Donc bonne lecture et désolée pour les fautes d'orthographe sur ce, j'arrête de parler !
C'était le matin. Il faisait beau et chaud une belle journée s'annonçait. Les oiseaux effectuaient leur chant quotidien et comme de fidèles réveils, ils tirèrent la jeune fille endormie de sa torpeur. Cette-dernière ressentit une sensation indescriptible de confort, une chose était sûre, pour rien au monde, elle aurait désiré se lever. Paradoxalement, elle se sentait toute engourdie et une puissante migraine semblait l'assaillir, d'où pouvait donc provenir cette douleur dès le matin ? Elle ne put accorder plus de temps à sa réflexion car comme tous soldats, le devoir l'attendait. De ce fait, elle entreprit d'ouvrir un œil cependant sa résolution flancha quand elle constata, un mouvement de respiration régulier sous elle. Sous elle ? L'espace d'un instant, elle resta figée. Elle se risqua à tâtonner, ce que pouvait-être ce fameux mouvement respiratoire, redoutant la réponse. Il s'avéra qu'elle se trouvait sur quelqu'un, cette pensée lui mit le feu aux joues. A ce même instant, une idée alléchante lui vint : Peut-être que tout cela était juste un rêve, certes aux allures réels mais rien de plus. Cette hypothèse eut pour effet de la rassurer, cependant elle en démordit très rapidement et prit son courage à deux mains et ouvrit les yeux pour constater les faits sans se voiler la face.
A ce moment précis, toutes ses pires craintes se réalisèrent, son teint aurait aisément pu être comparé, à celui d'un linge blanc, tant son visage était livide. Il s'avéra qu'elle partageait sa couche aux côtés d'un homme, mais pas n'importe quel homme, son supérieur. Dire qu'à cet instant, elle était décontenancée n'était qu'un euphémisme pour désigner la situation. C'était juste inconcevable, irréaliste, incongru ! Quoi qu'il en fut, bien que très déstabilisée, elle ne pouvait s'offrir le luxe de rester plus longtemps ainsi. Elle devait rejoindre ses camarades, et démarrer sa journée comme si de rien n'était de sorte à ne pas éveiller les soupçons auprès de ces-derniers. Mais il lui fallait surtout trouver des réponses à sa situation actuelle, elle connaissait son supérieur mieux que quiconque et savait pertinemment que ce ne serait pas lui, qui irait ébruiter ou ne serait-ce qu'évoquer, ce qui avait dut se passer entre eux.
Petra était reconnue pour sa détermination ainsi que sa persévérance et comptait bien faire honneur à sa réputation, et ce tout en subtilité. Elle descendit alors à pas de loup du lit, et put constater avec effarement sa tenue d'Ève, bien que préparée à cette éventualité, la confirmation de sa faute eut pour effet d'enflammer de nouveau ses joues. Des sentiments partagés se livraient un intense combat dans sa tête. Elle ne savait si elle devait se réjouir de ça, car même si elle refusait de se l'avouer, elle se savait depuis longtemps éprise de son Caporal, ou bien si elle devait être dévastée. Il était de notoriété que des relations avec un supérieur étaient plus que susceptible d'obtenir une sanction. Cette-dernière inspira une profonde bouffée d'air et se résigna, ce qui est fait est fait, elle ne pouvait lutter contre cette réalité, autant l'accepter.
Elle regarda avec curiosité le décor, et déduisit sans difficulté que cette chambre était celle de son caporal. Sans surprise, cette-dernière était très sobre et d'une propreté déconcertante, en somme, elle était en parfait adéquation avec le caporal Livaï. Elle ne put résister à la tentation et le contempla quelque seconde, c'était si rare de voir ses traits détendus, peut-être était-ce même la première fois, qu'elle les entraperçue. Elle reprit rapidement contenance et chercha quelque chose pour couvrir son corps dénudé. Elle effectua alors une fouille minutieuse des appartements de ce-dernier à la recherche de ses habits. Par chance, elle les trouva près du lit, elle les enfila avec rapidité et retourna dans sa chambre qui par chance se trouvait être non-loin de là.
Une fois arrivée, son cœur mit fin à la course effrénée dans laquelle, il s'était engagé. Retrouvant enfin, complètement son calme, elle fuit plus disposer à réfléchir de manière rationnelle, dans un premier temps, elle analysa ses vêtements. Elle ne se souvenait pas les portaient, de plus une forte odeur d'alcool semblait être imbibée dans les habits. Les choses prirent peu à peu leur sens. La migraine, l'alcool, l'absence de souvenir. Il était évident qu'une soirée avait dut se dérouler la veille.
Résolue à éclaircir le fond de cette affaire, elle se fit une toilette, et enfila son uniforme. Elle descendit pour rejoindre ses compatriotes et arbora son plus sourire. Elle les salua poliment et dans un premier temps échangea quelques anecdotes puis énonça : -Il semblerait qu'hier, j'ai abusé sur la boisson à tel point que je ne me souviens plus vraiment de la soirée, rassurez moi je ne suis pas la seule dans ce cas ?
-Ah ah, je ne suis pas le seul dans cette situation, ça me rassure ! Gunter s'était justement proposé, pour me raconter la soirée ! Déclara la nouvelle recrue aux capacités fulgurantes du nom d' Eren.
-Bon, alors commençons par le commencement, dans un premier temps nous fêtions notre première victoire contre les Titans. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce fut les hauts gradés qui proposèrent cette fête. Enfin bref allons à l'essentiel, comme vous devez vous en douter, nous nous en sommes donnés à cœur joie. Votre amnésie partielle le confirme. A cette évocation, les deux concernés échangèrent un regard gêné mais ne rétorquèrent cependant rien, au pic qu'il venait de recevoir. Bon disons, les choses telles qu'elles ont été, après cette soirée, je peux vous assurer que vous avez perdu toute trace de crédibilité à mes yeux. Déclara-t-il en laissant échapper un petit rire. Par qui commencer ? Eren, alors toi, on peut dire que c'est sûrement la première fois que tu devais boire, il ne te pas fallut deux verres pour que tu sombres ! Du coup j'ai perdu mon pari contre Erd, j'avais misé sur quatre verres ! Le regard que lui lança le garçon, lui fit comprendre qu'il faisait mieux de ne pas trop s'étendre et reprendre où il en était. Bref, je disais donc que ta résistance à l'alcool était proche de zéro, il y eut un moment où on ne t'entendait plus jacasser, je croyais au début que tu t'étais finalement endormi mais non, à la place on t'a retrouvé en position fœtal contre le mur à pleurer, que le caporal Livaï t'effrayait, puis après tu as vu que tu n'étais pas seul et tu as commencé à me raconter tes tourments. Je suis vite parti. A mon retour dans une atmosphère moins lugubre, j'ai commencé à chercher Auruo et je me suis rendu compte qu'il dormait déjà. Bref, je cumulais les spectacles pitoyables, c'est alors que j'aperçu Petra, et là je pensais qu'en matière de ridicule, on était au paroxysme. Il laissa un silence de sorte à renforcer le suspens. Ecoute, je ne sais pas comment tu as fait, mais il semblerait que tu ais réussi l'impossible. Tu étais sur les genoux du caporal Livaï et tu lui chantonnais une comptine, il me semble que c'était : Alouette gentille Alouette enfin, c'est ce que j'ai cru décrypté étant donné que ta "chanson" était entrecoupée par des hoquets répétitifs. Enfin, tu le tenais fermement et ne laissais personne l'approcher. Je pense que lui aussi avait dut boire plus que de raison, car en étant sobre il ne t'aurait sûrement jamais laissé faire ça et puis ce fut la première fois que je vis chez lui, ce qui ressemblerait à de l'embarras se refléter dans ses yeux. Suite à ça, il me dit qu'il allait te ramener à tes appartements pour que tu dessaoules. Tu t'agrippais à lui comme un bébé koala à sa mère, du coup il a dut te porter. Après, il a déclaré qu'il allait en profiter pour aller lui aussi se coucher et m'a dit que cette salle avait intérêt a briller demain. Suite à ça, j'ai dû porter Eren et Erd a dut porter Auruo pour les ramener se coucher.
-Je je vois.. et bien ah ah que dire c'est gênant, je vais de ce pas m'excuser auprès du caporal de l'avoir.. incommodé. Rétorqua Petra le regard fuyant.
-Ne t'inquiète pas pour ça, Petra c'était très drôle, ça m'étonnerait qu'il t'en veuille.
-Merci Gunter ! J'y vais, on se rejoint tout à l'heure !
C'est avec une détermination de fer que la jeune fille toqua à la porte de son supérieur. Cependant quand elle entendit, du bruit venant de l'autre côté de la porte, cette-dernière commença à s'effriter, cependant, Petra ne flancha et demanda d'une voix aux allures assurées : -Puis-je entrer, c'est Petra, j'ai besoin de vous parler.
La porte s'ouvrit, les secondes n'avaient jamais semblaient aussi lentes qu'en cet instant, puis un visage aux traits blasés fit son apparition, dans l'embrasure de la porte.
-Entre.
Il y eut un silence pesant, puis ce fut le caporal qui y mit fin.
-Je pense que je te dois quelques explications pour la veille, je te prie de me laisser poursuivre sans m'interrompre. Tout d'abord sache que je ne me cherche pas d'excuse. Je pense que toi comme moi, savons tous deux ce qu'on a fait. Je ne sais comment expliquer ça. Je pourrais me justifier en te sortant des circonstances atténuantes, cependant ce serait inutile car ça ne changerait en rien ce qui s'est passé. C'est pourquoi, je ne te demande pas de me pardonner ou quoi que ce soit pour ce que je te fais mais juste d'accepter mes excuses.
Elle ne sut pourquoi, mais elle déposa un baiser sur les lèvres de son caporal. Le contact fut aussi rapide qu'un battement d'ailes. -S'il vous plaît caporal, ne vous excusez pas.. si c'est vous.. euh et bien, même si je ne m'en rappelle plus, je ne le regrette pas !
Ce fut cette fois-ci à son tour, d'être prise de court, le caporal la fit taire en scellant à son tour ses lèvres sur celles de la jeune fille.
Suite à cet entrevu, les deux décidèrent de démarrer une relation secrète. En extérieur rien n'avait changé chez eux, ils n'était que supérieur et subalterne cependant leur passion ne diminuait en rien, bien au contraire ces barrières qu'ils s'étaient imposés ne faisaient que renforcer cette-dernière.
Le rêve dut comme tout rêve toucher à sa fin. Le cauchemars du quotidien vint les rattraper. Le Titan avait eu raison d'eux, une fois encore Livaï se retrouvait délaissé. Une fois encore, ces ailes furent coupées, ces liens qui le reliaient à ses frères d'armes, furent ravagés l'espace d'un instant.
On les lui avait pris, son escadron, ses amis, son amour, tous furent décimés.
Ce jour-là l'escouade Livaï s'éteignit à tout jamais, seules leurs esprits marquaient les mémoires.
Ce jour-là l'escouades Livaï fut dépossédée de son corps mais son esprit persista.
En revanche, ce même jour, le corps du Caporal resta intact, mais ce fut son esprit qui s'éteignit à tout jamais.
Quelle ironie macabre.
Fin.
