Voici ma nouvelle Fan-Fiction, se déroulant dans le Seigneur des Anneaux!
Aucuns des personnages sont à moi, ils appartiennent tous à Tolkien. En dehors des OC, qui sortent tout droit de mon imagination et qui ont été inspirés par des personnes de mon entourage!
Bonne lecture à tous! ^^
Prologue.
Les quatre Prodiges.
Les sirènes des ambulances résonnaient dans toute la ville. Près de la place de cette dernière, dans le ciel, on pouvait apercevoir de la fumée noirâtre s'élever d'un endroit particulier. Au sol, des centaines de passants s'étaient rassemblés sur les trottoirs, certaines de ces personnes affichaient des expressions choquées sur leurs visages alors que d'autres n'avaient pas pu s'empêcher de pousser des cris d'effroi. Rare était ceux qui avaient sorti leur téléphone pour filmer la scène, mais il y en avait quand même, la génération connecter que voulez-vous. Au milieu de tout ce tumulte, une voiture au côté passager complètement défoncée et couchée sur le côté conducteur fumée légèrement alors que plusieurs mètres plus loin, un camion toujours debout, mais à l'avant défoncé était à l'arrêt. L'accident avait été violant et personne ne savait s'il y avait encore des survivants en dehors du camionneur qui avait griller un stop. La sirène des pompiers se rapprocha alors que plusieurs voitures de police s'arrêter dans le carrefour de l'accident.
- FAITE PLACE ! hurla un agent des forces de l'ordre pour ce faire entendre. ÉLOIGNEZ-VOUS ! LES POMPIERS ET UNE AMBULANCE VONT ARRIVER !
À peine l'homme en uniforme avait dit cela qu'un camion de pompier suivit d'une ambulance arrivèrent. L'opération d'extraction des victimes se fit le plus rapidement possible, mais la première personne à en sortir fut un enfant à l'âge indéterminable puisque que la moitié de son corps était en sang. Malheureusement, le très jeune garçon était déjà mort. La deuxième personne fut un jeune homme d'environs la vingtaine, cependant son corps avait été coupé en deux par la portière défoncée du véhicule. Les deux dernières victimes, moins amochées, mais dans un état critique, étaient un adulte et une adolescente. Néanmoins, à peine furent-ils sortis de la carcasse qu'ils rendirent leur dernier souffle de vie. Les quatre personnes furent identifiées à la morgue de l'hôpital. Ils étaient tous les quatre membres de la même famille, trois frères et une sœur. Fabian, l'aîné âgé de vingt-sept ans qui était le tuteur de ses cadets depuis la mort prématurée de leurs parents. Alexandre, le second fils âgé de vingt ans, Gwendoline la seule fille, âgée de dix-sept ans et le cadet de la famille, Jonathan, âgé de treize ans. Très peu de personne les pleurèrent, les seuls à le faire furent les derniers membres de leur famille, grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines, la petite amie de Fabian, la meilleure amie de Gwendoline ainsi que les plus proches amis de Jonathan. Ils furent enterrés deux jours après leur accident, dans le caveau de la famille Jackser.
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Gwendoline se sentait bien. Elle avait eu affreusement peur lorsqu'elle avait vu du coin de l'œil le camion arriver et griller le stop, mais... maintenant elle n'avait plus peur, ni mal d'ailleurs. La douleur était apparue puis s'était complètement envolée. Cela avait juste duré le temps d'un flash de lumière blanche. L'adolescente soupira d'extase, soulagée, comme si toutes les douleurs qu'elle et ses frères avaient eu aux cours de leurs vies avaient disparus. Ses frères... Ah oui ! Elle se souvenait que ses trois frères étaient avec elle dans la voiture lors de l'accident. Ses frères... ? Par le caleçon de Merlin, mais oui ses frères ! Gwendoline, quittant la douce torpeur dans laquelle elle était, rouvrit subitement les yeux pour que ces derniers soient immédiatement agressés par une vive lumière éclatante. Gémissant de douleur, ses paupières papillonnèrent le temps que ses pupilles s'adaptent à la clarté de l'endroit. Elle avait l'impression d'avoir dormi pendant un long moment et comme à chaque fois qu'elle se réveillait, la lumière faisait souffrir ses yeux clairs.
- Fabian ? appela-t-elle sans recevoir de réponse. Alexandre ? à nouveau, pas de réponse, les battements de son cœur s'accélérèrent. Jonathan ?!
Le silence autour d'elle la fit paniquer et sans se demander plus longtemps où ils pouvaient bien être, l'adolescente se redressa d'un seul coup. Sa tête tourna et elle dut se la tenir le temps que la légère douleur qu'elle ressentait s'arrête. La désagréable sensation d'étourdissement passée, Gwendoline regarda tout autour d'elle. C'était blanc. Totalement blanc. Tellement blanc et immaculé que ça lui agressa une nouvelle fois les yeux. Grognant d'inconfort, elle se releva difficilement tout en tanguant légèrement. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était allongée, mais c'était suffisant pour que les muscles de ses jambes soient endoloris ou peut-être que c'était dû à l'accident. Mais tiens... Maintenant qu'elle y repensait, l'endroit ne ressemblait pas vraiment à un hôpital, et cela, elle en était sûr. Ses frères et elle en avaient passé du temps à l'hôpital pour leurs parents et ça n'avait absolument pas cette tête-là. Certes, les murs, le plafond et le sol étaient souvent blancs, mais ce n'était pas aussi éclatant et surtout, d'habitude, il y avait une désagréable odeur de désinfectant. De plus, elle n'était reliée à aucune machine et n'avait aucune perfusion.
- Les garçons ? appela-t-elle à nouveau. Vous êtes là ?!
Encore une fois, aucune réponse. Gwendoline eu un mauvais pressentiment. Mais où était-elle donc ? Elle n'était quand même pas morte ? Impossible ! Peut-être dans le coma, à cause de l'accident, mais pas morte. Avec méfiance, elle s'avança lentement en allant tout droit, de toute façon, elle finirait bien par tomber sur quelque chose ou quelqu'un.
Alors qu'elle marchait depuis ce qui lui semblait être seulement quelques minutes, l'adolescente discerna au loin quelqu'un qui était en train de se rapprocher. Avec l'espoir que ce soit l'un de ses frères, elle se mit à courir mais en voyant que la personne était blonde et non brune, elle se figea. Clignant des yeux, Gwendoline sursauta en voyant qu'en une fraction de seconde, l'inconnu aux cheveux blonds était devant elle. Une main sur le cœur tellement elle avait eu peur, elle fronça les sourcils détaillant l'homme. Il était plus grand qu'elle, un visage fin, mais assez masculin, de long cheveux blonds, des yeux bleus et... ses yeux s'écarquillèrent, ce n'était quand même pas des ailes dans le dos de l'inconnu ?
- Gwendoline Jackser ? demanda le blond d'une profonde voix apaisante, l'adolescente ne put que hocher la tête. Pfff... soupira-t-il en se massant la nuque. Mort à trop bu ou quoi... ? Venez avec moi.
L'homme lui attrapa le poignet, mais ne sera pas et sans comprendre pourquoi Gwendoline ne résista pas, son esprit certainement trop occupé à se demander pourquoi l'inconnu avait des ailes d'Anges dans son dos et qu'il avait parlé de la mort. La seule fille de la fratrie Jackser essaya de réfléchir, pour comprendre, elle adorait comprendre les choses, mais là elle avait l'impression d'avoir le cerveau dans du coton.
- Qui êtes-vous ? fit-elle avec une angoisse qu'elle dissimula à la perfection malgré tout. Où suis-je ?
- Mon nom est Sacha, Gardiens des portes du Paradis, là où nous sommes, répondit l'inconnu.
Gwendoline se stoppa net dans sa marche, forçant l'homme ou l'Ange, qu'importe, à s'arrêter lui aussi pour la regarder avec une lueur d'agacement dans le regard. La main puis le bras et enfin tout le corps de l'adolescente se mit à trembler. Cela ne pouvait pas être vrai, ce n'était juste pas possible, c'était forcément un rêve. L'Ange Sacha tira plus fort sur son bras l'obligeant à se remettre en route, mais même si elle le suivit, elle n'avait qu'une seule envie, rendre tout son petit-déjeuner, là, sur le sol immaculé ou sur les pieds nus de l'Ange, au choix.
- Où sont mes frères ? hoqueta-t-elle.
- Pas très loin... Mais franchement, qu'est-ce qu'elle fous Mort aujourd'hui... Quatre personnes mortes alors que ce n'était même pas leur heure !
Le visage de la fille se décomposa, ne voulant même pas imaginer si le blond disait la vérité ou si c'était juste son imagination qui lui jouait des tours. Car après tout, elle était en passe de devenir écrivain et c'est souvent qu'elle faisait des rêves lui donnant des idées pour une nouvelle histoire, alors c'était peut-être le cas maintenant.
Ils marchèrent pendant un moment avant d'arriver dans ce qui semblait être un gigantesque hall avec en face d'eux un portail géant en or massif. Devant ce dernier se trouver un pupitre avec dessus une sorte de grand livre ouvert, Gwendoline discerna à côté une plume et une bouteille d'encre. À côté du pupitre se trouver quatre personnes, trois d'entre elles avaient soient des tignasses noires ou brunes alors que la quatrième était blonde.
- Enzo ! aboya Sacha en se rapprochant des quatre personnes. Sais-tu enfin ce qui se passe ? Pourquoi sont-ils ici ?
- Gwen ! s'exclamèrent d'une même voix les trois autres hommes.
L'adolescente n'eut aucun mal à reconnaître ses frères, Fabian et Alexandre ses deux aînés et Jonathan son cadet. Les trois garçons de sa famille se jetèrent sur elle alors que de son côté, des larmes lui étaient montées aux yeux et qu'elle faisait de son mieux pour tous les serrer dans ses bras. Elle n'écouta pas la discussion des deux Anges, trop heureuse de savoir que ses frères allaient bien, même si elle ne savait toujours pas s'ils étaient vraiment au Paradis.
- Vous savez où on est ? demanda-t-elle au trois.
- Au Paradis, répondit le plus âgé.
- L'accident, qu'on n'aurait jamais dû avoir d'ailleurs, il nous a tués, avoua Alexandre avec peine.
- Vous croyez que c'est drôle de me faire une blague !
- Ce n'est pas une blague, fit l'Ange Enzo alors que dans les bras de l'adolescente, son cadet de seulement treize ans la serrer plus fort. Vous êtes bel et bien mort, bien que cela n'aurait jamais dû arriver maintenant.
- Vous vous fichez de moi ?! gronda l'aîné des Jackser.
- Pas du tout et sachez que cela est une situation aussi délicate pour vous que pour nous. Nous n'avons pas de place pour vous au Paradis et il n'y en n'a pas non plus en Enfer.
Le visage de Gwendoline, déjà très pâle en raison de son teint très clair, presque comme de la porcelaine, devint encore plus blanc qu'à l'ordinaire. Dans ses bras, Jonathan lâcha un sanglot, ce qui lui fit mal au cœur, car les seuls à rarement pleurer, c'étaient bien ses frères. Caressant doucement les cheveux bruns, épais et lisses de son cadet, l'adolescente échangea un regard incertain avec ses aînés. Qu'allaient-ils devenir maintenant ?
- Que faisons-nous maintenant alors, puisque nous n'avons nul par où aller ? demanda Alexandre en fronçant les sourcils. Parce que j'imagine que retourner sur Terre n'est pas possible.
- Vous avez vu juste, mais malgré cette situation dès plus improbable, nous avons réussi à trouver une solution grâce à des dieux d'un monde parallèle au notre, répondit l'Ange Sacha. Dame Varda ne devrait plus tarder à arriver.
Effectivement, juste après avoir dit ces paroles, il y eu un flash de lumière et quand ce dernier se dissipa, une femme d'une incroyable beauté était debout devant eux. La nouvelle venue, d'une beauté irréelle eu un sourire maternel sur son visage sans défaut. Elle s'approcha de la fratrie, et particulièrement des plus jeunes. Avançant ses bras, elle déposa l'une de ses mains sur le haut crâne du cadet des Jackser qui se calma immédiatement et effleura la joue de la seule fille à l'aide d'un de ses doigts. À ce simple touché, l'angoisse de l'adolescente fondit comme neige au soleil.
- Voici donc les Prodiges que nous offre la Terre.
Sans que l'un des quatre membres de la fratrie puisse dire quelque chose, il y eu un nouveau flash de lumière les aveuglants tous.
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Quand la lumière se dissipa l'endroit avait changé. Ce n'était plus les portes du Paradis et les Anges n'étaient plus présent. Maintenant, ils étaient dans le hall d'entrée de ce qui semblait être un magnifique et gigantesque palais. L'endroit était très lumineux et un grand escalier en marbre blanc était en face d'eux et derrière eux, la magnifique inconnue, Varda, se tenait debout. Gwendoline, plus grande lectrice que ses frères, avaient l'impression d'avoir déjà entendu ou lu ce nom quelque part, mais... Elle n'arrivait plus à ce souvenir dans quel livre, sûrement le contre coup de l'accident. Alors que Fabian commençait à ouvrir la bouche pour dire quelque chose, l'arrivée d'une autre personne lui coupa l'occasion de parler. Si la femme, qui en regardant mieux avait une peau bien plus brillante que la leur, était d'une beauté irréelle, c'était aussi le cas de l'homme qui descendait les grands escaliers.
- Dame Varda, salua l'inconnu. Qui sont ces personnes ?
- Mon Cher Aulë, voici les Prodiges. Morts dans leur monde alors que ce n'était pas prévu. Les Anges, de ce qu'on appelle le Paradis, m'ont appelé pour que nous leur offrions une nouvelle vie parmi les habitants d'Arda.
- Vraiment ? fit Aulë, un sourcil septique haussé. Et que comptez-vous faire d'eux ?
- Nos Prodiges, des Cilmë, être n'appartenant à aucune race d'Arda, nous représentant et pouvant choisir ce qu'ils veulent devenir. Humain, Elfe, Hobbit ou bien Nain. Voulez-vous bien aller chercher les autres ? Yavanna, Estë, Oromë, Nessa et Tulkas ?
Aulë, toujours aussi septique, inclina pourtant la tête et rebroussa chemin alors que derrière la Dame, la fratrie Jackser resté sans voix ne comprenant pas vraiment le pourquoi de leur présence ici malgré les explications de Varda à l'autre homme. Néanmoins, Jonathan, le plus jeune, mais pourtant le plus courageux d'entre eux s'approcha de la femme, l'air pas vraiment sûr de lui.
- Où sommes-nous ? Et que voulez-vous de nous ?
- Vous êtes à Valinor, en Eä, répondit Varda avec un sourire. Je suis sûre que vous en avais déjà entendu parler, Gwendoline et jeune Jonathan, je ne vous veux aucun mal, Eru à juste vu en vous le potentiel pour que vous deveniez nos Prodiges et les premiers Cilmë.
- Des Prodiges ? Cilmë ? Qu'est-ce que c'est ? répéta Fabian, les sourcils froncés.
- Oui, des Prodiges, choisi par nous dieux d'Arda, qui allons vous conférés un pouvoir chacun et le mot Cilmë...
- C'est de l'elfique... coupa Gwendoline en comprenant enfin la situation dans laquelle ils se trouvaient. Ça veut dire « Choix » ...
- Tout à fait, souris Varda.
Tandis que ses frères la regarder comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête, l'adolescente faillie tomber dans les pommes. Varda, Aulë ou Mahal chez les Nains, Arda, Valinor et Eä, tout ça, elle connaissait. Elle se plaqua une main sur la bouche pour réprimer un cri de stupeur. Ce n'était pas possible. Ils ne pouvaient pas tous les quatre être morts et avoir été téléporté par une déesse dans le monde qu'avait normalement crée l'écrivain qu'était Tolkien et qui ne devait exister quand tant qu'histoire...
- Ne fais pas cette tête chère enfant. Dans notre monde, c'était écrit qu'un jour quatre enfants d'une même famille mourraient alors qu'ils ne le devraient pas et que je serais appelé pour venir les chercher, expliqua Varda en riant doucement. Vous serez bientôt nos Prodiges et puisque vous n'êtes pas nés ici, vous aurez le choix plus tard, de soit devenir mortel ou bien immortel. Mais ça ne sera que plus tard. Suivez-moi.
La déesse ou Valië ici, les guida jusqu'à une pièce tout aussi lumineuse, mais visiblement beaucoup plus confortable pour parler puisqu'il y avait plusieurs sièges installé dans la pièce. Les invitant silencieusement à s'installer en face d'elle, la Dame fit de même dans le fauteuil à l'opposé de la fratrie. Avec réticence, Fabian, Alexandre, Gwendoline et Jonathan prirent place en même temps sur les fauteuils luxueux. Ils étaient inquiets à l'idée de ce qui pourrait bien se passer dans les prochaines minutes. Minutes qui ne tardèrent pas s'écouler dans un temps record, vu que cinq personnes toutes aussi magnifiques les uns que les autres rentrèrent dans la pièce en compagnie d'Aulë. Gwendoline, tout comme ses frères même s'ils ne comprenaient pas vraiment, les regarda avec les yeux écarquillés n'en revenant absolument pas. Aucun écrit ne décrivait vraiment les physiques que les Valar prenaient pour apparaître, mais ils étaient vraiment beaux néanmoins, contrairement aux Elfes, ils n'avaient pas les oreilles pointues, elles étaient rondes comme celle des Hommes.
- Donc ce sont eux ? fit une femme qui s'installa près de Varda. Bien, je me nomme Yavanna, Reine de la nature, des fruits et des arbres. Voici Aulë, mon époux, Forgeron et roi du Feu et de la Terre. Oromë, président de la chasse et Nessa, réputée pour son endurance et son agilité. Estë, la dame du repos et guérisseuse de talent et enfin, Tulkas, notre champion et seigneur des combats.
- Nous sommes heureux de faire votre rencontre, Prodiges, les salua Oromë.
- Que va-t-il nous arriver ? demanda Jonathan alors que ses aînés le regardaient avec sévérité pour son in-utilisation des formules de politesse.
- Nous allons vous faire dons de pouvoir, après tout, vous êtes ici pour nous représenter sur Arda, répondit Tulkas avec amusement.
- Que voulez-vous dire part « vous faire dons de pouvoir » Seigneur Tulkas ?
Gwendoline n'avait aucune idée de si sa prononciation du nom était correcte, après tout, elle ne parlait pas vraiment l'elfique, elle avait juste appris deux-trois mots grâce à un dictionnaire sur internet. Mais le Vala eu un sourire en échangeant un regard avec les autres divinités qui se mirent à sourire à leur tour. Aulë fixa Jonathan en levant son bras à hauteur des yeux. Il se passa quelques secondes puis une flamme apparu dans la main du dieu, faisant sursauter les membres de la fratrie. La divinité de la Terre et du Feu referma sa main et la flamme disparu.
- Chacun leur tour, ils vont s'approcher de l'un de vous et vous faire dons d'un pouvoir, expliqua Varda avec un ton de voix apaisant. Yavanna, avez-vous choisi ?
La Reine de la nature hocha positivement la tête puis se leva avec grâce de son siège, s'approchant de Fabian avec un sourire maternel. La Valië invita l'aîné des Jackser à se lever et aussi surprenant que cela puisse être la déesse était plus grande que l'adulte de trente ans. Avec inquiétude, les cadets de la fratrie virent la femme prendre la main de leur grand-frère dans la sienne et il y eu un grand flash de lumière vert émeraude qui aveugla quelques secondes les quatre humains.
- Te voici maintenant mon Prodige, ton pouvoir est le contrôle de la végétation et ton nom, Aldaron. Ton apparence changera légèrement une fois sur Arda. Cette marque, c'est grâce à elle que vous vous reconnaîtrez, elle montra le dos de la main de l'aîné où une étoile à quatorze branches au-dessus d'un arbre était apparue. Va maintenant Aldaron, Prodiges des Valar et Cilmë.
Incrédules, Fabian et ses cadets eurent juste le temps d'échanger un regard avant que la Valië fît apparaître un bâton qu'elle lui donna avant que,une nouvelle fois, un flash de lumière verte ne les aveugles. La vive lueur dissipée, Yavanna était seule debout sans qu'il n'y ait une trace de l'aîné Jackser.
- Où est notre frère ? s'écrièrent-ils de concert en regardant les Valar avec horreur.
- En Terre du Milieu, en sécurité, répondit doucement Varda. Tulkas, Aulë, à vous mes amis.
- Attendez ! les stoppa Alexandre. Nous ne serons pas ensemble ?!
- Pas immédiatement, fit Aulë qui obligea le plus jeune des trois à se lever en l'attrapant par le bras.
Jonathan montra de la résistance, mais plus grand, plus vieux et plus fort, le Vala le souleva comme une plume avant de se mettre à côté de son compère Tulkas. Tous deux prirent la main droite du jeune garçon dans leur main et juste après, il y eu un flash de feu avec un bruit assourdissant de lames s'entrechoquant. Jonathan, toujours parmi eux, regardait avec fascination le dos de sa main droite, maintenant marquée par une étoile à quatorze branches au-dessus d'une flamme avec deux épées croisées.
- Te voici maintenant notre Prodige, déclara Aulë. Ton pouvoir principal sera le contrôle du feu, mais tu auras également une forte habilité avec le maniement des épées. Ton nom sera désormais Aranwë. Tout comme ton frère, une fois sur Arda, ton apparence changera. Va maintenant Aranwë, Prodige des Valar et Cilmë.
À nouveau-il eu un flash de lumière, après que le Vala ait fait apparaître deux longues épées pour lui remettre, mais cette fois de couleur rouge et alors qu'Alexandre et Gwendoline se levaient pour retenir leur cadet, quelque chose les empêcha de bouger. Ils étaient comme collés à leur siège. Quand la lueur rouge se dissipa, encore une fois, il ne resta plus que les deux Valar au milieu de la pièce. Les deux membres de la famille restant avaient envie de pleurer, voir leur frère, disparaître de la sorte avait quelque chose de traumatisant et d'une certainement manière, ça leur faisait revivre les souvenirs de la mort de leurs parents, Marc et Sarah Jackser, morts d'un cancer tous les deux à quelques mois d'intervalle.
- Ne pleurez pas, vous allez vous revoir plus vite que vous le croyez, voulu les rassurer Varda, mais cela n'eut pas vraiment d'effet. Estë, à vous.
- Bien ma Dame.
La Valië se leva puis se dirigea vers Alexandre qui se rendit compte avec surprise qu'il pouvait à nouveau bouger, mais que ce n'était toujours pas le cas de Gwendoline. Pour rassurer sa cadette qui l'observait avec des yeux suppliant de ne pas la laisser, de ne pas l'abandonner, le deuxième frère aîné de la fratrie lui sera brièvement la main avant qu'Estë ne lui prenne la main droite. Cette fois, le flash fut bleu mais pas moins désagréable à se prendre dans les yeux. Tout comme Fabian et Jonathan, le dos de la main droite d'Alexandre était marqué d'une étoile à quatorze branches au-dessus du signe de l'infini.
- Te voici mon Prodige, je t'offre le don de guérison, pour chaque blessé et pour que dans les moments que tu juges les plus critiques, tu puisses sauver les personnes qui sont chères à ton cœur. Ton nom est maintenant Lenwë. Tout comme tes frères, ton apparence changera une fois sur Arda. Va maintenant Lenwë, Prodige des Valar et Cilmë.
La Valië fit apparaître une fine dague qu'elle donna au jeune homme avant de le faire disparaître dans un nouveau flash bleu. Gwendoline regarda la scène alors qu'elle avait l'impression que deux tonnes de brique tombaient dans son estomac. Elle était seule. Ce n'était jamais arrivé avant. Sans qu'elle s'en rende compte, Nessa se leva de son siège en compagnie d'Oromë et la Valië, d'une douceur que l'adolescente n'avait pas connue depuis des années, lui prit la main droite pour la faire se lever. Enveloppant sa main dans les leurs, il y eu un flash argenté.
- Te voici notre Prodige. Nous t'offrons le don de métamorphose en ton animal préféré et en plus, l'agilité d'un Elfe au maniement de l'arc, expliqua Oromë en faisant apparaître un arc avec un carquois. Ton nom est maintenant Elërinna et tout comme tes frères, ton apparence changera sur Arda. Malheureusement, nous sommes obligés d'effacer les souvenirs que tu as de notre Monde, pour que tu ne chamboules pas le destin de certaines personnes.
- Que... Quoi ? s'exclama-t-elle en paniquant.
- Va maintenant Elërinna, Prodige des Valar et Cilmë.
La seule fille de la fratrie Jackser essaya de dégager sa main, mais le Vala la tenait trop fermement. Elle les regarda avec colère à l'idée de perdre tous ses souvenirs, mais elle n'eut pas le temps de protester qu'il y eu un nouveau flash argenté. Cependant, alors que Gwendoline pensait souffrir d'une quelconque douleur, la seule chose qu'elle vit et qu'elle sentit fut du noir et la sensation d'une longue chute.
