Disclamer: Je ne possède pas The hobbit, sous aucune de ses formes

Bonjoir vous tous! ça fais un sacré bout de temps que je n'ai rien posté et je dois avouer que ça me manque cruellement. Enfin bref, toujours est-il qu'aujourd'hui je lance le premier chapitre d'une fic sur l'univers qui possède tout mon cœur: Terre du Milieu, me voila. Je tiens à préciser que je vais m'inspirer autant du film que du livre! Donc je ne sais pas encore si je garde Tauriel, Legolas et compagnie. J'ai actuellement quelques chapitres d'avance donc il est clair que niveau rythme de parution le début sera réglé comme une horloge suisse, pour la suite... Et bien croisez les doigts très chers...

Je ne sais pas encore quel pairing il y aura ni vraiment quel rating je dois mettre, on verra bien ;)

Il me semble avoir tout dis donc je vous laisse avec le court premier chapitre, j'espère qu'il vous plaira!


Le prix de ma liberté

Chapitre 1: Áwilë Fairië, árucë fairië

Les bourrasques cuisaient sa peau meurtrie sans discontinuer. Paniquée, elle fuyait sans un regard en arrière, ses sourcils noirs froncés douloureusement, et ses yeux lançant des éclairs. Le poil sombre et maculé de sang de sa monture salissait et irritait l'intérieur de ses cuisses. Les ténèbres l'entourait toujours mais elle n'attendait que la lumière du jour, qu'elle vienne enfin guérir ses peurs. Ses mains brûlées, striées de cicatrices, se refermait avec une violence sans égal dans la crinière sombre de l'animal. Son cœur tambourinait dans ses tempes et pulsait sourdement la douleur dans les plaies encore fraîches. Le bruit des pattes griffues maltraitant le sol résonnait dans son esprit comme une mélodie malfaisante, en suivant un tempo terrifiant les griffes grinçaient sur les pierres noires, maculés de sang et de boue. Une odeur de mort imprégnait ses guenilles en lambeaux, elle ferma les yeux un instant, ne supportant plus la brûlure que provoquait la chaleur infernale des forges. Des larmes involontaires continuèrent son calvaire, incendiant l'intérieur de ses paupières. Avec difficultés et le souffle court elle releva lentement ses paupières avant de les écarquiller violemment. Elle hurla, à sa monture en voyant un mur se dresser devant eux :

"Hyarya sillumë !"*

Elle sentie sous ses doigts les poils de l'animal se dresser à l'entente de l'ordre. Il obéit immédiatement et tourna à gauche en poussant un grognement guttural.

La hanche de la jeune femme commençait à l'élancer sérieusement et sa vue en était très affaiblie. Sa tête commença à chanceler dangereusement des frissons inquiétants déséquilibrant violemment son corps. Elle sentit la froideur des ténèbres lécher son esprit alors que sa peau transpirait à grosse goutte, la chaleur des fours faisant ruisseler son front.

Alors qu'elle se sentait couler dans l'inconscience des voix qu'elle ne connaissait que trop grincèrent alors dans la caverne

"Snaga gimpat! Golug thrak Shakhat°°!"

L'entente de cette langue affreuse lui fit violemment relever la tête... Alors ça y est, il se sont finalement rendu compte de son absence ? L'écho de leur voix rocailleuses semblait la poursuivre dans les boyaux de pierres "snaga..." ce mot la fit frissonner de dégoût. Mais le rappel de sa condition d'esclave passa bien vite dans un coin de son cerveau alors qu'une peur dévorante lui tordit le ventre, ses abdominaux tétanisés se contractant sans cesse, tant les images sanglantes qu'imaginaient son esprit la terrorisait !

Que lui ont-ils fait ? Que lui ont-ils fait ? Que lui ont-ils fait ? Que...-

Ses pensées furent brutalement interrompues par le sifflement d'une dague qui glissa non loin de son visage avant de se ficher dans le mur de pierre qui se dressait devant la jeune femme et sa monture. Elle glapit de surprise et se pencha vivement en avant, collant sa joue contre la fourrure malodorante. Elle clos ses yeux quelques secondes avec violence, tentant de reprendre un maigre courage puis elle se pencha vers les oreilles velues et chuchota quelques mots. L'animal fit confiance à sa cavalière et obliqua très légèrement vers la gauche de nouveau. Ils s'approchaient à grandes foulés du mur et elle tendit le bras prudemment devant elle et frôla le manche du poignard profondément planté dans la pierre noire. D'un mouvement vif du poignet elle saisit l'extrémité et dégagea la lame de sa prison rocailleuse, aussitôt elle ordonna de nouveau et l'animal accéléra soudainement en suivant le chemin indiqué précédemment. Il frôlait les murs et y éraflait involontairement les mollets et genoux nus de sa compagne.

Les voix agressaient de leur langue maudite l'ouïe sensible de l'esclave. Ce chemin ne semblait pas vouloir se terminer, toujours plus haut elle grimpait, toujours plus vite elle allait, mais toujours plus loin sa liberté fuyait.

La rage au ventre et les regrets au cœur elle baissa furtivement son regard vers ses mains l'éclat bleu du magnifique anneau à son majeur la fascina, l'écriture penchée se dessinait sur l'acier bleu en magnifiques arabesques dorées... Comment le Noir Parler pouvait-il être si beau lorsqu'il était écrit et lui faire saigner les oreilles lorsqu'elle l'entendait à longueur de journée...

Elle se souvenait de sa discussion avec sa soeur, celle ci l'avait couvée d'un regard doux, et d'un sourire qui l'avait enveloppée d'amour. Faina lui avait tendu un anneau sublime, gravé d'or. Puis avait simplement plié ses doigts de manière à faire un L avec les index et pouces de chaque main, avant de croiser ses index devant sa poitrine pour ensuite les ouvrir vers les cotés**

Les mots de sa moitié lui fendait le cœur, pourquoi lui avait-elle obéit ? Pourquoi ce premier choix qu'elle avait pu véritablement faire lui coûtait-il sa soeur? Était-ce là son premier pas vers la liberté ? Être libre comme le vent, faisant fit des conséquences, mais l'entraînant plus profondément dans la solitude ?

Elle chassa ses pensées en essuyant d'un revers de la main les larmes qui traçait des sillons sur sa peau sale... Elle devait se contenir, tant qu'elle n'était pas sortie, elle ne pouvait se permettre de penser ! Une odeur forte vint alors chatouiller ses narines, un fumet qu'elle n'avait senti depuis tant de temps... Oh cette odeur de champignon était loin encore, mais elle n'en n'était pas moins présente.

"Lil hortalë malónya ! °"

Un grognement agressif stoppa alors subitement l'accélération de l'animal. Face à eux, trois orcs montés sur d'imposant wargs gris bloquaient le chemin. Les énormes canidés retroussèrent leurs babines, dévoilant leurs crocs jaunes.

Le sang allait être versé. Mais peu importait qui allait sortir vainqueur, la seule qui allait perdre quelque chose... C'était elle. La dureté de cette réflexion contracta de nouveau ses abdominaux avec force, la faisant se plier en deux. Elle se redressa lorsque l'éclat bleu atteint ses yeux à nouveau.

Liberté...

Liberté...

Fairië.


Áwilë Fairië, árucë fairië= c'est un 'jeu de mot', la traduction est "Vole Fairië, vole vers la liberté" Fairië signifiant 'liberté' en Quenya.

*Hyarya sillumë != à gauche maintenant ! (traduction littéraire) [Quenya]

°° Snaga gimpat! Golug thrak Shakhat!= Attrapez l'esclave! Amenez cette elfe au seigneur! (traduction littéraire) [noir parler]

**On va pas se mentir... Décrire le langage des signes à l'écrit, c'est la mort... Enfin bref celui ci veux dire "liberté"

° Lil hortalë málonya != plus vite mon ami [Quenya]

Voila voila, j'espère que vous êtes toujours là, et n'hésitez pas a commenter ça me fera grandement plaisir!

A la semaine prochaine si tout se passe bien ;)

Shikyo-chan