deux ou trois mètres nous séparaient. Je n'en pouvais plus de subir ses colères, ses peines, ses coups de gueule, ses sarcasmes, son humour. Je n'en pouvais plus de le voir s'autodétruire en refusant de s'ouvrir au monde, d'avoir d'autres amis. Je n'en pouvais plus d'être traîné au bar et ne rentrer qu'une fois bourré à en vomir partout. Je n'en pouvais plus de devoir prétendre aimer faire ce qu'il voulait, comme regarder les Monster Trucks. Je n'en pouvais plus d'être sans cesse jugé et analysé comme si ce que je pouvais lui cacher pouvait lui être fatal. Je n'en pouvais plus de ne pas pouvoir être libre de faire ce qu'il me plaît parce qu'il avait besoin d'aide. Je n'en pouvais plus d'être seul dans ma vie amoureuse parce que telle ou telle femme fuyait parce qu'il ne l'aimait pas. Je n'en pouvais plus d'être constamment angoissé quand il arrivait, totalement défoncé, overdoser chez moi. Je n'en pouvais plus des reproches, de l'ironie et de l'humour noir plein de sous-entendus stupides, voir morbides. Je n'en pouvais plus de devoir supporter son jemenfoutisme royal et son manque d'éthique au travail. Je n'en pouvais plus d'être malgré tout surpris de l'insolence, du dédain dont il pouvait faire preuve.

C'est pour cette quinzaine de raisons que j'ai agi comme ça. C'est pour toutes ces raisons que j'ai dû faire quelque chose. Je n'en pouvais plus ! C'est affreux de se lever le matin avec dans la tête la certitude d'avoir la journée pourrie par cet homme. Ce vous donne envie de vous recoucher. C'est pour ça que j'en ai fini. Pour connaître la paix le matin. Je n'en pouvais plus. Mais le pire, dans cette histoire, c'est qu'il me manquait, le con là ! Et on me le reprochait. Parce que la boss le savait. Et elle m'en voulait. Parce qu'il lui manquait aussi. Et elle n'a plus tenu. Alors maintenant, je suis seul. Sans lui, sans elle, sans personne. Seul comme un rat pris au piège dans une cage. Alors je me suis mis à halluciner. Sur lui. Je le voyais partout à côté de moi. J'entendais sa voix du lever au coucher. Je sentais son regard électrique se poser sur moi toutes les trente, non, dix secondes. C'est un monde ! Il me rend encore plus barge quand il n'est pas là que quand il l'est. C'est à en regretter mon geste. Mais c'est trop tard, désormais. De toute façon, vous n'êtes pas là pour vous apitoyer mais pour en finir. Injectez… "

L'homme s'approcha, la seringue à la main. Il trembla. Dans quelques secondes, l'effrayante aiguille s'enfoncerait dans sa peau, sa chair, son sang, puis y déverserait le produit meurtrier. Il ferma les yeux. Un picotement, une piqûre, quelques secondes, plus rien.

Wilson se réveilla en sursaut.