Time waits for no one


C'est ma deuxième fanfic, première sur Ghost Hunt. L'idée, et surtout l'idée du prologue m'est venu après avoir vu La traversée du temps, un film anime.

Disclaimers : Le personnage ne m'appartiennent pas, je n'en tire aucun profit... blablabla.

Rating : K+ pour moment, peut changer...

Couple: je verrai.

ATTENTION SPOIL sur le roman donc ceux qui ne veulent pas, peuvent quitter la page. Sinon, c'est pas nécessaire de connaître le roman, j'expliquerai ce qu'il est nécessaire de savoir.


C'est bon?


Ceux qui ne veulent pas de spoil sont partis?


OK.


Choses à savoir : Naru, Shibuya Kazuya, est en réalité le grand Docteur Oliver Davis (Noll).

Son frère jumeau, Eugene (Gene), a été renversé par une voiture alors qu'il était au Japon. Son corps a été jeté dans un lac. Oliver, qui empruntait un vêtement à son frère, a vu sa mort grâce à son pouvoir. Il est donc venu au Japon pour le retrouver, sous la tutelle de Lin qui doit veiller à ce qu'il n'utilise pas ses pouvoirs, ceux-ci étant dangereux pour sa santé. Après une enquête (je sais pas trop, mais en gros c'est ça) Naru reconnait le lac et retrouve le corps de son frère.

Mai va déclarer ses sentiments à Naru qui va lui demander si c'est bien lui qu'elle aime, et pas son frère. Car effectivement, le Naru des rêve de Mai est en réalité Gene. Elle est incapabe de répondre et Naru retourne en Angleterre pour enterrer son frère.
Ma fic' se place à cet endroit.
Voilà!!


Mai POV

Un temps infiniment lent. Ce temps qui ne cesse de m'échapper.

Pendant longtemps, il était là, affreusement narcissique, juste lui-même. Moi, à me plaindre.

Des sentiments, j'en ai toujours eu. À aucun moment je n'ai essayer de les éclaircir.

Il était simplement splendide, mais mon boss, mais narcissique, mais imbuvable.

Je n'ai jamais tenté quoi que ce soit, contrairement à elle. Elle ne doit pas avoir de regret, elle.

Jamais je ne me suis dit que cela pourrait s'arrêter.

Le temps n'attend personne.

Il est partit, et je ne lui ai rien dit.

J'ai essayer mais c'était beaucoup trop tard, et je n'ai pas insister lorsqu'il m'a dit ces paroles qui m'ont paralysées.

Bien-sûr que je suis sûre de l'aimer lui, et non son frère. Mais exprimer enfin mes sentiments, c'est tout ce à quoi j'étais prête, tout ce que l'énergie du désespoir m'avait permis. Je n'avais rien en réserve pour lui répondre.

Je suis restée à pleurer devant lui, il est resté à regarder ailleurs, et il est partis.

Je ne veux plus perdre mon temps.

J'ai passé des nuits à pleurer, des journées à planer, planer au dessus de tout. À ressasser le passé. Et je me suis rendu compte à quel point le temps est important, si précieux. Il ne faut pas le gaspiller.

Je m'en suis rendue compte.

Mais ce temps que j'aurais voulu passer avec lui, il est inutile maintenant qu'il n'est plus là. J'aurai voulu pouvoir passer plus de temps à essayer de le comprendre. Plus de temps auprès de lui, à vivre chaque instant.
Je ne veux pas recommencer la même erreur, cette erreur qui fait de moi un automate. Il y a cette impression de vide, et cette nécessité de faire quelque chose qui pourrait être utile, quelque chose qui occupe mon temps. Sans entrain, sans passion. Juste parce que j'ai le sentiment que c'est ce que je dois faire.

Quatre mois déjà que Naru est partis. Un mois passé à pleurer, puis à ne rien faire d'autre que regarder, regarder la vie et le temps passé, jusqu'à ce que j'en arrive à la conclusion que le temps n'attends personne.

Les trois mois qui ont suivi ont été vides et si remplis à la fois. J'ai fait énormément de chose, j'ai eu quatre emplois différents, j'ai lu plus de livres que dans le reste de ma vie, je me suis fais de nombreux amis sans que cela m'importe réellement, sans que cela me réjouisse. Je suis restée si vide.

Tout a été fait sans que j'y sois réellement. Mon corps y était, moi je ne faisais que le survoler. J'ai essayé de me reprendre. Au bout d'un mois de cette vie d'automate, je me suis réveillée. Un ami a eu un grave accident. J'ai été ennuyé pour lui. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas. Je me suis toujours inquiétée pour les autres, pour des clients de la SPR que je venais seulement de rencontrer, pour des personnes mortes. Je me suis réveillée à ce moment, et j'ai décidé de reprendre les choses en mains. Le vide est resté, mais les choses se sont améliorées.

J'ai découvert que pendant ce mois d'automate, alors que j'étais ailleurs tout en étant là, j'avais accumulé une certaine quantité d'information. J'ai découvert qu'en prenant du recul, en restant calme, on pouvait apprendre beaucoup de choses. J'ai découvert que des tas de personnes valent la peine d'être connues, que les apparences ne sont que des couvertures dont les gens s'affublent pour se protéger, pour tromper les autres et parfois se tromper eux-même. J'ai repris ma vie en main.

Et puis c'est arrivé.

Je me promenais dans le quartier de l'ancien bureau de la SPR comme presque chaque semaine. Au départ, c'était dans l'espoir qu'il soit revenu, ensuite c'était devenu une sorte de pèlerinage, un lieu saint par lequel on passe pour se donner du courage, parce qu'autrefois, un miracle avait eu lieu à cet endroit. Et puis c'est devenu une habitude, un reste d'automatisme. J'y passais sans vraiment m'en rendre compte, sans même relever les yeux.

Ce jour là, j'ai relevé les yeux, je ne sais pas pourquoi. Vraiment pas. Peut-être parce que j'ai aperçu le morceau d'un van noir très familier. Peut-être parce que j'ai entendu une voix familière. Peut-être que je n'avais pas de raison de lever les yeux. Quoi qu'il en soit, je les ai levé, et ce que j'ai vu n'a fait que me rendre plus consciente de l'énorme vide en moi.

Il a dit mon prénom, et s'est approché. J'aurai voulu partir en courant, mais je n'ai pas pu. Je me suis rendu compte que jusqu'à présent, j'avais ignoré un sentiment en moi, le rancune. Je me suis rendu compte que je lui en voulais énormément. De s'être cru suffisamment intelligent pour connaître mes sentiment mieux que moi. De ne pas avoir attendu ma réponse. D'être partis comme un voleur. D'être partis et de m'avoir laissé derrière.

Il était devant moi à me regarder, égal à lui-même, sans aucun changement. Et ma rancune s'est amplifiée. Moi, j'avais changé pendant ces quatre dernier mois, et lui, il était toujours le même. Je lui ai demandé ce qu'il faisait là, il m'a répondu que les phénomènes paranormaux au Japon étaient plus nombreux et plus intéressant.

J'aurai voulu le frapper mais je suis restée là, à le regarder. Et il m'a fait la demande la plus incroyable pour moi. Il m'a proposé de revenir travailler pour lui. Il m'a dit qu'il aimerai que je revienne travailler à la SPR. À ce moment, j'aurai voulu refuser, lui envoyer sa proposition à la figure et blesser enfin son orgueil. Mais je ne pouvais pas me cacher à moi-même le fait que les enquêtes m'avaient manquées. Alors j'ai été en partis sincère avec lui. Je lui ai dit que j'avais besoin d'un peu de temps. Le temps d'être sûre que ma colère contre lui s'était estompée, le temps d'être sûre que je ne le détestais pas. J'ai été en partis sincère parce que la vérité, c'est que je suis persuadée que je reviendrais si lui ne change pas d'avis, mais son orgueil n'a pas besoin de le savoir. Il a dit qu'il comprenait, qu'il attendrait.

Et je suis partis.

Fin Mai POV


Voila le prologue. Pas d'action du tout mais Mai sera souvent OOC dans cette fic (c'est mon idée pour le moment, mais si ça ne plait pas, je la ferai plus coller au personnage) donc il me semblait necessaire de montrer précisément le changement dans sa manière de voir les choses.

J'espère que ça vous a plu, ou que ça va cous plaire. Reviews please ? )