Bonsoir!
J'ai écris ce OS rapidement, sous l'inspiration des deux citations, celle du titre : "Plus tu m'offenses, plus je t'aime..." de Luis de Camoens et celle du résumé : "C'est cela l'amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour." de Albert Camus, que j'ai retravaillé par la suite.
Mon tout premier AcexLuffy et en version M. J'espère que ce sera au niveau des fans de ce couple [Et Dieu sait qu'il y en a...]. Je pense écrire quelques OS dessus, étant un couple intéressant, hors contexte de la fraternité.[Je ne suis pas particulièrement pour l'inceste!]
J'espère que l'idée principale qui ressort de cette histoire plaira et je vous souhaite une bonne lecture.
...
"Je rentrerais tard. Attend moi."
L'homme brun enfile son manteau, prend un paquet de cigarette qu'il fourre dans sa poche droite et s'approche de moi pour me déposer une bise sur le front.
"Tu sais que je t'aime hein? Tu le sais ça bébé?"
J'hoche la tête positivement. Je le faisais chaque jour, la question étant devenue systématique avant son départ. Il sort du petit appartement dans lequel nous vivons et j'entend la clef refermer la porte après son passage. Le silence m'entoure, celui que j'appréciais, celui qui me tenait compagnie. Ace travaillait chaque soir dans une petite boite de nuit comme barman. Il revenait très tard la nuit et je devais rester éveillé.
Rester éveillé jusqu'à son retour était une des consignes auxquelles je devais me tenir. Parmi elles, l'interdiction de sortir, de fréquenter des personnes... Ace m'assure qu'il fait ça pour me préserver, me protéger. Il prétextait des excuses à chaque visites inattendues de mon ami Zoro ou de mon frère Sabo, pour qu'ils ne puissent m'approcher. Mais ce n'était pas si grave, car je l'avais lui. Il disait qu'il m'aimait, alors cela devait suffire... enfin je pense.
Je m'approche de la fenêtre et j'observe l'extérieur, depuis le quatrième étage. Evidemment les poignées ont été retiré. Je ne sais plus depuis combien de temps je n'ai pas foulé le bitume ou été dans une voiture. Des jours ou des semaines, peut-être même quelques mois. Mais je continue de sourire doucement. Je n'avais pas besoin de partir, car après tout Ace m'aime. Il me le répète sans cesse, il dit qu'il n'y a rien de plus beau qu'être aimé.
Il veut vivre avec moi pour toujours, il me l'a chuchoté au creux de l'oreille, un soir où il me prenait bestialement. Mais il veut que je sois sage, il dit que ce serait dommage de me punir, malgré qu'il trouve toujours un prétexte pour le faire. Mais c'est de ma faute, je n'avais qu'à être sage après tout...
Je me lève à la hâte car il fallait que je prépare à manger. Ace avait toujours grande faim et la cuisine devait être faite pour chacun de ses retours. Je pique légèrement du nez alors que je nettoie les tomates sous l'eau. Je me ressaisis bien vite car il ne fallait pas que je m'endorme. Qui sait ce qu'il m'arriverait dans ce cas là!
La préparation des makis boeuf-tomate aura pris une heure de mon temps et je suis exténué. Je n'avais pas dormis depuis deux jours, mais ce n'était pas le moment de s'endormir. Je devais l'attendre! Alors je prend un livre, et je m'installe confortablement sur le lit, appuyé contre le mur. Je n'avais pas grand chose d'autre pour occuper mon temps en dehors des taches ménagères. Ace avait retiré mon portable et nous n'avions pas d'ordinateur, car il ne veut pas que je puisse communiquer avec l'extérieur. Mais je ne lui en veux pas, car il le fait en pensant à moi.
Si je ne fais rien de mal, la nuit se terminera sûrement bien. Il fallait que je tienne encore quelques heures, rien d'infaisable.
..
..
Quelque chose de violent me réveille et quand j'ouvre les yeux, Ace est debout en face du lit, le regard noir. Et je réalise enfin que je dormais, m'étant assoupis sur mon livre. Je m'injure intérieurement pour avoir été si négligent.
"Luffy, rappelle moi ce que j'ai dit avant de partir."
Je déglutis, la gorge sèche, angoissé et mal réveillé. La voix avait été dur et je savais que tout cela n'allait pas finir en quelque chose de bon.
"Tu m'as demandé de t'attendre." répondis-je tout bas, baissant les yeux.
-Tu vas pouvoir me dire dans ce cas pourquoi je te trouve en train de dormir?
-Je n'ai pas dormi depuis deux jours."
Négocier ne servait à rien en dehors de me faire gagner un peu de temps sur la suite.
"Mais tu sais bien que ce n'est pas à toi de décider! C'est MOI qui décide de ta vie, de quand tu dois dormir, manger, te laver et si tu continus à ME désobéir, JE t'interdirais de parler, tu comprends bien ça?"
Je baisse les yeux, murmurant un petit 'oui' pendant que je serre mes jambes et que je contracte les muscles de ma vessie. Depuis mon réveil, j'avais une méchante envie d'aller au toilette, mais le moment n'était pas approprié pour demander la permission d'aller aux wc.
"Maintenant je vais être obligé de te punir pour que tu comprennes bien ce que je viens de dire. Va te mettre en position."
Je sors du lit et je me déshabille pendant qu'il part dans une des pièces adjacentes. Je retire les quelques affaires qu'il me reste et je me tourne vers le mur gris. Je me positionne contre lui, mon sexe rencontrant la façade froide. J'attend ainsi, les mains derrière la tête. J'entend du bruit derrière moi mais je ne bouge pas.
"Maintenant dit moi que tu aimes ça, la façon dont je te traite. Supplie moi de te fouetter, ça m'excite."
Ace aimait me flageller, par plaisir ou par punition. Mes fesses étaient recouvertes de cicatrices roses, longues et fines, contrastant sur la peau pale et lisse qui s'étendait bien avant. Certaines qui dataient de seulement quelques jours me font encore souffrir et je tente de contrôler ma respiration. Il lui était arrivé de me garder dans cette position plusieurs heures durant, me faisait supplier et frapper jusqu'à épuisement.
"Ace, s'il-te-plaît...
-Continue!
-Frappe moi."
La lanière de cuir touche violemment une première fois mon fessier et je cris sous la douleur. Les blessures les plus récentes me lançaient et une larme me coule sur la joue, le premier coup était toujours le plus dur à encaisser.
"Supplie moi!
-Ace..s'il-te-plait."
Le cuir glisse sous mes courbes, frôle le creux de mes reins, et repart dans la rainure entre mes fesses. La lanière ressort et je sens qu'il s'échauffe à me soumettre.
"Ace...Ace, s'il-te-plait, fouette moi." Ma voix est basse et je dois mettre toute mon énergie à chuchoter ces quelques mots.
J'entend son rire et les coups reviennent, nombreux, douloureux, lancinant. Mes cris ne peuvent s'arrêter et mes larmes dévalent mes joues puis mouillent le mur. Je ne tiens plus et je me déverse sur le béton en face de moi. J'ai honte, je me sens sale et humilié. Mais c'était des sentiments que je connaissais bien.
Mes pieds trempent dans mon urine et les coups s'arrêtent. Le brun me retourne et son regard est inexpressif.
"Compte..."
Son bras se lève, et ce qui lui sert de fouet s'abat sur mon sexe. Mon cri reprend plus douloureusement, la douleur vrille dans mes bourses et je commence à fatiguer. Son regard était resté ancré dans le mien, et j'avais pu y apercevoir du désir, preuve qu'il prenait son pied à me faire du mal.
"J'ai dit compte."
Alors je chuchote un petit "Un" puis un "Deux", et ainsi jusqu'au dixième coup, où je tombe assis dans le liquide jaune, au porte de l'évanouissement. Je vois l'autre main d'Ace le branler activement et ses traits du visage commencent à se crisper. Il me fait signe d'approcher et il me colle son pénis humide entre les lèvres. Il ne lui suffit ensuite que de quelques secondes avant de venir dans ma gorge. Sa main me caresse les cheveux et je le vois sourire doucement.
Il s'accroupit à ma hauteur et il me prend dans ses bras.
"Tu as aimé bébé?"
Je murmure que oui alors que mon esprit hurle qu'il déteste ça, la façon dont il me traite. Mais Ace me gardait jalousement pour lui, alors je devais plutôt le remercier de me garder encore avec lui. Je souris doucement quand il chuchote un "Je t'aime" au creux de mon oreille...
..
..
Oui ce n'était pas rose, mais c'est quelque chose qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps et j'ai voulu le mettre sur papier [façon de dire...] avant de partir en vacances. Je prend ce sujet tout de même assez au sérieux, la violence conjugale étant quelque chose que je déteste tout particulièrement. [et vous aussi je l'espère...]
N'hésitez pas à me donner des avis, ayant abordé pour la première fois ce couple.
J'ai classé la fic en terminé mais peut-être la r'ouvrirais-je un jour pour poster un deuxième chapitre, qui me trotte déjà en tête, sur le point de vue d'un autre personnage...
Merci de votre lecture et à bientôt je l'espère bien!
Mama
