Disclamer : Harry Potter appartient à J.K Rowling
Pairing : Drarry : Draco x Harry
Présence de relation HOMOSEXUELLE, bien qu'il y a mention des couples hétéro. Ceux qui n'aiment pas ce genre de relation veuillez quitter ou vous pouvez continuer mais sans laisser d'insultes merci de votre compréhension.
Rating : M
Genre : romance, OOC, humour, animal, « savane africaine » d'un monde parallèle où les animaux peuvent évoluer
RésuméHarry pensait qu'il vivrait qu'une simple vie de guépard même après son évolution, soit : manger, dormir, manger, se désaltérer, se sauver, manger, se reproduire ? Mais….
Un petit guépardeau tourna sa petite frimousse en se léchant le museau, pencha la tête d'interrogation en regardant Harry.
« Tu ne manges pas maman ? »
Suite à sa question, il ne reçut qu'un petit coup de patte sur son postérieur.
« C'est papa ! Ca fait un mois déjà, tâche de t'en souvenir à l'avenir. »
Le petit guépardeau coucha ses oreilles en signe de bouderie. Dans ses souvenirs seule sa mère leur apportait à manger à lui et à son frère, qui les protégeait des dangers et qui s'occupait d'eux. Papa ? Qu'est ce que c'est ? C'était quelque chose qui lui échappait complètement.
Chapitre 1 : Un étrange guépard dans la savane
La savane était composée à 80% de prairies et de quelques forêts arborescentes. Sur ces vastes étendues de terres rougies par le soleil lors de la sécheresse, se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire les gros félins, les maîtres incontestés de cette partie du continent.
Le guépard Harry, héro de cette histoire, traîna agilement l'antilope morte vers les hautes herbes et surveilla attentivement autour de lui à la recherche d'éventuel prédateur. En voyant qu'aucun danger ne se prépare, il fit signe aux deux petits guépardeaux de trois mois cachés derrières des buissons avoisinantes de se rapprocher. Ces derniers sautèrent joyeusement à sa rencontre et attendit sagement le moment du repas. À leur arrivé, Harry déchira la peau de l'antilope située à la hanche pour que les petits puissent se régaler tout en leur aise.
L'un des petits, après quelques bouchés, se tourna vers lui en se léchant les babines.
- Tu ne manges pas maman ?
Suite à sa question, il ne reçut qu'un petit coup de patte sur son postérieur.
- C'est papa ! Ca fait un mois déjà, tâche de t'en souvenir à l'avenir.
Le petit guépardeau coucha ses oreilles en signe de bouderie. Dans ses souvenirs, seule sa mère leur apportait à manger à lui et à son frère, qui les protégeait des dangers et qui s'occupait d'eux. Papa ? Qu'est ce que c'est ? C'était quelque chose qui lui échappait complètement.
On ne pouvait pas en vouloir aux deux petits de leur incompréhension, après tout un guépard male qui élève seul des petits, dans ce territoire où ils habitent, non dans toute la savane, vous n'en trouverez pas un deuxième comme Harry.
Cela faisait un mois qu'Harry s'occupait des guépardeaux, il savait alors qu'une autre explication de son « statut » serait complètement inutile. Il regarda autour de lui une dernière fois avant de baisser la tête et de commencer à manger à son tour.
Avant, Harry était un guépard aussi commun qu'un autre, seul son instinct dictait sa vie. Après avoir quitté sa mère, il était parti en quête d'un territoire bien à lui, et trouver de la nourriture pour subvenir à ses besoins. Cependant il y a un mois, il connu une évolution aussi bien mentalement que « physiquement ». Son esprit s'était « ouvert », il s'était découvert une conscience, ainsi que la capacité de réflexion. Au début, Harry s'était senti déconcerté et déboussolé, surtout qu'il avait l'impression de renaitre et de redécouvrir le fonctionnement de son corps comme un nouveau né. Il avait du réapprendre à marcher et à courir correctement même si cela n'avait duré que quelques minutes. Il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé et durant les jours qui avaient suivis, il ne fit qu'observer la savane sous un œil neuf.
Sa rencontre hasardeuse avec les deux petits guépardeaux s'était déroulée à son troisième jour d'éveil. À ce moment là, leur mère était déjà morte, surement tuée par un lion ou des hyènes. Les petits étaient tellement affamés qu'ils ne leur restaient plus que la peau sur les os et il ne suffisait d'un rien pour qu'ils rendent leur dernier souffle. À la vue d'un guépard male adulte, le plus âgé des deux rassembla pourtant ses forces et essaya de paraitre menacent, mais du point de vue d'Harry son grognement ressembler plus à celui d'un chaton plaintif. Si Harry n'avait pas évolué, surement qu'il aurait passé son chemin mais un sentiment de compassion le prit et il décida de prendre les petits sous son aile. Aujourd'hui, il bénit ce jour car grâce à eux il se sentit vivant et ne ressentait plus cette solitude qui le prenait aux tripes depuis qu'il possède une conscience.
Heureusement, lorsqu'il commença à s'occuper des guépardeaux, ces derniers pouvaient déjà manger de la viande, sinon comment lui, un guépard male, aurait su trouver du lait pour les nourrir ? En tout cas, même après son évolution cette capacité lui était impossible.
Si les deux jours précédents, il ne s'était nourri qu'avec de l'eau et des rongeurs, il avait bien conscience que cela ne suffirait pas à ses nouveaux protégés. Après plusieurs échecs, Harry réussit enfin, avec beaucoup de chance, à attraper un jeune impala qui venait de naître. Il faillit pleurer de joie en redécouvrant le goût de la viande ensanglantée. Il avait l'impression de manger le met le plus succulent au monde et que tous ses sens s'étaient décuplés. Il ressentait plus fortement le sang chaud qui coulait le long de sa gorge et de la tendresse de la chair fraîche.
Toutefois, la chance n'était pas toujours de son côté, sur dix chasses s'il pouvait nourrir toute sa petite famille pleinement 2 ou 3 fois ce n'était déjà pas si mal. Même si la savane était le terrain de chasse des félins, il était malheureux de dire que les guépards ne faisaient pas partis du sommet de la chaine alimentaire. Bien au contraire, ils étaient souvent l'objet d'intimidation des autres races : il ne pouvait égaler la puissance du lion, ni la force des meute de hyènes. Il ne pouvait pas non plus égaler l'agilité du léopard ! Voilà la triste réalité qu'Harry devait faire face en tant que guépard.
À chaque parti de chasse réussit, Harry se faisait voler ses proies par les hyènes ou les lionnes qui surveillaient le moindre agissement des prédateurs autour d'eux. Ne pouvant égaler leur force et avec deux fils sous les pattes, Harry ne pouvait que partir en retraite le mal dans la peau. Et quand cela arrivait, les petits ne pouvaient que le consoler en lui léchant le menton. Au moins, se disait Harry, ses fils arrivaient à manger à leur faim avant que ces chacals ne viennent les chasser. Pour ce qu'il en était de son estomac, il pouvait bien attendre encore un moment même si la faim était une sensation désagréable.
À force de se faire ravir son repas et le désir de remplir le ventre avaient poussé Harry à perfectionner et à varier ses techniques de chasses. « Allez-y dérober autant de proie que vous voulez, j'en attraperai beaucoup d'autre ! » Pensa Harry avec rage. C'était avec cette conviction que la nouvelle petite famille commença leur vie.
Lorsque Harry releva enfin sa tête de l'antilope, il n'en restait plus grand-chose à par une carcasse et des intestins. Les guépardeaux évitaient d'instinct de manger aux organes tandis qu'Harry avait voulu essayer une fois, mais cela l'avait dégouté dès la première bouchée. Il se demandait bien comment les vautours pouvaient avaler ces choses visqueuses et amères ! Il ne put qu'estimer être chanceux d'être né en tant que guépard car il était à 100% sûr de mourir de faim sinon.
Les deux guépardeaux repus, léchèrent mutuellement les traces de sang sur leur visage avant de faire de faire de même à Harry qui était un peu retissant au début, mais après plusieurs nettoyages il finit par s'y habituer.
Dès que le rituel prit fin, nos trois compères quittèrent rapidement le lieu et laissèrent le reste aux vautours qui attendaient depuis un moment sur les arbres au dessue d'eux. Au début, ce groupe de vautour avaient également malmené Harry et l'avaient attaqué pour le chasser de sa proie. Voyant qu'il était encore jeune et sans expérience ils voyaient en lui non comme une menace mais un moyen gratuit d'obtenir des repas copieux gratuits. Mais un jour, n'en pouvant plus de ce traitement, Harry bondit avec force sur l'un de ses assaillants et lui brisa directement la nuque de sa mâchoire. Depuis lors, les vautours de cette partie de la prairie, à la vue Harry, devenaient aussitôt « dociles ». Même les chacals qui étaient également derrière Harry pour lui voler son repas garder une distance respectable tant que la petite famille n'avaient pas fini de manger. Il allait de soit qu'après cet acte de bravoure, les yeux des deux guépardeaux se remplissaient d'étoiles d'admiration dès qu'ils voyaient leur père !
- Qu'est-ce que tu regardes papa ?
Au-dessus d'une motte de terre, Harry était en train de scruter attentivement autour de lui. L'un des petits s'avança à ses côtés avant de se coucher près de lui. C'était le plus grand des deux, il avait des yeux plus arrondis que ceux de son petit frère et Harry l'avait baptisé Colin. Le plus jeune quant à lui était nommé Dennis, et avait pour sa part le bout de sa queue blanc.
- Je cherche un lieu pour dormir ce soir.
Suite à ses mots, Harry sauta de la motte et avisa aux plus jeunes de le suivre de près. Il les dirigea vers de hautes herbes relativement cachés, inspecta autour de lui avant de demander aux deux petits de l'attendre ici. Il alla vers de buisson non loin et arqua tout son corps. Quelques minutes plus tard, le corps d'un jeune homme aux cheveux ébène et aux yeux émeraude en sortit. Cette transformation en humain était l'une des capacités qu'avait acquises Harry après son évolution. Ce changement était étrange au début, Harry n'avait pas pour habitude d'être sur deux membres et avait du mal pour trouver son équilibre. Mais à force de persévérance, il put s'habituer à ce corps grossier et sans poils. Il trouvait même que ses mains étaient très utiles pour attraper des choses.
Après s'être relevé, Harry dégourdit ses muscles et utilisa ses ongles pointus pour couper une énorme quantité de plantes épineuses et les disposa autour des hautes herbes où étaient cachés ses petits, dissimulant encore plus leur cachette. De plus, Harry avait découvertes par hasard que les épines de cette plante avaient des propriétés anesthésiques faisant ainsi un piège très utile qui retarderait assez un prédateur le temps que le brun puisse fuir avec ses fils.
Les guépardeaux étaient d'ores et déjà familiarisé avec les méthodes peu orthodoxes qu'inventait leur nouvel parent, mais ils savaient également que ces actions n'étaient pas inutiles, au contraire cela apportaient de nombreux avantages. Colins et Dennis étaient également des guépards évolués mais du fait de leur jeune âge, ils ne pouvaient pas encore se transformer en humain, il leur fallait atteindre leur dix-huitième mois. Mais cela n'empêchait pas qu'ils possèdent une intelligence supérieure à ceux de leur congénère.
- Papa, vas-tu nous raconter une histoire ce soir ?
Colin était curieux de nature, et il aimait par-dessus tout passer du temps avec son nouveau père. C'est pourquoi dès qu'il le vit se rapprocher, il poussa doucement Dennis qui se reposait contre lui pour aller auprès du plus âgé. Harry pour sa part sentit sa cheville le chatouiller lorsque la boule de poil qu'était Colin se colla à lui. Il se retransforma en guépard et se coucha au sol tout en ramenant entre ses pattes les deux petits guépardeaux. Si au départ, Colin et Dennis s'agitaient pour trouver une position confortable, la voix tranquille d'Harry qui commençait à raconter une histoire les fit rapidement se calmer.
La nuit tombait peu à peu sur la prairie et dans de hautes herbes entourées d'épine, un père guépard racontait à ses petits, la vie des animaux vivant dans la savane.
Les prairies africaines étaient divisées en une saison sèche de huit mois et une saison des pluies d'environ quatre mois. La mousson apportait avec elle un ciel couvert en permanence de nuages sombres, des foudres qui fendirent la voute céleste ainsi que des gouttes de la taille de petit pois.
Harry emmena ses petits près d'une fourmilière géante vide où il put creuser une entrée et un espace assez grand pour les abriter tous les trois. Cependant, la fourrure des guépardeaux était déjà trempée, les faisant trembler de froid. Harry sentit son cœur se serrer de peine et les plaça sous son ventre en espérant que cela puisse les réchauffer.
- Quand est-ce que la pluie va s'arrêter papa ?
- Je ne sais pas chaton…
Harry fixa avec inquiétude le ciel. Cela faisait deux jours qu'il pleuvait sans cesse, si cela continuait, il ne pourra pas aller sortir chasser. Or les petits étaient encore trop jeunes pour supporter le poids de la faim plus longtemps ! Tout en maudissant le ciel qui l'interdisait d'élever ses fils correctement, il continua à réchauffer les deux guépardeaux frigorifiés.
En fin d'après-midi, la pluie commença peu à peu à perdre d'intensité jusqu'à ce que le ciel s'éclaircisse enfin. L'esprit vif, Harry dépêcha les plus jeunes à sortir de la fourmilière, se léchèrent mutuellement les dernières gouttes d'eau sur leur fourrure avant qu'Harry ne monte sur la motte de terre pour avoir une vue plus large de leur environnement.
Alors : gnou, non ! Zèbre, non plus ! Élan, surement pas ! Tout animal trop grand, pass ! Ce n'était pas qu'Harry n'avait pas confiance en ses capacités, non, c'était justement parce qu'Harry se connaissait parfaitement qu'il ne choisissait pas de proie trop imposante. A près tout, il ne voulait que chasser tranquillement et avoir assez pour nourrir au moins les petits. Il ne voulait surtout pas être blessé dans le processus et encore moins mourir ! Enfin, au bout qu'un certain temps, il repéra une gazelle dans son champs de mire.
- Attendez moi ici sagement les enfants, papa vous ramène le diner !
Sur ces paroles, Harry sauta de la fourmilière et se dirigea rapidement vers la gazelle. Dennis regarda son frère.
- Papa a l'air d'avoir très faim…
Pour toute réponse, Colin lui jeta un regard dédaigneux.
- Parce que tu n'as pas faim toi ?
- Si…
Peut être était-ce à cause de la pluie, mais heureusement pour Harry, la gazelle ne l'avait pas remarqué jusqu'à ce qu'il ne l'attaque. Au final il n'avait fallu que quelques minutes avant que notre guépard ne l'attrape et la tue. Quand Harry fut certain que sa proie était belle et bien morte, il l'entraina jusqu'à derrière des herbes cachées avant d'appeler les guépardeaux. Avec cette pluie torrentielle qui s'était abattue, aucun autre prédateur ne s'était montré laissant la petite famille manger en paix.
Quand nos trois guépards furent rassasiés il n'en restait que des intestins, des os et quelques bouts de viande par-ci par-là. Mais au moment de partir, Harry ressentit des regards en leur direction. Il se mit de suite aux aguets, c'était deux jeunes lions qui se dirigeaient prudemment vers eux. Ils étaient très jeunes et étaient un peu maigre. À tous les coups ils venaient d'être chassés de leur meute il n'y a pas longtemps.
Harry plissa ses yeux nerveusement, leur venu ne présageait rien de bon, surtout qu'ils étaient beaucoup trop proches pour que ses petits ne leur échappent lors d'une course. Pris de court, Harry se transforma hâtivement en humain et attrapa dans ses bras les guépardeaux avant de déguerpir rapidement. Dans ces moments, seule la vitesse peut sauver leur vie.
Harry ne voulait pas prendre plus de risque à attiser l'instinct de prédateur de ces félins aux caractères sanguinaires. Il comprenait parfaitement ce que représente la vue de jeunots qui n'étaient pas des leurs : des menaces à éliminer ! Et même si par chance, ces lions étaient évolués, Harry n'avait aucune garantit qu'ils seraient rationnels et plus clément envers les petits d'une autre espèce.
Bien qu'il avait prit forme humaine, Harry n'avait aucunement perdu en vitesse. Non, le souci était qu'à chaque transformation il était complètement nu. Ainsi, ce jour là, beaucoup d'animaux avaient pu « admirer » un jeune et beau guépard male évolué mais nu, courir à toute vitesse tenant à chaque bras un guépardeau sous le soleil couchant de la savane. La maman serval ne put que cacher les yeux de son petit de cette vue gênante en soupirant défaitiste. Vraiment, de nos jours, on voit de plus en plus de choses étranges dans la savane !
Du côté des deux jeunes lions, s'ils le pouvaient, ils auraient frotté leurs yeux de cette image incongrue.
- Regulus.
- Oui, grand frère ?
- C'est bien un guépard male évolué qu'on vient de voir ?
- Oui, grand frère.
- Mais, il avait bien deux guépardeaux avec lui.
- Oui, grand frère.
- C'est trop bizarre…
- Oui, grand frère.
- Tu ne sais que dire oui grand frère ?!
- Non grand frère.
Devant le sourire malicieux de Regulus, Sirius se demanda réellement s'il venait de la même famille. Mais l'odeur alléchant du sang et de la chair avaient vite fait de détourner les deux félins de l'étrange scène qu'ils venaient d'assister. Leurs crocs venaient à peine de se développer quand leur meute les avait chassé de leur territoire, c'est pourquoi la traque leur était encore très difficile. Alors même s'il n'en restait pas grand-chose à manger, ce repas restait tout de même délicieux de leur point de vue. Même si cela ne suffisait évidemment pas à remplir l'estomac de deux lions adultes.
Sirius finit rapidement sa part et regarda son frère manger tranquillement quand une idée brillante surgit dans son esprit.
- Regulus ?
- Oui grand-frère ?
- On va suivre cet étrange guépard !
- Pourquoi cela ?
- Idiot ! S'exclama Sirius en donnant un coup sur la tête du plus jeune. Tous les prédateurs de la savane le savent, pour trouver de la viande à manger, il faut suivre le guépard !
- Mais mère nous a bien avertis que ce territoire est celui de Tom Jedusor, surnommé Voldemort à cause de sa cruauté même s'il est évolué ! Et il déteste par dessus tout qu'on piétine sur sa platebande.
- Alors tu préfères qu'on meurt de faim à la place ? Tout ce qu'on a à faire, c'est d'être à la limite de son territoire et qu'il ne remarque pas notre présence lorsqu'on prend de la nourriture sur son terrain.
Regulus réfléchit un peu mais le repas qu'il venait de prendre avait vite raison de sa peur contre le male dominant de ce delta. Après tout la sensation de faim n'était jamais la meilleure. Bien sûr, s'il avait pu, Sirius aurait préféré trouver un autre moyen pour subvenir à leur besoin, voler la proie des autres comme le faisaient les chacals n'avaient rien de glorieux. Mais pour l'instant il devait mettre de côté sa fierté de lion pour survivre et de devenir plus fort s'il voulait posséder sa propre meute. Et ce concept de vivre n'importe quel animal la possède, évolué ou non.
Remuant la queue paresseusement, Sirius appela son frère pour qu'ils puissent partir à la poursuite du guépard fuyard.
Harry, à cet instant, ne savait pas encore que les problèmes nommés Sirius et Regulus venaient le chercher. Il était heureux d'être de retour vivant à leur fourmilière. Voyant la nuit tombée, il installa les petits pour pouvoir raconter une nouvelle histoire avant de les coucher.
