Disclaimer: Tout appartient à Steven Moffat et Gatiss. Ces personnages merveilleux, ces décors londoniens que nous aimons tant, le plus grand sociopathe de tout les temps, tout.

Spoiler: Episode 01x2

Remarque: OS divisé en plusieurs parties, posté régulièrement ^^

Rated: K+

Résumé: Quel effet cela fait-il d'être dans la peau d'Irène Adler, La Femme, La Dominatrice ? Je vous invite à partager quelques réflexions, quelques pages d'un journal intime, quelques pensées sur ce personnage fascinant qu'est Sherlock.

I AM SHER-LOCKED

z Diary of A Woman z

Vignette 1

page 24

Le 1er Janvier 2012

Sherlock Holmes est un personnage profondément intelligent. Oui, personnage. Car il serait déraisonnable de trouver quelqu'un, un autre assez fou, sociopathe, brillant, ingénieux, malicieux qui pourrait un jour pouvoir penser atteindre son génie. Il n'est pas du commun des mortels.

Sherlock Holmes vous mettra dans tous vos états. Il est possible qu'il fasse brailler les plus insensibles d'entre nous, faire sourire les coeurs glacés, démantibuler ceux qui se croient munis de la plus épaisse des carapaces.

Sherlock Holmes, pourrait-on dire, est au-delà de l'humain. Du réel. Du possible.

Mais Sherlock Holmes est.

Il est ce regard de givre azuré transcendant.

Il est cette déduction tirée du détail le plus insignifiant.

Il est cet homme intelligent, nouveau fantasme.

Quant à moi, ma foi... j'ai voulu interagir avec cet homme.

Ce n'est pas si simple. Rien n'est jamais si simple. Tout est si fantasmagorique dans cet univers de la science de la déduction. Tout est si rapide, insaisissable si nous n'y prenons pas garde.

Ce n'est pas pour me déplaire. Mais ce n'est pas à aimer. Une femme n'aime pas un sans-coeur. Si bien sûr, elle possède une once d'intelligence.

Il faut se méfier d'un homme capable en quatre fois, de trouver la combinaison de votre coeur.

Je ne savais pas, je ne le pensais pas capable de pouvoir résoudre ce puzzle que Moriarty m'avait aidée à élaborer.

Je ne me suis pas méfiée, pas vraiment; pensant que le jeu m'appartenait, que je le gagnais.

Lui, jouait cette mascarade, ces sentiments tel un maître devant son orchestre. Comme tant d'autres avant -et croyez-moi j'en ai honte- je me suis faite prendre au jeu... mais si joliment.

Je n'aime pas Sherlock Holmes.

Non.

Il ne faut pas laisser un homme penser qu'il gagnera jusqu'au bout.

Je suis La Femme.

Je suis Irène Adler.

Et Holmes, comme les autres, finira à découvert sous ma cravache. Ce Sher- ne sera plus lock-ed pour très longtemps.