Le Syndrome Du Survivant.

Se situe au début de la saison 8, quelques épisodes après l'arrivée de Blake dans l'équipe.

Une nouvelle enquête mène l'équipe du BAU à New York, il semblerait que les meurtres est un lien avec une équipe de profileurs déployée en Afghanistan.

L'équipe du FBI fera la rencontre d'un autre agent qui les aidera dans leur enquête.

Aucun personnage ne m'appartient hormis celui de Riley Carter, créé pour cette fanfiction.

CHAPITRE 1 : Nouvelle affaire.

Il était six heures trente du matin lorsque Jennifer Jareau arriva au BAU. Comme à son habitude, elle se servit une grande tasse de café et s'enferma dans son bureau. Elle soupira lorsqu'elle vit le tas de dossiers présent au beau milieu de celui-ci. Des rapports, encore et toujours plus. Elle s'installa alors à son bureau pour commencer à remplir chaque dossier. Elle était penchée sur le cinquième lorsque l'on frappa à la porte :

« _ Entrez -dit-elle sans lever la tête-. »

Une jeune femme perchée sur ses hauts talons entra, ses collants verts fluo rappelaient l'énorme fleur de la même couleur qu'elle avait dans ses cheveux blonds.

« _ JJ, on a une affaire.

_ J'arrive. »

Pénélope Garcia sortie du bureau pour se diriger vers l'open space où se trouvaient les autres agents. Quelques minutes plus tard, tous étaient présents dans la salle de réunion, assis autour de la table ronde, tablettes en mains.

« _ Alors voilà, -dit Pénélope en appuyant sur sa télécommande pour afficher le dossier sur l'écran plat derrière elle- j'ai reçu un appel ce matin du lieutenant de police en charge du bureau de la crim' de New York, un homme tout à fait charmant, qui m'a fait parvenir les dossiers de deux meurtres. Le premier -elle cliqua encore une fois sur sa télécommande- une jeune femme, Meryl Tabs, 26 ans, son corps a été retrouvé derrière une benne à ordures, au sud-est de Central Park, elle a été étranglée. Et le second, -nouveau clic- Matthew Jacobson, 33 ans, son corps a été déposé dans les buissons et à la vue de tous les passants au bord du Morningside Park avec deux balles dans la poitrine.

_ Hum, Garcia ? Quel est le rapport entre ces meurtres -demanda Spencer perplexe-.

_ Eh bien mon cher petit génie, il n'y en a qu'un -elle cliqua de nouveau sur sa télécommande et se retourna vers l'écran- les enquêteurs ont retrouvé sur chaque corps un morceau de papier avec écrit en grosses lettres « THIS WE'LL DEFEND » et au dos de ceux-ci se trouvait une phrase.

_ Quelles phrases ? -demanda Derek-.

_ Pour la première victime c'était « le meurtre n'est jamais puni » et pour la seconde « dommage collatéral acceptable ».

_ Ce ne sont pas des citations de classiques littéraires -intervint Alex Blake-.

_ Non, ni de films -rajouta Spencer-.

_ Très bien -conclu Hotch- nous partons dans trente minutes. »

Plus tard, dans l'avion les menant à New York, chacun vaquait à ses occupations. Spencer lisait un livre sur la métaphysique d'Aristote, Derek écoutait de la musique, David regardait par le hublot et semblait perdu dans ses pensées, Aaron assit en face de lui restait également silencieux, plongé dans le dossier. Quant à JJ et Alex, elles parlaient d'Henry en buvant un café.

« _ Bien -dit Hotch pour briser le silence- faisons un briefing. »

Tous approchèrent.

« _ Cette affaire ne va pas être simple étant donné qu'il ne semble pas y avoir de type de victimes ni de mode opératoire définis -dit Derek pour ouvrir le débat-.

_ Non, mais nous avons sa signature, et ça nous en apprend beaucoup plus qu'on ne le croit sur les meurtriers en série -dit Spencer, lancé dans sa réflexion-, on pense souvent que c'est simplement pour signer leurs crimes ou par orgueil, mais la plupart du temps, c'est pour faire passer un message. Et c'est d'autant plus vrai ici avec les messages qu'il laisse sur les victimes.

_ D'accord mais quel message souhaite-t-il passer ? -demanda Alex-.

_ Ça, c'est à nous de le découvrir -dit Hotch-.

_ En tout cas, ça à un rapport avec l'US Army, « THIS WE'LL DEFEND », il s'agit de leur devise -dit JJ en regardant les photos des messages-.

_ C'est bien ce qui me pose problème -intervint Rossi jusqu'à présent resté silencieux-. Est-ce que c'est un soldat rentré depuis peu ? Un type lambda qui a une dent contre eux ? C'est dur à déterminer quand il s'agit de ça.

_ D'accord, Rossi et Morgan vous irez sur les lieux du crimes, Reid et Blake vous resterez au poste pour étudier les messages que le tueur a laissé et voyez en même temps avec Garcia si elle a trouvé quelque chose de ce côté là. JJ et moi irons voir les familles des victimes. »

Tous acquiescèrent en se préparant pour l'atterrissage.

Arrivés sur place, tous vaquèrent à leur mission, seuls Alex et Spencer restèrent sur place pour étudier comme prévu les messages du tueur :

« _ Qu'est-ce que tu en penses ? -demanda Blake-.

_ Eh bien comme je l'ai dit tout à l'heure, il veut faire passer un message, c'est évident, mais je dois avouer que je ne sais pas encore lequel.

_ Moi non plus -confessa Alex-. Appelons Garcia pour voir si elle a trouvé quelque chose. »

Spencer composa le numéro et mit le haut-parleur :

« _ Ici la déesse de la technologie en direct de son antre sacrée.

_ Pénélope, c'est Spencer et Alex, vous avez du nouveau ?

_ Oui, j'ai reçu les résultats des analyses des messages laissés sur les corps, c'est un papier courant, de la marque la plus distribuée dans le pays, l'encre des phrases est tout aussi commune. Par contre, les devises militaires sont écrites avec du sang humain n'appartenant pas aux victimes et sont également pleines d'empreintes, toutes appartenant à la même personne, mais ni l'ADN, ni les empreintes ne sont fichés.

_ Il ne cherche pas à se cacher, c'est peut-être un novice qui cherche à s'exercer -pensa Spencer à voix haute-.

_ C'est possible, mais dans le doute … Garcia ? -dit Alex en se tournant vers le téléphone-.

_ Oui ?

_ Pouvez-vous rechercher des cas similaires à l'échelle nationale ?

_ Bien sûr, laissez-moi deux petites secondes … non, je n'ai rien.

_ Et les phrases en elles-mêmes ? Garcia, fait une recherche en entrant les messages voir ce qui sort.

_ Tout de suite Einstein … j'ai beaucoup trop de résultats, plus de deux milles correspondances, ça peut être n'importe quoi, j'ai besoin de plus d'informations.

_ Je peux peut-être vous épargner des recherches infructueuses -dit une voix féminine à l'entrée-. »

Les agents Blake et Reid se retournèrent vers la porte pour voir qu'une jeune femme assez grande s'y tenait, attendant l'autorisation pour entrer. Alex et Spencer la dévisageaient sans bouger, l'observant en silence. Elle était brune, les cheveux longs détachés et bouclés. Elle portait un jean sombre, une chemise bleu ciel et une veste de tailleur noire assortie à ses bottines. Ses yeux, d'un noir profond, presque abyssale regardaient les deux agents à tour de rôle lorsqu'une voix se fit entendre :

« _ Qui c'est ? -demanda Garcia devant le silence de ses deux collègues-. »

La jeune inconnue fit trois pas et se pencha vers le téléphone.

« _ Je m'appelle Riley Carter, et vous, qui êtes-vous ? -demanda-t-elle dans un sourire-.

_ Je … je m'appelle Pénélope Garcia -bégaya-t-elle, surprise que ce ne soit pas ses collègues qui lui répondent-.

_ Spencer Reid.

_ Alex Blake. »

Tous restèrent silencieux quelques secondes après les présentations rapides jusqu'à l'arrivée de Morgan et Rossi qui revenaient de leur inspection des scènes de crimes.

« _ Riley ! -s'écria Rossi, en prenant la jeune femme dans ses bras-.

_ Bonjour Dave -dit-elle en lui rendant son étreinte-.

_ Qu'est-ce que tu fais ici ?

_ Eh bien, je suis venue vous aider -lui répondit-elle en s'adressant au reste de l'équipe-. »

JJ et Aaron arrivèrent à ce moment là :

« _ On a un autre corps -dit-il en regardant la nouvelle venue-.

_ Aaron, je te présente Riley Carter, capitaine dans l'US Army, Riley, je te présente les agents Hotchner, Jareau et Morgan -dit-il en pointant Derek du doigt-.

_ Enchanté capitaine -répondit Hotch en s'adressant à Riley avant de se retourner vers son équipe-, bien allons-y.

_ Monsieur -dit Carter à son attention, le faisant se retourner-, je pense qu'il faudrait que je vienne.

_ Pourquoi ? -demanda-t-il en regardant Rossi-.

_ Parce que les messages laissés sur les corps, ils viennent de moi. »

Tous la regardèrent, indécis. Hotch lui fit un signe affirmatif de la tête et tous partirent pour la scène de crime.