A/N : Bienvenue sur ce travail en partenariat avec Rosine (vous trouverez la version anglaise sur son compte) ! Cela nous a été inspiré par un exercice d'anglais, où nous nous sommes trouvés devant un dialogue totalement dans l'esprit du mauvais Hermione/Severus. D'où la parodie. Plus sérieusement, tous ces pairings se trouvent sur en anglais (et en français il n'en manque qu'un seul...). Oui, tous. Même les sens uniques. Les bras nous en sont tombés.

Bref, bonne lecture !

L'amour de sa vie

Le lendemain de la Bataille finale, Hermione pleurait près du Saule Cogneur, où l'amour caché de sa vie avait disparu. Elle ne pourrait jamais vivre sans lui, sa vie était finie. Harry avait finalement admis son amour pour Draco Malfoy qui s'était jeté en son cou en pleurant de joie. Ron était bien trop occupé avec Luna Lovegood, au plus grand désespoir de Neville, mais Ginny essayait de l'aider à traverser cette terrible épreuve (après tout elle avait été déçue par la... déviance d'Harry). Hermione était toute seule sans personne pour l'aider. Tous les hommes qu'elle aimait étaient-ils condamnés à mourir ? D'abord Cédric Diggory (dont l'esprit aiguisé était bien plus relevé que celui de Krum, elle ne pouvait décemment le laisser avec une pleurnicharde comme Cho !), puis Sirius Black (honnêtement, qui pouvait résister à son sourire tellement craquant ?), puis Albus Dumbledore (sa maturité l'émouvait, et ses yeux... !), puis Colin Crivey (il était si jeune, comment pouvait-il mourir ?), puis Severus Snape (depuis qu'Harry avait annoncé à tout le monde qu'il ne les avait pas trahi, elle ne pouvait plus penser qu'à son courage et avait finalement accepté que c'était lui qu'elle cherchait depuis le début).

Soudain, elle hoqueta en sentant une main sur son épaule. Severus se tenait là, debout devant elle.

«Alors tu n'es pas mort, sanglota-t-elle avec soulagement.

-De toute évidence, renifla-t-il avec dédain.

-J'ai cherché partout, avoua-t-elle avec tendresse.

-Quoi donc ?, demanda-t-il avec désintérêt.

-Toi, confessa-t-elle avec espoir.

-C'est merveilleux, dit-il avec sarcasme.

-Tu le penses vraiment ?, répondit-elle avec esprit.

-Pourquoi, pas toi ?, rétorqua-t-il avec ironie.

-Ça dépend, répliqua-t-elle avec humour.

-De quoi ?, insista-t-il avec morgue.

-De toi, murmura-t-elle avec amour.

-Pourquoi moi ?, grogna-t-il avec haine.

-Pourquoi pas ?, souria-t-elle* avec mystère.

-C'est une bonne question, ria-t-il* avec peu d'aise.

-N'est-ce pas ?, murmura-t-elle avec nostalgie.

-Tu as peut-être raison, concéda-t-il avec honte.

-J'ai toujours raison, ajouta**-t-elle avec fierté.»

Il la fit taire avec passion.

«Je t'aime, clama-t-elle avec passion.

-Je t'aime aussi, répéta-t-il avec émotion.»

* Rideau et larmes attendries du public* (et dépression nerveuse des auteurs)

*NON CE N'EST PAS FRANÇAIS. Je vous assure. Même si vous l'avez lu autre part. Si vous e trouvez dans le Becherelle, je veux bien vous offrir... euh... mon compte en banque. Par contre, une ria est une vallée fluviale envahie par la mer (cf le Robert Collège des Bouches du Rhône 2002).

** Pour la route : le 'ajouta' est HS. Elle le corrige, elle le reprend, tout ce que vous voulez – dans la limite des places disponibles – mais elle n'ajoute rien. Pourquoi l'avoir mis ? Parce que c'est dans l'exercice qui nous a servit de base *pleure*

Le couple qui n'existe pas en français est... Hermione/Colin. Oui, le Hermione/Albus existe. En français. Bon, en M. Mais il existe quand même (même si nous avouons ne pas avoir eu le... courage de le lire).