Me revoilà! Après des mois d'absences avec une toute nouvelle fic toujours avec les personnages de Kuroko no Basket!
Pour les personnes qui se demanderont pourquoi j'ai arrêté mon autre fic? Eh bien...c'est parce que je n'avais plus vraiment d'inspiration et je trouvais que c'était du n'importe quoi. Moi, je suis plus dans tout ce qui est vampire et créature bizarre. Je me sens mieux dans ce monde! Je dois également remercier Himlia qui a bien voulu corriger mes nombreuses fautes ainsi que de me donner de bon conseil! Maintenant pour ma longue absence...eh bien...c'est juste qu'avec les études...je n'ai pas vraiment eu beaucoup de temps. Je tenais aussi à préciser que je prendrai tout mon temps pour les prochains chapitres.
Voilà! Sur ce, j'espère que cette fic vous plaira! Bien sûr, j'attends avec plaisir vos commentaires!
Prenez bien soin de vous! Bye bye !
P.S: Les personnages de Kuroko no Basket ne m'appartiennent pas...T.T
Les vampires ne sont pas uniquement les viles créatures que les humains décrivent dans leurs films ou dans leurs livres. Nous sommes des créatures pourvues de sentiments, de bonté et de tolérance. Mais, tout cela les êtres humains l'ignore. Je dirais même qu'ils nous ignorent complètement et pensent que les vampires n'existent pas. Enfin, quelques humains connaissent l'existence de notre race ou plutôt mon ancienne race, car moi, Momoi Satsuki suis devenue humaine à l'âge de sept ans ainsi que les restes de mes proches encore en vie. Vous devez sans doute vous demander comment je suis devenue humaine ? Eh bien, laissez-moi vous l'expliquer.
Tout commença lorsque quatre familles de sang-pur se disputèrent pour une question de pouvoir. Ces quatre familles étaient celle des Akashi, Ogiwara, Kagami et la mienne, les Momoi. Les Akashi étaient déjà très puissants, voire même la famille la plus puissante de tous les vampires. Tout le monde les redoutait et personne n'osait se frotter à l'un des leurs de peur de ne subir de graves représailles. Mais, hélas, si les Akashi étaient réputés pour être l'une des familles faisant ressentir la peur envers les autres, elle avait aussi réussi à créer de l'envie chez les trois autres familles. Ce fut ainsi que les trois familles décidèrent de se rebeller face aux Akashi. L'une des trois familles qui mena la révolte fut la mienne qui n'était pas reconnue pour être puissante, mais pour notre capacité à manipuler la magie. Malheureusement, comme je l'avais dit nous n'étions pas suffisamment puissants pour nous élever face à cette redoutable famille, et cela valait de même pour les deux autres familles, car Satoshi, le meneur de la famille Akashi, avait eu connaissance de nos agissements en cachette et décida d'y mettre fin tout de suite et tout cela en nous condamnant sévèrement. La famille qui eut la peine la moins cruelle fut celle des Ogiwara qui se limita uniquement à rendre leur pierre de lune qui leurs servait à se protéger des rayons du soleil, et ce pour uniquement une cinquantaine d'années. Pour la famille Kagami, il fut moins clément. Il les priva de leur siège au Conseil et les bannis de la ville en les dépossédant de tous leurs biens. Mais, pour ma famille ce fut la pire et croyez-moi, je me souviens parfaitement de ce moment, même si à cette époque je n'étais qu'une petite fille âgée de sept ans. Les Akashi nous avaient réservé l'un des pires châtiments, celui qu'aucun vampire fier de ses origines n'aurait voulu recevoir, il s'agissait de nous ôter avec un sort notre vampirisme, c'est-à-dire, de devenir de simples mortels. Mais, ce que les Akashi ignoraient par-dessus tout était que la malédiction ne fonctionnait pas correctement. Nous avions gardé notre immortalité et moi je redevenais petit à petit ce que j'étais avant. J'avais vécu au moins deux cent quatre-vingt-trois ans en tant qu'humaine sans vieillir et à peine sept ans en tant que vampire. Uniquement ma grand-mère et ma tante, qui étaient actuellement mes seuls parents après le décès des miens, se rendirent compte que ce maudit sortilège commençait à se dissiper. Seulement, grand-mère Sakiyo et tante Hana n'avaient pas eu le privilège de se délivrer de cette malédiction. Il fallait croire que j'étais la seule chanceuse à pouvoir remanier la magie et goûter à nouveau ma vraie nature. Même si la malédiction commençait à s'en aller, ma retransformation en vampire se faisait très, très lentement. Elle avait tout d'abord commencé par des rêves prémonitoires et la possibilité de guérir plus rapidement. Heureusement, j'étais encore immunisée contre le soleil et mon attirance pour le sang ne s'était pas encore fait ressentir. Mais comme me le disait grand-mère Sakiyo, tout cela n'était qu'une question de temps et j'en avais bien peur, car…
-Satsuki ! Que fais-tu enfermée dans ta chambre ? me questionna ma tante du bas des escaliers cela fait plus d'une heure que tu n'en es pas sorti.
-Je suis en train d'écrire, lui répondis-je tout simplement.
-Descend et viens prendre un peu d'air avec nous dans le jardin ! me lança tante Hana.
-D'accord ! J'arrive, lui confirmais-je en rangeant mon carnet au plus profond de mon placard.
Je descendis mes escaliers et allai rejoindre grand-mère Sakiyo et tante Hana qui étaient assise dans le jardin en train de boire leurs tasses de thé.
-Ah, ma chère Satsuki, me dit ma grand-mère souriant. Enfin, tu sors de ta chambre.
-Oui, lui répondis-je en lui offrant un léger sourire.
-Assieds-toi, me dit-elle en désignant une chaise libre.
Je m'assis et me remplis une tasse de thé.
-Ah ! Il fait très beau aujourd'hui n'est ce pas ? me demanda grand-mère Sakiyo.
-Oui, très beau.
Un silence gênant de quelque minute s'installa entre nous Ma grand-mère se décida de le casser.
- Dis-moi ? Il n'y a rien de nouveau comme changement ? Pas de nouvelles facultés qui se sont manifestées ces derniers jours ?
-Maman ! lança en colère ma tante.
-Qu'y a-t-il, Hana ? Je ne fais que demander à ma petite fille si elle ressent de nouveau changement à propos de sa retransformation.
-Maman, tu sais très bien que l'on ne doit pas parler de cela. Si les-
-Si quoi ? Si les Akashi apprennent que Satsuki redevient un vampire ? Crois-moi, à l'heure qu'il est, ils doivent déjà en être au courant, dit amèrement Sakiyo en reposant sa tasse de thé, ce n'est pas parce que nous sommes devenus des humains qu'ils ont cessé de nous surveiller. Satoshi est quelqu'un de très méfiant et son fils Masaomi l'est encore plus.
Je regardais ma tante qui baissa tout de suite son regard vers le sol. Je savais qu'elle était triste. Elle avait déjà perdu ma mère qui n'était autre que sa petite sœur et ne voulait donc pas me perdre.
-Ne t'inquiète pas tante Hana. Je suis en sécurité, la rassurais-je en essayant de dissimuler ma peur par un tendre sourire.
-Nous sommes tout sauf en sécurité Satsuki. En particulier toi, me répliqua-t-elle en plantant ses yeux verts dans les miens, tout ceci n'est qu'une question de temps. Le jour où ta transformation sera finie, ils viendront et te…
-Hana, lui répondit calmement ma grand-mère.
- Excusez-moi, murmura ma tante en nous quittant.
Je la regardais partir à l'intérieur.
-Ne te sens pas coupable ma chérie. Ta tante ne t'en veut pas, elle est juste inquiète de ce qui pourrait arriver.
-Je sais grand-mère, lui affirmais-je quand mon téléphone sonna.
Je le pris et vis que l'on m'avait envoyé un message.
-Qui est-ce ? me demanda grand-mère Sakiyo.
-C'est Kise. Il me demande si je veux aller boire un verre avec lui et Aomine.
-Ah, Ryota et Daiki, dit-elle en reprenant sa tasse de thé, vas-tu accepter ?
-Eh bien, je ne sais pas…
-Comment ça tu ne sais pas ? Deux beaux jeunes hommes te demandent d'aller boire un verre avec eux, alors que tu ne les voyais plus depuis des années et tu hésites encore ? me taquina ma grand-mère.
-Ce ne sont que des amis, grand-mère. Rien de plus.
-Quel dommage. J'aurais bien voulu avoir l'un de ces deux jeunes hommes dans ma famille. En particulier, Ryota. Il est si adorable et poli. Par contre ce rustre d'Aomine ne m'a jamais plus.
-Grand-mère ! m'exclamais-je embarrassée.
-Ahaha ! Va ma grande. Ne les faits pas attendre.
-Oui, lui déclarais-je en me levant en direction de la sortie, à plus tard.
-A plus tard, me lança ma grand-mère.
J'enfilais un léger gilet, pris mon sac et sortis tout de suite. J'étais vraiment heureuse de revoir mes amis, surtout Kise et Aomine mon ami d'enfance. Cela faisait plus de dix ans que je ne les voyais plus, surtout à cause du statut de vampire que possédait leur famille. La famille Aomine et Kise faisaient partie aussi de famille de sang-purs. A cause de leurs familles, ils étaient obligés de suivre des règles strictes, en particulier, celle d'éviter de fréquenter un membre de ma famille. Heureusement, ces deux idiots étaient tellement bornés qu'ils étaient parvenus à trouver un moyen pour venir me voir.
J'arrivais enfin près du petit café et scrutais les alentours dans l'espoir de trouver Dai-chan et Kise. Je remarquais au loin Kise en train de discuter avec le bleu, qui lui d'ailleurs, ne portais aucune intention aux dires du blondinet. J'esquissais un petit sourire en les voyant dans cette attitude. Ils n'avaient pas du tout changé.
Je m'approchais de la table de mes deux amis.
-Momocchi… ? réussit à dire Kise les yeux grands ouverts de me revoir.
-Satsu… ? me demanda Dai-chan en me regardant abasourdis.
-Salut, leurs répondis-je toute souriante.
-Ah ! Momocchi ! s'écria Kise en me serrant fort dans ses bras. Comme tu es devenue encore plus belle.
-Vraiment ? lui demandais-je.
-Oui ! Tu as changé. Oh, viens ! Assieds-toi !
Je m'assis sur l'une des chaises de libre et regardai Dai-chan qui lui me fixait toujours étonné Avais-je tellement changé en une année ?
-Comment vas-tu Dai-chan ?
-Bien, me répondit-il en reprenant ses esprits. Et toi ?
-Très…très bien, merci, lui affirmais-je étonnée qu'il me demande comment je vais.
Est-ce que mon Dai-chan aurait mûri ?
-Ah ! Momocchi ! Tu nous as terriblement manqué ! Heureusement que nous avons pu trouver un moyen pour te voir !
-Moi aussi je suis heureuse de vous revoir, leur assurais-je.
Nous finîmes par discuter de tout et de rien et j'appris quelques nouvelles sur mes amis. Notamment, de la transformation de Takao en vampire.
-Alors, comme ça Midorima a pris la responsabilité de transformer Takao ? leur demandais-je en buvant une petite gorgée de ma boisson.
-Eh bien…Oui. Il disait toujours « Il n'y aura que moi qui transformera Takao, nanodayo », imita Kise.
Je ris à l'imitation que fit Kise de Midorima tandis qu'Aomine lui se contenta de garder son air blasé.
-Comment les autres ont pris la nouvelle ? demandais-je après avoir bien ris.
-Ils s'en foutent, dit clairement Aomine. Il y a tellement de problèmes ces derniers temps que le Conseil et les Akashi ne prennent pas le temps de chercher ce que l'on fait.
-Des problèmes ? répétais-je choquée.
-Oui, me confirmait Kise.
-Et quels sont ces problèmes ?
-Eh bien… Akashi Satoshi a été assassiné il y a une semaine par on ne sait qui, m'expliqua Kise. Des enquêtes menées par le Conseil ont commencé pour rechercher le meurtrier.
-Et vous avez une petite idée de qui peut être le meurtrier ? demandais-je intriguée.
-Non, me confiait Aomine. Tout ce que l'on sait c'est que la famille Akashi sera dirigée par son fils, Masaomi et qu'il compte bien retrouver l'assassin de son père. Il a déjà mené son enquête chez les Kagami et les Ogiwara. Alors attend toi à ce qu'il vienne chez toi.
-Chez moi ? Mais nous ne sommes plus des vampires.
Je vis que Kise détourna son regard comme s'il ne voulait pas m'avouer quelque chose et compris que tout ceci devait être bien plus grave que ce que je ne pensais.
-Qu'est-ce qu'il y a?
Aucun des deux ne se décida à me répondre.
-Dites-moi ce que vous me cachez ! Je suis en droit de le savoir non ? leur répétais-je en perdant petit à petit mon sang-froid.
-Momocchi…, me dit inquiet Kise.
-Quoi ?
-Momocchi…Si l'on t'a fait venir ici ce n'est pas pour rien…Nous sommes ici pour t'aider, m'expliquait Kise toujours avec ce regard inquiet.
-M'aider de quoi ?
- Des…, voulut dire Kise mais il fut coupé par le bleu.
-Des Akashi, avoua Aomine.
-Des Akashi…
-Oui, Satsu. Akashi Masaomi soupçonne ta famille d'avoir assassiné son père. En particulier toi.
-Moi ?
-Oui. Ils savent que la malédiction est en train de s'effacer et que petit à petit tu redeviens un vampire.
-Mais…, réussis-je à dire.
Alors, tante Hana et grand-mère Sakiyo étaient en danger ? Il fallait à tout prix que je prévienne mes proches. Je pris mon portable et composais le numéro de ma tante mais personne ne répondit. Je fis de même avec le numéro de ma grand-mère mais ce fut aussi peine perdue.
-Il…Il faut que je rentre chez moi, leur répondis-je paniquée en me levant.
-Attend ! Satsuki ! me cria Aomine en retenant mon poignet.
- Lâche-moi Daiki ! Il…Il faut que j'aille prévenir ma tante et ma grand-mère que les Akashi vont venir et que…, fus-je coupée par mon ami d'enfance.
-Il est trop tard ! me lança Aomine.
Je m'arrêtais tout de suite quand j'entendis ce que Dai-chan me disait.
-Viens avec nous Momocchi, me dit calmement Kise. Nous t'expliquerons tout ça dans un lieu sûr.
Aller avec eux et laisser tout ce qui restait de ma famille entre les mains des Akashi ? Il en était hors de question ! Il fallait que je trouve un moyen de m'échapper de mes deux amis. Le problème était que je me trouvais face à deux sang-pur qui n'étaient autre que Kise et Aomine. Si je me mettais à courir, ils me rattraperaient tout de suite ? Je me mis à réfléchir et finis par trouver une petite idée !
-Je…je ne me sens pas bien, leur affirmais-je en feintant un malaise.
Kise me rattrapa de peur que je ne tombe.
-Est-ce que ça va ? s'enquit-il inquiet.
-Non…, lui mentis-je.
-Viens, je vais t'accompagner aux toilettes, me confia calmement Kise en me prenant par le bras.
-Je reste ici, dit Aomine. Dépêchez-vous.
Kise m'accompagna jusqu'aux toilettes pour femmes.
-Tu vas bien ? Est-ce que tu veux que je vienne…
-Non…C'est bon. Je vais juste un peu me rafraichir le visage.
-Très bien. Je t'attends, m'assura Kise en me souriant.
-Merci, lui dis-je en entrant dans les toilettes pour femmes.
Enfin, j'avais réussi. Maintenant, il ne me restait plus qu'à trouver un moyen pour sortir d'ici. Je regardais tout autour de moi et vis une petite fenêtre légèrement ouverte. Je m'approchais vers celle-ci et l'ouvris en grand. Il n'y avait pas une grande distance entre la fenêtre et le sol. Alors, j'entrepris de passer l'une de mes jambes puis l'autre par la fenêtre où je finis par lâcher prise et tomber sur un tas de détritus.
-Oh ! C'est dégoûtant, lâchais-je en frottant ma jupe.
Je regardais autour de moi et remarquais sur ma gauche une petite ruelle, je m'y engouffrais tout de suite en faisant attention de ne pas me faire remarquer par Aomine et Kise.
Le jeune mannequin attendait depuis une bonne dizaine de minutes devant la porte des toilettes pour femmes. Il savait que les jeunes filles mettaient beaucoup de temps pour se rafraîchir ou se refaire une petite beauté. Le blond avait appris ceci grâce au mannequinat, mais surtout grâce à ses deux sœurs. En particulier, par sa sœur Rinaka qui pouvait mettre plus d'une heure à se coiffer et à se maquiller. Mais là, Momoi mettait trop de temps. De plus, elle n'était pas allée aux toilettes dans le but de se remaquiller mais uniquement pour se calmer.
-Momocchi ? Est-ce que ça va ? demanda Kise.
Mais personne ne répondit.
-Momocchi ? demanda à nouveau le blond.
Mais aucune réponse ne surgit des toilettes pour femmes.
Kise commença à s'inquiéter du fait qu'il ne recevait aucune réponse et se décida à entrer.
-Momocchi…Est-ce que tu vas bien ? lui questionna le blond, puis il constata que toutes les portes des toilettes indiquaient qu'elles étaient inoccupé.
-Oh non, dit le blond en ayant compris que la jeune fille avait pris la fuite par la fenêtre.
Aomine attendait toujours assis sur la petite terrasse du café. Le bleu venait de terminer sa boisson et commençait à regarder les messages qu'il venait de recevoir sur son téléphone. L'un des messages qu'il avait reçu était celui de sa mère, il lui stipulait clairement qu'il devait rentrer chez lui vers 19h00 pour garder ses petits cousins, ou plutôt ses petits monstres qui le rendaient fou. Décidemment, sa mère était un vrai bourreau avec lui. Surtout quand il s'agissait de garder ses deux petits cousins, ils savaient déjà que sa soirée se résumerait à courir derrière eux pour éviter qu'ils ne fassent des bêtises.
-Aominecchi ! hurla le blond en se précipitant vers lui paniqué.
-Ah, vous en avez mis du temps, dit le bleu en se levant. On y va ?
-Attends ! Aominecchi…Momocchi…elle…elle s'est enfuie, dit le blond.
-Quoi ? s'étonna Aomine en se tournant vers le bleu.
-Elle s'est enfuie par la fenêtre des toilettes pour femmes, s'expliqua le blond.
-Comment…Mais comment est-ce que tu as pu te faire avoir par Satsuki ! lui lança Aomine.
-Hey ! Ce n'est pas de ma faute ! Elle ne se sentait pas bien, alors je l'ai accompagné aux toilettes et voilà… ! se défendit le mannequin gêné de s'être fait avoir aussi facilement.
Aomine expira un bon coup et dit en reprenant son calme.
-Bon…Eh bien, ça ne va pas être si difficile que ça de la rattraper. J'ai déjà une petite idée du chemin qu'elle a dû prendre.
Je courus le plus vite possible vers le premier arrêt de bus tout en espérant que Kise ne se soit toujours pas rendu compte de mon absence. Je percutai quelque chose ou plutôt quelqu'un.
-Aïe, dis-je en me relevant de ma chute. Désolé, je ne vous avais pas vu.
-Ce n'est pas grave, me répondit la personne.
Mais…Attendez un peu cette voix était celle de…
-Dai-chan ? dis-je en levant ma tête vers lui.
-Oui, c'est bien moi, me confirma celui-ci en me regardant sévèrement.
Je me retournais dans le but d'éviter mon ami d'enfance mais je vis que Kise se tenait juste derrière moi.
-Kise ?
-Bonjour Momocchi, me salua-t-il en m'offrant un sourire narquois. Tu croyais pouvoir nous échapper alors que nous sommes des sang-pur ?
Je ne répondis pas et me résignais à baisser ma tête. Mais, comment ai-je pu croire un seul instant que j'aurais pu échapper à la vigilance de deux sang-pur ?
-Allez suis-nous, m'ordonna Dai-chan.
-Non ! lui lançais-je de manière catégorique. Je ne vous suivrais pas ! Je veux retourner chez moi !
-Satsu…Qu'est-ce que tu peux être têtue, me répondit Aomine désespérément. Si tu crois que je vais te laisser te livrer aux Akashi, il en est hors de question. Allez, on y va.
-Je n'ai jamais dit que je désirais me livrer aux Akashi ! lui lançais-je toujours en colère.
-Eh bien, si ! Tu crois qu'ils sont aussi idiots de ne pas avoir compris que tu irais de nouveau chez toi ? Moi c'est ce que j'aurai fait ! J'aurai attaqué tes proches et fais en sorte que tu sois au courant pour que tu reviennes chez toi et là je t'aurai eu ! me lança furieusement Aomine.
Je ne dis rien et me contentais de regarder le visage de mon ami d'enfance rongé par la colère.
-Aominecchi a raison, approuva Kise calmement. Nous avons accepté cette mission dans le but de te protéger car tu comptes beaucoup pour nous. Le fait que tu risques de t'exposer aux Akashi ne nous plaît guère.
-Mais…Qui vous dit qu'ils sont encore là- bas ? Qui vous dis qu'ils n'ont pas décidés de partir, dis-je en essayant de convaincre mes deux amis.
-Satsuki, nous avons assez discuté de ça, me dit fermement Aomine. Suis-nous maintenant.
-Et si…Et si l'un de vous va inspecter les lieux pour voir s'il n'y a plus d'Akashi dans les alentours ? Ce serait une bonne idée non ? Je resterai avec l'un de vous tandis que l'autre ira inspecter les lieux ? expliquais-je aux deux vampires.
-Bon sang, mais qu'est-ce que tu es têtue, se plaignit Aomine en secouant sa tête de manière désespéré. J'ai dit non !
-Aominecchi…Attends, lui dit Kise. C'est une bonne idée. Tu ne penses pas ?
-Qu…Quoi ?! Attends ! Tu es du même avis qu'elle ? demanda le bleu au blond.
-Eh bien…Oui.
Nous finîmes par nous diriger vers ma maison en essayant de ne pas nous faire remarquer. Eh oui ! J'avais réussi avec Kise à persuader Aomine d'accepter mon idée. Bien sûr, il accepta à contre cœur, mais décida de nous suivre tout de même.
Dès que nous arrivâmes chez moi, nous nous cachâmes directement derrière le gros arbre qui trônait devant l'entrée de la maison de ma grand-mère.
-Alors ? Que faisons-nous maintenant ? demanda Kise en regardant Aomine.
Le bleu était toujours en train de scruter de loin ma maison et dit en gardant toujours un œil sur celle-ci.
-Je vais inspecter les lieux. En attendant, occupe-toi de surveiller Satsuki, compris ? Et toi ! Ne t'avise surtout pas à t'enfuir ! me lança-t-il comme remarque.
-Promis, répondis-je uniquement.
-Bon, j'y vais, dit le bleu en disparaissant rapidement.
Kise et moi restâmes là tranquilles à attendre le retour d'Aomine.
-Tu sais, j'avais oublié que tu étais une jeune fille très têtue et maligne, me taquina Kise.
-Ah bon ? lui dis-je en lui souriant tendrement. Et moi, je ne me suis pas trompée sur toi en pensant que tu es resté le même Kise durant toutes ces années.
-Ah bon, je suis resté le même pour toi ? Je ne suis donc même pas devenu plus mature pour toi ? me demanda-t-il.
-Non…Enfin, si en quelque sorte …Mais tu es toujours le Kise joyeux, optimiste et naïf que j'ai connu et…ça me fait vraiment plaisir de te revoir, lui avouais-je.
Kise me sourit et me caressa tendrement les cheveux.
-Moi aussi je suis content de te revoir après tout ce temps. Crois-moi, je ferais tout pour que tu sois en sécurité toi et tes proches aussi. Tu peux vraiment compter sur Aominecchi et moi.
Je lui souris et le serrai dans mes bras.
-Merci Kise.
-Euh…C'est bon ? Vous avez fini de vous serrer dans les bras ? demanda Aomine gêné qui entre- temps était revenu de sa rapide petite ronde.
Kise et moi arrêtions de nous serrer dans les bras et regardions Aomine gêné.
-Alors ? demanda Kise pour changer d'ambiance.
-Aaah…Il n'y a personne. Tu as de la chance, Satsu.
Je souris et fus soulagée du fait que aucun des Akashi n'aient eu l'idée de rester chez moi. Mais une dernière chose me préoccupais. Où se trouvaient ma grand-mère et ma tante ? Est-ce que les Akashi en avaient fini avec elles, les avaient-ils capturées ou bien les avaient-ils laissées tranquille ? Je devais savoir tout ceci. Je devais en avoir le cœur net.
-Hey ! Où vas-tu comme ça ? me demanda Aomine en me voyant me diriger d'un pas déterminé vers ma maison.
-Je dois savoir si ma grand-mère et ma tante vont bien, lui avouais-je en continuant mon chemin.
J'arrivais en face de chez moi et poussais la porte qui était déjà entrouverte. Nous entrâmes tous les trois en essayant de faire le moins de bruits possible. J'allais vers le salon et vis la pagaille qui s'y trouvait. Les tiroirs des armoires étaient tous jeté à terre, des feuilles étaient éparpillées dans tout le salon ainsi que les vitres des armoires toutes cassées.
-Ouah…Ils ont mis une sacrée pagaille dis donc, dit le mannequin en ramassant parmi les débris un cadre photo. C'est qui ?
-Quoi ? lui demandais-je en me rapprochant et regardant le cadre qu'il avait en main Ma mère.
-Ouah ! Elle est belle, me dit Kise. Tu lui ressembles beaucoup.
-Merci …, le remerciais-je alors qu'un bruit surgit en haut des escaliers.
-C'était quoi ça ? s'interrogea Kise en se précipitant dans les escaliers.
-Kise ! criais-je.
-Idiot, dit tout simplement Aomine.
Dai-chan et moi le suivirent jusqu'au premier étage, soudain nous entendîmes les cris du blond surgir de l'une des pièces. Je me précipitais la première dans la fameuse pièce où se trouvait Kise et je vis ma tante en train de lancer tous les objets qu'elle avait à porter de main sur le pauvre mannequin.
-Momocchi ! Arrête ta tante ! Elle est folle ! Aïe ! fut coupé le blond en recevant un livre en pleine figure.
-Tante Hana ! Il est avec moi !
-Hein ? réussit-elle à dire en se tournant vers moi. Satsuki ?
-Oui c'est moi.
-Oh ! Satsuki ! Je suis si heureuse de savoir que tu vas bien, me dit-elle en me serrant dans ses bras. J'ai cru que les Akashi t'avaient trouvé et…et qu'ils t'avaient tué…Je-
-Ne t'inquiète pas tante Hana. Dai-chan et Kise étaient venus exprès pour me protéger, lui expliquais-je calmement.
-Dai-chan et Kise ? me demanda-t-elle.
-Oui. Tu ne te souviens pas d'eux ?
-Euh…Tu veux dire Daiki et Ryota ?
-Oui, lui confirmais-je.
Ma tante s'approcha des deux garçons et s'inclina poliment devant Kise.
- Pardonne-moi de t'avoir frappé, lui dit-elle.
-Ah…Ah, mais non voyons, dit le mannequin tout gêné. Je ne vous en veux pas…et puis…c'est plutôt moi qui devrais m'excuser de vous avoir fait peur.
-Merci, lui dit tante Hana en se remettant droite.
-Bon, dit le bleu agacé. Satsuki, on y va.
-Non ! lui dis-je soudainement. Je n'ai toujours pas vu grand-mère.
-Ne t'inquiète pas, me rassura ma tante. Grand-mère Sakiyo se porte bien. Elle est juste épuisée.
-Mais…Je veux la voir, insistais-je.
-Satsuki. Elle est très épuisée et je ne veux pas qu'elle se sente stressée ou inquiète en te voyant.
-Mais…Pourquoi ?
-Elle pense que tout ceci est de sa faute, m'expliqua ma tante.
-Mais…Non ! Je reste ici avec toi et grand-mère ! Je ne veux pas vous abandonner ! criais-je en colère.
-Tu veux vraiment protéger ta tante et ta grand-mère, Satsuki ? Alors suis-nous, me dit Aomine sérieusement.
-Non ! Je…, fus-je coupée par ma tante qui venait tout juste de me gifler.
-Arrête de faire la capricieuse et écoute ce que te disent tes amis ! Ils ont raison. Si tu restes ici avec nous tu risques de nous mettre en danger ainsi que toi-même. Daiki et Ryota sont capables de te protéger. Ils sont des sangs-purs…Nous ne sommes plus que des humains moi et grand-mère Sakiyo…Donc, s'il te plaît suis les…Tu es notre dernier espoir, me supplia tante Hana les larmes aux yeux.
-Tu as raison, lui avouais-je. Pardonne-moi.
Ma tante me sourit tendrement et me serra une dernière fois dans ses bras.
-Daiki, Ryota. Vous avez intérêt à prendre bien soin de ma petite Satsuki, menaça ma tante.
Kise et Aomine se contentèrent d'acquiescer.
-Allons-y Momocchi, me dit Kise en me tendant sa main que je pris tout de suite.
-Prends soin de toi tante Hana et de grand-mère Sakiyo…Et dis-lui que je ferais tout mon possible pour me venger, lui dis-je déterminer.
-Ne t'en fais pas pour ça, me rassura ma tante. Grand-mère le sait déjà.
Après avoir quitté ma tante et ma grand-mère, nous nous mîmes en marche vers un lieu plus sûr, la nuit venait de tomber et qui disait nuit disait aussi plus de vampire en train de rôder dans les alentours en quête d'une nouvelle victime. Bien sûr, je n'étais pas vraiment inquiète de ce qui pouvait arriver vu que Dai-chan et Kise se trouvaient à mes côtés. Même si je n'arrêtais pas de penser sans cesse au risque de croiser l'un des membres des Akashi.
-Dis Aominecchi ? demanda le blond qui venait de casser le silence si pesant. On va faire comment pour Momocchi ?
-Aaah…, dit Dai-chan en s'arrêtant et s'étirant. Je ne sais pas.
-Quoi ! s'écria le blond. Attends ! Tu n'avais rien prévu ?! Même pas à l'endroit où nous devions l'emmener ?!
-Euh…non, dit le bleu tout simplement.
-Décidément, tu étais et resteras après toutes ces années un vrai idiot Dai-chan ! lui lançais-je.
-Et toi tu es toujours la petite capricieuse d'avant ! me rétorqua-t-il.
-Oh ! Du calme, dit Kise en essayant de nous apaiser. On va trouver un moyen.
Aomine se tourna vers le blond et lui dit sur un ton las.
-Tss…Vas-y, j'ai bien envie de voir quelle idée tu vas nous proposer.
-Eh bien, j'avais pensé qu'elle pourrait dormir chez l'un de nous durant une semaine et qu'après nous échangions les rôles, proposa le mannequin gêné en passant l'une de ses mains dans sa chevelure d'orée.
-Ouai…C'est une bonne idée, avoua Aomine.
Je regardais Kise et vis qu'il était tout souriant que Dai-chan est accepté son idée. A mon avis, ça ne devait pas toujours être le cas que Dai-chan accepte les idées de Kise.
-Alors, où va-t-elle aller en premier ? demanda Dai-chan.
-Je viens chez toi ! lui dis-je en me collant à lui.
-Quoi ?! Mais…Nan ! Pourquoi chez moi ?!
-Oh, allez Aomine. Cela fait si longtemps que je n'ai plus vu ta mère et puis je suis sûre que ça lui fera plaisir de me revoir, le suppliais-je en me collant contre son bras gauche.
-Il faut croire qu'elle a fait son choix, dit Kise en riant.
-Aaah…D'accord. Mais, tu évites de m'ennuyer, compris ? me prévint-il.
-Oui !criais-je heureuse de pouvoir enfin repasser de bons moments avec la famille de Dai-chan.
-Mais la semaine prochaine tu viens chez moi ok, me dit Kise.
-Mais oui ne t'inquiète pas Ki-chan.
-Hey ! Arrêtes de m'appeler Ki-chan c'est embarrassant ! se plaignit-il.
Non loin de là, dans la grande demeure des Akashi se trouvait un homme avoisinant la cinquantaine assis à son magnifique bureau dans une pièce faiblement éclairée. Il était en train d'étudier les nombreux dossiers qui se trouvaient sur son bureau lorsque l'on vint toquer à sa porte.
-Entrez, dit-il tout simplement en ne quittant pas du regard les dossiers qu'il tenait en main.
La porte s'ouvrit et laissa place à un jeune homme à la chevelure brune toute désordonnée.
-Maître, dit-il en se penchant poliment.
-Que me veux-tu Hiro ? lui demanda le maître en ne lui daignant même pas un regard.
-Je viens vous remettre le rapport de notre journée, dit celui-ci toujours calmement.
-Quel rapport ? lui demanda à nouveau son maître.
-Celui de Momoi Satsuki.
-Eh bien, vas-y. Je t'écoute.
Le jeune homme se racla la gorge pour s'éclaircir la voix et entama son discours.
-Nous avons bien inspecté tous les endroits ainsi que chez sa famille, mais nous ne l'avons pas retrouvé.
-Vous ne l'avez pas retrouvé ? répéta le maître en déposant son dossier qui, quelques minutes plus tôt, l'avait complètement intéressé au point de ne porter aucune intention au jeune homme en face de lui.
-Oui, lui dit-il tout simplement.
-Très bien, dit celui-ci, deux hommes vinrent à son bureau et se mirent à côté du jeune homme. Vous pouvez le prendre.
-Quoi ? paniqua le jeune homme en sentant les bras musclés des deux autres vampires l'encercler. Qu'est-ce que vous faites ? J'ai pourtant obéi à vos ordres ?
-Hélas, non. Tu as échoué alors que ce n'était qu'une simple mission.
-Echoué… ? répéta le jeune homme en cherchant à se défaire de l'étreinte des deux autres vampires. Qu'allez-vous me faire ?
-Eh bien, c'est pourtant simple, dit le chef des Akashi. Me débarrasser des échecs de ton genre.
-Quoi ? Non ! Je vous en prie, supplia le jeune garçon en tentant toujours de se débattre.
-Vous pouvez l'emmener, dit celui-ci toujours aussi posément.
Les deux vampires lui obéirent et sortirent avec le garçon qui continuait à supplier son maître de l'autre côté de la porte de ne pas le tuer.
Dès que la porte se referma, l'homme reprit l'un de ses dossiers et se concentra à nouveau dessus.
-Ca va faire le cinquième vampire que tu tues Masaomi, lui dit une voix familière juste à côté de lui.
Masaomi se retourna vers la personne qui venait de prendre la parole et lui lançant un sale regard.
-Combien de fois t'ai-je dis de ne pas venir me déranger quand je travaille Naoki, le réprimanda-t-il.
-Oh, allez Masaomi ! Ce n'est pas comme si j'étais quelqu'un de nuisible non, lui dit Naoki.
-Si tu l'es ! lui répondit au tac au tac celui-ci.
-Oh, c'est méchant, lui dit Naoki en faisant semblant d'être attristé, où est donc passée la compassion que tu portais à ton petit frère ?
Masaomi souffla d'exaspération tellement son frère cadet le désespérait. Encore à son âge, Naoki se comportait comme un gamin et cela avait le don de taper sur les nerfs de l'aîné des Akashi.
-Tu peux me faire plaisir en disparaissant de ma vue ? lui demanda l'aîné.
-Cela dépend de ce que tu me demandes ? s'enquit ce dernier.
-Peux-tu aller dire à mon fils et ses amis que je les charge d'une mission ?
-Oh oui ! Et comment ! Cela faisait si longtemps que je ne voyais plus mon adorable neveu ! s'écria Naoki les étoiles plein les yeux de pouvoir revoir son cher Seijuro.
-Très bien. Transmets-lui cette lettre, compris, lui dit Masaomi en lui tendant la fameuse lettre.
-Ok, dit le jeune frère en s'en allant tout de suite.
Après s'être débarrassé de son frère cadet, Akashi Masaomi retourna à sa paperasse tout en sirotant un verre au contenu rougeâtre.
-Que les choses sérieuses commencent, dit le chef des Akashi un sourire narquois aux lèvres.
