Salut tout le monde ! Ca fait bizarre de revenir côté auteur, et non plus lecteur.. lol donc voici ma nouvelle fic, assez longue dans les premiers chap, mais ça sera mieux ensuite.. la, c le début, la mise en place et tt et tt, mais bon, vous verrez par vous même. Inutile je pense de préciser kil s'agit d'u Draco&Hermione, ça va de soit ! lol

Quand à l'histoire.. hum, comment résumer ça ? Draco a fait une erreur dans le passé, et il s'en mord les doigts dans le présent… rien de bien original, mais une histoire qui me tient à cœur quand même, voili voilou, je vous laisse lire et juger par vous même….

Choisis-moi…

Chapitre 1

« retrouvailles tendues… »

Tout était calme sur Londres, et la nuit, bien que très animée, apportait un certain calme, une certaine sérénité qui rassurait, qui faisait oublier tout les problèmes ou autres dilemmes qui nous gâchent la vie dès que le jour se lève. La nuit tombée, tout les problèmes semblent oubliés, comme si le soleil, comprenant notre peine et notre désarroi, nous laissait quelques heures de répit, les entraînant avec lui dans les profondeurs de la nuit…

C'est en tout cas les propriétés bienfaitrices qu'Hermione attribuait à la nuit, depuis qu'elle nageait elle-même en pleine incertitude, en plein tourment, tiraillée par un cruel dilemme depuis de longues semaines, dilemme qu'elle ne partageait qu'avec sa meilleure amie, et pour cause...

Mais pour le moment, loin de tout ces tourments, elle semblait profondément endormie dans son lit d'enfant, entourée de dizaines de photos et autres cadres de ses amis, ou de livres jonchant le sol. Sa petite chambre, du 8, Lever Street était étonnamment différente de l'univers magique de Poudlard. Mise à part sa baguette, rien n'aurait pu trahir sa condition de jeune sorcière, comme si l'espace d'un été, loin de tous, elle redevenait cette petite londonienne de 16ans, insouciante, plein de vie, et amoureuse. Car là était son problème, elle était amoureuse…

Evidement, bien des personnes se seraient amusées de voir qu'elle était si tourmentée pour une histoire de cœur, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Trop de choses était en jeu, trop de personnes risquaient de souffrir, certaines même la détesteraient pour le choix qu'elle ferait. Des dizaines de possibilités avaient vu le jour dans sa tête, des plus simples aux plus extravagantes, elle avait même songé à tout quitter, le courage des gryffondors lui ayant toujours fait défaut. Mais son goût pour les études avait vite repris le dessus, elle ne pouvait pas tout quitter, elle devait retourner au collège, et elle devait choisir entre deux garçons, entre l'ami ou l'ennemi, le gentil ou le mauvais garçon…

Choisir entre le garçon qui l'aimait plus que tout, avec qui elle entretenait une relation solide et sereine, et l'autre avec qui le seul contact qu'elle avait était des lettres, une correspondance, simple et secrète qu'ils entretenaient depuis peu. Elle ignorait tout de lui, elle l'avait toujours détesté, et il l'avait toujours humiliée. Alors que le garçon qu'elle aimait, lui avait sauvé la vie dès leur première année, et depuis ce jour, elle lui vouait une admiration déconcertante, une amitié à toute épreuve, et un amour éternel. Alors pourquoi hésiter ? Pourquoi envisager de rompre, de se séparer du seul garçon à s'être préoccupé d'elle?

Non, elle ne devait pas, elle ne devait pas se séparer de lui pour une idylle naissante dont elle ignorait la réelle nature. La seule chose dont elle était sûre, était que plus jamais elle ne verrait le prince des Serpentards de la même manière. Elle lui avait découvert une toute autre facette, un aspect de sa personnalité qui l'avait séduite dès le début. Ils étaient si différents, mais d'une certaine manière complémentaires… Ils ne s'insultaient plus, se respectaient même, sans pour autant devenir amis. Ils avaient appris à se connaître, à travers une étrange correspondance. Tout avait commencé à la rentrée au début de leur sixième année, quand Drago l'avait appelée par son nom au lieu de cet infâme surnom qu'il lui donnait en temps normale. Elle en avait été étonnée, sans pour autant s'en formaliser. Puis, peu de temps après, il lui avait envoyé une lettre, puis une autre, refusant qu'elle ne lui réponde, où qu'elle n'y fasse jamais allusion. Tout d'abord surprise, Hermione avait su apprécier ses lettres, en gardant l'existence pour elle seule, ces lettres représentant son plus beau trésor, les confessions de Drago Malefoy. Un échange régulier s'était peu à peu instauré entre eux, sans que ni l'un ni l'autre ne ressente l'envie d'aller plus loin, de s'aventurer au delà de ces lettres, de devenir plus qu'un confident, un ami. Plus de six mois s'étaient ainsi déroulés, sans qu'ils se ne se parlent d'avantage que pour monter un projet mis en place en tant que préfets. Mais un soir où Drago lisait les nouvelles de leur monde, ce soir là Hermione s'était disputée avec Harry, et était rentrée dans leur salle commune en larmes, les yeux gonflés, attirant ainsi l'attention de Drago. De longues secondes avaient passées avant qu'il ne se lève, et à son plus grand étonnement qu'il la prenne dans ses bras, la rassure, la réconforte, lui montrant ainsi qu'il était capable de se montrer autre qu'arrogant, suffisant et sûr de lui. Depuis ce jour, ils s'étaient rapprochés, étaient devenus amis, mais seulement le pas de la porte franchi… Au delà, ils restaient ennemis, mais des ennemis qui se respectent.

Hermione se réveilla doucement. Elle se leva et s'approcha de la fenêtre, observant dans le calme de sa chambre l'agitation qui régnait au delà des murs de sa maison. Elle aimait observer Londres la nuit, car tout y était si calme, mais à la fois si agité, si animé… Elle aimait suivre du regard des personnes dont elle ignorait l'identité, mais elle les observait parler, rire, s'amuser, vivre, tout simplement. Les voitures circulaient, des lumières éclairaient de ça et là les rues, et une douce mélodie s'élevait dans les airs. Hermione sourit faiblement… Elle appréciait l'insouciance des gens, cette faculté de vivre sans se préoccuper des problèmes, de croiser des gens dans la rue sans se soucier de savoir qui ils sont, ce à quoi ils pensent, ou même l'endroit où ils peuvent aller… La femme qu'elle suivait du regard depuis quelques secondes disparut au détour d'une ruelle, et Hermione, baillant inconsciemment, tira de nouveau les rideaux et retourna se coucher. Dans quelques heures, elle reverrait ses amis. Dans quelques heures, elle reverrait Drago… Les vacances prenaient fin, et elle avait encore quelques semaines, quelques mois avant de décider si sa relation avec Drago valait la peine de sacrifier la plus solide des relation qu'elle n'ait jamais construite, de savoir si elle parviendrait à choisir…

finalement, les mois avaient passés, et son choix n'était toujours pas fait. Bien au contraire, il était devenu chaque jour plus difficile, son courage lui faisant de nouveau défaut, elle avait entamé sa dernière année en même temps qu'une double liaison dont l'existence chaque jour était devenue plus difficile à cacher.….

Pourtant, elle avait fini par choisir… La sécurité, le confort, l'amitié, aux dépends du bonheur, de l'amour… Avait-elle fait le bon choix, elle l'ignorait, mais tellement de temps avait passé depuis qu'elle se demandait encore pourquoi cette histoire la hantait toujours.

Assise sur un des tabourets en cuir rouge de l'auberge, Hermione saisit le verre posé sur le comptoir, et l'approcha de ses lèvres. Elle se stoppa un instant, un sourire amer sur les lèvres. De toute façon, son choix s'était imposé à elle, elle n'avait même pas eu besoin de choisir, alors à quoi bon les regrets ? Elle porta le verre à ses lèvres, les trempa dans le liquide amer, et grimaça. Merlin ce qu'elle pouvait détester l'alcool.

- tu as fait une erreur… déclara doucement une voix à côté d'elle, tandis que son propriétaire s'installer sur la chaise d'à côté.

Elle s'apprêta à faire une remarque cinglante à cet inconnu qui osait l'aborder, mais quand elle se tourna vers lui, son verre à la main, aucun son ne put franchir le pas de ses lèvres. De surprise, elle lâcha son verre qui vint se briser dans un bruit sourd contre le parquet.

- Que fais-tu ici ? demanda t-elle sèchement en glissant de son tabouret pour ramasser les morceaux de verres.

- Moi aussi je suis ravi de te revoir mon Ange..

- Je t'en pris, évite les sarcasmes avec moi. Et puisque tu en parles, je ne crois pas avoir fait d'erreur en choisissant Harry.

- Je parlais de ton verre de whisky, pas de nous.

- Il n'y a plus de nous Drago…

- Je ne l'ai pas oublié, rassure toi. Parle moi de toi…

- A quoi tu joues ?

- Quoi ? s'étonna t-il, je prends simplement des nouvelles d'une amie…

- Pas un mot, pas un lettre, pas le moindre petit signe de vie en 6 ans ! explosa soudainement Hermione, à fleur de peau sous l'effet de l'alcool. J'ignorais si tu étais en vie, si tu avais une femme, des enfants, je ne savais plus rien de toi! Tu as de drôles de notions d'amiti

- Il fallait que je m'éloigne de toi, que j'oublie…

- Que tu oublies quoi ? Que tu m'as abandonnée ? Que tu es parti sans un mot, sans une explication ? Ou il te fallait juste un peu de temps pour oublié ce que tu étais réellement ?

- Et qu'est ce que j'étais, selon toi ?

- Un lâche… rien de plus qu'un lâche, tu l'as toujours été, et tu le resteras Drago… Harry a toujours été plus fort que toi, c'est pour cela que tu ne l'as jamais défié, que tu t'es toujours contenté de nous insulter… Même en amour tu n'es qu'un lâche. Tu as préféré partir de toi même, fuir, te sauvant la face, plutôt que d'envisager que je puisse te préférer Harry…

- Cela fait 6 ans Hermione ! Je pensais que tu serais aller de l'avant, dépassant ta rancœur et tom amertume…

- Désolée de te décevoir, mais contrairement à toi, je n'ai pas eu le mode d'emploi pour simuler mes sentiments, ni même les provoquer ou les annuler à ma guise….

- Je voulais juste que tu sois heureuse, c'est si compliqué à comprendre ? s'irrita Drago. Tu ne parvenais à faire un choix, et Potter pouvait t'offrir tout ce dont tu avais besoin, alors que moi…

- …tu n'aurais pu que m'aimer, c'est ça l'idée ? Tu sais quoi, j'ai un scoop pour toi. Etre avec toi me suffisait… Tout ce que je voulais c'était d'être aimée, aimée de toi, c'était trop demander ? apparemment…

- Mais tu ne peux pas nier qu'avec le recul, ce choix était le meilleur…

- Tu sais quoi ? c'est toi qui a fait une grave erreur, pas moi… lui souffla t-elle à l'oreille, tout en déposant un billet sur le comptoir, et enfilant son manteau, elle s'approcha de la sortie.

- Explique toi… lança Drago en lui retenant le bras.

- Lâche-moi ! se défendit-elle aussitôt en s'écartant vivement. Je n'ai pas de compte à te rendre, tu n'existes plus pour moi ! Il ne fallait pas revenir Drago.

- Te sauves pas !

- Tu m'as montré l'exemple ! siffla t-elle avant de sortir précipitamment.

Drago regarda la porte s'ouvrir puis se refermer plusieurs fois dans un bruit sourd, avant de s'immobiliser, se refermant sur la silhouette d'Hermione s'éloignant d'un pas rapide.

Quelques minutes plus tard, Hermione se calma, et erra un moment dans les rues froides de Londres. Il était tard, il faisait nuit, depuis longtemps ses illusions sur les bienfaits de la nuit s'étaient envolées. Depuis sa sortie de Poudlard, elle s'était rendue compte que la nuit n'avait rien de calme, les problèmes ne s'envolaient pas, bien au contraire… Ils se taisaient aux autres, mais nous hantaient, sans relâche… La nuit, nos problèmes nous faisaient toujours souffrir, mais dans une complainte silencieuse, comme si garder le silence sur ce qui nous ronge maintenait l'illusion d'un monde idéal, sans problème, sans vice… Perdue dans ses pensées, Hermione marchait doucement, les yeux baissés, les mains dans les poches.

Depuis longtemps, elle avait cessé d'observer les gens, recherchant désespérant en eux une lueur d'espoir qui lui prouverait que le monde n'était pas injuste, que d'autres étaient heureux pendant qu'elle souffrait… Mais elle s'était résignée, le monde était injuste, personne n'était réellement heureux, chacun avait ses propres problèmes, et si tant de gens étaient indifférents aux autres, ce n'était pas une faculté honorables, au contraire, si tant de gens étaient indifférents aux problèmes des autres, ce n'est uniquement car ils sont trop préoccupés par leur propres ennuis, leur propre douleur…

Inconsciemment, ses pas avaient conduits Hermione chez la seule personne qui avait compris le délicat de la situation, qui l'avait toujours. Elle passa le petit portail de la maison et monta les quelques marches… A peine eut-elle levé la main pour frapper les deux coups signalant sa présence que la porte s'ouvrit, lui insufflant une vague de chaleur venant de l'intérieur.

- Qu'est ce qu'il se passe Hermione ?

- Il faut que tu m'aides Ginny, je ne sais plus quoi faire…

- Entre… lui ordonna t-elle en lui prenant la main, l'attirant à l'intérieur, tandis qu'elle refermait la porte derrière elles.

- Si je te dérange, je peux repasser plus tard… déclara soudainement Hermione, en voyant la cuisine remplie de petits gâteaux de toutes sortes, Ginny un tablier autours de la taille.

- Bien sûr que non, je faisais juste quelques gâteaux, pour la fête de demain soir à la fondation…

- J'avais oublié, pardonne moi. Veux tu de l'aide ?

- Je veux bien, et comme ça tu pourras me parler de ce que te rend si triste…

- J'aime te voir travailler, prendre autant de plaisirs à t'occuper des enfants… Mais ce n'est pas une période difficile pour eux, je veux dire Noël, les fêtes de familles…

- Bien sûr, voir autant d'enfants se promener dans la rue, rire, les bras chargés de cadeaux, tandis qu'eux n'ont pas de familles, pas de parents qui les aiment et les chérissent… Mais parler de ces enfants ne te servira qu'à retarder le moment où tu devras affronter tes fantômes Hermione… Tu la revu, n'est ce pas ?

- Comment est ce… ? releva soudainement la tête Hermione, surprise.

- Je l'ai croisé hier matin… figures toi qu'il est même passé à l'orphelinat apporter des jouets, tu te rends compte ? plaisanta Ginny. Il a changé Hermione, il serait peut être temps de lui pardonner… tu sais, je crois qu'il est aussi triste que toi, sauf que toi tu as toujours Harry, Manon et Liz, alors que lui… il n'a pas refait sa vie Hermione, tu as souffert de son départ, je n'en doute pas, mais penses à lui, à la décision qu'il a du prendre à la violence qu'il a du se faire pour te laisser partir…

- Je le sais tout ça, mais c'est plus fort que moi… quand je pense à lui, tout ce qu'il me reste c'est qu'il m'a abandonné alors que je l'aimais …

- Tout le problème est là Hermione.. tu l'aimais, mais tu as attendu trop de temps avant de le comprendre …

- Depuis quand tu le défends Ginny ? s'irrita Hermione.

- Je ne le défends pas, j'essaye de me mettre à sa place… Il a passé une année entière à te partager avec son pire ennemi. Il n'était pas aveugle, il savait que jamais tu ne prendrais de décision. En partant, il facilitait ton choix, t'assurait un avenir et une vie normale, alors que passés Poudlard, jamais vous n'auriez été en sécurité. Hermione, poursuivit Ginny tandis que son amie détournait le regard, tu ne peux pas lui tenir rigueur d'avoir pensé avec sa tête plutôt qu'avec son cœur, d'avoir pensé à toi plutôt qu'à lui…

- Je ne sais plus quoi penser, il faut que je réfléchisse, j'ai besoin d'être seule.. déclara subitement Hermione en ôtant son tablier et en prenant son manteau, pour ensuite sortir, refermant la porte derrière elle.

Pourquoi la vie était-elle si compliquée ? Elle avait un mari qui l'aimait, deux filles qui comptaient plus que tout pour elle, alors pourquoi n'était-elle pas heureuse ? Pourquoi ne faisait-elle pas les magasins à la recherche du cadeaux parfait qui rendrait ses filles folles de joies, comme tant de gens le faisait à cette époque de l'année. Elle décida de rentrer chez elle, il était tard, et Harry commencerait à s'inquiéter.

- Maman ! s'écria Liz en lui sautant dans les bras, à peine le pas de la porte franchi.

- Lizzie, mon Ange… sourit Hermione en prenant la fillette dans ses bras et en l'embrassant. Mais didonc, il est bien tard pour qu'une jeune fille soit encore debout ? s'amusa t-elle.

- Que veux-tu, elle refusait d'aller au lit tant que maman ne lui avait pas lu son histoire.. déclara Harry en entrant à son tour dans la pièce, déposant un léger baiser sur les lèvres de sa femme.

- Tu as couché Manon ? elle dort ?

- Comme un bébé… avec elle, pas de soucis, j'ai encore de l'autorité sur elle ! plaisanta t-il.

- Je l'espère pour toi, car si tu n'arrives pas à avoir le dessus sur une fillette d'un an, alors je te plains sincèrement… répliqua Hermione en souriant. Il est tard, je monte l'embrasser, lire son histoire à Elisabeth, et ensuite je me couche…

- Très bien, je te rejoins la haut…

A peine l'histoire commencée, la fillette blottie au fond de son lit s'endormit, un sourire aux lèvres, sa peluche serrée contre elle En fait, tout ce qu'il lui fallait, c'était la présence rassurante de sa mère auprès d'elle, ni plus ni moins.. Hermione déposa un baiser sur son front, remonta la couverture sur elle et éteignit la lumière, avant de sortir de la petite chambre, laissant la porte entre ouverte. Elle l'observa quelques minutes puis se changea et à son tour, s'allongea, s'endormant pour ne se réveiller que le lendemain matin, reposé, d'une nuit étrangement sans rêve.

Le lendemain matin, Hermione se réveilla au son du rire cristallin de sa fillette, jouant avec ses jouets ensorcelés dans sa chambre. Hermione s'était au maximum éloignée de tout ce qui était magique, et n'utilisait sa baguette que lors de ses missions en tant qu'auror. Occasionnellement seulement, elle ensorcelait quelques jouets pour les rendre plus amusants, ne serait ce pour voir l'expression d'émerveillement se peindre sur le visage de sa fille. La magie faisait de belles choses, mais souvent, Hermione se surprenait à regretter la période où elle même était encore insouciante, jeune londonienne typique, sans pouvoirs magiques. Elle regrettait parfois cette époque de sa vie où elle allait jouer avec ses amies moldus, allait à l'école, faisait des gâteaux avec sa mère, des devoirs de maths, de grammaires, des cours « normaux », et non pas de potions, sortilèges ou autres soins aux créatures magiques…

Encouragée par la voix doucereuse de sa fille, Hermione se leva et sortit de sa chambre, descendant les escaliers pour la rejoindre, alors que la fillette s'était installée pour déjeuner, son bol posé face à elle sur la table, et ses céréales à côtés.

- Bonjour mon Ange… murmura Hermione en embrassant sa fille, avant de s'asseoir à côté d'elle.

- Bonjour Maman…

- Alors, qu'est ce qu'on va faire aujourd'hui ? Ca te dit d'aller jouer dans le parc avec maman ce matin, et ensuite d'aller faire des manèges ?

En voyant le visage de sa fille s'illuminer d'un large sourire, Hermione se sentit heureuse, ses problèmes envolés. Mais pour combien de temps, elle l'ignorait….

A suivre…

Bon, rien de bien passionnant, je vous l'accorde… mais j'aimerais quand même savoir si ça vous plait ou pas, et pourquoi, histoire de savoir si ya des trucs a changer ou je c pas trop koi d'autre…

la suite arrivera très bientôt, et sera plus intéressante, promis.. jvous souhaite bon week-end !