Bonjour tout le monde ! Ici un OS que m'as inspiré le chapitre que je lisais du tout premier tome de la série, sur le pairing Loras/Renly donc. J'ai, presque malgré moi, énormément contextualisé donc si envie vous en prend, vous avez tout à gagner à relire les chapitres Eddard et Sansa (à la suite vers le milieu du premier tome) ou regarder le début du 5x01 ^^ Sinon pour les flemmards (comme moi), il est vivement conseillé de se rendre sur le site La Garde de Nuit, dans la partie encyclopédie, et de faire un détour de coté Tournoi de la Main :D Pas la peine de tout lire, seulement les noms des protagonistes et peut-être celui de Sansa nous intéresse (soit 3% de la page, environ). Sinon vous avez une mémoire d'éléphant et/ou êtes tellement badass qu'au diable les chiures d'encyclopédie et à l'abordage, preux !

Disclaimer : Rien n'est à moi, peut-être pas même l'intrigue étant donné que j'utilise un passage dont on ne sait rien. Qui sait, peut-être que Martin l'a imaginé dans sa tête, un soir d'insomnie.

PS : Dans l'absolu, je n'ai pris aucune liberté scénaristique (une toute petite, un rien, un chouilla, une piètre chose tirée de la série et intégrée aux livres) par rapport aux contenus des livres et de la série. Les choses que j'ai inventé se passe durant des ellipses (soit la quasi-totalité, m'enfin bon) et le dénouement est toujours conforme à l'original, de façon à ce que cette histoire soit tout à fait plausible dans l'univers de Game of Thrones. En espérant souiller vos esprits purs.

LA chose à savoir: Trop souvent on oublie que Renly fait partie du conseil restreint (faisait, du moins) :(


Le Tournoi de la Main

La poussière des dernières joutes n'était pas retombée que déjà, les écuyers aux boucles d'ors s'empressaient de mettre en place les dispositifs nécessaire à la mêlée. Fût-il être fou pour se lancer dans telle aventure, songea le prince des cerfs tandis qu'il se glissait à travers la tribune d'honneur, la poche alourdie des deux cents dragons d'or de Baelish. Comme il partait, il entendit celui-ci spéculer à demi-mots sur ses intentions auprès de la jeune Lady Stark. Il toisa une dernière fois la rose rouge que celle-ci avait coincé dans ses cheveux, avant de définitivement prendre le chemin des tentes. Bien que lui aussi n'eut d'yeux que pour le Chevalier des Fleurs durant le tournoi, il ne put s'empêcher de remarquer l'enthousiasme général des jouvencelles à l'égard de Ser Loras. Il pensait pouvoir dire sans risques que toutes les nouvelles dames du royaume s'étaient déjà fantasmées flâner dans les cours aux mille parfums de Hautjardin et, peut-être même égayer la couche du sire. Le souvenir de ces dames se pavanant, leur fleur blanche au poing, le conforta dans ses convictions.

Bientôt la boue crottait ses bottes et l'odeur de fumier emplissait ses narines. Bons dieux qu'il détestait ça ! Il ne rechignait pas devant la chasse ni la bataille. Mais les écuries ! Ces odeurs âcres qui pénétraient jusqu'aux tréfonds de vos chaires sans plus jamais vous abandonner. C'est bien pourquoi les garçons d'écuries étaient les plus méprisables d'entre tous.

Enfin, il arriva au coin plus reculé où seigneurs, chevaliers et franc-coureurs avait posé leur tente qui, pour la plupart, relevaient du chapiteau. Plusieurs genoux avaient ployé sur son passage lorsqu'il arriva devant la toile teintée de vert et bariolée, en certains endroits, de la fleur d'or des Tyrell.

« Lord Renly, » s'annonça-t-il lui-même d'un air courtois aux gardes en faction. Bien sûr avaient-ils reconnu le frère de leur souverain, mais en ces mots il affirmait vouloir pénétrer le rideau de jade.

Évidemment, ceux-ci pivotèrent assez explicitement pour que le prince s'engagea assurément dans le palais d'étoffes. Tandis que Port-Réal fut plongé dans une humide brume en cette matinée de nouvel hiver, l'intérieur verdoyait de tenture de coton, de satin, de velours. Aussi fraiche et flamboyante qu'une prairie, aussi chaude et chatoyante qu'un bois, cent chandelles brulaient de part et d'autres de l'unique pièce que constituait la chambre et le repos de Ser Loras.

Celui-ci, justement, se trouvait tout à fait face à lui, de dos. Deux écuyers tout d'émeraude et d'or vêtus s'employaient à le débarrasser de ses jambières. Son plastron cabossé gisait déjà parterre, avortée des pierres précieuses qui y logeaient autrefois. Tant de pierres tombées, tant d'écuyers refaits.

En voyant messire Baratheon franchir le seuil de leur antre, les deux gentilshommes jetèrent leurs genoux sur les tapis tissés de Lys et s'inclinèrent si bas que leur nez touchaient presque le sol. Contemplant ce spectacle une seconde, le jeune preux se retourna pour dévoiler un air perplexe qui laissa rapidement place à un visage fermé, renfrogné. « Pas si bas, idiots ! » grinça-t-il avant de se redresser si bien qu'il prenait une toute autre envergure que celle du garçon de seize ans qu'il était. « Excusez, messire, mes écuyers. Ils proviennent d'une maison vassale où ne sont apparemment pas enseignés les arts de ployer l'échine. » Il s'inclina prestement puis, leur fit un signe et en un éclair reprirent leur besogne.

-« Vous avez fort bien combattu, Ser Loras. Ce fut-il que vous eussiez jouté pour votre victoire, j'en aurais gagé tout mon or sur vous, dit-il en croisant poliment les mains devant lui.

- Cet homme m'a sauvé la vie, je ne lui devais pas moins. » Sur ces paroles, il eut un rictus de douleur et lança un regard si glaçant à un des jeunes garçons qui le déferraillait qu'il s'immobilisa, comme touché au cœur.

-« De là à lui offrir la victoire, messer, Essos entier s'étend. » Le jeune lord s'apprêtait à poursuivre mais il n'était plus totalement sûr d'avoir l'attention de son interlocuteur, si fut-il qu'il l'eut à un moment.

En effet, celui-ci avait les yeux clos et semblait retenir un prodigieux éclat de colère. En y prêtant plus d'intérêt, Renly vit qu'il avait une jambe libre de toutes plates tandis que de l'autre côté de son être, le petit écuyer peinait toujours à défaire son cuissard. Alors, sentant l'ombre d'une distraction se faufiler, le sire prit un siège et assista au spectacle qui ne tardait de commencer. Plus le visage du chevalier rougissait d'irritation, plus le jeune garçon s'acharnait, en vain. Une nouvelle grimace déforma ses traits avant qu'il n'actât. De son pied nu, Ser Loras décrocha un coup dans l'épaule du vassal qui tomba sur son séant, penaud. « Enfin ! Ne vous a-t-on donc jamais appris à défaire une maudite jambière ?

- C'est que- c'est que c'est coincé, messer, balbutia- t-il dans toute la rougeur de sa face.

- C'est coincé ? Est-ce là l'excuse que vous me servez ? C'est coincé ?! l'autre allait reprendre sa défense mais il n'en eut le temps. Foutez-moi le camp d'ici, allez dans vos contrées obscures et n'en ressortez jamais ! MA MAIN QUE JAMAIS VOUS NE SEREZ CHEVALIER ! »

Comme demandé, il déguerpit sans demander son reste, son pair sur les talons. A son tour, Tyrell s'effondra dans un fauteuil à l'opposé de son invité, quoique plus aise.

-« N'est-ce pas là une précieuse rançon pour un si mince méfait ? » Renly avait ce mince sourire plaqué sur le visage, si aimable mais plus lourd de sens que ce qu'il ne se voulait montrer.

Le Chevalier des Fleurs souffla d'agacement parmi ses essoufflements. En effet, les joutes et ce semblant de querelle l'avaient épuisé. Son torse se soulevait à une vitesse irrégulière, un souffle humide lui traversait les lèvres et quelques perles de sueur dévalaient sa tempe. Une vision on ne pourrait plus érotique, en d'autres circonstances. Comme il ne disait rien, le jeune prince repris. « Je me doutais bien que Ser Loras Tyrell, gagnant du tournoi d'anniversaire du Prince Joffrey et objet adoré de mille yeux, se voudrait de participé au Tournoi de La Main. Ce que je regrette, en revanche, c'est qu'il ne m'est point envoyé quérir lorsqu'il était là depuis deux jours.

- Je pourrais vous reprochez la même offense, lord Renly, dit-il en pimentant la fin de sa phrase, tout en gardant sa position désinvolte.

- Ce que je regrette d'autant plus, repartit ledit lord sans prendre en compte la remarque, c'est que lorsque j'invitai Ser Loras dans mes appartements durant le festin de la veille de ce jour, celui-ci ne daigna pas m'accorder un regard. » Il avait le regard intense et encadrait sa mâchoire de son pouce et de son index, en attente de réponse. Alors Loras se redressa sur son siège, véhément.

- « Te moquerais-tu de moi, cher ami ? cracha-t-il tel un âpre venin. Croyais-tu que tes noces prochaines aillaient m'échapper ? Me crois-tu d'autant plus bête, lorsqu'il s'agit du sang de mon sang ?! » il était d'une irascibilité sans pareil, et cela ravissait Renly au plus haut point. Cette fougue, cette rage dévastatrice qui emportait tout au premier ennui, qui l'emportait lui aussi, était tout ce qu'il manquait au sire d'Accalmie qui réfléchissait si bien avant de prononcer le moindre mot. « Tout Hautjardin ne parle que de ça ! D'à quel point les noces seront les plus grandioses que le Bief n'est jamais connu, comme tu trouves ma sœur à ton gout et comme-, il s'arrêta une seconde, détourna la tête. Et comme tes héritiers seront beaux », finit-il avec dégout.

Bien qu'il parût toujours plus énervé que jamais, ses reniflements trahissaient sa tristesse, quoiqu'aucune larme ne roula sur ses joues. Alors, saisissant l'envergure de son désappointement, Renly se leva et s'approcha de son vis-à-vis sans y avoir été invité. En s'approchant, le prince pouvait voir les sourcils de Loras se rapprocher tant que lorsqu'il arriva à sa hauteur, ils ne formaient plus qu'un. Il le repoussa. Il le repoussa et ce si violemment qu'il en perdit l'équilibre. Alors il récidiva, encore et encore et ce jusqu'à ce que les dernières forces, la dernière once de détermination quittèrent l'héritier. Seulement à ce moment Renly put poser une main sur le torse du jeune homme sans risquer de se la voir couper. Il opéra une douce pression sur celui-ci, faisant reculer le chevalier avec précaution jusque son assise. Il s'effondra en dedans une nouvelle fois, cala ses coudes sur les accoudoirs en prenant soin de plonger son regard dans les remous de sa chemise. Alors, il déposa sa tête enguirlandé de boucles dans sa main de telle façon qu'on ne voyait ses yeux qu'au travers de l'ombre de ses doigts.

Renly le contourna, et s'agenouilla à ses côtés. Il ne comprit d'abord pas, puis lorsqu'il le vit s'attaquer aux ligatures de cuirs qui retenaient les plates entre elles, il s'indigna : « Bon sang Renly, tu n'es pas homme à ça… »

Mais une fois encore, il ignora ses protestations.

-« Sais-tu seulement quel âge j'ai, mon bon Loras, dit-il tout acharné à sa besogne.

- A quel jeu joues-tu ? » Un silence s'installa entre les deux hommes, et le plus vieux d'entre eux eut alors tout le loisir de libérer l'autre de son cuissard. « Tu as vingt ans, dit-il dans un soupir.

- Bien, il s'attacha ensuite à le délivrer de sa genouillère. Le prince Joffrey a eu douze ans à ta victoire, et le voilà aujourd'hui promit. Comment, avec huit ans de plus, pourrais-je rester garçon ? De plus, je suis certainement le meilleur parti à prendre de tout Westeros. Après toi, ajouta-t-il avec un sourire. Si je ne me marie pas, les sept couronnes me prendront pour un eunuque, et ce du haut du Mûr jusqu'à la pointe de Dorne. Un Baratheon ne peut être un eunuque. » Comme il sentit Loras prêt à objecter, il le débarrassa de sa genouillère pour de bon et finalisa avec la grève, délivrant peu à peu des bas de lin blanc. « Toute cette mascarade fut arrangé presque à mon insu par le conseil. Tu sais comme ta sœur est la jouvencelle la plus enviable à tous les seigneurs du pays, et il se trouve qu'elle comme moi sommes de parfaites rentes. Par cette union, la couronne s'engage à rendre les quelques dizaines de milliers de dragons d'or qu'elle doit à ta famille, et ta famille s'engage à en donner encore plus. Tout le monde y gagne. » Dit-il en relevant un visage souriant vers le chevalier à présent tout déferaillé qu'il était.

Renly se redressa, et admira ce qu'il considéra comme son chef d'œuvre : Loras portait ses boucles de telle manière qu'elles lui retombaient aisément sur la nuque. Autour de ses épaules flottait une blouse d'un blanc passé qu'on aurait dit trois fois trop large pour lui. Elle dévoilait largement ses clavicules et, délacée en son centre, laissait apparaitre un torse finement musclé et dépourvu de toute pilosité. Sa chemise glissait sur de si belles jambes qu'on aurait cru celles d'une femme, à part que jamais Renly n'en eut vu en porter de si délicieuses. Des chaires si tendres, si délicatement musculeuse, qu'on penserait avoir un jouvenceau sous ses mains. Et par-dessus tout, un derme pur, immaculé, épargné de toutes les rudesses des hommes. On eut cru que jamais la puberté n'eut seulement effleuré ce corps divin.

-« Alors tout deux partirez pour les terres de l'Orage et fonderez une dynastie digne de ton nom.

- Alors partirai-je pour les terres de l'Orage, et aurai besoin d'une garde personnelle, digne de mon nom. »

Un silence s'installa, englobant leurs deux êtres, y compris le visage interloqué du jeune homme. Il ouvrait la bouche comme pour parler, seulement aucuns sons ne daignaient s'en échapper. Au bout d'un moment de ce manège, Renly fut assez amusé et s'agenouilla entre les jambes de son interlocuteur. Des grandes mains caractéristiques de sa famille qu'il possédait, il immobilisa sa mâchoire et branla du chef. Oui, c'était une proposition. Pas celle qu'il voyait quelques fois en rêve, pas celle qu'il aurait jamais pu énoncer, mais c'était tout de même quelque chose.
Alors, Renly approcha son visage du sien le plus gentiment du monde. Il eut approché une bête effarouchée que son geste aurait eu des aspects plus brutaux. Leur souffle se mêlant l'un dans l'autre, il ajouta : « Lorsque cette montagne de muscles et de vilénies s'est approché de toi, j'ai cru perdre ma respiration à jamais.

- Lorsqu'il s'approchait de moi, je ne regardais que toi. »

Et, pour la première fois depuis des semaines, leur bouche se rencontrèrent. Ce n'était ni doux ni enfantin comme l'esthétique de Loras, mais plutôt fringuant et impétueux comme son âme. Chaque baiser qu'il donnait avait le gout d'une sucrerie et laissait l'âpre impression que jamais plus il ne s'abaisserait à vous en donner un de plus. Renly abandonna les lèvres du chevalier à contrecœur pour descendre sur son cou et y planter autant de fois ses dents qu'il y laisserait choir ses lippes. Il sentait déjà sa jugulaire s'agiter chaotiquement, au même rythme que son cœur. Alors, tandis qu'il s'afférait à souiller du plus profond de sa chair le cou de son cher ami, il entreprit de délacer plus qu'elle ne l'était déjà la tunique de lin. Il laissa glisser sa main sur son buste découvert, redécouvrir ce corps qui était l'objet de toutes ses contemplations, de toutes ses rêvasserie, de toutes ses nuits. A présent, les doigts de son amant s'enfonçaient dans sa masse de cheveux drus, s'accrochant à eux comme à la dernière prise qui le retenait à la raison. Il descendit pour descendre encore, marquant son chemin par une nuée violacée encore rougie.

Le corps du jeune homme était d'autant de délices que sa façon de le manier un supplice. Il semblait se laisser mener, mais il était bel et bien le maitre de la danse. Il était las et morne, semblait presque mépriser le désir qu'on lui vouait. Pourtant, il se laissait dévorer et accompagnait chacun des gestes de son amant pour l'entrainer toujours plus loin dans ses propres envies.

Ainsi, les deux hommes se perdirent l'un dans l'autre, seulement conscients du corps qui s'activait contre le leur. Tout Port-Réal aurait pu tomber au moment qu'ils n'auraient eu d'yeux que pour celui pétrissant leurs chairs de toute l'ardeur de ses affections.

Bientôt, il fut temps de plier les tentes et d'atteler les chevaux, et avant d'avoir eu le temps de s'en rendre compte, Ser Loras faisait face aux hautes murailles immaculées de Hautjardin. Le voyage l'avait rendu fort las, et pas que d'ennui. Chaque claquement de sabot sur la route parfaitement dallée avait installé une nouvelle question dans son esprit. Combien de temps avant leur prochaine rencontre ? Combien de fois avant ses noces ? Combien de fois après ? Or, dès qu'il mit pied à terre, un garde arborant un manteau d'émeraude bordé d'or le convoqua auprès du seigneur son père, sur quelque question « urgente et singulière », avait-il énoncé. Alors, sans même prendre la peine de décrotter ses solerets, il pénétra le donjon et s'engouffra dans l'antre de lumière que formait celle de son paternel. Il attendait telle histoire de vassaux et tel conte de petite gens. Un jour il avait entendu « le secret le moins bien gardé des Sept Couronnes ». L'expression l'avait marqué. Mais le sujet en fut tout autre. En effet, Lord Mace fanfaronnait d'un bout à l'autre de la pièce, sautillant et gazouillant, un parchemin décacheté brandit dans la main droite.

Lorsqu'il en prit possession sous le sourire monumental de son père, les mots qu'il ne lisait qu'à demi et ce à une vitesse folle étiraient peu à peu ses lèvres à lui aussi. La cour – expressément – votre honorable maison –représentant –permanence. Ser Loras Tyrell. Lorsqu'il ne lut pas même la lettre de part en part, les tenants et aboutissants d'une telle décision lui étaient déjà clairs. « As-tu vu ! piailla lord Mace. As-tu vu, au bas, le paraphe ? Sur instruction du conseil restreint de sa majesté Robert Baratheon, Roi des Andals,… la fin du parchemin s'allongeait sur les titres. « Les hommes les plus influents du royaume te veulent, mon cher enfant ! Sûrement pour te confier quelque sorte de titre ou d'attribution… » Songea pour lui-même l'homme presque vieux. Ser Loras n'en souriait que mieux. Non pas que le seigneur des lieux fût simplet, mais ne fallait-il pas lui mettre un âne dans sa couche que, s'il ne le voulait pas là, il ne le verrait pas. Alors, soustrayant son trop grand plaisir à l'assistance, il s'approcha d'une des nombreuses fenêtres de la salle, parsemée de-ci de-là de vitraux fleuris, et enfin laissa ses lèvres s'étendre à loisir. En contre bas, dans un des vastes jardins bucoliques de la forteresse, le jeune homme surprit un cerf, contre un bouleau centenaire, tailler ses andouillers.