Titre: Avec le temps vient la confiance. (With time comes trust)

Auteur: Snow Raine

Traductrice: Pretresse schtroumphique.

Rating: PG-13

Genre: Angst/ Drama/ AU

Note de l'auteur: Cette fic est un AU (univers parallèle) donc certains faits sont incorrects, certains personnages un peu OOC, mais rappelez-vous que c'est un AU ok? Quelques petites choses que vous devez savoir: Sirius n'a jamais été à Azkaban et Harry a 10 ans. Je sais qu'il existe déjà beaucoup de fics sur ce sujet, mais je voulais en faire ma propre version. *bam*.

Cette fic ne contient pas de slash ni de viol. (quel dommage, dixit la traductrice).

Disclaimer: Hem Hem. Nan. Ils ne m'appartiennent pas. Ils sont tous à JKR, et l'histoire est la propriété exclusive de Snow Raine la Magnifique.

Note de la traductrice: Bon je me lance dans une fic qui compte 12 chapitres, relativement longs. Donc il va me falloir des encouragements (comprenez: des reviews lol). La version originale en a eu plus de 500, je ne vise pas si haut, mais j'espère quand même dépasser mon score habituel de 3, pliiiize!

Je dédicace cette fic (ou plutôt la traduction que j'en fais bouhouhouh !) à Jess, l'unique Prêtresse Schtroumphique Glacée, adoratrice du Lapin Bleu qui aime le Réglisse Rouge lol.

Avec le temps vient la confiance. – (1) Salut, je suis ton parrain

C'était une chaude journée d'été. Une légère brise courait régulièrement le long des pavillons de Privet Drive, traînant dans son sillage des papillons colorés voletant parmi les fleurs à la douce odeur qui fleurissaient dans chaque jardin.

Le vieux papy George, du pavillon numéro 6, se prélassait dans sa chaise longue, un large chapeau de cowboy sur la tête accompagné de lunettes de soleil qui protégeaient ses yeux d'un bleu d'eau. Il avait une boisson fraîche dans sa main droite, les gouttes de condensation qui s'étaient formées dessus tombaient sur le gazon, et le petit parasol en papier collait au verre, et pendait lamentablement d'un côté.

Au pavillon numéro 2, Mathilda Maurine parlait dans son téléphone sans fil en se penchant par la fenêtre. Le vent faisait porter sa voix aiguë jusqu'en bas de la rue, et en ce moment même on pouvait voir des hommes et des femmes énervés qui passaient leur tête par la fenêtre et la menaçaient du poing.

Pris en sandwich au milieu de ces deux maisons, se trouvait le pavillon numéro 4, bien connu pour les efforts désespérés que ses propriétaires déployaient pour que leur jardin soit toujours sans défaut, ce dans l'espoir de gagner le prix du Jardin le Plus Beau de l'Année.

Un homme rondouillard était étendu sur le gazon, les yeux fermés, un mini ventilateur, posé à côté de lui, lui délivrant une petite brise artificielle. Son fils, un garçon qui paraissait singulièrement enveloppé et qui avait du faire faire ses vêtements sur mesure parce qu'il était évident qu'aucun vêtement destiné aux enfants de son âge n'aurait pu aller sur son gros corps [gniark !], était occupé à essayer d'attraper un des papillons qui voletaient au-dessus des rosiers de sa mère. Il en avait déjà capturé un, et maintenant, celui-ci gisait à ses pieds, ses ailes visiblement arrachées de son corps.

"VERNON!" Une figure osseuse apparut à la porte principale. " Un appel pour toi ! ".

L'oncle Vernon se leva avec difficulté, et un empressement certain, épousseta son pantalon quelque peu sali et se traîna lourdement à l'intérieur de la maison.

"Dudlichounet ?" demanda la tante Pétunia d'une voix douce. " Est-ce que tu veux quelque chose de frais ? Il fait un peu chaud, tu ne trouves pas ? "

" Oui, je veux à boire. " répondit Dudley sans se perdre de vue ses papillons. " Et je veux ma barre de chocolat et mes chips de pommes de terre aussi. ".

" D'accord mon chéri, donne moi une minute. ", la tante Pétunia disparut.

La tante Pétunia prit le même chemin que son mari, qui parlait toujours sa voix mielleuse au téléphone, et entra dans la cuisine. Son neveu âgé de 10 ans, Harry, essuyait un plat avec un chiffon.

" As-tu enfin fini ? " lui demanda la tante Pétunia impatiemment.

" Pas encore, tante Pétunia " répondit Harry d'une petite voix.

Pétunia jeta un regard à la pile de plats encore humides dans l'évier. " Tu ne pourrais pas travailler plus vite ? " dit-elle d'une ton rogue. " Si tu n'as pas fini dans 10 minutes, tu ne mangeras pas ce soir. ".

" Mais je n'ai pas mangé hier soir déj " murmura Harry en reposant le plat sec avec précaution, de crainte qu'il ne tombe et se brise.

Pétunia lui tourna autour, son visage n'était plus qu'un masque de rage et de haine. Elle leva la main et gifla la joue de son neveu avec force. Le coup fit vaciller Harry sur ses pieds et le plat se fracassa par terre en mille morceaux. " Maudit sois-tu ! " cria la tante Pétunia. " Pourquoi est-ce que tu dois toujours tout casser, espèce d'anormal ! ". Elle attrapa Harry par son tee-shirt et le remit sur ses pieds. Des larmes commençaient à couler sur les joues de l'enfant, la gauche portant encore l'empreinte de cinq marques rouges.

Pétunia leva la main à nouveau et fit pleuvoir les coups sur le corps du petit garçon, ignorant ses cris et ses supplications. Elle le poussa par terre, sur le sol dur, au beau milieu des fragments du plat. Harry sanglotait silencieusement, et frottait ses yeux dans une vaine tentative pour sécher ses larmes. Son bras saignait à l'endroit où il s'était entaillé sur un bout de porcelaine brisée.

" Prends ça ! "lui jeta la tante Pétunia en lui tendant un plateau chargé d'un verre de limonade, d'un grand bol de chips et d'une énorme plaquette de chocolat blanc. " Apporte ça à Dudley, et ne le fais pas tomber ! ".

Tremblant, Harry se leva sur ses jambes mal assurées, en essayant d'ignorer la douleur lancinante que lui transmettaient ses nerfs. Sa cheville droit le fit souffrir quand il commença à marcher, et il dut boitiller pour porter le lourd plateau dans le jardin. L'oncle Vernon, qui avait raccroché le téléphone, se dirigeait lui aussi vers l'extérieur, sans toutefois avoir remarqué Harry, dont la frêle silhouette était presque entièrement cachée derrière le plateau. Il bouscula Harry et le plateau sembla planer quelque instants avant de s'écraser avec fracas sur le sol.

L'oncle Vernon rugit, le visage de la tante Pétunia devint rouge de colère.La grimace de pur amusement de Dudley fut la dernière chose que Harry vit avant que la douleur ne submerge ses sens.

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Minerva McGonagall marchait dans le couloir qui menait au bureau du directeur Albus Dumbledore, une pile de papier dans les bras. " Bandana à la banane ", dit-elle. La gargouille pivota pour la laisser entrer dans la pièce. Elle s'avança vivement et étala les papiers sur le bureau de Dumbledore.

"Voici les noms des premières années qui entreront à Poudlard en septembre prochain, " Minerva repoussa ses lunettes sur son nez.

Albus pris la liasse de papier et la feuilleta. Il s'arrêta sur le nom de 'Harry Potter'. " Ah. Le jeune Harry est finalement assez âgé on dirait. "

" Il va avoir onze ans le 31 Juillet " opina Minerva. Elle semblait légèrement inquiète.

" Est-ce qu'on ne devrait pas envoyer quelqu'un lui porter sa lettre d'admission en personne ? Il vit quand même avec des Moldus… "

" Vous craignez qu'ils ne comprennent pas, " dit Albus en exprimant exactement ce que pensait Minerva en son for intérieur.

" C'est exact, " dit Minerva d'un air peu assuré. " Dix ans ont passés… "

" Je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas essayer de lui envoyer la lettre par la poste en premier lieu. Si un problème survient, j'irai moi-même lui donner la lettre, " dit Dumbledore.

Minerva parut soudain moins timide.

" Qu'est-ce qu'il y a ? " Dumbledore lui lança un regard suspicieux.

" Hem… Harry a un parrain. "

" Sirius Black " dit Albus comme pour l'aider.

" Oui, je crois que c'est Sirius. "

" Vous savez que c'est Sirius "

" Aaah. Quelque part entre les lignes… "

" Minerva. "

" Il vient de partir pour récupérer Harry il y a à peine une minute. Il a dit qu'il voulait tout lui dire à propos de son passé et essayer de se rattraper dans le présent. Alors pour le reste de l'été, Harry restera sans doute avec Sirius.

Albus leva les sourcils. " Aaah. " Et ses yeux scintillèrent.

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Sirius vérifia pour la 39ème fois son reflet sur un carreau dela fenêtre d'une maison moldue. Il grimaça pour lui même en apercevant la numéro 4. Arrivé devant la maison, il s'approcha des marches de devant et appuya sur la sonnette. La porte s'ouvrit à la volée et une face rougeaude d'un homme enveloppé le dévisagea.

" Je ne veux rien acheter de … "

" Non, non, " dit Sirius gaiement. " Je suis là pour… "

Un coup sourd se fit entendre de l'intérieur de la maison. Sirius fronça les sourcils.

" Qu'est-ce que c'était ? "

" Ce n'est pas vos oignons, " gronda le gros homme en tentant de refermer la porte au nez de Sirius. Sirius, toutefois, entra dans la maison en écartant l'homme.

" Et bien, j'espère au moins que ça n'est pas une chose de valeur qui s'est brisée, " reprit Sirius. Il jeta un regard sur un pan du mur à côté de lui, recouvert de photos.

Sur chacune d'elles on retrouvait un gros garçon, et sur l'une d'entre elles, on le voyait tombant dans une piscine, des gerbes d'eau jaillissant dans toutes les directions. " Oh, c'était pendant des vacances ? " demanda Sirius.

" Je suis Vernon Dursley et vous vous ÊTES TROMPE DE MAISON ! " Vernon attrapa Sirius par une épaule, et essaya de l'éloigner du mur.

" Je suis Sirius Black et j'ai TROUVE LA BONNE MAISON " dit Sirius, l'air rayonnant.

Vernon avait l'air sérieusement paumé. " Mais, je ne vous connais pas. "

" Moi si " lui dit Sirius. " Je suis le parrain de Harry. "

Vernon devint soudain vif écarlate. " H-Harry ? "

" Oui, Harry Potter ! " Sirius commença à s'aventurer un peu plus loin dans la maison. " Ah ! Un escalier ! La chambre de Harry doit être à l'étage… " il fit une pause. Un faible gémissement venait d'atteindre ses oreilles alertes [j'imagine trop Sirius les oreilles dressées lol !]. " Qu'est-ce que c'était ? ".

Vernon devint encore plus écarlate. " Je vous suggère de sortir immédiatement ! "

" Qu'est-ce qui se passe ? " Une femme passa la tête par la porte de la cuisine.

" Pétunia ! " bondit Vernon.

Le regard de Pétunia passa de son mari à l'homme de haute taille qui se tenait à côté de lui, et dont le pied était posé sur la première marche de l'escalier. " Qui c'est ? "

Sirius ne se donna pas la peine de répondre. Ses oreilles [lol !] avaient repéré d'où provenait le gémissement. Il enleva son pied et repoussa Vernon qui se tenait devant le placard sous l'escalier. Mais avant qu'il n'ai pu coller son oreille contre la porte, Vernon l'attrapa à deux mains par la taille.

" Il est l'un d'entre eux ! Un de ces… anormaux ! " éructa Vernon avec colère. " Aide moi à le… "

Sirius leva ses bras pour attraper ceux de Vernon et en faisant cela, son coude heurta violemment son nez. Vernon le relâcha immédiatement pour gémir alors que du sang commençait à couler de son nez. Sirius s'agenouilla à nouveau pour vérifier que ses oreilles avaient bien entendu, mais Pétunia commença à faire pleuvoir les coups sur son dos.

" Sortez d'ici ! Sortez ! "

" TAISEZ-VOUS ! " beugla Sirius [mdrrrr !]. " J'essaye d'écouter ! ".

Mais Pétunia ne se laissa pas ignorer. Enragée, elle promena ses yeux autour d'elle, aperçut la canne de Smelting de Dudley posée sur la table et l'attrapa, puis en frappa Sirius toujours accroupi. Sirius poussa un cri de douleur et se releva, attrapant au passage les bras de Pétunia.

" Vous avez de la chance, je ne frappe pas les femmes, " lui dit Sirius.

" Laissez ma femme tranquille ! " Vernon se releva, du sang dégoulinant sur son menton pour glisser dans son cou.

Plus qu'exaspéré, Sirius lâcha Pétunia et attrapa sa baguette. " Wingardium Leviosa! "

La femme osseuse et son gros mari se turent soudain, leurs têtes cognaient contre le plafond. " Silencio ! " ajouta Sirius avant que le couple ai pu se remettre à crier.

Puis se tournant vers la porte fermée, il approcha sa baguette. " Alohomora. "

La porte fermée s'ouvrit avec fracas et grâce à la lumière qui filtrait par une fenêtre, Sirius put discerner les contours de la 'pièce'. Il y avait un lit minuscule dans un coin, des jouets cassés et des boîtes diverses occupaient le reste de l'espace. Il y avait un petit tas sous les fines couvertures du lit. Le tas tremblait.

Sirius fronça les sourcils et s'approcha du lit. Est-ce que c'était… Harry ? " Harry ? " dit-il avec précaution.

Pas de réponse. Sirius s'agenouilla devant le lit et tire doucement les couvertures. Un petit garçon était recroquevillé sur le matelas usé, ses cheveux noirs ébouriffés et semblant indomptables, on voyait le sillon des larmes sur ses joues. Son corps était recouvert de coups, son tee-shirt bleu trop large était tâché de sang par endroit.

" Harry. " murmura Sirius. Il ne pouvait croire ce qu'il voyait. Non, comment pouvaient-ils le traiter de la sorte ? " Chuut… Harry, tout va bien. Je vais t'emmener loin d'ici. ".

Il recula un peu pour pouvoir soulever le garçon mais Harry bougea brusquement, et se blottit dans le coin du lit. Ce mouvement avait visiblement réveillé la douleur, et son souffle était presque imperceptible.

" Harry, je suis ton parrain, Sirius " dit Sirius en tentant d'atteindre le garçon. " Je ne vais pas te faire de mal Harry, je vais t'emmener loin d'ici. ".

Harry ne répondit pas. Les larmes continuaient de couler sur son visage fin.

" MAMAN ! PAPA ! "

Harry se recula visiblement alors que Sirius s'extrayait précipitemment du placard.

Un autre obèse se tenait sous les Moldus qui flottaient, la bouche grande ouverte, le tee-shirt maculé de la graisse des chips aux pommes de terre. Ses parents remuaient leurs mains pour tenter désespéremment de se faire redescendre. Le garçon se retourna et apperçut Sirius. Sa bouche ouverte se referma.Pas un son n'en sortit.

" J'appelle la police ! " Et il se jeta sur le téléphone.

" Accio téléphone " lança Sirius. Le fil du téléphone se cassa et le combiné atterrit dans la main ouverte de Sirius. " Vous avez maltraité mon filleul . " dit-il d'une voix glacée au couple qui flottait toujours. Il agita sa baguette et il s'écrasèrent au sol.

" C'est un bon à rien, parresseux, arrogant… "

" Dentesaugmento " cria Sirius.

Alors que les Moldus se tenaient désespéremment la bouche que leurs dents qui

grandissaient forçaient à s'ouvrir, Sirius retourna dans le placard.

" Harry, je vais t'emmener, d'accord ? ". Il s'avança vers son filleul, en essaynt de ne pas prêter attention à ses tentatives pour échapper aux bras de son parrain et berça le petit garçon contre sa poitrine.

Sans éprouver une once de regret, il disparut, laissant les Moldus se débrouiller avec leur dents en pleine croissance.

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A suivre…

Plize, reviewez en masse, que je sache si oui ou non je continue à traduire cette histoire.

(à Mary : je sais que tu as du être révoltée par l'attention qu'on portait à ce pauvre petit nHarry,lol, et moi aussi au début je trouvais que l'auteur exagérait vraiment, mais bon, la compassion m'a envahi… et j'adore cette histoire.)

REVIEWSSSSSSSS PLEASE ! ! !