Titre : Cours très particuliers

Auteur : Sashy

Genre : Yaoi, limite PWP.

Couple : SS/HP

Disclaimer : Rien a moi, tout a J.K. Rowling (quoi ? c'est déjà assez dur à dire vous voudriez pas que je fasse plus long èé)

Note : Bon, j'étais sensée faire un HP/GWFW et je me retrouve avec un HP/SS, comme quoi : chassez le naturel...

Cours très particuliers :

Il s'arrêta devant la porte, mais ne chercha pas à entrer immédiatement. Il lui restait encore exactement une minute et seize secondes et s'il n'avait pas l'intention d'arriver en retard (Hermione le tuerait s'il lui donnait encore une bonne raison de lui enlever des points) il était hors de question qu'il reste une seconde de plus que nécessaire avec ce déchet de la nature.

Malheureusement, l'heure de son supplice finit par arriver.

Ainsi Harry Potter, l'étoile du monde sorcier, dut frapper à la porte du bureau de Severus Snape, le professeur de Poudlard le plus craint depuis Salazar Serpentard lui-même (quoique, en cherchant bien on aurait probablement pu trouver pire, mais personne ne s'en était donné la peine. Il demanderait toujours à Hermione, juste pour savoir).

-ENTREZ.

Il obéit à la si douce et mélodieuse voix de son professeur honni.

-Professeur.

-Monsieur Potter, ne restez donc pas sur le seuil à gober les mouches comme le parfait imbécile que vous êtes et fermez la porte derrière vous.

Harry ne répondit pas. Trop habitué à ce genre de piques pour se laisser avoir et répondre, faisant ainsi perdre quelques dizaines de points à Gryffondor. Il obéit à contrecœur, ressentant comme toujours un poids dans son ventre à l'idée d'être enfermé seul dans une pièce avec cet homme qui le haïssait au moins autant que lui l'exécrait.

Pour la millionième fois depuis le début de l'année, il maudit Dumbledore.

Il avait beau avoir un profond respect pour ce grand sorcier, il restait celui qui l'avait obligé à reprendre ses cours d'occlumencie avec Snape.

C'est ainsi que depuis quatre mois maintenant il rejoignait son professeur dans son bureau trois soirs par semaine pour apprendre à fermer son esprit et, accessoirement, se faire humilier.

Si au début il avait cherché à se rebeller contre le comportement odieux de son irascible professeur à son encontre, les centaines (il avait arrêté de compter mais ne devait pas être loin du compte) de points retirés à sa maison et les retenues qui en découlèrent finirent par le calmer. Il se contentait désormais d'un regard méprisant lorsque l'ancien Mangemort le gratifiait d'une de ses remarques sarcastiques.

Ce cours se passa comme tous les autres, Harry maintenait une barrière protectrice autour de son esprit pendant que Snape cherchait à la briser à coup de « Legilimens » et insultes de plus en plus poussées. C'était d'ailleurs le plus souvent ces dernières qui finissaient par le déconcentrer et affaiblissaient assez ses barrières pour que le sort passe au travers.

Snape le connaissait trop bien, il savait là où ça lui faisait le plus mal et en usait et abusait.

Cette fois, ce fut une remarque sur son parrain qui le déstabilisa.

Le maître des potions fit littéralement voler en éclats ce qui restait de sa barrière mentale.

-Espèce de salaud, siffla-t-il.

Sa haine était telle, à ce moment, qu'il en était presque passé au fourchelangue.

Snape lui fit un sourire condescendant.

-Allons, monsieur Potter. Ceci n'a rien de personnel, je ne dis que ce dont pourrait se servir le Seigneur des Ténèbres pour vous déconcentrer.

Harry eut un petit rire sec.

-Rien de personnel, hein ? Laissez-moi rire ! Vous me détestez et c'est largement réciproque. Alors, cessez de jouer les hypocrites, ça ne vous va pas.

Snape s'approcha dangereusement de lui, mais il s'interdit de bouger et de lui montrer la crainte qu'il lui inspirait. Il le regretta amèrement lorsque de longs doigts blancs et fins se refermèrent sur sa gorge, pas assez fort pour l'empêcher de respirer, mais assez que pour le maintenir fermement en place.

Il ne s'autorisa toujours pas à bouger, sachant que son professeur ne pouvait lui faire aucun mal sous peine de finir à Azkaban, et ce ne serait plus le directeur qui accepterait de lui venir en aide. Et puis il restait son élève, jamais Snape ne lèverait la main sur l'un de ses étudiants (même si ce n'était certainement pas l'envie qui devait manquer pour certains).

L'homme se pencha vers lui, leurs visages se retrouvant à peine à un souffle l'un de l'autre.

-Potter, vous ne pouvez même pas imaginer à quel point je vous hais.

Harry sentit sa respiration se faire plus courte. Ils étaient si proches à présent qu'il pouvait sentir la chaleur que le corps de son enseignant dégageait. Mais bizarrement cette proximité ne le dégoûtait pas comme il l'aurait pourtant cru. Au contraire, il aurait voulu qu'ils soient plus proches encore. Il ne savait pas d'où lui venait cette subite envie, presque un besoin, mais il avait bien l'intention de la satisfaire.

Il combla donc les quelques centimètres qui les séparaient encore, avant de répondre :

-Oh si, je peux.

Et il prit possession des lèvres de son professeur. Le baiser n'avait rien de doux, au contraire, mais Merlin que c'était bon ! Et lorsque l'autre homme se mit à répondre,... Mmmh, il en aurait presque joui dans son pantalon.

Ils se dévoraient littéralement, et leurs mains se promenaient dans des endroits où ils n'auraient jamais imaginé qu'elles puissent se trouver un jour.

Les vêtements commençaient déjà à se défaire quand ils reprirent subitement leurs esprits.

Ils s'éloignèrent l'un de l'autre comme si un scorpion les avait piqués.

Ils se regardèrent une seconde avec stupéfaction, haletant.

-Allez-vous en Potter.

Ledit Potter ne se le fit pas répéter deux fois, prenant ses jambes à son cou, il fila vers son dortoir où il arriva en un temps record. Ce ne fut qu'une fois dans la salle de bains que, mortifié, il put voir dans quel état il se trouvait, encore essoufflé de sa course, la chemise grande ouverte, un magnifique suçon ornant son cou, les cheveux plus ébouriffés que jamais. Un simple coup d'œil à son reflet dans le miroir lui confirma qu'il n'avait pas été victime d'une hallucination, et qu'il venait bien d'embrasser (rouler le patin du siècle) à Snape, et que s'ils ne s'étaient pas arrêté à temps, ils se seraient sans doute envoyer en l'air sur son bureau.

Face à cette évidence il laissa échapper son désappointement :

-Putain de bordel de merde, l'enculé ! Je le hais !

Vocabulaire type de Gryffondor comme aurait pu dire un certain Maître de Potions.

Après avoir pris une douche (froide, voire même glacée), il enfila un bas de pyjama et se mit au lit sous le doux concert des ronflements de ses camarades endormis depuis longtemps.

Il décida de ne plus penser à ce qui venait de se passer. Après tout, ce n'était qu'un accident, sûrement un contrecoup dû à l'occlumencie qui leur avait embrouillé le cerveau, et ça ne se reproduirait plus.

« Même s'il embrasse comme un dieu... Merde ! »

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Sashy : C'est normalement un one-shot, mais comme j'ai eu la flemme de tout taper en une fois, voilà déjà la première partie, la deuxième (et dernière) ne saurait tarder.

Harry : Quelle pourrie !

Sashy de mauvaise humeur : hey ! Le lemon est pas encore tapé, alors si tu veux pas que je change d'avis et que Sev finisse avec Draco, et toi mort de frustration, tiens-toi à carreaux !

Harry effrayé : voui m'dam, je dirais plus rien.

Sashy changement radical face aux lecteurs : s'il vous plait : review ?