... Vous connaissez cette sensation ? Mais si ! Celle de rentrer trop content(e) chez vous avec un texte que vous pensez magnifique, prêt(e) à le poster, puis de le relire et d'avoir l'enthousiasme qui retombe d'un coup.

... Mais vous vous en fichez que je me dénigre, hein ? (dites oui, pitié ! Parce que le contraire ferait de vous des sadiques et j'aurais très peur ! xD)

Cet OS est donc basé sur un dessin de JuliaLutecia ( Julia_Lutecia/status/517043240931835904 - attention y'a deux espaces pour que le lien apparaisse ;)), c'est une interprétation personnelle ^^'

Personnages pas à moi, dessin pas à moi (les phrases en gras sont tirées de ce post), bonne lecture ;)


"- Man, j'vois des papillons !"

Un murmure, un grand sourire, et un silence. Un esprit embrumé et un autre clarifié.

Clarifié, oui, car plus rien n'est simple, plus rien n'est tout blanc ou tout rose.

L'atmosphère de la chambre est lourde, alimentée par la fumée, ces drapés en suspension qui défient le temps, tournent et retournent dans l'air sans jamais s'effondrer.

La fumée qui, de sa douce et oppressante force mystique, enveloppe le monde et le rend et plus beau et plus effrayant.

Il ne fait ni chaud ni froid, l'odeur n'est ni exaltante ni désagréable, le haut est en bas, la droite est à gauche, le noir est le blanc. Plus rien n'a de sens.

Le sens n'appartient pas à cet univers.

Il n'y a que la distance, vainement comblée comme dans un bocal vide par

La fumée, imposante en apparence, mais si peu consistante...

Tout est hermétiquement fragile.

Tout se déroule comme si rien n'était accessible. Et rien ne l'est. Même pas le fin brouillard qui glisse entre les doigts.

Le brouillard, image innocente, coupable de toutes les divagations.

Il aimerait être du brouillard. Il aimerait être de la fumée.

De la fumée

Comme celle qui quitte ses lèvres

Pour s'élever

Battant de ses grandes ailes

Argentées

Virevoltante apparition

Le Papillon

Non, pas un papillon, le Papillon. Le symbole de son égarement. Triste et beau. Représentation de son bonheur et l'allégorie de son malheur.

Plus rien n'a de sens. Le sens n'appartient pas à cet univers.

Le souffle de son camarade perce le néant, le rend plus clair. Deuxième papillon qui danse, rejoint le premier puis disparait, détruit par cette rencontre trop belle.

La fumée est jolie mais pas éternelle.

Si vulnérable

Un simple toucher

Peut l'empêcher de voler

Alors il le regarde

Sans s'approcher

Plutôt se faire du mal

Que de tout gâcher

Un cycle de pensées

Prisonnier

Prisonnier. Ne peut pas avancer, ne peut plus reculer. Condamné à aimer de la fumée.

Je suis ton papillon

Tu es le miens

Mes illusions

Comme les joints

En suspension

Grillent sans fin

Dans mon esprit

Gros

J'en ai trop pris

"Je suis un papillon prisonnier, gros, prisonnier de toi."

Je Qui Plus Un

Suis Meurt De Hippie

Un Dans Retour Qui

Papillon Ta En Meurt

Prisonnier Lumière Arrière D'aimer


"- Man, j'vois des papillons !"

...

"- Ouais, gros, je suis un papillon prisonnier."


Voilà. Vive le 2ppie, vive Julia et, pour ma défense... J'aime... les riiimes ! 3 xD