Me revoilà,
Non mais le boulet de service. Vive notre grande Nesrine à qui je vais dresser un autel et devant qui je vais me p me prosterner. Je pense que beaucoup d'entre vous on pas compris grand chose. Sans la première partie …
Bon on reprend et finalement vous avez le droit aux deux premiers chapitres d'une coup.
Hophophop les présentations et précautions d'usages :
-Sirymoony au programme
-rating M (sans doute :D ) : petite croix rouge ou petite flèche bleue pour ceux qui ne peuvent pas supporter plus que quelques bisous.
-C'est toujours entre deux mecs : petite croix rouge pour ceux qui ne peuvent pas supporter deux mecs ensemble. D'un autre côté, je sais pas trop ce que vous foutez là.
-Blabla surper-méga-ultra-intéressant de l'auteur absolument génialissime que je suis ( rassurez-vous je marcherais correctement demain. ) : En triant mes petits fichiers je vous ai trouvé ceci qui y trainait. Comment vous résumer l'histoire ? Parce que quand mon cerveau débloque, il ne le fait pas à moitié. Ça aurait pu être un OS de Noël, malheureusement, c'est trop long pour être un OS et en plus c'est pas Noël. Mais je vous en fais cadeau.
C'est venu comme ça cet hiver coincé au milieu d'autres automobilistes, au milieu de la neige. J'écoutai un air qui a bercé mon enfance, la Danse de la Fée Dragée, et voilà je me suis amusée à vous ressortir le peu de culture, à quoi j'ai ajouté une pincée d'amourette, un soupçon de délire et beaucoup de réflexions personnelles – ben oui je suis jamais à côté de vous pour commenter les bêtises qui me passe par la tête ou vous faire par de mes réflexions vaseuses. La seule qui y a le droit c'est Breizeuz...un peu de pitié pour elle. - et voilà un truc complètement tordu issu de mon cerveau sirmusien.
-Y a pas eu de correction. Euh je crois.
J'espère que ça va vous plaire.
Bonne lecture
Casse-noisettes, hypnos et mouches cantharides
Chapitre 1 : Un pour tous, Tous collés.
Le 21 décembre, cours métamorphose, septième année, 14h-16h :
« Ça suffit ! »
Le cri retentit à travers la salle de classe, figeant instantanément l'ensemble des élèves. Le professeur McGonagall avait une fois de plus interrompu son cours, pour mettre fin à une bataille rangée entre des élèves de Gryffondor et des élèves de Serpentard.
« Black ! Potter ! Snape ! Je vous préviens, hurla le professeur de métamorphose enragée, si je dois une fois de plus interrompre ce cours ne serait-ce qu'une demi-seconde, vous serez collés et vous passerez vos vacances dans les cachots, matin, midi et soir. Et cette sanction sera valable non seulement pour toutes les vacances de Noël, mais pour tous les week-ends du restant de l'année scolaire. Vous gamineries sont intolérables. C'est bien compris ? »
Trois hochements de tête répondirent au professeur hystérique. Le visage d'ordinaire stricte et quasi impassible de l'animagus professoral était en cet instant aussi rouge que le fanion qu'elle agitait lors des matche de Quidditch de sa maison. Des mèches de cheveux s'échappaient de son chignon d'habitude si serré, qu'un doxy n'aurait pas pu y faire son nid.
« Evans, Lupin, Malfoy !, hurla de nouveau la directrice adjointe de l'école de sorcellerie la plus célèbre de Grande-Bretagne, d'Europe et du monde (Merlin l'auteur s'emballe !), en regardant trois autres de ses élèves. Si jamais j'apprends que cette querelle idiote a passé le cercle de cette classe ou si jamais elle reprend, je vous considèrerais comme responsables au même titre que vos trois stupides camarades de classe et vous serez collés avec eux. Vous êtes préfets par Salazar. Vous devez faire régner l'ordre et la discipline, dans cette école. Ne croyez-vous pas qu'il y a des choses plus importantes à faire pour vous cette année, que de passer votre temps à vos battre comme des gobelins mal dégrossis (avec tout le respect que je dois aux gobelins !). Si jamais je constate le moindre écart, c'est la colle pour vous six, Compris ? »
Les trois premières têtes approuvèrent de nouveau accompagnées par trois autres – une rousse, une châtain et une blonde.
« Très bien, conclut McGonagall, en retrouvant un semblant de calme. Maintenant, je veux que vous vous concentriez sur la métamorphose que vous avez à faire aujourd'hui. Je préfère vous prévenir que c'est une demande récurrente alors des examens pratiques des ASPICS. A bon entendeur… »
La vieille dame se tut et continua de circuler dans les rangs en aidant ici et là certains élèves plus en difficultés que les autres face aux épreuves demander. Pendant ce temps tous les autres élèves avaient repiqué du nez vers leur table de travail où se trouvait une tasse à thé. Le professeur de métamorphose leur avait demandé aujourd'hui de transformer cette tasse en jouet pour Noël. Mais peu après le début du cours, les Maraudeurs en chef s'étaient engueulés avec leur pire ennemi vert et argent, Severus Snape.
De petits sorts enquiquinants, la joute avait presque tourné au règlement de compte, sous le nez de la directrice adjointe. Résultat : non seulement McGonagall les avait chopé, avait menacé de les coller, mais aussi de punir les préfets qui n'arrivaient décidément pas à stopper les conneries des trois autres.
Alors qu'un silence quasi religieux régnait depuis quelques instants dans la salle de métamorphose, la tête rousse rapidement suivit par la tête châtain se tourna vers James et Sirius.
« Par Merlin, Black Potter vous pouviez pas attendre la fin du cours pour faire vos conneries.
-C'est vrai Lily a raison, enchaîna Remus. C'est la deuxième fois cette semaine que McGo vous rappelle à l'ordre. Vous croyez pas qu'on a assez de boulot comme ça.
-Mais Mumus !, gémit Sirius. C'est pas notre faute.
-Non c'est la mienne !, railla Remus un peu en colère contre ses amis, mais un peu seulement. Et arrête de m'appeler Mumus c'est ridicule à la fin.
-Sirius a raison., coupa James, pour défendre son frère. C'est pas notre faute. C'est Snevillus qui a commencé.
-Il fallait bien qu'on défende..., commença Sirius.
-Qu'on défende quoi ?...chuchota Lily exaspérée, Votre pauvre petit honneur bafoué.
-La ferme, Evans., coupa Padfoot, agressif. Tu ne sais pas de quoi tu parles.
-Tu ne vas pas nous faire croire, questionna Remus, en fronçant les sourcils que ce n'est pas une petite vengeance puérile.
-Je te dis que c'est Snape qui a commencé., répéta Sirius, boudeur.
-Comment ça c'est de la faute de Snape ?
C'est lui qui a commencé à parler de choses qu'il devrait taire., rétorqua James à la place de son frère.
Et qu'est-ce qu'il a dit ?, soupirent de concert Lily et Remus
Il a parlé de ta maladie devant Malfoy. »Chuchota rapidement Sirius.
Lily et Remus échangèrent un regard peiné. La jeune femme posa une main apaisante sur celle de son camarade préfet pour lui apporter tout son soutien, avec un doux sourire. Cet échange ne passa pas inaperçu de leur voisins de derrière. Une paire d'yeux chocolat fusillèrent un instant le jeune loup-garou. Celui-ci se tourna vers son autre ami pour lui faire partager le comique de cette expression de pure jalousie puérile dont faisait preuve Prongs. Mais alors qu'il se tournait vers l'animagus, Moony constata que le regard argent du chien n'avait rien à envier à celui de son presque jumeau…sauf qu'il était destiné à Lily.
C'était bien la première fois que Padfoot regardait sa collègue préfète avec autant de méchanceté. On aurait pu croire que l'animagus en voulait à la jeune femme de montrer son affection au loup-garou. Un peu comme un chien marquant son territoire.
Sans qu'il sache pourquoi, l'attitude de Sirius, loin de l'exaspérer ou de l'amuser, comme pouvait le faire celle de James lui faisait très plaisir. Bon, enfin si ! Il savait pertinemment pourquoi la réaction de Sirius lui amenait comme des papillons dans le ventre.
Il faut dire que le gentil, beau, tendre et innocent loup-garou, qu'était Remus Lupin ( pourquoi tout le monde lit cette phrase avec un air sceptique ?) , avait constaté l'été précédent qu'il était tombé en amour du beau, magnifique, fabuleux, intelligent et extraordinaire Sirius Black ( Tiens bizarrement y a plus personne pour la ramener cette fois !)
Sirius de son côté enrageait de voir Lily poser la main sur celle de Remus. C'était SON Remus. Le sien à lui tout seul personne n'avait le droit d'y toucher, pas même sa meilleure amie – Merlin savait que les dents de Sirius grinçaient à chaque fois que Son Moony d'amour employait cette expression pour parler de la rouquine -et grande aimée de James-L'Eternel-Econduit-Par-La-Dite-Rousse-Potter.
Il détestait toute personne qui avait un temps soit peu de proximité avec Remus. S'il avait pu se transformer en Padfoot et le déchiqueter dans l'instant, il l'aurait fait. Malheureusement, la vie était souvent mal faite et Sirius contrairement à ce qu'il avait longtemps cru – ne pouvait pas faire tout ce qu'il voulait. Mais à l'instant T, si il avait pu tuer Lily, il l'aurait fait. Il avait beau se répéter que si il ne se contrôlait pas plus Remus allait finir par le grillé mais rien n'y faisait.
Un raclement de gorge ramena tout ce petit monde dans la réalité de la salle de classe. Mc Go les regardait en fronçant les sourcils. Son regard allait de la tasse de thé aux quatre élèves que la regardaient, incertains. Lily se reprit la première et transforma sa tasse à thé en un adorable baigneur, aux cheveux noirs et aux yeux émeraudes, avant de se tourner vers les garçons avec un petit sourire, mais un regard méprisant pour James. Dans l'instant qui suivit, celui-ci en réponse au coup d'œil de sa voisine de devant, changea la sienne en un petit ours en peluche aux couleurs des Gryffondors et adressa un clin d'œil à la jeune fille qui leva les siens au ciel, mais avec un doux sourire aux lèvres.
Remus regarda l'échangea de ses deux amis et se tourna vers sa tasse, qu'il transforma une petite poupée assez étonnante. Remus la ramassa et l'observa. D'un côté, elle représentait un petit chaperon rouge et de l'autre la grand-mère qui se transformait en loup. Les deux préfets des Gryffondors échangèrent un regard. L'amusement planait dans le regard de Lily et la gêne dans celui de Remus. Comment avait-il pu être aussi stupide pour faire une telle transformation ? Si les autres ne comprenaient pas l'allusion entre le petit chaperon rouge et le loup, c'est que ses amis étaient encore plus stupides que leur réputation le disait.
Les deux autres Maraudeurs regardèrent étonnés le jouet de Remus puis Sirius constata que le regard de McGonagall était poser sur lui. Le dernier Maraudeur attrapa sa baguette et murmura le sort :
« Divertissum »
Très classiquement, une légère fumée bleutée enveloppa la tasse de Sirius. Quand la brume se dissipa, les quatre jeunes et leur professeur découvrir un petit soldat en hait rouge, avec des brandebourgs et des boutons dorés et un pantalon bleu bordé le long des jambes de galon d'or. Sur sa tête se trouvait un képi aussi bleu que son pantalon.
Sirius regarda avec étonnement sa transformation, avant de lancer un regard incertain à son professeur puis à ses amis.
Mais qu'est-ce que pouvait être ce fichu jouet, qu'il n'avait jamais vu de sa vie ? (Mais qui qui donc ? Ouais c'est bon je sais que c'est pas tout jeune mais quand même ? ) Et à juger par les expressions de McGonagall et de ses amis, eux non plus.
Soudain, le rire clair de Lily retentit dans la salle d'étude. Tous la regardèrent avec étonnement, en se demandant ce qui pouvait bien amuser la préfète sang et or.
« Ça te va très bien !, répondit-elle, avec un sourire malicieux. Un casse-noisette ! »
La réflexion de la rouquine déclencha un éclat de rire parmi les autres Maraudeurs et même le professeur McGonagall se permit un sourire. Le rire de ses amis s'accentua face à la mine boudeuse de Sirius.
« Vois le bon côté des choses., essaya de dire James entre deux éclats de rire. Tu as au moins un jouet à ton image. », répondit le cervidé, face l'air interrogateur de son ami.
Un nouvel éclat de rire secoua les Maraudeur à l'exclusion de Sirius qui continuait de bouder de façon infantile et tellement sexy au goût de Remus (et pas seulement au goût de Remus ! On ne saute pas sur l'écran SVP !)
« Au moins, Black, t'es un truc un tant soit peu humain. », lança la voix moqueuse de Snape.
L'intervention du petit génie de la potion (mon dieu Monsieur Severus va se retourner dans sa tombe s'il m'entend l'appeler comme ça) fit se tourner les quatre élèves, ainsi que le professeur de Métamorphose.
« Que veux-tu dire, Servilo ?, cracha Sirius d'une voix tranchante et les yeux étrécis par la suspicion. (Si quelqu'un me demande qui est Picion je le mords !)
-Ouais tu es humain et pas une abomination de la nature. »
Avant même que le professeur McGonagall n'est pu reprendre son lève, Padfoot avait bondi de sa chaise et sauté sur Severus qui se retrouva allongée sur le dos avec un Sirius Black à califourchon sur lui qui lui défonçait la tête à coup de poings, en hurlant :
« Une abomination de la nature. Tu vas voir espèce de sale connard graisseur ce qu'elle va te faire l'abomination de la nature. C'est toi l'abomination de la nature... »
L'animagus hurlait les pires insultes à la face de Snape, en lui martelant encore et encore le visage. Pendant un instant, la classe resta stupéfixé puis Lucius se leva pour tenter de les séparer, mais il se retrouva aussitôt avec une baguette sous le nez et au but de cette baguette, un James Potter, flamboyant de colère (il avait pris des cours avec Lily au fil du temps, sans doute !)
« Tu bouges ne serait-ce qu'un orteil, Malfoy et je te jure que tu n'auras plus jamais peur de ton père. »
Le blond déglutit avec difficulté face à la menace qui planait dans le regard chocolat. Pas qu'il fut lâche mais pour une raison inconnue, l'air de Potter ne lui disait rien vaille. Pourtant, il fallait que Black lâche Severus. Il connaissait Black depuis leur enfance et il ne l'avait jamais vu dans un tel état. Lucius tenta de passer outre la menace de James et avança d'un pas vers les deux combattants, mais il fut brusquement arrêter dans son élan pas le poing de James qui lui atterrit en plein sur la paumette gauche. Prongs le rattrapa par le col de sa robe et lui lança les lèvres serrées.
« Je t'ai dit de ne pas bouger donc « On ne bouge pas ! ». Tu tiens à recevoir la même correction ? », demanda-t-il, avec un mouvement de tête en direction de Sirius.
Lucius tenta de passer une nouvelle fois outre et James lui renvoya un coup en plein visage, mais sans pour autant lâcher le col de la robe. Puis il lui renvoya un autre coup de poing en plein visage sans que le blond n'ait répliqué ou même bouger (Ouais comme si il fallait un bristol pour que James vengeait Remus, Sirius ou Lily. Surtout Lily...)
Pendant cette incartade, Remus gardait les yeux baissés sur le sol, peiné par les propos de Severus tandis que discrètement Lily l'entourait de ses bras pour le consoler en posant sa tête sur l'épaule du loup-garou, mais elle n'intervenait pas. Même elle ne voulait pas intervenir, pour arracher Severus des coups de Sirius. Severus avait été trop loin une fois de plus. Déjà dix-huit mois auparavant, il avait dépassé les bornes en la traitant de Sang-de-bourbe. Mais cette fois en voulant révéler que Remus était un loup-garou, il poussait le bouchon trop loin. Surtout que personne n'était au courant dans l'école.
Personne ne bougeait dans la salle de classe, pas même le professeur McGonagall. Si les élèves avaient l'habitude des pitreries et des plaisanteries stupides des Maraudeurs, en particulier du jeune Black ; c'était la première fois qu'ils le voyaient perdre son sang-froid et passer à tabac un de ses camarades, même si c'était Snape.
Soudain, Minerva McGonagall sortit de sa torpeur et se mit à hurler :
« Black Potter Malfoy Snape ! Cessez Immédiatement ! Cessez de vous battre ! Arrêtez ! Arrêtez immédiatement ! »
Le professeur de métamorphose hurlait après les deux groupes qui se battaient, en sautillant presque sur place. La scène aurait paru comique à n'importe quel observateur extérieur ( Et là on imagine tous un McGo en train d'hurler en saute sur place comme une gamine à qui on a refusé une sucette.). Mais les quatre jeunes gens ne se préoccupaient nullement des cris de leur enseignante. L'un était trop perdu dans sa colère pour l'entendre, tandis que l'autre tentait à tout prix de laisser à son frère le temps de massacrer celui qui avait tenté d'essayer de révéler la maladie de Remus.
McGonagall lassée de s'égosiller après cette bande de gnomes mal dégrossis, attrapa sa baguette et d'un revers de celle-ci elle sépara les combattants en les faisant flottait à quelque centimètres du sol, sans qu'ils soient en contact les uns avec les autres. Plus encore que lors de sa dernière intervention, le professeur McGonagall était aussi rouge que les bannières de sa maison, ses cheveux étaient totalement en désordre. Son chignon était défait et pendait dans son dos. Si un regard avait pu avadakerdaviser quelqu'un, en cet instant Sirius Black, James Potter, Severus Snape et Lucius Malfoy seraient morts. Une fois de plus le cours avait été interrompu par les Maraudeurs et leur éternelle querelle avec Snape, le professeur McGonagall était hors-d'elle. Oh elle comprenait parfaitement la réaction du jeune Black, plus encore que tous les autres élèves de cette classe à l'exception peut-être de James, Remus et de la jeune Lily à en juger par l'attitude de la jeune fille. Si les autres élèves pensaient que le comportement de Black était dû à une énième insulte de la part de Snape, le professeur de métamorphose savait ce qui avait provoqué la colère de Sirius. C'était la réflexion à l'encontre de la lycanthropie de Remus Lupin.
Oh oui elle comprenait aussi bien que ses amis. Elle aussi avait constaté l'attitude protectrice des autres Maraudeurs, en particulier celle de Sirius. Toute l'école avait remarqué et commenté l'attitude protectrice, voire même tendre, presque amoureuse du jeune Black vis-à-vis du loup-garou. Les autres élèves ne se lassaient pas de s'interroger et commenter la relation qu'ils entretenaient. Pour tous, ils formaient un couple ou presque et personne ne pouvait approcher l'un, sans que l'autre n'intervienne. Et cette assertion était autant valable pour Sirius que pour Remus (Oui, le canis lupus est une petite bête tout aussi possessif que le canis lupus familiaris, donc on a tout autant de chance de s'approprier Remus que d'approcher Sirius. Dommage !)
Bien sûr que McGonagall comprenait, mais elle ne pouvait pas tolérer que Sirius massacre à mains nues son camarade de Serpentard. Elle les fit réintégrer, d'un revers de la baguette, leurs places. Le jeune Snape n'était pas beau à voir. Son visage était totalement tuméfié. Sirius n'y avait pas été de main morte. Le jeune Potter non plus n'avait pas épargné le jeune Malfoy. Pour laisser le temps à son ami de frapper son condisciple et lui faire payer la calomnie contre Remus.
Les quatre jeunes toujours figés échangèrent des regards interrogatifs entre les deux amis, et haineux entre les ennemis. Le professeur de métamorphose tenta de retrouver son sang-froid avant de lancer d'une voix tranchante.
« Je vous avais prévenus il y a à peine une demi-heure. La prochaine incartade, la prochaine querelle entre vous vous donnez le droit à un aller simple pour les cachots de cette école durant toute la période de ses vacances et pour tous les week-ends de cette année scolaire. Je veux bien considérer qu'il y a des circonstances atténuantes – des murmures retentirent dans la classe demandant quels pouvaient être ses circonstances atténuantes – Je veux bien considérer qu'il y a des circonstances atténuantes, appuya McGonagall en haussant le ton faisant comprendre à tous qu'elle ne s'étendrait pas sur ses propos. Donc cette punition se limitera à la durée des vacances de Noël que vous deviez tous passé ici. Vous vous trouverez donc ce soir devant les cachots du professeur Slughorn, à vingt heures ce soir. Et comme convenu vous serez puni tous les six.
-Mais Madame Minnie..., tenta Sirius. Ce n'est pas la faute de Remus...
-Il en sera fait tel que je l'ai décidé Monsieur Black. Et estimez-vous heureux que je ne vous colle pas pour le restant de l'année scolaire. Maintenant, je vous prie de tous quitter cette salle de cours. Je vais demander aux Serpentards de sortir de cette salle et de rejoindre vos cachots. Lorsque cela sera fait, je laisserais sortir les Gryffondors. Que les élèves des autres maisons quittent le cours dans l'ordre qu'ils souhaitent. Autre précision si jamais il y a une quelconque représaille est menée contre l'une ou l'autre autre des maisons incriminées, la sanction sera la même que pour les élèves actuellement punis mais surtout l'année scolaire. Vous pouvez diposer. »
Les Verts et Argents sortirent de la salle de métamorphose, non sans échanger des regards haineux avec les Gryffondors. Alors que la classe se vidait les Maraudeurs se regardaient avec Lily. Celle-ci avait toujours les bras autour de Remus. Le regard émeraude de la jeune femme croisa le regard argenté de Sirius qui la fusillait littéralement. Il n'y avait pas que le regard de McGonagall qui pouvait tuer. Lily regarda James qui jeta un regard à son meilleur ami avant de signaler d'un geste discret qu'elle devait se séparer de Remus. La préfète des rouges et ors esquissa un léger sourire en direction de James, avec un éclair malicieux dans les yeux. Elle détacha lentement ses bras du cou du loup-garou, mais perverse jusqu'au bout et pour le plaisir d'embêter Sirius - et accessoirement de James, mais ça Potter n'avait pas besoin de le savoir – elle posa doucement ses lèvres sur la joue du loup-garou. Celui-ci se raidit (Mais non bande de perverses, pas de cette façon. Y a que Sirius qui provoque ce genre de réaction chez Remus) sous le geste tendre de sa meilleure amie tandis qu'un éclair de colère traversait de plus belle le regard de Sirius (non faut admettre qu'elle est un peu suicidaire la petite tigresse du cervidé provoqué un Sirius qui est déjà chaud...). Quelques minutes s'écoulèrent avant que Sirius se leva et se dirigea vers le bureau du professeur de Métamorphose
« C'est non monsieur Black., déclara l'enseignante avant même que Sirius n'ait ouvert la bouche. Je sais pertinemment que Monsieur Lupin n'y est pour rien et pourquoi vous vous êtes mis en colère. Mais je me vois mal revenir sur ma décision le concernant les modalités de la punition, sans exposé certaines choses aux yeux de vos camarades. Donc je ne reviendrais pas cette punition. Vous et vos camarades pouvez quitter la classe. Les serpentards sont arrivés dans leur dortoir. »
Sans un mot de plus à l'égard de son professeur, Sirius fit demi-tour et alla ramasser ses affaires. Accompagné de ses trois camarades, punis tout comme lui, il quitta la salle de métamorphose. Pendant un long moment, aucun des quatre Gryffondors ne parla. Ils arrivèrent à la tour sans aucun mot ne soit prononcé. Les Maraudeurs allèrent s'assoir sur leur canapé fétiche, et sans que cela n'étonne personne, Lily se joigna à eux.
« Je suis désolé les mecs., souffla soudain Sirius, penaud. Euh pardon Lily.
-Pourquoi parce je suis aussi punie ou parce que je ne suis pas un mec ? », répliqua la préfète des Rouges et Ors, avec un petit sourire malicieux, pour détendre l'atmosphère.
La boutade de la rouquine amena un sourire sur les lèvres de ses trois camarades. Elle agita sa baguette et lança un sort de silence sur leur petit groupe pour que personne ne surprenne leur conversation.
« Franchement Sirius, reprit la jeune fille, tu crois véritablement que je vais vous en vouloir à toi et à James d'avoir voulu défendre Remus. Si j'avais pu j'aurais moi-même botté les fesses de Severus. Ce qu'il a fait, était inadmissible. Non seulement inadmissible mais dangereux en prime. Par contre, je ne vois pas pourquoi tu t'en es pris à Malfoy, Potter., ajouta-t-elle à l'intention du brun à lunettes.
-Mais c'est tout simple Evans., répondit l'interpelé avec un sourire goguenard. Primo, je n'aime pas sa tronche Secundo parce que c'est à Blondie que s'adressait Servilo en début de cours et tertio je voulais laisser le temps à Padfoot de massacrer assez Servilo pour qu'il se souvienne qu'il doit tenir sa langue dans sa bouche certaine fois.
-Effectivement, je préfère qu'il la tienne toujours dans sa bouche plutôt que dans la bouche de quelqu'un d'autre ; en particulier la mienne., lança Sirius avec une moue de dégoût exagérée, qui fit rire les trois autres.
-Black, s'exclama Lily, en essayant de se montrer répressive en vers Sirius, mais ne pouvant s'empêcher de rire des pitreries du Maraudeur.
-C'est vrai ?, enchaîna James. Pourtant vu la façon dont tu lui as sauté dessus pouvait prêter à confusion. Ah mais c'est vrai que tu préfèrerais en avoir une autre dans la bouche.
-Prongs ?, siffla Padfoot, avec un regard mauvais.
-Oui mon chiot ?, répondit l'animagus forestier avec un grand sourire.
-Si tu veux avoir une chance d'avoir des enfants avec ta biche préférée, ne parle pas de certaines choses.
-Mais moi je veux juste t'aider mon grand chien fou., répondit James toujours avec un immense sourire.
-Potter, je vais te la faire ravaler ta langue à toi aussi., grogna Sirius ( comme si un chien pouvait s'abstenir de grogner lorsque son couple était menacé. )
-Black Potter, intervient Lily, rassurez-moi vous n'allez pas vous battre de nouveau ?
-Tiens la tigresse on est redevenu Black et Potter., lança Sirius avec un sourire mauvais au coin des lèvres.
-Pad' ? S'il te plait tu pourrais moins agressif? Demanda Remus, étonné par l'agressivité de son ami.
-Ne t'en fais pas Remus., lança Prongs avec un grand sourire, Notre canidé a juste une fâcheuse tendance à marquer son territoire. Mais non Evans, on ne va pas se battre avec Pad'. Je veux pas risquer une castration précoce. Bon c'est pas le tout, mais on va peut-être se mettre à faire nos devoirs de vacances si on ne veut pas y passer les quinze jours déjà amputés de nos soirées de ces fichues vacances.
-Non tu es sérieux Potter ?, s'exclama Lily en regardant James avec un air ironique.
- Non moi c'est James. », répondit le cervidé. « Celui que vous cherchez gente dame est à côté. », ajouta-t-il en indiquant Padfoot à côté.
Lily regarda alternativement les deux faux frères qui se trouvaient en face d'elle, en se demandant comment le sex symbole numéro un ex-aequo de Poudlard, number one allait réagir au jeu de mot pitoyable du Sex symbole numéro un ex-aequo de Poudlard, number two. La réponse ne tarda pas à lui parvenir sous la forme une baffe administrée à l'attrapeur des Griffons par son meilleur ami qui lui rétorqua :
« Eh c'est mon jeu de mot pourri à moi, labellisé Sirius Black Factory ! »
Un nouvel éclat de rire gagna le groupe, avant que Remus toujours plus sérieux que les autres, déclare :
« Prongs a raison. Si on veut en être débarrassé autant, les faire tout de suite. D'autant que la salle commune est calme et presque vide.»
Les trois Maraudeurs se déplacèrent jusqu'à la table et à leur grande surprise, leur compagne de punition les accompagna. Alors que Lily s'apprêtait à s'assoir à côté de Remus, Sirius accéléra le mouvement et la dépassa pour se poser à côté du loup, en jetant un regard mauvais à la préfète. Remus considéra son meilleur ami avec un regard sceptique, en se demandant pourquoi il ne voulait pas que Lily soit à côté de lui. Celle-ci jeta un regard étonné à Sirius avant de se tourner vers James qui regardait Sirius et Remus avec amusement.
« Je suis désolé Evans, mais il va falloir que tu me supportes si tu veux travailler avec nous. Comme tu l'as constaté en cours le chien est un animal qui marque son territoire., chuchota-t-il, à l'oreille de sa compagne (et de la femme de sa vie !)
-C'est ce que j'ai cru remarquer, répondit Lily.
-Qu'as-tu remarqué Lil's ?, demanda Moony en regardant sa meilleure amie.
-Que je devais supporter Potter pour travailler avec toi mon Loup d'amour. », répondit la jeune fille avec un sourire éblouissant, pour le loup-garou.
La réponse de la rouquine provoqua un grognement chez Padfoot.
« Mais qu'est-ce qu'elle a, la rouquine ?, pensa Sirius, avec hargne. Elle ne peut pas s'intéresser à Prongs au lieu de mettre les mains sur Mon Remus ? Si elle continue comme ça je la mords. Prongs m'en voudra sans doute toute notre vie, mais je m'en fous. Elle ne touche pas à Remus. »
La réaction de l'animagus amusa son frère et la préfète qui échangèrent un sourire complice. Ils avaient tous deux compris de quoi il en retournait. Puis le brun et la rouquine s'assirent côte à côte pour la première fois de leur scolarité. Ils échangèrent un dernier regard qui interrogeait l'autre sur ses intentions, mais visiblement ils étaient sur la même longueur d'ondes.
Fin
Voilà un premier chapitre qui j'espère vous aura plu. Le suivant ? La semaine prochaine ? Ça vous va ?
Une Review ? Ça me va !
Thanaerigan.
