Auteur : Bya-chouchou-973

Titre : Mafia (j'ai fait une rechute)

Disclamairs : Les personnages appartiennent tous à Amano Akira, il y en aura cependant qui seront de moi.

Pairing : Tsuna x Xanxus (pour de vrai cette fois ^^)

Rating : M

Note 1 : Buenos Dias ! Je suis quelqu'un qui fait toujours ce qu'il dit et donc je vous poste ma fic de pardon (ça se dit ?). Bien, l'histoire parlera donc de Xanxus et de Tsuna et je ne changerais pas de plan (même si une idée loufoque germe dans ma tête). Ah ! Kyoko Sasagawa sera dans cette histoire, la petite sœur de Tsuna. Et, les personnages, ou plutôt Tsuna seront complètement OOC ou OCC (je sais plus…)

Note 2 : Je sais, vous devez vous dire que j'ai à présent sept histoires en cours et que je ne m'en sortirais probablement pas mais vous vous trompez (heureusement d'ailleurs). J'ai décidé de poster mes chapitres de manière plus régulière. Chaque mois (oui c'est long mais je vais essayer de déjà m'y tenir) je posterais un chapitre d'une ou de plusieurs histoires, je partirais de la plus ancienne (Secrets) à la plus récente (Mafia).

Résumé : Imaginez que Tsunayoshi Sawada ne soit pas de nature peureuse et douce, qu'il ait, au contraire le caractère de Xanxus et Gokudera réunie et qu'il doive aller, contre sa volonté dans une école fraichement crée par de puissants mafieux pour leurs progénitures alors qu'il ne veut pas en devenir un. Vous rajouterez à cela d'autres personnes ayant le caractère un peu différent et cela vous donnera cette fic de fou ^^.

Warning : Il y aura de la violence dans ce chapitre (juste un peu ^^)

Chapitre 1 : Trouvaille

Venise, comme toutes les autres villes d'Italie, était connue pour sa beauté, mais aussi, et surtout pour le fait qu'elle soit une ville sur l'eau. Dans l'une des ruelles de cette ville baignée par la pluie, une course poursuite se déroulait. L'obscurité dût à la nuit ne permettait pas de voir les visages mais elle n'empêchait pas de distinguer leurs silhouettes. Ils étaient deux et ils étaient jeunes. Le poursuivi était plus grand mais le traqueur était plus rapide et agile si l'on prenait en compte la façon dont il se mouvait et la manière dont il utilisait les objets qui l'entouraient pour prendre de l'avance.

Plus la distance qui les séparait s'amenuisait et plus la peur du poursuivi augmentait, si son poursuivant l'attrapait, il avait le sentiment qu'il n'aurait pas le temps de regretter sa connerie. Laquelle ? Celle qu'il avait commise un peu plus tôt dans la soirée. Il le regrettait à présent mais il n'avait pas vraiment eu le choix. Dans les bas quartiers de Venise, comme dans les autres villes d'ailleurs, c'était le chaos et la loi du plus fort qui régnaient.

Les jeunes, qu'ils aient ou non des parents, se bagarraient pour de l'argent ou volait afin de se nourrir. Lui, il avait volé, une chose qui était normale pour eux, il n'avait eu aucun remord à dérober ce que possédait la pauvre enfant et encore moins à continuer son méfait en volant aussi un jeune garçon. Ils étaient tous les deux plus jeunes que lui, la jeune fille un peu plus, il lui donnerait 15 ans contrairement au garçon qui devait en avoir 17.

En bifurquant dans une autre allée, il percuta une poubelle et s'écroula de tout son long. La peur au ventre, il essaya de se relever rapidement pour ne pas que le petit démon ne le rattrape mais il était déjà trop tard. Le traqueur avait atteint sa cible et lorsqu'un éclair zébra le ciel, le plus grand poussa un cri de terreur face au sourire froid et lugubre qui lui était destiné. Les fesses contre le sol, il essaya de faire marche arrière mais le plus petit ne lui en laissa pas le temps. Il l'attrapa par le col de sa chemise et le souleva sans ménagement.

Bien qu'il devait redresser la tête afin de pouvoir le regarder dans les yeux, le plus petit n'était nullement impressionné et ne ressentait aucune peur ou hésitation pour ce qu'il allait bientôt commettre. Après tout, ce vaurien l'avait cherché et avait fait pleurer sa petite sœur, il devait donc payer cela de ce qu'il possédait et s'il n'avait rien, il prendrait sa vie.

Les épais nuages se déplacèrent et permirent à la lune d'éclairer un peu mieux l'endroit où se trouvaient les adolescents. Le plus vieux tremblait à cause du froid mais aussi à cause de la lueur malsaine qui se trouvait dans les yeux du châtain. Il ne comprenait pas, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi la peur lui tenaillait à ce point les entrailles, ce type était plus jeune et moins costaud que lui bon sang ! Alors pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à cesser de trembler ?!

Le châtain élargit son sourire en sentant le voleur trembler sous lui comme une feuille et décida de mettre fin au jeu.

_C'est bon ? Tu te rends ? Tu ne vas pas chercher à t'enfuir ou à te battre contre moi ?

Le plus âgé secoua négativement la tête avec énergie.

_Hum, c'est dommage, je pensais m'amuser à te rouer de coups mais si tu ne cherches pas à te battre, je n'en vois pas du tout l'utilité. Bref, rends moi ce que tu nous as volé.

Le grand brun fouilla avec frénésie ses poches avant d'en sortir un collier en or qu'il remit au châtain. Ce dernier prit le collier et l'examina avant de sourire et de tendre sa main pour récupérer cette fois-ci, son bien. Le plus âgé se remit à fouiller ces poches et ne trouva rien avec effarement. D'un seul coup, son corps se tendit et la panique pris place. Il continua de chercher en évitant soigneusement le regard de son poursuivant qui s'était endurci lorsqu'il avait senti le corps se tendre entre ses mains.

Après quelques secondes, il perdit patience et secoua comme un prunier le brun qui avait fermé les yeux.

_Alors ?! Il est où ?! Tu attends quoi pour me le rendre ?!

_Je…je ne sais pas…je ne le trouve plus…il…il a disparu…

_T'as dit quoi enfoiré ?! Tu l'as perdu ?! Non mais tu te fous de ma gueule, hein ?! Hein ?!

_Non, je te jure, je ne le trouve pas…il…il a dût tomber pendant que je courais.

_Il a dût tomber hein ?! En plus de me voler, tu perds mes affaires ! Connard ! Cria le châtain en balançant un puissant coup de genou dans l'estomac du voleur.

Le brun se plia en deux sous la douleur et le plus jeune qui tremblait de rage se défoula sur lui en lui donnant un autre coup de genou, dans la tête cette fois. Il n'attendit pas qu'il s'en remette et enchaina d'un coup de poing en pleine figure. Sous la force du coup, le battu tituba et allait s'écrouler au sol lorsqu'il fut violemment ramené vers le plus jeune pour recevoir un coup de tête qui ensanglanta son nez. Là, il s'écroula en tenant son nez sans aucun doute brisé. Il osa porter son regard à celui qui lui infligeait cela et eut le sang glacé en tombant sur un regard meurtrier.

La peur et l'angoisse déjà bien présentes grandirent en lui et il poussa un autre cri de douleur lorsqu'un coup de pied vint s'abattre dans ces côtes. Il se courba et cracha du sang mais d'autres coups fusèrent encore plus. Lorsqu'il crut mourir, le plus jeune lui redressa la tête en empoignant sans aucune douceur ces cheveux. Il le transperça de son regard et cracha à côté de lui avec un air dégouter.

_T'es vraiment qu'une merde. Tu te contentes de crier et de vomir du sang sans rien faire en attendant que la mort te fauche. Cependant, je ne te donnerais pas ce plaisir, du moins pas tout de suite. Tu vas venir et chercher docilement ce que t'as gouré.

Le battu hocha faiblement la tête et il fut relevé avec force, toujours par les cheveux.

_Et je te préviens, si tu fais la moindre connerie ou la moindre chose pouvant me laisser penser que tu vas en faire une, je te bute. C'est clair ?

_Oui, très…clair. Soupira difficilement le maltraité en se tenant les côtes.

Sans sourire, il tira par les cheveux la loque qui l'avait distrait un petit moment. Ils retournèrent sur leurs pas en prenant soin d'inspecter chaque recoin afin de retrouver l'objet perdu. Les minutes s'écoulèrent et ils n'avaient toujours pas revu le bien du plus jeune qui sentait sa colère montée à nouveau en lui.

Il essaya pourtant de la garder, de ne pas la laisser s'échapper car la prochaine slave de coups que ce « connard » recevrait lui serait fatale. Son piteux état le criait. Ce n'était pas qu'il ressentait de la pitié pour le voleur qui n'arrivait même pas à marcher bien droit. Non, ce n'était pas cela car il le jugeait indigne de recevoir sa pitié. Pour lui, le grand brun était pire qu'un chien au bord de la mort qu'il fallait abattre sans compassion. Et il le ferait, mais pas maintenant. Il le tuerait plus tard, lorsqu'il aurait retrouvé son affaire et qu'il n'aurait plus besoin de lui.

Ils finirent par sortirent de la ruelle pour déboucher dans un coin de la ville où était organisé un gala. De nombreuses lumières éclairaient la voie et les deux jeunes hommes continuèrent leur recherche. Le plus petit pesta en entendant la musique qui s'échappait de la grande bâtisse où la fête se déroulait. Il s'immobilisa un instant en pestant à nouveau. Il aurait dût s'introduire dans cette fête pour y voler à manger, il aurait dût y aller pour avoir de quoi nourrir sa petite sœur, il aurait dût mais ses plans ont été chamboulés par cette « enculé ».

A nouveau, la colère le gagna et il l'a laissa s'exprimer un petit peu : il faucha les jambes de la victime qui cherchait ce qu'il avait dérobé avant de lui infliger très rapidement un coup de coude entre les deux yeux. Le brun siffla de douleur en s'arquant tout en posant une main sur ses reins endoloris. La pluie diminuait pour cesser tout doucement et le châtain passa une main nerveuse dans ces longs cheveux sauvages et humides.

Il allait abattre son pied dans la figure du blessé quand quelqu'un l'amena rapidement en arrière. Il se tourna rapidement en envoyant son poing qui fut bloqué par une main plus osseuse que la sienne. Il regarda le possesseur de la main et écarquilla les yeux en voyant qu'il s''agissait d'un petit vieux à la moustache et aux cheveux blancs. Il retira prestement son poing et sauta de quelques pas en arrières.

Il le regarda pendant quelques minutes en l'analysant correctement. Le type face à lui avait beau être vieux, il n'était pas n'importe qui. Peu de personne pouvait bloquer son poing alors, si un pépé y arrivait, cela démontrait plus que bien l'anomalie. L'adolescent tourna la tête vers l'endroit où se trouvait celui qui l'avait échappé belle.

_Pourquoi voulais-tu le frapper alors qu'il est déjà mal au point ? Demanda le vieillard qui analysait lui aussi l'adolescent.

_En quoi ça vous regarde ? Demanda-t-il avec hargne.

_En rien, mais je ne peux pas laisser quelqu'un qui est blessé encaissé des dégâts supplémentaires. Répondit le vieillard nullement choqué par la manière dont l'enfant s'adressait à lui.

Une fois de plus, le châtain se retourna vers le blessé qui parvint enfin à se remettre debout. Il vacilla lorsqu'il fut sur ses deux pieds et envoya un regard plein de gratitude envers le petit vieux. Il patienta un moment, le temps à sa vue de ne plus être brouillée, et regarda attentivement son entourage. Une voiture luxueuse se trouvait près de l'ancêtre qui malgré sa canne, respirait la santé. Il avait vu le coup partir et la manière déconcertante avec laquelle le vieil homme était parvenu à l'arrêter.

Pour avoir eu le « privilège » de recevoir les coups de poings de son bourreau, il pouvait sans mentir dire que l'ancêtre n'était pas comme tous vieillards de son âge. Il regarda au pied du petit homme chiquement habillé et y vit ce qu'ils avaient cherchés durant de longues minutes. Un sourire soulager fleurit sur son visage et il pointa du doigt l'endroit au détenteur de l'objet.

Il le regarda et s'apprêtait à ouvrir la bouche mais face au regard chargé de mépris que son bourreau lui balança, il perdit son sourire et baissa les yeux immédiatement. Le vieil homme avait suivi la scène et avait légèrement écarquillé les yeux face à la soumission totale du blessé envers le plus jeune. Ce dernier se retourna en murmurant quelque chose que seul le voleur qui se tendit entendu. Puis, il se déplaça vers l'endroit indiqué précédemment, c'est-à-dire, au pied du riche vieillard qui ne bougea pas de sa position.

Le pépé baissa les yeux et y découvrit une chaine en argent où une bague faisait office de pendentif. Il se courba et attrapa le bijou en regardant attentivement la bague avant d'écarquiller les yeux d'étonnement. Il regarda tour à tour le jeune adolescent qui était devant lui et la bague.

_A qui appartient cela ?

_A moi.

Ce fut, comme il s'en était douté, le châtain qui répondit et celui-ci tendit sa main afin de reprendre que qui lui appartenait. Cependant, il ne récupéra pas son bijou.

_Où l'a tu trouvé ? Demanda le pépé en ignorant la main tendue.

_Je ne l'ai pas trouvé, c'est un cadeau, maintenant rendez-le moi ! Ordonna le châtain en essayant de récupérer son bien sans succès.

_Comment t'appelles-tu ?

_Je ne vois pas pourquoi je devrais vous répondre, vieillard !

_Si tu veux récupérer ton collier, tu devras me donner ton identité.

Le plus jeune fronça les sourcils en serrant les dents, il avait horreur du chantage, cela l'avait toujours énervé qu'on essaye de l'appâter avec ses propres affaires. Les pauvres fous qui l'avaient fait l'avaient sérieusement regretté. Il essaya de récupérer son bijou par la force mais se retrouva fesse contre sol avec une cane collée à la gorge.

_Tu vas me le payer, vieillard !

_Mon nom est Timoteo Vongola, évite de m'appeler « vieillard », s'il te plait. Bien, je réitère ma question, quel est ton nom ?

L'adolescent ne répondit pas et essaya de se relever mais Timoteo appuya, à l'aide de sa canne, sur une zone sensible de la gorge qui fit l'enfant ressentir la douleur. Il soupira et résigné regarda dans les yeux le détenteur de la canne.

_Tsunayoshi, je m'appelle Tsunayoshi Sawada.

Timoteo resta un instant statufié en fixant le dit Tsunayoshi comme pour y déceler un mensonge. Mais, il savait que ce petit ne mentait pas et que ce n'était pas une coïncidence. Il hocha la tête et retira sa canne de la gorge de Tsunayoshi qui se releva immédiatement en tendant à nouveau la main. Le vieillard lui remis son bien et une fois que ce fut fait, le châtain se retourna et se dirigea vers son voleur qui n'avait pas bougé d'un pouce : à cause de la douleur et de la peur.

_Hum, j'aimerai te connaître un peu mieux mon petit Tsuna. Pourrait-on se revoir demain ?

Tsuna tiqua en entendant le « petit » et le diminutif de son nom mais ne fit aucun commentaire. Il se retourna vers le plus âgé en ayant une idée qui germait dans sa tête. Il sourit et fourra ses mains dans ses poches.

_J'y gagne quoi si je viens ?

_Ton passé et ton avenir.

_Comment ça mon passé et mon avenir ? Demanda Tsuna qui ne comprenait pas ce qu'il voulait dire.

Timoteo soupira et regarda mélancoliquement les étoiles.

_Tu as bien une petite sœur qui s'appelle Kyoko, n'est-ce-pas ?

Le châtain fronça les sourcils sans répondre en se demandant comment cet homme pouvait savoir cela.

_Eh bien, si tu veux le savoir, rejoins moi demain et je te dirais tout. Répondit l'ancêtre à la question muette du frère de Kyoko.

Ils se regardèrent un long moment avant que l'adolescent ne tourne les talons et ne quitte les lieux en donnant un puissant coup d'épaule au misérable voleur.

_J'avais prévu de passer par ici demain vers treize heures, libre à toi de venir….vieillard.

Timoteo sourit et se dirigea vers sa voiture après avoir regardé la silhouette de Tsuna s'éloignée de plus en plus. Il jeta un coup d'œil sur le blessé qui avait été épargné avant de rentrer dans son transport sans rien dire. Ce gamin avait sûrement mérité ces coups. Il n'en mourra pas mais sentira la douleur pendant encore un bon moment.

Il quitta les lieux et laissa le grand brun seul dans la fraîcheur de la nuit avant que ce dernier ne se décide à bouger pour rentrer chez lui. Il prit la même direction que Tsuna et se plongea dans l'obscurité.

Deux heures s'étaient écoulées depuis que Tsuna était rentré chez lui. Il avait rendu son bijou à sa sœur et mit le sien après les avoir arrangé puis avait discuté avec elle de ce qu'il comptait faire le lendemain, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Après ça, il était allé prendre une douche pour ensuite s'affaler sur son lit. Il n'avait pas trouvé le sommeil et ne cessait de se retourner dans son lit, une chose qui inquiéta Kyoko qui avait pensé qu'il était malade. Après l'avoir rassuré, Tsuna s'était plongé dans ses pensées afin de mettre la main sur ce qui le dérangeait.

Il ne savait pas qu'elle était cette impression, ce sentiment étrange qu'il ressentait mais à chaque fois qu'il repensait aux mots de Timoteo, cela devenait plus fort sans qu'il puisse pour autant comprendre. Au final, il s'endormit bien plus tard dans la nuit en ayant la désagréable impression d'être passé à côté de quelque chose d'important, quelque chose de vitale.

Le lendemain, sa journée se déroula normalement et alors qu'il déposait son tablier, il entendit du grabuge, dans la partie où se trouvaient les clients. Il s'y dirigea rapidement et intercepta un coup de poing qui allait s'abattre sur le pauvre serveur terrifié. Il sera le poing en fronçant les sourcils avant de faire signe à son collègue de se reculer.

Toujours en tenant le poing, Tsuna daigna regarder son détenteur qui était entouré de personnes vraiment très bruyantes….notamment un argenté qui avait dût avaler un haut-parleur.

_Voiii ! Crétin de Boss, je t'avais dit de pas foutre la merde dans ce resto pourtant !

_Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, déchet !

_Ushishishi, c'était vraiment bête et naïf d'avoir crus que le Boss pourrait être calme dans un endroit grouillant de déchets.

L'adolescent avait été subjugué par le beau brun à la peau mate qui lui faisait face mais surtout par ses deux pupilles rouges semblables à des rubis. Cela avait pourtant été éphémère lorsqu'il avait entendu les propos de la bande qui commençait à lui casser les oreilles. Le bruit monta d'un cran lorsque le blond au sourire de dément balança sa boisson dans le visage de l'argenté qui sortit son épée pour le découper. Il avait essayé de parler à plusieurs reprises, d'un ton calme et posé car s'était des clients et que la patronne l'avait supplié de ne rien faire d'incongru durant ses heures de travail mais Tsuna avait atteint sa limite. Il relâcha le poing du brun avant de prendre sa respiration.

_Mais vous allez fermer vos gueules, bordel ?! Cria le châtain.

_Voiii ! Tu te prends pour qui pour nous dire ce qu'on doit faire, déchet !?

_Le déchet ici c'est toi, enfoiré ! Non, excuse-moi, vous êtes tous des déchets qui ne savent pas se comporter correctement dans un restaurant !

Le brun sortit immédiatement deux révolvers qu'il pointa sur Tsuna alors que ce dernier faisait face à une épée trop longue et une rangée de couteaux trop aiguisés à son goût. Les clients prirent immédiatement la fuite afin de ne pas être blessés.

_Répète un peu pour voir ?! Firent les trois hommes en chœur.

Le Sawada, nullement inquiet, sourit avec insolence en les défiant chacun du regard.

_Eh bien quoi ? Vous êtes sourds ? J'ai dit que les seuls déchets présents ici, c'étaient vous !

L'argenté et le brun grondèrent et s'apprêtèrent à faire regretter ses paroles à l'adolescent lorsque celui-ci, beaucoup plus rapide avait balancé du coca dans les yeux de l'argenté qui poussa un cri de douleur. Il en profita pour se coucher au sol alors que les balles qui lui étaient destinées s'ancraient dans le mur juste derrière lui. La patronne qui était la seule à être restée, paniquait en se demandant qui allait payer les réparations car oui, elle savait que dans un futur très proche, il y aurait bientôt des réparations à effectuer.

Tsuna roula au sol en ramassant le plateau de service de son collègue afin de se protéger des petits couteaux qui avaient failli traversés le métal. Il ramassa, par la même occasion, des fourchettes qui étaient tombées à terre lors de la désertion des clients et les envoya avec force sur le grand brun. Les cibles n'atteignirent pas leur cible puisqu'elles avaient été coupé deux par l'argenté qui n'avait pas non plus épargné la table.

_VOOOIIIII ! Moi ! Le grand Superbi Squalo, j'vais te découper en rondelles pour cet affront, connard !

Joignant le geste à la parole, Squalo enjamba la table coupée en deux et commis au fil des secondes d'autres dégâts puisque Tsuna évitait merveilleusement bien ces coups. Lorsque la gérante crus que c'était la fin de son restaurant, Timoteo arriva et s'interposa dans le combat des deux jeunes hommes en bloquant fermement l'épée de Superbi.

_Allons, allons, ne vous avais-je pas demandé de m'attendre calmement ? Demanda Timoteo en relâchant le bras de Superbi.

_Ushishishi, on vous a attendu calmement mais ce gamin est venu mettre le souk.

Timoteo regarda le dit gamin et fût étonnée de voir Tsuna. Il ne s'en formalisa pas, il demanderait des explications plus tard.

_Moi ?! C'est la meilleure celle-là ! C'est votre putain de Boss qui foutait le bordel ouais !

_Je vais t'apprendre à m'insulter, déchet ! Dit le brun en ciblant Tsuna avec ses armes.

Le vieillard lança un avertissement au grand brun qui baissa ses révolvers en pestant. Lorsqu'un semblant de calme reprit place dans le magasin, il se tourna vers la gérante en sortant son chéquier et donna un chèque remboursement plus que largement les dégâts. Il retourna ensuite sur ses passent faisant signe aux autres de le suivre. Tsuna ne bougea pas d'un poil et ce fut Timoteo qui dût le tirer vers la sortie. Dès qu'ils furent dehors, une limousine vint se placer devant eux et tout le monde y grimpa. Le châtain regarda la voiture d'un air méfiant avant de se décider à suivre le mouvement.

Une fois à l'intérieure, un silence pesant, que personne (à part le vieillard) n'essaya de briser, pris place tout au long du trajet pendant lequel le Sawada regardait le paysage afin de ne pas poser ses yeux sur le brun qui s'appelait Xanxus, selon les dires de Timoteo qui avait fait les présentations. Bien que le sommeil fût tentant à cause de l'ennui qu'il éprouvait, Tsunayoshi ne ferma pas une seule fois les yeux car il n'avait aucune envie de se faire embrocher par Squalo accompagné de Belphégor.

Après quelques heures, la limousine se gara dans l'allée d'un grand et somptueux manoir. Les occupants du véhicule sortirent et Tsunayoshi soupira en se souvenant qu'il avait d'autre personne a rencontré. Ils rentrèrent dans la demeure et se dirigèrent dans le salon. Le châtain ne faisait que très peu attention à ce qui l'entourait et ne s'arrêta à aucun moment pour contempler les superbes tableaux qui ornaient les murs. Arrivés à destination, chacun pris place sur les confortables fauteuils, sauf lui car quelque chose avait attiré son attention.

Il se dirigea vers l'immense portrait d'un homme blond qui lui ressemblait énormément, il toucha du bout des doigts le tableau avant de sursauter à cause d'une voix faisant vraiment très…gay.

_Bossuuuu, tu es enfin revenu ! Ah, si tu savais à quel point ton joli minois m'a manqué ! S'excita l'homme (Tsuna crus qu'il avait mal vu) qui avait la voix d'un gay.

_Boss, je vous souhaite bon retour parmi nous. Déclara un type de couleur possédant beaucoup trop de piercings selon Tsuna.

_Hum…j'espère au moins que tu n'as pas fait de dégâts, j'en ai assez de devoir payez. Déclara un…bébé.

L'invité regarda les nouveaux arrivants et frissonna de dégoût en voyant le punk gay se trémousser à côté de Xanxus qui l'ignorait royalement. Celui aux piercings essayait de le repousser en criant que c'était SON Boss alors que l'être pas plus haut que trois pommes soupirait en se dirigeant vers le canapé tout en évitant la pluie de couteux de Belphégor.

_Ushishishi, alors, il est où le p'tit nouveau ? Demanda Bel en continuant ses lancées.

_Parti en mission…un truc du genre. Répondit avec ennui le nain qui parvint à s'assoir sans être blessés.

Tsunayoshi en avait été sûr, il n'aurait jamais dût venir ici. Il regarda l'ensemble qui formait un beau bordel et frissonna, pour une autre raison cette fois, lorsqu'il remarqua que Xanxus le regardait. Le plus jeune ne chercha même pas à savoir ce qu'il avait ressenti lorsque les yeux rubis s'étaient posés sur lui et il avait feint une désinvolture avec brio. Ils soutinrent le regard avant que Tsuna ne casse l'échange car sa vie était menacée par des…parapluies qui provenaient de l'homme de couleur. Ce dernier avait crié qu'il vengerait son précieux Boss des insultes qu'il avait osé lui dirent en prenant un air dramatique, beaucoup trop dramatique. Le châtain secoua la tête en se pinçant l'arête du nez. Ouais, là, il avait la confirmation de ce qu'il pensait…ces types étaient vraiment trop spaces.

_Bien, intervint Timoteo avant que Tsuna ne réplique en frappant, maintenant que tout le monde est là, commençons les présentations. Tsunayoshi Sawada, je te présente : Lévi-A-Tan, Lussuria, Viper ou Mammon, c'est au choix, Xanxus, Belphégor et Squalo.

_Enchanté ! Salua uniquement Lussuria en levant son petit doigt à la verticale.

L'invité ne pris même pas la peine de répondre, ce qui vexa Lussuria, et décrocha du mur l'un des parapluies qui l'avaient manqué. Il regarda attentivement l'objet avant de le prendre à deux mains et de le casser en deux à l'aide de son genou. Lévi poussa un cri de protestation alors que le châtain s'apprêtait à recommencer l'acte avec un autre parapluie.

Lévi désancra le reste en vitesse de peur de perdre toutes ses armes et foudroya du regard Tsuna qui lui envoya un sourire provocateur qui l'irrita encore plus. Ensuite, le plus jeune mis ses mains dans ses poches en s'appuyant contre le mur troué tout en regardant le vieillard qui semblait perdre tout espoir.

_Tu as dit que tu devais me parler, commença le châtain. Je n'ai pas que ça à faire alors mets la vitesse supérieure s'il te plait. Plus vite on en aura fini et plus vite j'me casserais d'ici.

_Tu n'aimes pas cet endroit ? Demanda le vieil homme en se relevant.

_J'ai rien contre le lieu, c'est plutôt ceux qui le squatte qui me dérangent.

_Non mais oh ! Le squatteur ici, c'est toi ! Donc si tu veux partir, personne ne te retiens ! Cria Squalo

_Alors ? De quoi voulais-tu me parler ? Snoba Tsunayoshi en avançant vers Timoteo.

L'argenté grinça des dents et cria de nombreuses insultes à l'encontre de Tsunayoshi qui faisait toujours mine de ne pas l'entendre.

_Viens, dicta l'ancêtre, allons dans mon bureau, nous y serons plus à l'aise pour discuter.

Sans jeter un regard aux autres occupants du salon, l'adolescent suivit calmement le maître des lieux à travers les couloirs de la demeure. Après quelques minutes, ils arrivèrent au bureau et y prirent place. Le Vongola entrelaça ses mains et ancra ses yeux dans ceux du plus jeune.

_Bien, tu sembles être pressé alors je vais y aller droit au but : tu es mon potentiel successeur dans le monde de la mafia. Autrement dit, tu es le Vongola Decimo.

Le Sawada écarquilla les yeux en déglutissant sous la révélation, qu'il devait avouer, originale avant de penser : Purée, dans quoi est-ce que j'me suis encore fourré ?

Bien, ceci est la fin du premier chapitre, je publierais à la manière dont je vous ai fait part dans ma note que je mettrais dans mon profil (pour que tout le monde soit au courant). N'hésitez pas à dire clairement ce que vous pensez en mettant des reviews, merci d'avance et à la prochaine ^^.