Me voici avec une nouvelle histoire. Cela se passe après la chute de Voldemort et Harry décide de prendre sa vie en main.
C'est un threesome, j'avertis pour ceux et celles qui n'aiment pas ce genre de fic ? À part ça je vous souhaite une bonne lecture.
Ah ! J'oubliais, il s'agit d'un Severus, Harry, Lucius.
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Aspics en poche.
Poudlard ! On n'entend pas une mouche voler ce matin dans cette classe, les étudiants sont profondément concentrés sur leurs parchemins. Le professeur Lupin jette un œil sur les têtes baissées devant lui afin de détecter un éventuel tricheur, bon tout va bien jusque là ! Ils ont tous le nez collé sur leurs pupitres une plume à la main.
Harry écrit sans s'arrêter sur son parchemin, ce matin il passe ses aspics de défenses contre les forces du mal. Les réponses sont faciles pour celui qui a subit tant d'entraînements, pour celui qui a vaincu le seigneur des ténèbres définitivement et radicalement.
Le jeune homme aux cheveux en bataille est le premier à rendre son devoir fini à Remus. Après un léger sourire envers son parrain de substitution il sort de la salle de classe dans un silence pesant. Un seul relève la tête sur son passage, Harry fait un clin d'œil à Ron qui a quelques difficultés à remplir son questionnaire. Il faut dire aussi que celui-ci n'a pas souvent ouvert un livre préférant s'amuser la plupart du temps. Heureusement que Hermione l'a obligé à se rattraper quelque peu le soir, le tarabustant jusqu'à ce qu'il sache répondre aux questions les plus difficiles.
Le jeune homme brun aux yeux verts brillants, au corps finement musclé, aux long cheveux noirs attachés en catogan, ayant considérablement grandi sort de Poudlard et va profiter du calme apaisant du grand parc. Il s'assoit sur le premier banc venu et sort son livre de potions de son sac qu'il rejette par terre.
Les cours cette année ont été très ardus mais extrêmement intéressants, même Snape ne l'a pas abreuvé d'injures. Il a pu ainsi se perfectionner dans les potions, il peut même dire qu'il a apprit à aimer ça. C'est devenu une véritable passion ! Harry se dit qu'il ne pensait pas qu'un jour il en arriverait à aimer les potions autant que Snape. Comme quoi tout peut arriver dans la vie !
Une demi-heure plus tard Ron et Hermione retrouvent Harry sur le banc. Les deux garçons entament une discussion à laquelle la jeune femme ne se mêle pas, le nez dans ses livres Hermione révise les runes antiques.
-Alors tu as décidé de ce que tu veux faire, demande Ron à Harry.
-Ron ! Répond exaspéré son ami qui referme son livre de dépit, je veux devenir maître es potions, je te l'ai déjà dit il me semble !
-Ben oui je sais, j'ai juste espéré que tu changes d'avis et que tu viennes avec moi chez les aurors.
-Non pas question ! Je ne veux plus me battre, je veux que ma baguette serve à autre chose que torturer et tuer. J'en ai assez fait pour toute ma vie il me semble !
-Harry a raison, s'exclame Hermione qui a lâché pour deux secondes son livre de runes. Et puis laisse-le décider de ce qu'il veut faire Ron ! S'il veut devenir maître en potions c'est son droit.
-Merci Mione, mais j'ai déjà pris ma décision et je ne changerais pas d'avis, ajoute le jeune homme décidé.
-A quelle heure commence les aspics de potions ? Demande le roux un peu anxieux et voulant abandonner la question de l'orientation de son ami sur son futur métier.
-Ron ! Ne me dis pas que tu n'as pas révisé tes cours ? Et ne me dis pas que tu as oublié tout ce que je t'ai appris !
-Eh ! C'est pas de ma faute, tu as vu tout le travail qu'ils nous donnent à faire ? S'insurge le rouquin.
-De toute façon il te reste une heure alors profites-en pour ouvrir ton livre, ricane Harry.
-Il te faut la moyenne partout, ajoute la jeune femme. C'est ce qu'a dit Macgonagal pour rentrer dans l'académie des aurors.
-Et toi Mione ? Que vas-tu faire de te vie ? Demande Harry curieux car la jeune femme ne leur a pas encore dit dans quoi elle voulait se lancer.
-Oh ! J'ai envie d'essayer le ministère, il paraît qu'il y a quelques places intéressantes mais je dois faire mes preuves. J'ai discuté avec le père de Ron et je pense sincèrement que je peux y parvenir, il y a tant de choses à faire et à changer !
-Mione ! Ne rêve pas trop, rigole Harry. Cela ne se fera pas du jour au lendemain et ça m'étonnerait que Fudge voit d'un bon œil quelqu'un s'immiscer dans ses affaires.
-Je sais ça ! Rassure-toi, je ne foncerais pas tête baissée. Il y a des manières plus subtiles pour arriver à ses fins, et de plus je suis tenace !
-Hermione ! S'offusque le rouquin. Tu t'entends parler ? Tu fais presque peur, on dirait Malfoy père ou pire Fudge en personne.
La jeune femme éclate de rire en voyant la mine outrée des deux garçons devant elle.
-Allez ! On y va, dit Harry en se levant du banc. Les aspics de potions commencent dans cinq minutes et je ne veux pas être en retard !
Le jeune homme ramasse son sac et rentre dans l'école d'un pas pressé vers les cachots. Quelques élèves sont déjà là, certains angoissés, d'autres récitant à voix haute les ingrédients pour les potions susceptibles d'être choisi pour les aspics.
La porte s'ouvre avec fracas faisant sursauter certain élèves déjà au bord de la crise de nerf dû au stress des examens. Le maître des potions fait entrer les étudiants qui se taisent sous le regard noir. Chacun prend place et voient apparaître devant eux un parchemin leur indiquant la potion à réaliser ainsi qu'un questionnaire sur le même sujet.
L'homme au regard sévère sourit méchamment, il trouve que cette année il a fait fort. Chacun a eu une potion différente ainsi pas de tricherie et pour compléter le tout il a installé un sort de séparation entre chaque étudiant. L'homme satisfait rejoint son bureau après leur avoir fait un signe pour commencer leurs travaux.
-Vous avez deux heures et pas une seconde de plus, dit l'homme qui sait que les élèves peuvent l'entendre.
Les têtes se baissent et les plumes apparaissent dans les mains. Harry très concentré écrit d'une main sûr les phases de sa potion puis fait venir à lui les ingrédients que le professeur Snape a préparé sur les étagères. Le jeune homme sans un regard pour personne commence à découper en lamelle les queues de lézards dont il a besoin pour la potion tue-loup, une des plus difficiles à réaliser.
Le chaudron du Griffondor commence à bouillir tranquillement, Harry rabaisse les flammes jusqu'à obtenir un léger frémissement et ajoute ensuite les queues de lézards coupées, une petite poignée de pétales de roses blanches, une pincée de poudre de cheveux d'elfes bleus. Harry sourit, la potion prend une jolie teinte bleue pâle. Les larmes de phénix s'ajoute une par une puis tourner trois fois à droite et quatre fois à gauche. Harry complètement concentré sur son chaudron ne voit pas Snape le détailler.
Le regard acéré du professeur fait le tour de la classe et s'arrête quelques longues secondes sur Harry. L'homme regarde les mains du jeune sorcier survoler son chaudron d'un geste décidé, son corps bouge avec grâce et élégance. Le maître des potions se secoue et retourne à ses copies, il sait que Potter est devenu un excellent élève dans sa classe. En vérité depuis qu'il le laisse en paix.
La journée se finit, tous les étudiants de septième année se demandent s'ils ont bien réussi, si les questions auxquelles ils ont répondu sont les bonnes. S'ils n'ont pas oublié un ingrédient en potion ou si la transformation du serpent en porte-manteau était vraiment parfaite en classe de métamorphose.
Harry monte ses affaires dans son dortoir suivit de Ron et d'Hermione, il dépose le tout sur son lit et redescend dans le parc. La journée a été longue, ses amis épuisés ne l'accompagnent pas et puis de tout façon Ron meurt de faim et c'est l'heure pour son estomac de passer à table, Hermione pouffe !
Le survivant fait le tour du château de Poudlard et s'isole dans un coin, il n'a envie de voir personne, il veut laisser retomber la tension de la journée. Harry ferme les yeux assis sur son banc, il sent encore le regard de Snape sur lui dans la classe. Harry c'est retenu de ne pas relever la tête quand il le fixait, pourtant il aurait aimé plonger son regard dans les yeux noirs et profonds.
Quand est-ce qu'il a changé d'avis sur le professeur ? Il ne s'en souvient pas, peut-être que c'est venu petit à petit, du bâtard graisseux il est devenu Severus dans ses pensées. Le jeune homme laisse un sourire flotter sur ses lèvres.
Des cheveux noirs et longs, des yeux ténébreux mais si beaux. Un corps qu'il devine légèrement musclé, Rah ! Il n'est pas pour lui, il arrive trop tard. Severus, son Severus, a déjà un amant et pas n'importe qui ! Rien de moins que Lucius Malfoy, un foutu mangemort, un bâtard de sang pur ! Un abruti de première.
Oui bon d'accord ! Il a espionné pour l'ordre mais quand même ! Quand il pense au blond son cœur de soulève de haine. Par Merlin ! Ce Malfoy est trop fier, trop altier. Un sale type qui se croit tout permis jusqu'à le narguer quand il vient à Poudlard et qu'il le croise dans les couloirs.
L'homme est horripilant ! Combien de fois c'est-il retenu de lui lancer un sort cuisant ! Snape était toujours dans les parages le regardant sans rien dire, ce demandant probablement s'il allait oser agir devant lui. Le professeur se doutait bien que la baguette du morveux devait frémir d'impatience devant les provocations de Lucius.
Harry s'allonge sur son banc et s'endort sous le chant des oiseaux. La nuit est tombée depuis bien longtemps quand il se réveille. En regardant l'heure il s'aperçoit qu'il est déjà deux heures du matin. Harry pousse un juron et part en courant vers le château, lentement sans faire de bruit il commence à monter à l'étage quand il entend des voix arriver jusqu'à lui.
Vite ! Il redescend et se cache dans le renfoncement d'un mur, là où les lumières des torches ne peuvent l'atteindre.
-Merde ! Se dit Harry à voix basse. Severus et Malfoy, putain ! Qu'est-ce qu'ils foutent là ?
Le survivant qui ne va pas le rester longtemps si les deux hommes le trouvent là, se recule encore plus contre le mur mais ne quitte pas des yeux le couple enlacé devant lui.
Malfoy se laisse embrasser par Severus, ils vont passer quelques jours sans se voir, en fait jusqu'au début des vacances, c'est-à-dire trois jours. C'est ce qu'Harry comprend de la discussion entre les deux amants.
Le Griffondor regarde fasciné Severus et Malfoy, les mains du blond caressent lascivement le dos de Snape pendant que leurs lèvres se dévorent. Harry mord les siennes, son corps le trahit involontairement et un son étouffé sort de sa gorge. Lucius ouvre les yeux et fixe devant lui le survivant.
Le maître des potions qui n'a rien entendu ; une fois n'est pas coutume, cesse le baiser. Des professeurs ou pire des élèves pourraient les voir, bien sûr il se ferait un plaisir malsain de leur ôter des points, aux élèves cela va s'en dire ! Et de les mettre en retenu pour les trois jours qui leur reste. Ça leur passera l'envie de se promener dans les couloirs la nuit.
Lucius fait un sourire sarcastique à Harry, celui-ci se demande si l'homme aux yeux gris l'a reconnu. Sans le trahir Malfoy repart par la grande porte tandis que Snape repart dans ses cachots.
Le survivant qui se dit que décidément il porte bien son nom, remonte dans la tour Griffondor se jette sur son lit et s'endort tout habillé ignorant une partie de son anatomie bien réveillée elle !
Trois jours plus tard c'est la débandade dans les couloirs de l'école de sorcellerie. Certain élèves finissent de préparer leurs malles alors que d'autres attendent tranquillement dans le parc l'arrivée des carrosses tirés par les sombrals.
Harry se dirige d'un pas tranquille vers les appartements de Remus, le garçon frappe à la porte et entre sans attendre de réponse.
-Harry ! Je suis content que tu sois venu me voir avant de partir, dit le professeur Lupin en rangeant dans sa malle ses maigres affaires.
-Pourquoi ? Tu sais que je serais passé te dire au-revoir Rem !
-Oui je sais mais je voulais savoir où tu allais habiter cette année ? Je pense que tu ne vas pas retourner chez tes moldus ! Continue le loup en faisant se ranger ses livres dans une malle plus petite d'un geste de sa baguette.
-Chez cette bande d'idiots ! Non certainement pas. En faite je suis venu te dire que je me suis acheté une petite maison au chemin de traverse, je te laisse la maison de Sirius elle me rappelle de trop mauvais souvenirs. J'ai déjà signé les papiers, elle t'appartient dorénavant.
-Harry tu n'étais pas obligé de faire ça pour moi !
-Je ne me sens pas obligé Remus, je sais ce qu'il était pour toi et je pense que c'est ce qu'il aurait voulu finalement. Dis-toi que je n'ai pas de regret et puis tu pourras venir me voir !
-Ah ça compte sur moi Harry ! Je passerais dans la semaine pour voir comment tu es installé. Alors tu es décidé pour tes futures études ? Tu entres toujours à l'université de potions ?
-Oui Remus, je suis décidé à tenter ma chance là-bas.
Le jeune homme quitte son ami le loup-garou en lui promettant de se revoir au plus tôt puis il rejoint Ron et Hermione dans le parc. Harry discute avec les deux Griffondors quand il aperçoit leur professeur de potions qui discute avec une troupe de Serpentards. Le jeune homme brun s'arrête au milieu d'une phrase et ne quitte pas des yeux l'homme au regard sombre qui ne l'a pas encore vu.
-Harry ? Qu'est-ce que tu fais ? Demande Ron gêné devant l'insistance de son ami à fixer Snape.
-Silence ! Intime le brun.
-Hein ! Qu'est-ce qui te prend ?
Harry agite sa main et le rouquin se retrouve avec un sort de silence sur la bouche. Le Griffondor avance de quelques pas ne quittant pas le regard d'onyx puis il s'arrête. Il a réussi à capter l'intérêt de son professeur c'est tout ce qui compte, cinq ou six mètres les sépare mais ce n'est pas un problème pour Harry.
« - Je suis désolé, murmure le survivant à l'homme en noir en utilisant la légilimencie.
« -Moi de même Potter, lui répond Snape.
« -J'ai douté tellement souvent de vous, continue le jeune homme. J'aurais dû vous faire confiance, j'aurais dû savoir que vous ne pouviez être du côté de Voldemort. Je ne vous ai jamais remercié de toute l'aide que vous m'avez apporté, professeur, mais un jour je le ferai !
« -Potter arrêtez ! Tout cela fait partie du passé, passez votre chemin et faites quelque chose de votre vie.
« -C'est-ce que je vais faire, professeur, et ce grâce à vous.
« -Grâce à moi Potter ! Pourtant il ne me semble pas vous avoir donné une aide d'aucune sorte.
« -Oh si ! Vous l'avez fait et plus encore Severus.
Harry ferme les yeux et coupe ainsi la connexion entre eux, il n'a pas envie d'écouter les commentaires acerbes que l'homme immanquablement ferait après l'avoir entendu l'appeler par son prénom.
Le Griffondor enlève le sort apposé sur son ami et sans un mot monte dans le carrosse qui vient d'arriver. Hermione et Ron montent derrière lui et le regardent avec un air de reproche.
-C'est entre lui et moi, râle Harry. J'avais des choses à lui dire et je ne vous dirais rien ! Alors pas la peine de faire la tête.
-D'accord on ne te demandera rien, dit Hermione. Tu as le droit d'avoir des secrets.
-Encore heureux, souffle le jeune homme aux superbes yeux verts.
Une fois dans le Poudlard express, Harry sourit en voyant Ron bouder encore, pourtant il se retourne vivement quand le brun avoue qu'il a acheté une maison sur le chemin de traverse.
-C'est vrai Harry, tu vas vivre là ?
-Ouais ! Ce sera plus facile pour moi de me rendre à l'université, on peut facilement y accéder par une zone de transplanage.
-On ne se verra plus beaucoup, leur dit la jeune femme.
Harry ne répond pas, il ne préfère pas y penser et puis il lui tarde de commencer ses cours. En attendant cet été il prendra un peu de repos et meublera sa maison, quoiqu'il ne doit pas manquer grand-chose puisqu'on la lui a vendue déjà meublé.
Au moment de signer l'acte de vente et après avoir transféré les galions à l'agence, il a visité sommairement son nouveau domaine. Bon il y a dû travail, ça c'est sûr, mais Harry est content, il est maintenant propriétaire d'un chez soi, il est heureux, oui très heureux d'avoir trouvé cette solution.
Ron, Hermione et Harry se quittent sur le quai de la station, madame Weasley a insisté pour que le jeune homme passe les vacances avec eux. Poliment mais fermement il a refusé, il préfère avoir un peu de tranquillité et surtout être libre de ses mouvements.
Harry ramasse ses bagages et monte dans le magicobus qui attend les voyageurs à la sortie de la gare, les moldus ne le remarquent pas, ils sont tellement pressés. Stan Rocade passe la tête et salut le brun chaleureusement tout en l'aidant à monter sa malle et la cage d'Edwige qui ébouriffe ses plumes de mécontentement.
-On te descend où Harry ? Demande Stan vivement.
-Au chemin de traverse Stan, et s'il te plaît dis à Hernie d'y aller doucement avec les freins ! La dernière fois ma tête s'en souvient encore.
Le jeune contrôleur s'esclaffe, Harry se tient de justesse à la barre métallique avant que le conducteur du magicobus ne fonce comme un dératé entre les voitures des moldus et les arbres.
Dix minutes plus tard le Griffondor descend l'estomac encore retourné, ses malles lévitent derrière lui. Après que Stan lui ait fait un signe de la main Harry entre au chaudron baveur, salue Tom le propriétaire et passe dans l'arrière cour.
Le Griffondor tape sur les briques qui s'ouvrent sur le monde magique puis se dirige vers son chez soi. La maisonnette est située entre deux magasins, celui de Florian Fortârom le marchand de glaces alors que l'autre vend plumes et parchemins en tout genres.
Harry sort les clés de sa poche, enlève le sort qu'il a apposé sur sa maison et entre en faisant suivre sa malle et la cage de sa chouette.
-Oui ma belle, murmure le jeune sorcier. Je te libère je sais que tu en as marre d'être enfermé et que tu as faim.
Edwige prend son envol en poussant un petit cri. Harry ferme le porte derrière lui et d'un geste de sa baguette ouvre volets et fenêtres, il veut profiter des derniers rayons du soleil de la journée.
Deux heures qu'il astique ! Tout brille comme un galion neuf à l'étage. Harry regarde sa chambre satisfait, des draps propre pour son lit à baldaquin aux belles tentures jaunes, des murs blanchis à la chaux qu'il a juste remis à neuf, un grand tapis blanc aux motifs verts, des rideaux jaunes pâles, enfin bref tout est dans des tons lumineux, même les meubles respirent le neuf. Super la magie quand même, pense le sorcier.
Harry décide de s'arrêter, il finira demain pour l'instant il irait bien manger un morceau, bon il n'a pas fait de courses mais il peut toujours grignoter quelque chose sur le chemin de traverse, et puis il fait si beau ! Son premier jour de liberté, enfin la vie commence à lui sourire. Eh ben il n'est pas trop tôt quand même !
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