Bonjour à tous et à toutes ! Je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle histoire ! Et j'espère qu'elle vous plaira comme les autres ! Je compte sur vous pour me le dire !

PS : Pour ceux qui auraient commencés « Braquage », soyez rassurés je ne l'ai pas oublier et la suite en désormais en construction.

Allez, bonne lecture !

Une histoire de conte de fée.

Chapitre 1 :

Dans le Londres du 19ème siècle vivait une famille fortunée. Les Malefoy. Cette famille était composée de trois membres. Madame Malefoy, prénommée Narcissa, était une femme digne et bien élevée, obéissant toujours à son mari, ne le contredisant jamais, se tenant toujours à sa place et ne parlant que lorsqu'il le lui accordait. Monsieur Malefoy était le président d'une grande banque londonienne. Il prônait l'obéissance, le travail et le respect. Il était très sévère et ne s'occupait que très peu de sa famille. Pour finir, leur fils, Drago. Drago était un jeune homme blond âgé de 17 ans. Sa famille l'avait éduqué dans les bonnes manières et l'étiquette, de façon extrêmement sévère. Au point où le jeune garçon n'aimait pas vraiment sa famille.

Pour lui, son père et sa mère jouaient plus un rôle qu'autre chose. Mais ce jeune garçon avait un espoir. Un des serviteurs de sa mère lui avait, un jour, apporté un livre de contes pour enfants. Sa mère ne voulait pas qu'il les lise, mais celui là avait échappé à sa surveillance. Il l'avait donc lut et relut et avait adoré toutes les histoires le composant. Drago passait sont temps à imaginer qu'il était un pirate, un bandit ou un prince et qu'il vivait de merveilleuses aventures. Mais ses parents le ramenaient toujours sur terre. Bien sûr, le jeune blond savait parfaitement rester à sa place et respectait la volonté de ses parents car il avait été éduqué ainsi. Mais un jour, un élément fit disparaître le respect qu'il ressentait pour ces derniers.

Alors que son père et sa mère lui avaient demandé de monter se coucher, Drago alla parler quelques secondes avec le majordome de son père, pour qu'il lui raconte ce qu'il avait fait dans la journée. Puis, le blond repassa devant le salon où sa mère et son père discutaient tranquillement. Il surprit alors leur discussion.

- Mon cher, êtes-vous sûr de votre décision ?

- Plus que tout ma chère ! Notre fils épousera la jeune Parkinson, il prendra ainsi la place de gendre auprès de Mr Parkinson, qui possède une grande filière économique importante pour les banques et à la mort de ce cher homme, notre fils prendra sa place. Assurant ainsi, à notre établissement, une longévité plus que prospère.

- Mais, peut-être vaut-il mieux lui en parler, non ?

- Absolument pas, il n'a pas besoin d'être mit au courant ! Cet enfant est né pour m'obéir et donc, faire tout ce qui pourra me rapporter quelque chose !

- Mais vous le traitez comme un objet !

- Baissez d'un ton ma chère, sinon cela pourrait devenir dangereux pour vous !

- Pardonnez moi.

- Bien, mais il est vrai que de toute manière, cet enfant n'est qu'un jouet pour moi, juste là pour me servir et rien d'autre. Il fera mon bonheur !

Drago n'en pouvait plus, il ne voulait plus rien entendre. Il se dépêcha de rejoindre sa chambre sans faire un seul bruit. Il venait de comprendre que son existence n'avait été qu'un semblant de vie, une imitation. Son père avait tout contrôlé, depuis sa naissance jusqu'à maintenant. Il détestait sa vie, il voulait disparaître. Son père voulait déjà le marier. Cela voulait donc dire quitter la maison et ne plus revoir la seule personne qui l'avait jamais aimée, sa mère, pour finir par mourir seul avec une femme qu'il n'aimerait peut-être jamais. Car il la connaissait la jeune Parkinson, Pansy, une vraie peste et en plus une vraie laideur ! Il ne voulait pas partir pour vivre ça ! Il ne voulait pas grandir pour que son père le mari ! Il ne voulait pas rester là ! Alors, malgré toute l'éducation qu'il avait reçut, Drago se posa au pied de son lit et se mit à sangloter doucement pour que ni son père ni sa mère ne l'entende.

Dans le ciel, une petite créature se baladait tranquillement, voletant dans les airs sans se poser trop de questions. Cette petite créature était une fée, une fée portant un très jolie nom : Luna. Elle venait de quitter son petit pays pour une petite balade, mais comptait bien y retourner dès son petit tour finit.

Au moment où elle se dit qu'elle ferait bien de rentrer avant que ses amis ne s'inquiètent, elle entendit de légers pleurs, comme si un enfant se retenait de faire du bruit. Elle se dirigea vers la source des sanglots et fut surprise de découvrir un jeune homme de 17 ans, blond. Il était assit par terre, dos au lit, le haut de son corps appuyé contre ce dernier. Le jeune homme pleurait à chaudes larmes. Elle savait que dans ce monde, les enfants étaient souvent meurtris par les adultes.

Combien en avait-elle ramenés après qu'ils eu été abandonnés ? Mais le jeune homme était légèrement plus âgé que ceux qu'elle accompagnait habituellement vers son monde, mais peut être qu'il pourrait lui tenir compagnie à Lui. Après tout, ils devaient avoir à peut près le même âge physiquement. La petite fée s'approcha alors doucement du garçon, espérant qu'il n'aurait pas trop peur. Une fois qu'elle se fut posée sur le lit, elle l'appela.

- Petit garçon ?

Ce dernier releva la tête et se mit à chercher rapidement d'où pouvais provenir cette voix. Mais ne voyant personne, il s'apprêta à remettre sa tête sur ses bras, lorsque son regard croisa celui du petit être. Son premier réflex fut de vouloir hurler, le deuxième de se plaquer une main sur la bouche pour étouffer le son et ne pas réveiller toute la maisonnée en particulier, sa mère et son père qui dormaient peut-être. Il ne pouvait s'empêcher de détailler la chose qui était devant lui.

Il fit alors brusquement le rapprochement avec l'une des créatures qu'il avait vu dans son petit livre de conte. Une fée. Ce petit être était une fée. Mais pourquoi une fée était-elle entrée dans sa chambre ? Comme si elle avait lut dans ses pensées, elle s'approcha de lui et lui dit :

- Désolée de t'avoir fait peur, mais je suis venu car j'ai entendu tes pleurs. Que t'arrive t-il ?

Étrangement, Drago se dit qu'il pourrait bien tout lui dire, après tout, sa mère ne le croirait sûrement pas s'il lui disait qu'il avait rencontré une fée. Elle lui demanderait plutôt où il avait entendu ce mot et là, ce serait vraiment dangereux pour lui et le serviteur qui l'avait aidé.

- Mon père veut que je me mari alors que je ne le veux absolument pas. De plus, il ne m'aime pas, il ne me voit que comme un jouet, un outil à utiliser pour sa renommée !... En plus, ma mère le laisse faire! Je déteste mes parents ! Mon père surtout ! Je voudrais partir d'ici !... Ou ne pas grandir pour ne pas avoir à supporter une femme dans ma vie. Pas que les femmes soit méchante, mais…

Luna comprit que le jeune homme avait bien vu qu'elle était une fille et avait eu peur de la froisser. Elle lui sourie pour lui faire comprendre qu'elle ne se sentait pas du tout visée. Si ce garçon ne souhaitait pas rester avec ses parents et, surtout, ne voulais pas grandir, alors tout était parfait pour son petit plan.

- Dis-moi ton nom jeune homme, s'il te plait.

- Oh pardon, je m'appel Drago, Drago Malefoy. Et toi comment te nommes-tu ?

- Moi je porte le nom de Luna ! Je suis une fée, comme tu as pu le deviner et j'ai une proposition à te faire.

- Laquelle ?

- De venir avec moi ! Je t'emmènerais loin de tes parents, dans un endroit magnifique, avec plein d'autres enfants. Là-bas, tu pourras jouer et rire autant que tu veux!

- M'emmener ? Mais, je ne te connais pas et où est cet endroit ?

- Viens voir !

La petite fée s'approcha du balcon en voletant et se posa sur la balustrade. Drago s'approcha à son tour. Luna tendit son doigt vers le ciel et dit.

- Tu vois les deux étoiles l'une à côté de l'autre ?

- Oui…

- Hé bien c'est la deuxième étoile à droite et après c'est tout droit jusqu'au matin !

- Que….Quoi ? Que veux-tu dire par là ?

- Hé bien, il faut passer dans l'étoile et continuer jusqu'à ce que l'on voit la lumière du jour.

- Ton explication se rapproche beaucoup de la manière dont on atteint le paradis.

- Le paradis ?

- Rien, laisses, ce n'est pas vraiment important. Mais il est impossible d'aller là où tu veux m'emmener ! On ne peut pas y accéder à moins de voler !

- Hé bien oui !

- Toi tu peux mais pas moi ! Et de toute façon cela est totalement absurde, ça défit toutes les lois de la gravitée et de la science elle-même !

Luna comprit qu'elle avait affaire à un jeune homme très terre à terre. Mais cela l'amusait encore plus, car il allait tomber de haut.

- Et si je te dis que tout cela est possible ? Serrais-tu prêt à tenter l'aventure ?

- Si tout cela est possible et que tu m'en donnes la preuve ! Je suis d'accord pour participer à cette aventure.

- Mais je suis une preuve vivante que tout cela est possible !

- Faux ! Tu peux très bien être une hallucination de mon cerveau qui cherche un moyen de me faire sortir de ma tristesse pour que je ne me détruise pas ! Alors prouves-moi que… Je peux voler et je te suivrais où tu le souhaites !

- Très bien petit, tu vas voir ! Par contre, il va me falloir un peu d'aide. Ho ! Pas grand-chose, penses juste à quelque chose d'agréable et fermes les yeux !

Drago regarda la fée quelques secondes et se dit qu'il n'y avait rien à craindre. Il essaya de trouver un souvenir heureux. Cela lui prit pas mal de temps avant d'en trouver un. Il choisit le moment où il avait ouvert le livre de conte pour la première fois et qu'il avait lut la première histoire et admiré la première image. Il se mit à penser très fortement à ce moment de sa courte vie.

Au bout de plusieurs secondes, rien ne semblait avoir changé en lui et, au bout de plusieurs minutes, il en avait assez d'attendre et de se concentrer, il ouvrit donc les yeux. Son regard tomba immédiatement sur le petit visage de Luna, mais quelque chose semblait clocher. Il était maintenant debout et il voyait le HAUT de la bibliothèque de sa chambre. Il voulut pousser un cri, mais l'émerveillement avait totalement prit le contrôle de son corps. Il ne pouvait s'empêché de penser en boucle « Je vole ! Je vole ! ».

Luna lui fit un magnifique sourire.

- Alors, maintenant tu es convaincu que tout cela est possible ?

- C'est vraiment incroyable ! Je n'arrive pas vraiment à y croire mais…

- Es-tu prêt à me suivre ?

- Oui, tout pour quitter cette vie !

- Alors continu à penser à tes souvenirs heureux et suis moi !

Luna se dirigea vers la porte fenêtre de la chambre et passa de l'autre côté. Le blond eu tout d'abord du mal à trouver le moyen d'avancer. Mais, une fois que cela fut fait, il se mit à suivre le plus rapidement possible la petite fée.

Ils passèrent devant Big Ben et au dessus de plusieurs parcs magnifiques. Drago s'extasia devant cette vue splendide. Puis ils prirent la direction de l'étoile que Luna lui avait montrée. Il lui semblait qu'ils s'en rapprochaient de plus en plus.

Soudain, il fut prit dans un tourbillon de couleur. Le blond se concentra sur la petite lumière que dégageait sa guide et sur sa pensée heureuse. Puis, aussi brusquement qu'il était apparut, le tourbillon de couleur s'évapora et Drago put admirer une magnifique île, trônant au milieu d'une mer d'un bleu pur et magnifique. Dans un coin, il put voir un bateau encré assez loin de la côte. De là où il se trouvait, il ne pouvait pas apercevoir le drapeau, mais il ne ressemblait pas à un navire marchant, loin de là même.

Soudainement, il vit la fée plonger rapidement en direction de l'île, il la suivit donc, mais à une allure plus modérée. Alors qu'il se rapprochait énormément de l'île et du bateau, des cris s'élevèrent de ce dernier. Drago ne les comprenait pas, mais il entendit parfaitement le coup de canon qui fut tiré. Et apparemment dans sa direction, vu la sensation qu'il venait d'avoir au niveau de la jambe, comme si quelque chose venait de le frôler. Il comprit alors pourquoi Luna avait accéléré et il fit de même.

Malheureusement, il était beaucoup moins doué et lorsqu'il atteignit le branchage des arbres il se cogna une bonne dizaine de fois avant de s'écraser brutalement au sol. Sa tête cogna quelque chose de dur et il ne vit qu'une immense étendu verte avant de perdre conscience.