N/A: Coucou les amis :) Désolé de ne pas être plus présente sur NBTS mais je présente le symptôme le plus redouté de tous les auteurs: le syndrome de la page blanche...! Et je n'arrive pas à m'en débarrasser.
Enfin bref, me revoilà aujourd'hui pour ce qui était supposé être un OS, mais qui est finalement devenu une mini-fic à chapitre ;) Déjà terminée, il n'y aura pas de temps d'attente entre les chapitres puisque je posterais tout les jours :)
Par contre, dites moi ce que vous en pensez, car le sujet est assez spécial pour ne pas dire bizarre... Mais je ne vous en dit pas plus et je vous retrouve demain pour ceux qui ont le courage de la lire ;)
Merci à ma bêta et à ma fabuleuse amie MalAsherGrey pour leur soutien et leurs encouragements :D
Je vais aussi en profiter pour remercier les reviews pas si anonymes que ça sur mes autres histoires :) Peut être que si elles passent par là... ^^ Donc merci à Ptitebouille et à ImejiTheFolle pour avoir lu et au plaisir de vous revoir :)
J'en ai fini avec mon blabla et vous laisse à la lecture :D
A demain, pour la suite ;)
Chapitre 1 : Monstre amnésique ou amnésie monstrueuse ?
Douleur…
Lumière beaucoup trop vive…
Douleur horrible dans ma tête…
Bips assourdissant autour de moi…
Douleur dans tout mon corps…
I was young but I wasn't naive
(J'étais jeune mais pas naïf)
I watched helpless as he turned around to leave
(J'ai regardé impuissant alors qu'il se retournait pour partir)
And still I have the pain I have to carry
(Et encore j'ai cette peine que je dois porter)
A past so deep that even you could not bury if you tried
(Un passé si profond que tu ne pourrais même pas l'enterrer si tu essayais)
J'ouvre doucement les yeux pour acclimater mes yeux à cette lumière d'hôpital que je déteste tant. Trop de souvenirs remontent en moi, des souvenirs qui me font mal. Les derniers instants que j'ai eu avec ma mère se sont passés ici, cela remonte maintenant à dix ans. Les larmes montent et je ne peux rien faire pour les endiguer. Je déteste atterrir ici !
Une pression légère s'exerce sur ma main, douce et chaleureuse.
« Stiles ? »
Cette voix, il me semble la connaître… Mais je n'arrive pas à me remettre dans le contexte.
D'où est-ce que je la connais ?
A qui appartient-elle ?
Je ne sais pas…
Comme le dit le dicton, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, je tourne la tête vers cette personne qui m'appelle.
« Stiles ? Enfin, tu es réveillé ! Espèce d'idiot ! Quelle idée d'aller se jeter sur un chasseur ! Tu aurais pu te faire tuer ! Je peux me protéger tout seul, pas toi ! Je ne serai pas toujours là pour sauver ta carcasse d'humain ! ».
La voix chaude et grave appartient à un homme qui se tient dans un fauteuil à côté de mon lit. La mine grave, les cheveux en bataille et des cernes sombres sous ses beaux yeux verts… Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aime pas voir cela sur le visage de cet homme aux allures de mannequin…
Qui est-il pour moi, je ne sais pas… Mais j'aimerais bien le savoir car apparemment, j'ai l'air important pour lui, vu les traces de larmes sur ses joues rugueuses d'une barbe de quelques jours. Son pouce exerce de légères caresses sur ma main, ce qui me donne envie de retourner dans les bras de Morphée… Mais je me dois de poser cette question qui me brûle les lèvres :
« Qui êtes-vous ? ». Il se tend, comme choqué par ma question.
Je reconnais à peine ma voix tant elle est éraillée et faible… Depuis combien de temps je suis inconscient ? Qu'est ce que c'est que cette histoire de chasseur ? Qui est ce type dont je ne connais pas le nom, mais qui lui me connaît bien d'après ce qu'il a dit ?… Autant de questions qui s'ajoutent, qui se bousculent… Qui accentuent mon mal de tête… Je laisse, sans le faire exprès, un gémissement de douleur s'échapper d'entre mes lèvres… Mais je ne veux pas paraître faible devant Lui ! Je ne sais pas pourquoi… Ce sentiment est étrange… Mais qui est-il pour me faire cet effet-là ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Je l'entends se lever, il serre ma main plus fort avant de dire précipitamment :
« Stiles ? Où as-tu mal ? Je vais chercher un médecin… ».
Et il s'éloigna… Laissant une sensation de vide et de froid en moi… C'est comme si cet homme que je ne connais pas était vital à ma survie, comme si j'allais mourir s'il s'éloignait de moi… Mais je ne le connais pas ! Et ça, ça m'énerve ! Faut qu'il réponde à ma question :
« Qui êtes-vous ? ».
« Calme-toi, Stiles ! Je reviens avec un médecin ! ». Et il s'en va de la chambre en courant…
Je me sens mal… Il est parti et je ne me sens pas bien du tout… Comme cela est-il possible…? C'est comme s'il me manque une partie de moi, qu'avec lui est parti un bout de mon âme…
Pffff ! On dirait l'héroïne d'un film à l'eau de rose… Tellement pas moi ! Mais je ne peux pas m'empêcher de ressentir cette sensation désagréable qu'un glaçon est en train de se former en moi…
Et d'un coup, la chaleur revient ! La caresse sur ma main aussi. C'est agréable… Tellement que je ne souhaite qu'une chose, c'est dormir !
« Mr Stilinski, comment vous sentez-vous ? ».
Oh non, la question que je déteste… Je n'aime pas être le centre des attentions, et je hais par-dessus tout voir de la pitié dans le regard des autres. C'est pour ça que je mens encore une fois :
« Bien ! Quand est-ce que je peux sortir ? ».
Il serra ma main plus fortement, et dit d'une voix dure :
« Stiles ! Dis la vérité ! ».
Comment…
« Mr Stilinski, vous avez eu un grave accident. On a dû vous opérer d'une grave hémorragie interne due à une balle perdue d'un chasseur… Heureusement que Mr Hale vous a emmené à temps car quelques minutes de plus et on vous perdait… ».
La main dudit Hale se serra un peu plus encore et tout son corps se tendit. Qui suis-je pour lui ? Qu'est-ce que je représente ?
« Je suis désolé, mais je ne connais pas ce monsieur… ».
La main se retira, comme si elle s'était brûlée à mon contact…
« … mais je vous remercie de m'avoir sauvé la vie ! ».
Effrayé du silence, je lève les yeux vers cet homme inconnu au bataillon. Et mon cœur se serre en même temps. Comment puis-je blesser autant cet être que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve… Le corps tendu comme la corde d'un arc, les yeux fermés et la bouche serrée en une fine ligne droite, il souffre à cause de moi. Je ne sais pas comment, mais je le sais. J'arrive à lire dans ce type comme dans un livre ouvert… Et ça me terrifie !
Qui était-il pour moi avant que je ne perde la mémoire ? Je veux savoir, mais le médecin m'en empêche :
« Reposez-vous Mr Stilinski, la mémoire reviendra d'elle-même. Mais surtout ne cherchez pas à la faire revenir… Votre cerveau s'est plongé de lui-même dans une amnésie rétrograde du fait de votre accident. ».
Pardon ? Je suis amnésique… Ah bah ça, c'est la meilleure !
« Amnésique… »
« Quels sont vos derniers souvenirs ? »
« Moi dans ma chambre me préparant pour aller au lycée… Puis plus rien… »
Le médecin se tourne vers l'inconnu, qui ne l'est plus tellement maintenant, et lui pose une question silencieuse. Je me perds dans la contemplation de cet homme absolument magnifique, quand je l'entends répondre :
« C'était le matin même de son accident, il est d'ailleurs tombé dans les escaliers, se créant un bleu dans le bas du dos car il était en retard… »
A l'entente de cela, je me souviens du mal que j'ai eu en me relevant après la chute… Mais comment pouvait-il être au courant ? Lui ai-je dit ?
Il a dû comprendre mes tourments car il ajoute :
« Tu me l'as dit quand tu entré dans ma voiture, j'étais venu te chercher ce matin-là, car… ».
La voix chaude se brise, comme si la suite du souvenir était trop douloureuse, comme si j'étais important pour lui… Ce qui est faux, pas vrai ? Il faut que ce soit faux, car je déteste faire souffrir les gens qui sont importants pour moi. Et même si je ne me souviens pas de lui, il a dû être important pour moi vu comment je réagis quand je suis auprès de lui…
« Je suis désolé… Je ne veux pas vous blessez… ».
Il lève des yeux brillants de larmes vers moi et sourit :
« Ne t'inquiète pas, je sais très bien que ce n'est pas ta faute… Et je t'en supplie, arrête de me vouvoyer, j'ai l'impression d'être un vieux ! ».
Ses yeux sont rieurs et illuminés d'une étincelle, ce qui me coupe le souffle durant un instant.
« Vous… Tu l'es un peu non ? ».
« Je n'ai que 4 ans de plus que toi », dit-il avec un petit sourire, qui fit accélérer mon cœur. Je ne pensais pas vivre un jour ces sensations, mais je dois dire que j'en redemande… « Ce n'est pas non plus la fin du monde, hein ? », ajoute-t-il en rigolant légèrement.
Je sens mes joues chauffer, signe plus que distinctif de mon défaut à rougir très vite :
« Euh… oui, en effet… enfin, je pense… ».
Il faut que je ferme la bouche avant de dire une connerie plus grosse que moi, et que je risque de regretter. Mais ce rire, clair et spontané me fait battre encore un peu plus le cœur et je baisse les yeux devant ce regard tendre, presque amoureux… Serait-il… Non, dites-moi que ce n'est pas vrai ! Je suis un monstre !
Par je ne sais quel moyen, comprenant que je ne vais pas bien, il demande au médecin de partir, s'assoit sur le lit et me prend dans ses bras. Je me tends au contact, mais je me relaxe quand je sens sa main passer sur mon dos en une caresse réconfortante.
« Stiles ! Calme-toi, je suis là ! ».
Je me laisse encore un peu aller dans cette étreinte avant de m'éloigner, et de lui poser la question qui me brûle les lèvres :
« Qui suis-je pour toi ? Qu'est-ce que j'étais pour toi ? ».
Il me regarde, sourit légèrement et marmonne :
« Toujours aussi curieux ! Je ne sais pas si c'est une bonne idée… Le médecin a… ».
« S'il te plaît, réponds-moi ! ».
Un silence s'installe entre nous : lui me scrutant pour savoir si je veux vraiment connaître la vérité et moi le fixant pour qu'il me l'a dise.
Il soupire de résignation avant de lancer :
« Tu étais, avant cet accident, mon cœur, mon âme, mon monde, ma raison de vivre… Je t'appartenais… ».
Mon cœur se serre devant ses belles paroles, mais encore plus devant l'utilisation du passé…
« J'étais… ».
Sentant les larmes qui remontent, je détourne la tête de son regard de braise. Mais il me reprend vite dans ses bras quand il comprend l'origine de mon mal-être.
« Et tu le resteras ! Je te le promets Stiles ! Tu resteras à jamais le seul et l'unique à me rendre fou, à faire battre mon cœur comme jamais auparavant ! ».
« Je suis désolé ! Je ne veux pas te faire souffrir… ».
Il me coupe d'un léger baiser sur le sommet de mon crâne et me chuchote dans le creux de l'oreille :
« Ne t'excuse jamais pour ça Stiles ! C'était à moi de veiller sur toi, c'était mon rôle de te surveiller et de te protéger ! C'est de ma faute si tu es dans cet état… ».
Je suis touché de sa déclaration, mais je ne peux m'empêcher de sourire car me connaissant, j'ai encore dû jouer au casse-cou et faire une connerie…
Je soupire de contentement et laisse le sommeil me rattraper. Il doit le sentir, car il m'allonge sur mon lit et s'éloigne de moi tout en gardant ma main dans la sienne et me dit :
« Dors Stiles, je serai là quand tu te réveilleras ! ».
Je lui obéis mais une autre question me traverse l'esprit et il faut que je lui la pose :
« Je ne sais même plus ton prénom… ».
Il serre un peu plus ma main.
« Derek. ».
« Merci Derek ! Pour m'avoir sauver la vie… »
Je ne peux plus rien ajouter car Morphée est là pour m'emmener aux pays des rêves. Mais je l'entends ajouter :
« Toujours ! ».
Et le noir s'empare de moi.
« Allez Stiles réveille-toi ! Reviens vers nous, vers moi ! Je suis désolé… Si tu savais comme je m'en veux de n'avoir pas pu te sauver plus tôt ! ».
