Chapitre 1 : Un matin
Note de l'auteur : Castle et Beckett, Brennan et Booth. Deux couples faits dans le ciel, aucun n'étant pourtant un véritable couple pour le moment. Pour vous les premiers lecteurs, cette histoire ne sera pas courte, alors restez pour arriver à la guimauve. L'histoire se passe au cours de la saison 6 de Bones et de la saison 3 de Castle.
Bones appartient à la Fox, Castle appartient à ABC, et c'est ma version du crossover qui n'existera jamais.
NdT : Cette histoire ne m'appartient pas, elle est la propriété de eweknow. Cette histoire fait 38 chapitres, et j'ai déjà fini de traduire le 19ème, donc les posts seront réguliers.
Le lieutenant Kate Beckett allait entrer dans la douche lorsque son téléphone sonna. Elle aurait souhaité pouvoir simplement se mettre sous l'eau chaude et laisser le répondeur se mettre en marche, mais elle s'était proposée pour les enquêtes ce week-end.
«Au moins j'étais déjà réveillée» se murmura-t-elle avant de revenir vers le comptoir où elle avait posé son téléphone quelques instants plus tôt.
«Beckett» répondit-elle, sa voix redevenant celle du lieutenant du NYPD (Département de Police de New York) strict qu'elle savait devoir être.
Au moment où elle appuya sur le bouton «fin» et reposa le téléphone, ses épaules étaient tendues, son dos s'était redressé et ses yeux s'étaient teintés de colère. Les meurtres la mettaient en colère. C'était que l'appel était toujours pour elle, et à chaque fois elle décrochait le capitaine ou une enquête, voilà ce qu'elle ressentait. Elle expira de l'air avec exaspération, sachant que la douche chaude qu'elle allait prendre ne l'apaiserait pas. La chaleur de l'eau ne ferait qu'alimenter le feu qui avait déjà pris.
De son côté Richard Castle fut rapidement réveillé lorsque son téléphone sonna. Il était étendu, face contre le matelas du lit dans lequel il s'était effondré deux heures seulement plus tôt. Son visage était toujours enfoui dans les oreillers. Il envoya son bras du côté de sa table de nuit. Lorsque ses doigts sentirent enfin le rectangle couvert de plastique, il roula sur le lit dans sa direction et essaya de prononcer le mot «bonjour» après que son doigt a accepté l'appel.
Lorsque le téléphone heurta le lit quelques secondes plus tard, il ouvrit ses yeux et sortit sa tête des oreillers. Prenant sur lui, totalement habillé, bras et jambes écartés, au-dessus des draps du lit, il marmonna :
«Au moins je l'ai fait sur le lit cette fois.»
Il se souvenait vaguement d'Alexis le réveillant dans son bureau et l'éloignant de son bureau. Il avait passé beaucoup trop de nuits à dormir dans son fauteuil de bureau ces derniers temps. Il ne pouvait pas supporter les heures des policiers auxquelles ses amis au NYPD semblaient être habitués. Tard au lit, tôt debout. Jour après jour et ça se voyait sur leurs visages. Après une nuit dernère au Old Haunt avec Ryan et Esposito, il avait espéré avoir plus avancé sur le prochain Nikki Hard (Heat en anglais) – et il avait commencé à sommeiller peu de temps après avoir allumé son ordinateur portable. Peut-être un jour découvrirait-il comment être un policier et un écrivain en même temps.
«Chaque chose en son temps Rick» se dit-il, essayant de s'encourager à sortir du lit, à sortir de ses vêtements de la veille et à entrer dans la douche. Il roula jusqu'au bord du lit, toujours groggy.
Si l'impact sur le sol ne l'avait pas réveillé, le bruit plutôt fort de son corps heurtant bruyamment le bois l'aurait certainement fait. Il gémit et commença à se diriger vers le carrelage couleur bronze de la salle de bains.
Le docteur Brennan tournait déjà la clé dans la serrure de la porte de son bureau lorsqu'elle remarqua l'enveloppe coincée dans la fente de la porte. Elle finit d'ouvrir la porte et ramassa habilement l'enveloppe, qui était tombée au sol. Elle sourit lorsqu'elle vit l'écriture sur l'extérieur. Elle posa ses affaires sur le petit canapé et sur la petite table près de son bureau. Elle plaça son manteau sur le dos de la chaise de son bureau et s'assit pour ouvrir l'enveloppe de Manille. Avant qu'elle n'ait eu une chance de lire la lettre, son téléphone sonna pour lui dire qu'elle avait un nouveau message. Sachant que ça ne pourrait être qu'une seule personne aussi tôt le matin, elle posa l'enveloppe et revint à son sac pour reprendre son téléphone.
Après avoir lu le court message, elle glissa son téléphone dans le sac, prit ses affaires et sortit par la porte. La reverrouillant derrière elle, elle posa l'enveloppesur son bureau et prit une note mentale de l'ouvrir dès qu'elle reviendrait.
L'agent spécial Seeley Booth savait qu'il ne recevrait pas de réponse, mais il n'en avait pas besoin. Il avait été debout tôt pour son jogging, puis était allé se doucher et d'habiller avant que la plupart de la côte est soit même au courant que c'était un nouveau jour. Alors qu'il finissait le fond de sa tasse de café, il entendit le bruit de la chasse d'eau dans la salle de bains. Il se leva et attendit à la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre, aidant son fils Parker encore endormi revenu dans sa chambre à s'habiller.
Booth avait toujours été heureux que son fils puisse être debout tôt sans se plaindre. Les matins comme celui-ci était particulièrement important. Plus Parker était réveillé tôt, plus Booth avait de temps avec lui. Il sortit les chaussures de son fils de dessous le lit et les lui mit rapidement.
«Tu as faim ?» demanda-t-il.
Son fils acquiesça simplement et bâilla, mais fut totalement habillé en quelques minutes. Booth enfila sa propre veste et aida Parker à mettre la capuche de son sweat sur sa tête blonde. Parker prit son sac à dos près de la porte alors que Booth prenait ses clés du crochet et en même temps son pistolet dans son étui ainsi que son badge sur sa ceinture. Ils sortirent ensemble par la porte et Booth démarra son S.U.V. Il regarda son fils et sourit alors que la voiture partait.
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