Passion.
Catherine dormait paisiblement quand trois hommes rentrèrent précipitamment dans la chambre de la petite blonde, elle se réveilla en sursautant.
-La Reine de France !
La blonde se leva et se rua vers sa commode où était caché un poignard mais un des trois hommes l'attrapa pour la jeter au sol. Il regarda ses compagnons puis tous les trois eurent la même idée.
L'un tenait ses bras l'autre enlevait son pantalon, il lui saisit le cou et commença à faire son affaire avec la petite italienne totalement impuissante, elle était en larmes. Tous les trois passèrent à l'acte puis décidèrent le l'a laissé seule et complètement anéantie au sol.
Quelques minutes plus tard Henri arriva dans la chambre essoufflé, Il trouva sa femme, recroquevillée sur elle-même.
-Cath..Catherine ?!
Elle s'était mise contre son lit, incapable de se lever. Henri, lui, tenta de s'approcher.
La petite blonde secoua négativement la tête, elle ne parlait pas mais il avait vite compris ce qu'il s'était passé. En temps normal tout ce qui concerne la vie privée de sa femme ne l'intéressait pas plus que ça, mais là, il se devait d'être la pour Catherine. Le roi n'avait jamais vu sa femme aussi brisée qu'elle l'était maintenant.
Ne sachant pas quoi faire, il décida de lui servir un verre d'eau qu'il déposa rapidement à côté d'elle.
-Merci..
Catherine prit le verre et l'amena à ses lèvres, Henri voyait bien qu'elle tremblait.
-Je ne sais pas qui ils étaient mais je jure devant Dieu que je les retrouverai et que je les tuerai pour ce qu'ils vous on fait, mais vous êtes bien plus forte qu'eux, ne les laisser pas vous abattre aussi facilement.
La reine décida enfin de lever les yeux vers lui en signe de gratitude, mais elle se posait une question.
-Henri..Que faites-vous là ?
-Quand j'ai appris l'attaque au château, j'ai ordonné aux gardes de regrouper les gens dans la salle du trône.
-Les enfants..?
-À l'abri.
-Diane y..
-Elle a été tué.
-Pardon ?!
- Diane a été retrouvé morte dans mes appartements.
-Mes condoléances.
-Je suis content que vous soyez encore en vie, Catherine.
La petite italienne sourit tristement et tenta de se lever en s'appuyant sur le lit.
-Vous voulez de l'aide ?
-Je ne pense pas que..
-Je comprends..
Elle se dirigea vers la baignoire.
-Je veux me décrasser de toute cette honte.
Catherine essaya de délacer son corset mais elle n'arrivait.
-Je..
-Je peux le faire rapidement si vous voulez..
-Dépêchez-vous.
Il avança vers sa femme et délaça délicatement le corset, il prit soin de ne pas toucher Catherine. Henri remarqua que son collier, qu'elle m'était souvent, n'était plus là.
-Catherine, votre collier où est-il ?
-Ils me l'ont pris aussi.
-Qu'ont-ils pris d'autre?
-Ma dignité..
-Vous devriez aller dormir.. Si vous voulez je pourrais attendre que vous vous endormez..
-Je n'ai pas envie que vous ressentiez de la pitié.
-Ce n'est pas le cas. Mais après les événements de ce soir, il faudra affronter demain en étant en forme.
-On ne dira rien à personne ?
-Même si on le disait, vous seriez suffisamment forte pour vaincre vos ennemis.
Les paupières de Catherine deviennent progressivement lourdes a force de discuter avec son mari, quelques minutes après elle sombra dans les bras de Morphée.
Le lendemain, tout le château fut à la salle du trône. Quelques minutes après Le Roi et La Reine firent leur entrée, même quand sa femme était au plus bas, elle était toujours aussi battante. Il aimait sa chez elle.
-Mes chers sujets, hier des hommes se sont introduit dans notre palais pour défier leurs souverains. Rien n'est arrivé, mais ils se sont enfuis et nous allons les faire payer pour avoir tenté cela.
Tout le monde fut soulagé d'apprendre la nouvelle et un homme arriva l'air de rien dans la salle, cela titilla la curiosité de Catherine. Un des garde brisa le silence qui s'était instauré depuis l'entrée de l'inconnu.
-Majesté, voici Lord Narcisse.
