Salut tout le monde, ici Sora-desuka ~

Après avoir parodié plusieurs jeux, dont Final Fantasy XII ou XIII-2, Kingdom Hearts II ou Star Ocean IV, je m'attaque à un des grands noms du genre, un jeu aussi culte, qui fourmille de scènes intéressantes à détourner. Bref, un matériau brut parfait pour y ciseler un parodie digne de ce nom !

Bonne lecture, et n'oublions pas que le jeu qui est ici éhontément tourné en dérision appartient toujours à Square-Enix :D


Chapitre 1 – Un Samedi Soir Mortel

Au commencement il n'y avait rien. Que dalle. Nada. Que tchi. Le néant absolu. Un fond noir et incertain, que l'on fixe en se demandant si le jeu n'a pas malencontreusement planté. On se retrouve alors à se demander quoi faire, paralysé. On s'imagine retourner au magasin avec la boîte, bredouille, vexé. On se surprend également à vouloir passer sa colère sur quelque chose, ou quelqu'un, dans la rue, comme ça, au hasard. Un petit chiot, par exemple.

Mais un visage, soudain, s'éclaire d'une lueur verte. C'est celui d'une jeune femme, semble-t-il. Elle fixe ce qui paraît être la source d'énergie de la vaste cité dans laquelle elle vit. Mais voilà qu'elle se lève péniblement, essoufflée, jure un peu et reprend sa route en sortant de la ruelle sombre dans laquelle elle traînait. Elle porte à son bras un panier rempli des fruits de son dur labeur. Elle va alors à la rencontre d'un adolescent et lui souffle à l'oreille :

?: Psst… Petit… Tu veux de l'herbe ?

Le regard horrifié du jeune prude vaut mille réponses éloquentes, et c'est en grognant que la dealeuse reprend son chemin vers d'autres clients potentiels.

Mais éloignons-nous de cette visions, prenons de la distance. Que voyons-nous ? Rien, un nuage de pollution cache la vue. Certes. Moins de distance, dans ce cas. Des voitures emblématiques du milieu du siècle se suivent au milieu des rues, des piétons vaquent à leurs occupations, un cinéma nous montre l'affiche du nouveau film de Luc Besson, les « Yamataxis » ; et à mesure que notre caméra s'éloigne de cette vision apocalyptique, la rue ne devient plus qu'une mince artère dans un gigantesque corps. Une fine branche dans un arbre colossal. Une simple rue dans l'immense Midgar.

Intéressons-nous maintenant à ce qu'il se passe à l'autre bout de la métropole. Sur le dos d'un train à grande vitesse, plus exactement. On y voit un jeune homme aux cheveux en pics, blond de surcroît, s'accrocher comme il peut sur le toit du train sur le point de freiner. Attention, nous allons à présent passer d'un récit au présent à un récit au passé, merci d'attacher vos ceintures. Pshiiiit. Voilà. Le ralentissement progressif manqua à bien des reprises de désarçonner le jeune homme, mais il tint bon malgré tout, et lorsque finalement la machine infernale se retrouva à l'arrêt, c'est avec le tournis et une forte envie de vomir qu'il descendit du train (bien que « marcha de travers et chuta du toit du train » paraisse plus approprié)

? : C'est décidé… à partir d'aujourd'hui, je paie ma place…

Contrôleur : Hé, vous ! Montrez-moi votre titre de transport !

? : Eh m…

Mais le resquilleur était également un guerrier qui ne connaissait pas la peur… ou bien s'il la connaissait, il n'était en tout cas pas près de l'éprouver face à des contrôleurs de la SNCM tout juste armés d'une machine à composter, qui ne résistèrent d'ailleurs pas longtemps.

? : Bon, maintenant que ça, c'est fait…

Le blondinet à la coiffure de hérisson n'eut cependant guère le temps de se reposer, car après une dizaine de pas seulement hors de la gare, il fut abordé par trois personnages debout devant une porte massive.

? : Hé, toi ! Claude, c'est ça ?

Cloud : Hein ? Mais nan ! C'est Cloud ! Oh, vous êtes les types que j'ai vu chez Tifa…

? : Mon nom, c'est Biggs, on a vu comment tu t'es débarrassé de ces types !

Cloud : Juste du menu fretin, hé hé…

Biggs : En tout cas, c'est plus qu'une question de temps avant que tu sois recherché dans toute la ville, alors quitte à être un hors-la-loi, ça te dirait de sauver le monde ?

? : Attends un peu, Bi…

Cloud : O.K.

Biggs : Cool !

? : Quoi, c'est tout ? T'essaies pas d'en savoir plus ?

Cloud : Ben j'ai rien d'autre à faire de ma soirée, de toute façon. J'voulais aller à Disneyland, mais on dirait que je me suis trompé de train… 'Faut faire quoi ?

Biggs : T'as entendu parler de cette série, là, « Poubelle la Vie » ?

Cloud : J'ai zappé dessus, l'autre jour. J'ai fait des cauchemars pendant une semaine. Pourquoi ?

Biggs : On va…

Mais l'homme fut alors interrompu par l'arrivée d'un grand noir baraqué et barbu.

? : Biggs ! Jessie ! Qu'est qu'vous faites là, vous autres ? J'avais dit qu'on traînait pas en groupe ! Et qui qu'c'est lui ? Hein ? T'es qui ? T'es qui ? Tu veux te battre ?! Viens te battre ! Oh mais j'te reconnais !

Jessie : Tu tombes bien, Barret !

Cloud : Mon samedi soir est foutu, alors j'me joins à toi et à tes potes.

Barret : QUOI ?! Qui t'a dit que tu pouvais venir ? Quand j't'ai demandé, t'avais dit que tu pouvais pas parce que t'avais piscine, et maintenant tu changes d'avis ? 'Faut me demander mon autorisation ! Nan mais tu te crois chez mémé ou quoi ?

Cloud : Bon, tant pis. Tiens, y a un bar qu'a l'air pas mal, là-bas.

Barret : INSISTE PLUS QUE ÇA, VINDIOU !

Cloud : Ouuaah, arrête de me secouer comme ça, j'ai encore le tournis, moi …

Barret : Allez ! Demande-moi si tu peux venir dans mon super groupe de la mort qui tue !

Cloud : Euh… J'peux venir ?

Barret : ON ACCEPTE PAS N'IMPORTE QUI, ICI, GRINGALET ! Allez ! Mets-toi à genoux et j'serai p'tet sympa !

Cloud : Et puis quoi, encore ?

Barret : Alleeez ! S'il te plaît ! Suppliiie-moi, bouhouhou…

Jessie : Le chef est très émotif.

Cloud : Je suis censé faire quoi, moi ?

Biggs : Toi, je sais pas, mais nous on est censés se dépêcher. Je veux dire, c'est pas super légal, ce qu'on fait.

Barret : Hmph !

Jessie : Chef…

Cloud : Qu'est-ce qu'il fout ?

Biggs : Relevez-vous, chef…

Cloud : Il se met à genoux pour que je me mette à genoux ?

Jessie : Il est un peu bizarre, parfois…

? : La porte est ouverte !

Jessie : Bien joué, Wedge ! Allons-y !

Biggs : Ouais ! Venez ! Euh… Chef… vraiment… arrêtez-ça, c'est sale, par terre…

Cloud : Euh… Est-ce que j'peux… m'intégrer à votre super groupe… ?

Barret : …

Cloud : … S'il te plaît ?

Barret : Ha ha ! Ça suffira ! Je t'ai suffisamment humilié ! Mais c'est VRAIMENT parce que j'suis super sympa !

Cloud : Voyez-vous cela…

Wedge : Allez ! Venez vite !

Face à l'imminence de l'arrivée des renforts de la SNCM, le groupe n'eut d'autre choix que d'avancer prestement par la porte que venait d'ouvrir Wedge et qui mena nos futurs-héros tout droit vers…

Cloud : Un réacteur Mako ?

Biggs : T'en avais déjà vu avant ?

Cloud : Ouais. Qu'est-ce qu'on fait là, je croyais qu'on devait saboter la diffusion de « Poubelle la Vie » ?

Jessie : En principe, ouais. Mais comme on n'a pas réussi à trouver où ils tournaient ce truc, on va se contenter de priver ce quartier de l'énergie Mako. Comme ça, ils pourront pas regarder la télé.

Wedge : Ouais, du coup ils auront pas à regarder cette horreur !

Cloud : Waw. En fait, vous êtes vraiment pas doués !

Barret : HÉ ! Tu fais partie du groupe, maintenant, alors tu vas me faire le plaisir de remplacer « vous êtes » par « on est » !

Cloud : Bon, bon…

Biggs : Code déchiffré !

Cloud : Déjà ? T'es un génie de l'informatique, toi, ou quoi ?

Biggs : Nan, c'est juste que le code, c'était 1-2-3-4.

Jessie : Je m'occupe du suivant ! Par contre, ça va peut-être prendre un mom… Ah non, tiens, quelqu'un a entré le code et a oublié d'appuyer sur « Confirmer ». Bon ben voilà, la porte est ouverte.

Barret : Ramène-toi, Claude !

Cloud : Cloud !

Barret : On a pas le temps de blablater, 'faut qu'on se dépêche !

Biggs : Wedge et moi on reste là pour jouer aux car… pour faire le guet. Bonne chance !

Cloud : Bon, puisque c'est comme ça, all…

? : Hé ! Des intrus !

? : Neutralisons-les !

Jessie : Ça se corse, voilà les gardes du réacteur…

Cloud : Je suis le seul ici à savoir me battre, j'imagine ?

Barret : Ha ha ! Tu rêves, mon coco ! Regarde-ça !

Cloud : Ouah !

Ce n'est qu'à cet instant que notre ami remarqua qu'en lieu et place du bras droit de Barret se trouvait un canon mitrailleur. Quant à savoir d'où il tirait ses munitions, comment se faisait le tir et s'il avait besoin de recharger de temps en temps, c'est un grand mystère… et puis zut, quoi, c'est une fiction, alors on ne va pas commencer à pinailler pour des détails pareils.

Cloud : Comment t'as eu ce truc ?

Garde Shinra A : Qu'est-ce qu'on fait, on appelle les renforts ?

Garde Shinra B : Non, attends deux secondes, moi aussi je veux savoir où il a eu ce joujou.

Barret : Ça remonte à loin ! Un jour, j'te raconterai peut-être…

Garde Shinra B : Rah ! Même pas drôle ! Tuons-l… Gaaaarrrgh !

Barret : RATATATATATATATATA ! Prends ça, pauv' type !

Garde Shinra A : Jean-Boris ! JEAN-BORIS ! Vous allez payer pour ça…

Cloud : Je crois pas, non.

Barret : Oh, la grosse épée !

Garde Shinra A : Euh… ha ha… tout compte fait… oui, c'est vrai… j'ai peut-être parlé un peu trop rapidement… Et si à la place on…

Cloud : Nan !

Garde Shinra A : Aaaargh !

Jessie : Vous avez mis le temps, mais on peut continuer, maintenant ! Allez, en route !

Le nouveau chemin qui s'offrit au petit groupuscule les mena alors vers un ascenseur, que Jessie s'empressa d'actionner pour les emmener au sous-sol, mais la descente était plutôt longue, tout comme la tirade de l'homme au canon à la place du bras.

Barret : … pour défendre l'opprimé, la veuve, l'orphelin, les petites gens, l'opprimé, et tout ça. Tu vois, notre groupe il se bat pour défendre la liberté de tous ceux qui osent pas se lever pour le faire, sauf quand c'est parce qu'ils ont la flemme de bouger leur cul de leur fauteuil. Ceux-là, on les emmerde.

Cloud : Et il a un nom, ce groupe ?

Barret : Ouais, il s'app…

Jessie : Chef, non. !

Barret : Avalanchois.

Jessie : Pff…

Cloud : J'ai sûrement mal entendu.

Jessie : Il s'appelle « Avalanche », c'est ce qu'on avait…

Barret : C'est ce que RIEN DU TOUT, ouais ! Moi, j'ai décidé qu'il s'appelait comme ça, parce que les anchois, c'est super bon !

Cloud : D'accord, d'accord, et donc vous faites souvent ce genre… d'actions, dans votre organisation, là ?

Barret : Chaque fois que le besoin il se fait ressentir.

Jessie : Notre dernier coup, ça remonte à la hausse du prix du carburant. Barret s'était mis à poil devant les caméras pour protester.

Barret : Y a peu de types qui peuvent se vanter que leur sguegue ait fait la une du journal de vingt heures !

Cloud : Non mais je rêve, comme ce type a pu devenir le chef d'un groupe à la limite du terrorisme ?

Jessie : Il a fait une grève de la faim pour qu'on le laisse prendre la tête du mouvement, alors on a eu un peu pitié de lui…

Cloud : Je vois… Et donc c'est la première fois que vous posez une bombe ?

Jessie : Une bombe ?! T'es fou !

Barret : On est pas des sauvages, nous !

Cloud : Et vous comptez vous y prendre comment, au juste, pour saboter le réacteur ?

Barret : On sait pas trop. Y a peut-être une prise à débrancher quelque part. On verra sur place.

Cloud : Pourquoi est-ce que vous m'avez pas dit dès le départ que vous aviez aucun plan ?

Jessie : T'avais l'air tellement enthousiaste…

Cloud : On est samedi soir et j'ai rien à faire ! J'aurais été enthousiaste de regarder un épisode de l'Inspecteur Derrick !

Barret : L'ascenseur s'arrête ! Préparez-vous !

L'ambiance qui attendait en bas nos gentils petits terroristes était tout autre que celle qui régnait à la surface. Le mako, cette énergie provenant de la planète, absorbée sans scrupule par la société tentaculaire contrôlant tous les aspects de la vie, la maléfique Corporation Shinra pour alimenter tout et n'importe quoi, de la voiture à l'épluche-légume-électrique-rotatif-portable. Cette énergie issue des entrailles de la planète flottait dans l'air au dessus des gigantesques cuves.

Barret : Saloperie de Shinra !

Cloud : Quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont encore fait ?

Barret : Ils absorbent la vie de la planète en pompant tout le Mako ! C'est horrible ! Quand on aura arrêté la diffusion de l'autre émission, là, il faudra sérieusement qu'on s'occupe de ça !

Cloud : Mais sans Mako, tu pourrais rien faire. T'aurais pas le courant, ni la télé. T'aurais même pas d'épluche-légume-élec…

Barret : QUOI ?! Mais on me l'avait pas dit, ça ! Ah ben non, alors ! C'est très bien comme c'est !

Cloud : Attends, attends, comment ça, tu le savais pas ? Le plan, c'était pas justement de couper l'alimentation du quartier pour que les gens ne regardent pas la télé ? C'est déjà complètement débile à la base, si en plus t'es pas capable de le comprendre…

Barret : Mais c'est Wedge qui l'a eue, cette idée, pas moi ! On a tiré à la courte-paille.

Jessie : L'idée du boss, à l'origine, c'était de se mettre cul-nul devant les journalistes de toute la ville.

Barret : On change pas une tactique qui gagne !

Jessie : Si tant est qu'elle gagne…

Cloud : J'ai vraiment un mauvais pressentiment…

Le chemin devint, à mesure que la petite troupe avançait, de moins en moins praticable, et c'est avec un vertige non sans fondements que Cloud se retrouva à devoir sauter à plusieurs reprises au dessus du vide atteindre des plateformes éloignées.

Cloud : Rassurez-moi… On est payés pour faire ça, au moins ?

Barret : J'te paierai à boire quand on sera au QG !

Cloud : Parce que vous avez un QG ? Eh ben ! Vu votre organisation et la qualité des plans que vous trouvez, j'aurais au moins pensé que vous viviez chacun chez vos mères respectives, ou bien dans un asile.

Jessie : Tu sais que t'es vraiment désagréable quand t'es suspendu au dessus du vide ?

Cloud : C'est ça, maintenant aide-moi à monter cette échelle, je commence à avoir des haut-le-cœur…

Jessie : Voilà.

Cloud : Merci.

Jessie : Bon, à partir d'ici, vous êtes seuls. Je m'occupe d'empêcher les soldats de la Shinra de vous déranger.

Mais après ces péripéties qui n'étaient qu'une mise en bouche par rapport à ce qui attendra bientôt les futurs sauveurs du monde, la vision de la machine contrôlant le réacteur s'offrait enfin à eux. Mais maintenant… que faire ? Cloud, en tout cas, opta pour se mettre à genoux en serrant les dents et en se tenant la tête entre les mains tandis qu'un son strident résonnait dans son cerveau… et uniquement dans le sien (en admettant que son compère en fût également pourvu)

Cloud : Aargh…

Barret : Ben alors ? Qu'est-ce que t'as ?

Cloud : R… rien… bon… ça va mieux… allez, cherchons de quoi s'occuper de ce réacteur… Mmh…

Barret : Tu trouves une prise ?

Cloud : Aucune.

Barret : Un interrupteur ?

Cloud : Non.

Barret : Un panneau avec marqué « ATTENTION, N'APPUYEZ PAS SUR CE BOUTON » avec en dessous un bouton rouge vif qui donne trop envie d'appuyer dessus ?

Cloud : Si y en avait un, tu penses bien qu'on se serait jetés dessus comme des bêtes. Tout ce qu'il y a, c'est cette valve.

Barret : Gnnn… gnnn… Pff ! Elle veut pas bouger !

Cloud : On dirait qu'il faut d'abord mettre des clés dans ce trou… bon, c'était un peu couru d'avance, mais voilà, impossible de désactiver le générateur.

Barret : Qu'est-ce qu'y nous reste comme option ?

Cloud : Tu peux toujours essayer d'agiter ton zob devant la valve. D'après ce que j'ai compris, c'est comme ça que t'opères.

Barret : Ha ha ha. Très drôle. Allez, tourne-toi.

Cloud : Quoi ?

Barret : Hop là.

Cloud : MAIS T'ES PAS CAPABLE DE PERCEVOIR L'IRONIE, OU QUOI ?!

Barret : Mmh… ça fait rien du tout.

Cloud : Ben évidemment, que ça fait rien ! Allez, remonte ton slip et cassons-nous d'ici.

Une alarme retentit alors, le genre d'alarme qui n'est pas là pour annoncer de bonnes nouvelles.

Barret : Fais gaffe, ça arrive !

Cloud : Ouah !

L'ennemi qui leur faisait face était un énorme robot prenant la forme d'un scorpion. Doté de deux grosses mitrailleuses lourdes, la queue qui s'agitait dans son dos n'était pas non plus dénuée de dangers.

Barret : Soit ce truc nous observait et je l'ai fâché, soit c'est un gros vicelard et y veut examiner ma marchandise d'un peu plus près.

Robot-Scorpion : Scan en cours. Cible verrouillée. Nom de la cible : Mamadou N'Gadou…

Barret : Mon nom maintenant c'est Barret, bordel ! BA-RETT !

Robot-Scorpion : Couleur des sous-vêtements : Blancs à rayures bleus.

Barret : Hé ! Y triche, il les a vus toute à l'heure !

Cloud : C'est quoi ce scan à la con, sérieux ?

Barret : Tiens ? R'garde, il se couche !

Cloud : Et sa queue se lève dangereusement, je crois que c'est l'occasion de trouver un plan.

Barret : Un… plan ? Mais pourquoi ?

Cloud : Bon alors voilà ce qu'on va faire : je le distrais en le faisant regarder de ce côté pendant que t…

Barret : Crèèève, robot d'mes deuuuux !

Cloud : Reviens, espèce d…

Robot-Scorpion : Contre-attaque activée. La vengeance est un plat qui se mange chaud, cuit à point par des rayons plasma. Biiiiip !

Barret : Tiens ? Y a un truc qui…

Cloud : 'Tention !

Barret : Ouah ! C'est pas passé loin, ha ha ! Oh mais tu m'as sauvé, dis !

Cloud : Tu me remercieras en jurant de mettre ta vie entière à mon service plus tard, là on a un foutu scorpion mécanique sur les bras !

Robot-Scorpion : Scan en cours. Cible verrouillée. Nom de la cibl…

Cloud : LA LA LA IL FAIT BEAU AUJOURD'HUI, N'EST-CE-PAS ?!

Barret : Hein ? Mais t'es con, il fait trop moche ! Pourquoi tu crie comme ça au moment où il dit ton nom ?

Cloud : Va savoir.

Robot-Scorpion : Couleurs des sous-vêtements : Erreur 404. Sous-vêtements introuvables.

Cloud : Hum… Ça reste entre nous, Mamadou, d'accord ?

Barret : Seulement si t'arrêtes de m'appeler comme ça et si tu parles pas aux autres de mon ancien nom !

Cloud : O.K.

Robot-Scorpion : Cibles acquises. Lancement des lasers, missiles, et de tout le brin qui va avec. Bip. Bip. Boom.

Et tout l'arsenal du robot y passa, mais Cloud, rapide comme l'éclair (et avec la couleur de cheveux qui va avec), put esquiver l'attaque en entraînant son co-équipier avec lui. Les assauts du robot portèrent cependant leurs fruits… dans le réacteur.

Cloud : Oups.

Barret : Bah ! C'est ce qu'on voulait, non ? 'Fin, plus ou moins, quoi.

Une voix robotisée, monocorde au possible surgit alors de nulle part.

Voix : Réacteur endommagé. Réacteur endommagé. Autodestruction de l'usine programmée dans les dix prochaines minutes. Mode « économie d'énergie » activé.

Robot-Scorpion : Bziuuut…

Barret : Tiens ? Ce truc s'est éteint ?

Cloud : Il devait consommer trop de courant, j'imagine. Ils ont réduit la consommation au strict minimum : l'éclairage, les portes automatiques, les ascenseurs, et les pubs qui défilent sur les murs du réacteur.

Barret : Oh, tiens, celle-là elle est sur un tout nouveau dentifrice. Il a l'air cool.

Cloud : Allez viens, on a pas de temps à perdre. Cet endroit va exploser dans pas longtemps !

Barret : Ouais, j'te suis ! Ouah… dans ce dentifrice y a des abrasifs composés de silice, du bicarbonate de sodium, des agents humectants et des agents antibactériens comme le triclosan ou la chlorhexidine ! Je sais pas ce que ça veut dire, mais ça sonne rudement bien !

Cloud : Ramène-toi !

Une fois parvenus en haut de l'échelle…

Jessie : Cloud ! Barret ! Aidez-moi !

Cloud : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Jessie : Ma jambe ! Elle est coincée !

Barret : Comment t'as fait ton compte ?

Jessie : Je… je voulais voir jusqu'où je pouvais l'enfoncer dans ce trou au milieu de la passerelle sans rester coincée… On dirait que je me suis trompée…

Cloud : Tu sais que tu mériterais qu'on te laisse là à exploser avec le réacteur ?

Jessie : LE RÉACTEUR VA EXPLOSER ?!

Barret : C'est une longue histoire.

Cloud : Pas tellement, en fait. Le robot qui gardait le réacteur y a envoyé un missile, donc ça va faire Boum dans une petite dizaine de minutes. C'est tout ce que t'as besoin de savoir.

Barret : Ouais ! Tu pourrais peut-être penser que ce truc a révélé des infos confidentielles sur mon prénom ou sur ce qu'il porte en dessous de son froc, mais pas du tout ! PAS DU TOUT, j'te dis ! Allez, on fout le camp d'ici !

Jessie : Mais… et ma jambe ?

Cloud : Ah oui, c'est vrai… Tiens, voilà, t'es libre.

Jessie : Quoi ? C'est tout ? Oh, si j'avais su que c'était aussi facile de me tirer de là, je me serais sauvée toute seule… Merci quand même…

Cloud : Y a pas de quoi… je suppose…

Barret : Allez, dépêchez-vous, y a tout qui va péter !

Cloud : Ouais, ouais, dans huit minutes et demie, et on a déjà fait le quart du chemin.

Et en l'absence d'autres membres d'Avalanchois à sauver des griffes glacées de la Mort (un être incompris, dont personne n'accepte les doux câlins), le trajet fut des plus rapides.

Barret : On y est presque ! En avant !

Biggs : Chef !

Wedge : Vous voilà, vous trois !

Jessie : Allez, on se tire d'ici !

Barret : Passé ce pont, on devrait être à l'abri !

Cloud : C'est bon, calmez-vous, rien ne presse. Le réacteur n'explosera que dans quatr…

Le bruit et le souffle de l'explosion ne lui laissèrent pas le privilège de finir sa phrase. Décollant de plusieurs mètres, le blondinet atterrit sur le derrière près du reste du groupe activiste

Cloud : C'est ma montre qui retarde beaucoup ou bien leur compte à rebours était complètement mal foutu ?

Biggs : La deuxième solution, je crois.

Jessie : Ouah ! On dirait que le reste du quartier est en proie au chaos !

Barret : Bon, c'était pas vraiment comme ça que c'était censé se passer, mais le principal, c'est que des centaines de foyers puissent pas regarder l'autre série, immonde, là, pas vrai ?

Biggs : Je suppose, ouais…

Cloud : Alors qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?

Barret : On r'tourne à la base ! Rendez-vous dans le train ! Avalanchois, rompez !

Cloud : Hé ! Une minute ! Quel train ? Quelle ligne ? Merde alors… ils se sont tous éclipsés… Et moi qui ai jamais su me repérer dans les gares… Mmh… Je me demande s'il y a encore des trains pour Disneyland, à cette heure-ci…

Et c'est ainsi, sur la vision du jeune Cloud errant les mains dans les poches sur le lieu dévasté par son méfait involontaire que s'achève ce premier chapitre...


|o/ /o/ Ai-je ommis de préciser que les reviews étaient plus que bienvenues ? \o\ \o|