Bonjour à toutes et à tous,
Voici le premier chapitre du tome 2, en espérant qu'il vous plaira autant que le premier tome !
Comme d'hab, rien à moi, tout à JKR ! Je ne me fais pas de pognon sur mes histoires !
Un grand merci à Sygui pour son aide, son imagination, sa plume et ses corrections !
Sans trêve de bavardage, voici le chapitre !
LA TRILOGIE DES SAGES
TOME 2 : L'ASCENSION
Chapitre 1 : L'abattement
Cassandra Trelawney déglutit bruyamment. Aliénor d'Aquitaine regardait, l'air paniqué, Jacques de Molay. Ce dernier avait joint les mains et semblait prier. Attila attrapa son épée et commença à l'aiguiser. Christophe Colomb ne quittait pas l'écran des yeux et suivait les évènements avec attention.
- Putain… murmura Rose. C'était pas prévu, ça…
Hermione regarda sa fille avec une mine sombre.
- En effet. Pour reprendre une de tes expressions, ils nous ont bien baisés…
- On descend et on leur défonce la gueule, comme dirait Attila, proposa Chaka.
Cassandra secoua la tête.
- Attendons de voir ce que Merlin et Marylin pourront faire, rétorqua Aliénor. Et si rien ne s'améliore, et seulement si, je serai la première à descendre leur lancer des maléfices dont ils n'auront jamais entendu parler…
- Il va falloir intervenir de toute façon, coupa Hermione. L'Alliance Interdite nous prépare un coup tordu.
Rose leva les yeux vers sa mère.
- Voilà ce que je pense : Ah Puch est l'un de leur Haut. Huit ont déjà vécu leur existence terrestre. Le nécromancien doit être le neuvième.
- C'est fort envisageable, marmonna Jacques.
Aliénor se pencha sur la carte du monde et frissonna en caressant du bout des doigts l'Asie.
- Vous sentez cette énergie ? demanda-t-elle en grimaçant.
Les sages se regardèrent, médusés.
- Je pense que le dixième Haut vient d'arriver sur terre… murmura Cassandra.
- Il faut prévenir Merlin et Marylin ! grogna Attila.
- Ils s'en rendront compte, rassure-toi, répondit Christophe Colomb.
Hermione balaya la carte des yeux et son regard s'assombrit.
- Non, le dixième ne vient pas d'arriver. Sa magie vient de s'éveiller… dit-elle froidement.
- Ca veut dire que… commença Chaka.
- Qu'une bataille homérique ne va pas tarder à commencer… coupa Rose.
Severus regardait sans le voir le cratère qui s'étendait à perte de vue. Hermione était estomaquée, incapable de prononcer un mot. Rose pleurait contre William McGonagall qui refusait de croire que sa tante était morte.
- C'est un vrai cauchemar… Ce n'est pas possible… murmura Rogue.
Ces mots semblèrent tirer Hermione de sa torpeur. Elle attrapa le maître des potions par la robe et le força à se relever.
- Tout est de votre faute ! J'aurai pu la sortir de là ! A cause de vous, elle est morte ! hurla Hermione.
Elle poussa violemment l'ancien directeur de Serpentard qui tituba. Hermione arma son poing pour le mettre dans le visage cireux de son ancien professeur, mais Ginny l'attrapa et la tira en arrière.
- Ca ne sert à rien de se jeter la responsabilité les uns sur les autres… murmura-t-elle, tentant d'apaiser sa femme.
Un bruit retentit derrière eux et tous sursautèrent. Hermione tourna la tête et William McGonagall lâcha un cri de surprise.
- Tout ceci n'est qu'un rêve, j'hallucine… marmonna Rogue en se pinçant le bras.
Deux personnes venaient d'apparaître. Un sorcier assez grand, à la longue barbe blanche, portait une robe couleur bleu nuit qui scintillait de multiples étoiles. Il tenait à la main un long bâton de bois sculpté. Son visage était sérieux, mais un rictus étirait ses fines lèvres. A côté de lui, se trouvait une des plus belles femmes qu'il avait été donné à Rogue de voir. Blonde aux cheveux ondulés, pulpeuse, plutôt petite, mais au visage parfait, les yeux pétillants de malice et au sourire éclatant.
- Salut les enfants ! s'exclama le vieux sorcier.
- Bonsoir mes petits choux… ajouta la femme, d'une voix sensuelle.
Ginny, William et Severus regardaient Hermione. Cette dernière s'avança et serra la main du vieux sorcier.
- Merlin, quel plaisir de te revoir, dit-elle sèchement. Tu n'aurais pas pu venir quelques minutes plus tôt ? ajouta-t-elle avec aigreur.
- Désolée ma poule, mais je viens quand je peux… Bon, tout le monde connaît déjà Marylin, pas besoin de faire les présentations.
- Marylin Monroe ? bégaya Ginny. Mais… elle est morte !
- Oui, bah moi aussi. On va pas en chier une pendule, rétorqua Merlin.
Le premier sage dévisagea un instant Rose, puis lui sourit.
- Voilà enfin notre dixième sage. En espérant que tu seras moins abrutie que ta mère… Enfin, t'as de la chance, Marylin est plus patiente que moi…
- Tu ne gères pas son apprentissage ? demanda Hermione en fronçant les sourcils.
Merlin secoua la tête.
- Non, j'ai autre chose à foutre. Je me suis occupé de toi car nous avions une magie similaire. La force brute à l'état pur. Ta fille est quelqu'un de plus fin, donc cette chère Marylin est la femme qu'il lui faut. Sur ce, je vous laisse en bonne compagnie. Je repasserai à l'occasion !
Et sans attendre, il disparut. Marylin observa l'assemblée, et eut un sourire qui réchauffa les cœurs.
- Tout va bien se passer, mes petits loups, rassura la cinquième sage. Mais nous ne pouvons rester ici. Y a-t-il un endroit au calme où nous pourrions nous installer ? Beaucoup de travail nous attend, alors autant nous y mettre. Après une bonne nuit de repos, bien sûr…
- Vous ne croyez pas que je vais me mettre au boulot alors que ma marraine vient de mourir ! s'exclama Rose en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues.
- Je sais bien que tu es triste, mon chaton, dit doucement Monroe. Mais ce n'est pas en te laissant abattre que tu vengeras sa mort…
L'ancienne actrice s'avança en direction de Rose, mais cette dernière recula.
- Vous ne comprenez vraiment rien ! cracha-t-elle.
L'animagus tourna les talons et disparut dans un craquement sonore.
- Et merde ! lâcha William.
- Une idée de où elle a bien pu se rendre ? demanda Ginny.
Hermione ferma les yeux et soupira. Ce n'était pas le moment de péter les plombs. Elle devait retrouver Rose. Mais où pouvait bien être une jeune femme de vingt-deux ans qui venait de perdre, en l'espace de quelques jours, son fiancé et sa marraine ?
Ron Weasley arriva en courant. Il remarqua à peine Marylin Monroe et regarda Hermione.
- Mon père est arrivé, et il veut te voir de suite… haleta-t-il, les mains sur ses jambes.
Alors que l'enchanteresse s'éloignait en compagnie de l'auror, William McGonagall s'approcha de la huitième sage.
- Euh… J'ai une question pour vous, Miss Monroe. Vous vous êtes suicidé ou vous a-t-on assassiné ? demanda doucement le professeur de métamorphose, dans une tentative humoristique désespérée pour chasser les sombres pensées qui occupaient son esprit.
Marylin se tourna vers le professeur de métamorphose et lui fit un clin d'œil.
Rose tambourinait à la porte depuis près de trois minutes. Epuisée, sur les nerfs, en pleurs, ses coups redoublèrent, martelant la surface boisée. La porte finit par s'ouvrir et Parkinson apparut, vêtue d'une robe de chambre verte en soie.
- Je croyais t'avoir dit que… commença froidement la médicomage.
Voyant l'état de la jeune femme, elle s'interrompit et fit un pas en arrière.
- Bon sang, mais que se passe-t-il ? murmura Pansy.
- Minerva est morte !
C'était un cri déchirant, et l'animagus pleura de plus belle. Parkinson eut l'impression de recevoir un coup de poing dans l'estomac.
- Pardon ? demanda-t-elle d'une voix blanche.
- Minerva est morte, Poudlard a été rasé…
Pansy attrapa doucement la dixième sage par le bras et la fit entrer. Elle l'accompagna dans le salon et la laissa s'assoir sur une chaise qu'elle avait tirée de sous la table. La jeune femme était trempée et recouverte d'une poussière grise qui s'était mélangée à la neige fondue.
Pansy s'agenouilla pour être à la hauteur de la langue de plomb et posa sa main sur la joue glacée de cette dernière.
- Va prendre une douche, je te prépare des vêtements secs. Tes mères savent que tu es ici ? demanda-t-elle doucement.
Rose secoua la tête, les larmes roulant toujours sur ses joues.
- Essaie de te calmer…
Elle aida la jeune sorcière à se lever et l'emmena dans la salle de bain. Elle attrapa un drap de bain, le posa près de Rose et sortit de la pièce, en laissant la porte légèrement entrouverte. La médicomage se dirigea vers la cheminée et lança dans l'âtre une poignée de poudre. Des flammes vertes surgirent de nulle part et Pansy articula le nom de Granger. Quelques minutes plus tard, le visage de l'enchanteresse apparut dans la cheminée.
- Parkinson… Sais-tu où… commença Hermione, inquiète.
- Ta fille est chez moi. Poudlard est…
- Détruit.
- Et McGonagall ?
En voyant le visage bouleversé de l'ancienne Gryffondor, les craintes de Parkinson furent confirmées.
- Je passe prendre Rose si tu… commença la langue de plomb.
- Elle peut rester chez moi, si ça t'arrange, coupa Pansy. Je vais la surveiller cette nuit et lui donner quelque chose pour qu'elle puisse dormir.
- Merci. Faut que j'y aille, cellule de crise chez moi…
- Viens chercher Rose demain quand tu veux. Et si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit…
- En fait, on a besoin d'un endroit assez grand où se cacher quelques temps. Tu as une idée ?
Parkinson réfléchit quelques secondes, puis acquiesça.
- Viens demain. J'ai quelque chose qui pourrait te convenir.
- Merci Pansy.
- De rien… Hermione.
La médicomage coupa la communication et s'affala dans le canapé.
- C'est quoi ce merdier ? marmonna-t-elle.
Hermione était dans la cuisine. Elle s'était éclipsée pour préparer du café. Ses mains étaient posées sur le plan de travail, et elle pleurait silencieusement. Ses épaules se soulevaient par petits à-coups et son visage était crispé de douleur. Elle entendit la porte de la cuisine s'ouvrir et essuya d'un geste rapide les larmes qui roulaient sur ses joues. Elle attrapa la cafetière et fit mine de s'activer quand elle sentit deux bras s'enrouler autour de ses hanches et un corps se presser contre son dos.
- Je ne voulais pas… murmura doucement Ginny.
- Je sais, rétorqua l'enchanteresse, la voix chevrotante.
La langue de plomb prit une grande inspiration et tenta de contenir les larmes qui menaçaient de s'écouler à nouveau. Elle se retourna et fit face à sa femme.
- Je suis vraiment désolée… reprit Hermione. Je n'aurais jamais dû. Mais…
Ginny posa son index sur les lèvres de la neuvième sage.
- J'étais jalouse de McGonagall. Du lien qui vous unissait, dont je ne comprenais pas la nature. Et quand j'ai vu ton souvenir…
La voix de la rousse se brisa.
- Cependant, j'aurai dû comprendre. Tu as fait une erreur, et je sais qu'elle ne s'est pas reproduite. Mais il n'y a eu qu'un baiser, tu me le promets ?
- Je n'ai jamais couché avec Minerva… répondit l'enchanteresse. Elle était… un roc pour moi. Elle a toujours été là. Elle… Elle a cru à ma résurrection, elle m'a aidé plus qu'aucun adulte. Aussi bien pendant ma première scolarité que pendant ma deuxième. Elle a toujours été à mon écoute, me prodiguant de bons conseils. Elle m'a aidé à chasser les horcruxes et…
Hermione se remit à pleurer. Ginny la prit dans ses bras et la berça doucement.
- Maintenant qu'elle n'est plus là, comment vais-je faire ? gémit la neuvième sage. Je ne vais pas y arriver…
- Si. Rose est là, moi aussi. Et tu peux compter sur Severus, Bill, William, Ron, Tonks, Harry… Nous allons tous nous battre, et nous allons venger Minerva, je te le promets.
La langue de plomb se laissa aller dans l'étreinte de sa femme et laissa libre court à son chagrin.
Pansy contemplait la bouteille de vodka qui se vidait inexorablement alors que la nuit avançait. Elle tendit l'oreille et perçut la respiration calme de Rose qui dormait dans sa chambre. La médicomage avala deux comprimés et les fit glisser avec une gorgée d'alcool. Elle s'alluma une cigarette dont elle tira une longue bouffée qu'elle expira lentement en regardant sans le voir vraiment le mur blanc de son salon. Plongée dans des pensées peu réjouissantes, elle avait décidé de se cuiter jusqu'au petit matin. L'explosion de Poudlard avait fait ressurgir les souvenirs de l'attentat dont elle avait été victime, quelques années plus tôt. Elle avait fini son service et avait décidé de rentrer chez elle à pied, profitant du froid revigorant de cette matinée du début d'octobre. Et en passant dans une rue bondée de badauds qui partaient travailler, les bombes avaient explosé.
Elle revoyait encore les images, se remémorait avec précision des sons, des cris de douleur et de désespoir, puis plus rien. Elle se rappelait seulement de son réveil, des jours plus tard, dans un hôpital moldu.
Des flammes vertes apparurent subitement dans sa cheminée, la tirant de sa réflexion. Le visage de Granger apparut dans l'âtre. Elle avait les traits tirés, les yeux bouffis.
- Je te dérange ? demanda-t-elle, lasse.
Pansy leva son verre à moitié bu.
- Tu vois, je m'éclate ! rétorqua la médicomage, ironique. Ta fille dort, si c'est ce que tu voulais savoir…
- Merci.
- Comment se passe ta soirée ?
- Ma nuit, plutôt. Le ministre vient de partir. Severus a investi l'ancienne chambre de Rose, et je l'entends ruminer des plans de torture… Bill a ramené William chez eux. Et Ginny a pris quelque chose pour dormir.
- Et maintenant que tu n'es plus le centre d'attention, tu t'es dit que tu allais emmerder le bon docteur ?
- En fait, j'ai un bon vieux rhum qu'Hugo m'a ramené de son dernier voyage aux Antilles…
- Amène ça… On va se faire des cocktails. Et ne transplane pas, ça risque de réveiller Rose. Passe par le réseau de cheminette.
Hermione acquiesça et coupa la communication. Pansy se leva pour aller chercher un deuxième verre qu'elle posa sur la table basse au moment où l'enchanteresse débarquait dans son salon, une bouteille à la main.
Parkinson la dévisagea avec une légère grimace. La langue de plomb n'avait visiblement pas eu le temps de se changer et ses vêtements étaient recouverts de la même poussière grise que ceux de Rose.
- Si t'es là pour salir mon appartement, tu peux faire demi-tour, miss Super Préfète.
Hermione la regarda un instant avec incompréhension, puis son regard s'éclaira.
- Désolée, j'ai été…
- Laisse tomber, Granger. J'dois bien avoir quelques fringues à ta taille… Ce sera trop serré au niveau des hanches et trop large au niveau des seins mais…
La neuvième sage eut un mince sourire.
- Donne-moi deux minutes. Et ne t'assied nulle part en attendant !
La médicomage se glissa sans bruit dans la chambre, et revint quelques instants plus tard avec des vêtements et une serviette de toilette.
- Va te décrasser pendant que je prépare les cocktails.
- La serviette, je te la pose où, une fois mouillée ? demanda Hermione en récupérant la pile de linge des mains de l'ancienne Serpentard.
- T'embête pas, je la brûlerai dans la cheminée… rétorqua Pansy, acide.
Hermione se mit à rire.
- Merci, ta gentillesse me fait du bien, ironisa-t-elle.
Et elle disparut dans la salle de bain. Quand elle en sortit, une dizaine de minutes plus tard, Pansy avait préparé deux verres et s'était rallumée une cigarette. Hermione s'installa en face de la médicomage et prit le cocktail qu'elle lui tendait.
- A McGonagall… murmura Pansy en levant son verre.
L'enchanteresse trinqua et trempa ses lèvres dans l'alcool.
- Alors Granger, de quoi voulais-tu me parler ? demanda Pansy en s'installant confortablement dans son fauteuil.
- Allons, tu sais très bien, répondit Hermione avec un léger rictus.
- Laisse-moi deviner. Tu voulais savoir pourquoi ta fille s'est précipitée chez moi ?
La médicomage tira une bouffée et souffla lentement.
- Tu dois t'en douter, quand même… finit-elle par dire avec un léger rictus.
Hermione soupira et se massa les temps du bout des doigts.
- Et c'est maintenant que je dois sortir ma baguette pour me défendre ? demanda Parkinson, ironique.
- Absolument pas… Je n'irai pas jusqu'à dire que votre relation me fait plaisir, loin de là, mais elle est libre de ses choix.
- Quelle mère admirable tu fais ! ricana Pansy. Mais nous n'avons pas de relation à proprement parler…
- Mais alors que… commença Hermione.
- Tu ne veux pas le savoir, crois-moi, coupa la médicomage.
L'enchanteresse soupira de nouveau et but d'une traite son verre.
- Et James ? demanda-t-elle.
- Ce n'est pas à moi qui faut le demander… grimaça Pansy.
Parkinson but trois gorgées de son verre et parut contrariée qu'il se vide aussi rapidement.
- La même chose ? demanda l'ancienne Serpentard.
Hermione acquiesça et Pansy lui servit un nouveau cocktail.
- Quel est ton programme pour demain ? questionna la médicomage.
- Ministère, réunions, engueulade, état d'urgence… marmonna l'enchanteresse. Arthur Weasley a décidé d'instaurer un couvre feu et les Aurors patrouilleront toute la nuit dans les rues de Londres.
- Rien que ça ? ironisa Pansy.
- Ce n'est pas tout. Rendez-vous demain à la première heure avec le Premier Ministre moldu… Et je suis conviée, bien évidemment…
- Tu vas devoir lever le pied sur l'alcool… fit remarquer Parkinson.
- Si tu le dis… Et il faut que je m'occupe de mes invités. Nous devons déménager, car Ah Puch sait où nous habitons… C'est vraiment la merde…
La neuvième sage se mordit la lèvre, se forçant à ne pas pleurer. Pansy le remarqua et posa son verre sur la table basse.
- Granger ! Tu vas pas te laisser abattre ! Je t'ai connu plus combattive que ça ! C'est bien toi qui avais répondu « Cause toujours ! » à Tu Sais Qui ?
L'ancienne Gryffondor sourit à ce souvenir. Mais tout de suite, elle pensa à Minerva et sentit comme un coup de poignard dans sa poitrine.
- Tu crois qu'elle aimerait te voir chialer comme une petite merdeuse ? demanda sèchement Pansy. McGonagall était une battante, une écossaise au putain de caractère bien trempé. Elle ne se serait jamais laisser aller comme ça. Alors arrête de pleurnicher !
Hermione releva la tête et foudroya du regard la médicomage. Cette dernière eut un rictus.
- Voilà, c'est bien mieux comme ça ! Maintenant, deux possibilités : soit tu te cuites toute la nuit avec moi et après une potion anti gueule de bois tu vas bosser, ou tu rentres chez toi te faire cajoler par ta petite femme pour être d'attaque demain. Et, avant que tu ne le demandes, l'option « se faire câliner par la jolie médicomage » n'est pas disponible. J'ai pas envie de me faire arracher les yeux par Weasley...
Hermione éclata de rire et donna son verre à Pansy.
- J'ai besoin de me changer les idées. On se finit la bouteille et je rentre chez moi. Ca te va ?
La médicomage acquiesça et servit un nouveau verre à l'ancienne préfète en chef qui se pencha par-dessus la table basse pour le récupérer. Elle plongea son regard dans celui de Pansy et posa sa main sur celle de la médicomage.
- Avant que j'oublie : si tu fais souffrir ma fille, Ginny t'arrache les yeux et moi le cœur. Et je te ferai manger le tout avant ton dernier souffle. Nous sommes d'accord ? dit Hermione de sa voix doucereuse.
- Et pourquoi ne pense-t-on jamais à moi ? Je suis sure que Rosie Chérie finira par briser mon pauvre petit cœur tout tendre…
L'enchanteresse eut un rictus et se recula pour s'adosser dans le canapé. Pansy croisa les jambes et s'alluma une cigarette.
- A d'autres, Parkinson.
- La ferme et bois, Granger ! J'ai déjà trois verres d'avance.
- Pocharde…
- Coincée !
- Cougar.
- Et c'est Miss Je fais du détournement de mineure qui me dit ça ? T'avais officieusement quel âge, quand tu t'es tapée Weasley qui avait… 15 ans ? Attend que je compte… 24 ans ? C'est du propre… ricana Pansy.
Hermione leva les yeux au ciel. Maintenant que Parkinson était au courant de son secret, l'ancienne Serpentard n'allait pas la lâcher.
Et voilà le travail ! Que pensez-vous de ce premier chapitre ? Juste pour vous dire que le tome 2 en compte 18 !
Une petite review pour l'auteur ?
Bises et passez un bon week-end,
A la semaine prochaine. portez-vous bien d'ici là !
Link9
