Bonjour à tous et bienvenue pour ce nouveau tome de la saga Sakura Déjà vu!
Pour les nouveaux arrivants, il s'agit du tome 4 d'une série écrite par CeredwenFlame et traduite avec son autorisation par votre humble interlocutrice.
Je vous conseille vivement de lire les 3 premiers tomes avant d'entamer celui-ci car vous risquez de ne rien y comprendre. Vous pourrez les trouver tous les trois sur mon profil.
Pour les vétérans, je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle partie (Bon, on s'est vu la semaine dernière pour la fin du tome 3 mais chuuuuut! ^^)
Maintenant qu'Erisia est sortie de l'Académie, Byakuya va avoir du mal à trouver des excuses! ^^
Bon, je profite de cet emplacement pour répondre à une revieweuse qui n'a pas de compte et qui m'a laissé un commentaire lors du dernier chapitre du tome 3: Bonjour Sandra! Un énorme merci pour ton super commentaire! Je suis heureuse que l'univers te plaise autant. Et je ne manquerai pas de transmettre tes compliments à l'auteur! ^^ Bise et profite bien de ce nouveau tome!
Et merci également à tous ceux qui me mettent en favori, en follower ou me laissent des commentaires, c'est à chaque fois non seulement une petite joie mais également un gros coup de boost pour continuer à traduire! ^^
Sur ce, je vous laisse et bonne lecture!
Disclaimer: Bleach appartient à Tite Kubo et Erisia Nakayama à CeredwenFlame. Je ne suis que l'humble traductrice!
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Chapitre 1 - Confidences
De toutes les divisions, la 13ème était peut-être la plus propice à l'intégration. Le caractère naturel du capitaine Ukitake créait une atmosphère amicale. Rukia était présente pour accueillir les nouvelles recrues, en tant que lieutenante. Grâce aux résultats de son test, Erisia se vit accorder un siège au sein de la division. Ce n'était pas un très haut rang mais tout de même préférable à une position sans grade.
A présent, elle se trouvait dans le petit jardin où séjournaient les papillons des enfers. Elle s'était portée volontaire pour ce poste qu'elle trouvait agréable. Elle s'entraînait également quotidiennement et essayait de contribuer de son mieux aux différentes responsabilités de la division. Au déjeuner, elle alternait entre le bureau de son capitaine et la 6ème division. C'était étrange d'être invitée à déjeuner par son propre capitaine mais ses histoires étaient toujours très amusantes et elle ne voyait pas de raisons de refuser une requête aussi simple.
Elle essayait de revoir ses amis le plus souvent possible à la fin de leurs horaires de travail. Ce n'était pas toujours facile étant donné qu'ils avaient tous des responsabilités différentes. Ils étaient toujours en période de guerre et bien qu'ils n'aient pas des grades très élevés dans leurs divisions, chaque shinigami était nécessaire. Mais malgré les emplois du temps chargé, elle était heureuse d'être de retour au Seireitei.
Elle était assise sur un banc du jardin des papillons, entourée par les fleurs qui avaient été plantées là ainsi que par tous les insectes aux ailes noires. Elle avait son propre shihakusho maintenant et cela lui allait bien mieux que ceux prêtés par Rukia. Ses cheveux étaient rassemblés en une simple tresse, quelques boucles s'étaient échappées pour encadrer son visage. L'atmosphère était particulièrement paisible ici.
Elle imprima en elle la beauté du lieu alors que des papillons voletaient de-ci de-là, Ils se nourrissaient principalement de reishi mais ils semblaient encore savourer les fleurs comme leurs cousins du monde des vivants. Elle arrosait les fleurs et s'occupait des buissons selon les instructions reçues avant de s'asseoir quelques instants dans le jardin pour profiter de la sérénité qu'il offrait. Un petit répit dans la journée n'était jamais de refus.
Bien qu'elle se soit intégrée rapidement et que la situation soit moins compliquée ici qu'à l'Académie, elle ne pouvait nier à quel point elle était occupée à présent. Elle s'interrogeait aussi sur la bizarrerie des interactions avec Byakuya depuis son retour au manoir. Quelque chose avait changé mais elle n'était pas sûre de quoi et pourquoi. C'était très troublant.
Mais elle se rappelait la façon dont sa main avait ramené quelques mèches rebelles derrière son oreille. La façon dont il s'était excusé et retiré. Et puis lorsqu'il l'avait accueilli au manoir. C'était si étrange et bien qu'une part d'elle espère que cela puisse avoir une certaine signification, elle n'osait pas se leurrer. Elle devait avoir imaginer les choses ou interprétait tout cela de manière bien trop exagérée. Mais elle n'avait aucun moyen de savoir et elle n'osait pas lui demander. Elle ne savait pas non plus à qui elle aurait pu se confier et cela rendait la situation encore plus difficile. Elle souhaitait par moment que sa mère soit là pour lui donner les conseils dont elle avait besoin.
Ukitake était un homme très observateur. Le temps l'avait forgé ainsi pour une myriade de raisons. Avoir une maladie qu'Unohana était incapable de guérir l'avait forcé à être plus prudent et donc plus conscient de ce qu'il se passait autour de lui. Il avait senti un trouble chez la nouvelle recrue de sa division bien qu'il en ignore la raison. Il avait pensé que c'était seulement la différence entre le style de vie à l'Académie et celui à la division.
Mais cela faisait maintenant quelques semaines et elle gérait bien ses responsabilités. Mais son trouble demeurait. En regardant l'heure, il réalisa qu'Erisia devait se trouver maintenant dans le jardin des papillons et il s'y dirigea. Il la trouva assise sur un banc, l'air songeur. "Qu'est-ce qui vous trouble, Erisia-san?" Demanda-t-il tout en s'asseyant à côté d'elle.
"O, ce n'est rien, Monsieur. Je … réfléchissais, c'est tout." répondit-elle doucement avec un petit sourire.
"J'apprécie votre effort pour me rassurer mais je vous sens troublée depuis votre arrivée à la 13ème. Accepteriez-vous de me dire pourquoi? Je vous promet de garder cela sous le sceau du secret."
Elle soupira. Bien sûr, il n'allait pas laisser les choses telles qu'elles étaient. Ce n'était pas son habitude. Elle respectait énormément le capitaine Ukitake et ne voulait pas l'embêter avec quelque chose d'aussi trivial. Elle se sentait stupide et ridicule malgré les dénégations de Kumori sur le sujet. "Ce n'est probablement rien d'autre qu'un simple malentendu de la part d'une fille un peu bête." Commença-t-elle.
Cela rendit Ukitake encore plus curieux. "Et bien, je vous promet de ne pas vous considérer ainsi et pouvoir en parler avec quelqu'un vous aidera sûrement, même si c'est votre capitaine."
Elle hocha la tête. "C'était lors du chemin de retour de l'Académie vers le manoir. Byakuya est venu lui même. D'habitude, ce sont des serviteurs ou des gardes mais cette fois-ci, c'était lui. Et alors que nous étions dans la voiture, nous avons un peu discuté. Et à un moment où il n'avait pourtant rien dit de déplacé mais il avait un petit sourire et… je n'ai pas pu m'empêcher de rougir et de baisser la tête. Il a tendu la main pour ramener une de mes boucles derrière mon oreille. Cela m'a pris par surprise et il a retiré sa main en s'excusant. Il ne s'est rien passé jusqu'à ce que nous arrivions au manoir. Là, il m'a aidé à descendre du véhicule et m'a offert son bras jusqu'à ce que nous arrivions dans la maison. Et puis, il m'a dit: ' Bienvenue à la maison' … et je suis probablement complètement stupide et en train de me faire des idées et... " Elle se tut et secoua la tête. Elle était de nouveau en train de rougir et aurait bien voulu pouvoir s'en empêcher.
Ukitake demeurait silencieux et l'écoutait alors qu'elle racontait tout ce qui la préoccupait. Il ne put arrêter le sourire qui se dessinait sur son visage alors qu'elle essayait d'expliquer sans trop déballer ses sentiments sur toute l'affaire. Il était clair qu'Erisia avait au moins une tocade et peut-être bien plus vis-à-vis de Byakuya. Il enregistra soigneusement toutes les informations qu'on lui donnait et se doutait que le sentiment était très probablement mutuel.
"Je connais Byakuya depuis bien longtemps, Erisia. Il a été un membre de ma division à un moment et je l'entrainais personnellement. Auparavant, c'était un jeune homme passionné. Le temps et le poids de ses responsabilités l'ont tempéré. Les pertes que la vie lui a fait enduré l'ont refroidi encore davantage. Vous avez peur de mal interpréter ses paroles et ses gestes, c'est bien cela?" S'assura Ukitake.
"Oui, Monsieur."
"Bien que je ne puisse être sûr de ce qu'ils signifient, je puis au moins vous offrir ceci. S'il ne ressentait rien envers vous, Erisia-san, il n'aurait jamais agi d'une telle manière. Vous verriez la même façade que celle qu'il offre à tout son entourage. Vous verriez le capitaine et l'aristocrate et rien de plus. Cela prendra du temps pour que quoi que ce soit se développe, si jamais cela arrive. Depuis la mort d'Hisana, il est devenu encore plus retiré et réticent à montrer ses émotions. Je vous demanderai d'être patiente avec lui et de calmer vos inquiétudes afin de lui prêter cette calme assurance dont il pourrait avoir besoin afin de guérir ses vieilles blessures. Soyez patiente si vous le pouvez et retenez votre jugement que ce soit envers lui ou envers vous jusqu'à ce qu'un peu de temps se soit écoulé. Il vous a permis de voir derrière son masque même si ce n'était qu'un bref instant. Soyez à l'affut de tels moments, Erisia-san, car ils ne viendront pas souvent mais c'est là que vous pourrez devinez ce à quoi il pense.
Byakuya serait probablement assez énervé s'il apprenait tout ce qu'il avait révélé mais Ukitake sentait que c'était de son devoir de s'assurer que ces deux enfants puissent trouver ce qui était en train de se développer entre eux. Depuis l'arrivée d'Erisia à la Soul Society, il y avait eu de nombreux petits éléments dont Ukitake essayait de garder soigneuesment la trace. De petits signes qui montraient que Byakuya s'éprenait peu à peu de la jeune femme. Mais il savait également qu'il ne pourrait jamais en parler à son ancien élève. Il devrait à la place faire confiance à Erisia pour que cette petite germe de sentiment fleurisse en quelque chose de bien plus grand.
Erisia accepta les conseils de son capitaine. Elle se sentait encore un peu sotte de l'avoir embêté avec toute cette histoire mais il avait pu lui donner de bonnes idées malgré tout. "Pensez-vous qu'il puisse avoir des sentiments pour moi au-delà de la connection engendrée par les circonstances de notre rencontre?" Demanda-t-elle d'une petite voix timide et incertaine. Elle pensait toujours que tout ce que Byakuya pouvait ressentir pour elle se gardait à de l'amitié.
"Oui. Vous ne l'avez pas connu aussi longtemps que moi. J'ai été assez fortuné pour l'observer grandir de l'enfance à l'âge adulte et de le voir devenir un capitaine respecté. Il garde tout le monde à distance. Peu reçoivent la permission d'apercevoir quoi que ce soit derrière son masque. Le fait que vous ayez reçu cette permission malgré le peu de temps que vous vous connaissez est peut-être l'une des meilleures preuves. Je ne sais pas quand est-ce que vous recevrez des preuves supplémentaires, Erisia et j'aurai aimé pouvoir vous offrir plus de réconfort. Mais il a dû traverser des épreuves très difficiles tout en assumant le devoir du chef de clan des Kuchiki et d'un capitaine du Seireitei. Je ne crois pas qu'il a jamais pu s'accorder le temps de laisser ses blessures guérir. Il devra faire lui-même le premier pas pour parler de tout cela et vous devrez être capable d'attendre, Erisia-san. Le presser ne le fera que se renfermer à nouveau. Soyez là pour lui, laissez lui sentir votre présence et votre aide et je suis sûr que vous finirez par en récolter les fruits." Dit-il avec un sourire encourageant.
"Je ferai de mon mieux, Monsieur. Je suis désolée de vous avoir dérangé avec tout cela." Répondit Erisia d'une voix embarassée.
Ukitake sourit et posa une main sur son épaule. "Ne vous excusez pas, Erisia-san. Je suis heureux d'avoir pu être d'un quelconque réconfort. Je sais que cela est loin d'être facile pour vous mais ne croyez pas que ça soit idiot. J'aimerais énormément vous voir heureux tous les deux. Et si vous écoutez et vous offrir quelques conseils peut vous aider, je suis plus qu'heureux de le faire. Je sais que cela peut vous gêner de vous confier à votre capitaine mais je veux que vous sachiez que vous pouvez toujours venir me trouver lorsque vous avez un souci. Même si cela vous paraît insignifiant. Je souhaite que chaque membre de ma division puisse me parler sans crainte. Parfois, nous avons besoin de conseils sans savoir vers qui nous tourner. Mais sachez que quelque soit le sujet, je ne vous refuserai jamais une conversation. Est-ce compris?" Demanda-t-il en la regardant dans les yeux.
"Oui monsieur. Et merci." Répondit Erisia en souriant.
"Vous êtes la bienvenue. Allons, je crois que j'ai quelques fichiers qui ont besoin d'être livrés à la 10ème si cela ne vous dérange pas." Annonça-t-il en se levant.
"Bien sûr que non, Monsieur." Assura-t-elle en riant tout en se levant à son tour pour suivre son capitaine dans son bureau.
