Bonjour,

Je tiens à remercier Falyla pour avoir passer du temps à commenter et corriger cette histoire. C'est en lisant et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de tes histoires que tu m'as donné envi d'écrire, pour cela je te dédicace cette histoire, merci beaucoup pour tout !

Disclamer : A part l'histoire, les personnes et l'univers d'Harry Potter appartiennent à Joanne Kathleen Rowling.

Cette histoire prend en compte tous les tomes d'Harry Potter, du premier jusqu'au cinquième inclus ! Donc si vous n'avez pas encore lu le tome 5, je vous déconseille de lire …

Résume : Harry est triste, il n'accepte pas la disparition de son parrain. Non, il ne peut pas y croire… le destin se joue encore de lui… mais comment faire pour accepter tout ce qui lui arrive ? Une personne l'aidera à prendre conscience que tout espoir n'est pas perdu.


Acceptation
Chapitre 1 :

Harry était couché sur son lit. Il regardait le plafond. Encore une fois, il n'arrivait pas à dormir. Il venait de faire un cauchemar, encore un où il voyait Sirius en train de tomber au travers du voile.

Harry était de retour chez les Dursley depuis une semaine maintenant. Il aurait pu être heureux. Pour la première fois depuis des années, sa famille le laissait faire ce qu'il voulait et ne lui faisait aucun reproche.

Bien sur les avertissements de l'ordre à la gare de King Cross n'y étaient pas innocents. Imaginer la tante Pétunia ouvrant la porte à Maugrey Fol Œil, elle ne s'en remettrait pas. C'est pourquoi les Dursley avaient décidé de laisser Harry mener sa vie. Ils lui donnaient à manger et ne s'occupaient pas de lui. Oh bien sur, ils lui demandaient s'il allait bien, mais leur question n'attendait pas de réponse. Cela leur donnait juste bonne conscience.

Harry savait maintenant pourquoi, il devait rester chez les Dursley. L'été d'avant, il voulait à tout prix partir mais maintenant … les choses étaient différentes. Harry écrivait à l'ordre du Phénix, tous les trois jours comme convenu. Oh bien sur il n'écrivait pas un roman, juste quelques mots :

Je vais bien
Harry

Il n'avait pas envie d'écrire plus. Il n'en avait pas le courage. Que pouvait-il écrire ? Qu'il ne supportait pas la « mort » de son parrain ? Il n'y croyait pas lui-même.

Harry espérait toujours que son parrain allait franchir la porte de la maison des Dursley et lui crier en parfait maraudeur qu'il était : Poisson d'Avril ! Mais on n'était pas en Avril et Harry doutait de plus en plus de revoir son parrain. Il n'avait même pas pu lui dire qu'il l'aimait et tout ce qu'il représentait pour lui.

Sirius était ce qu'il y avait, pour Harry, de plus proche d'une figure paternelle. Il avait été le premier à lui donner un semblant de vraie famille. Pas comme les Dursley qui l'avaient toujours considéré comme une charge en plus à nourrir et à loger.

Harry se sentait seul et n'avait plus personne maintenant que Sirius l'avait abandonné. Oh bien sur, il avait des amis sur qui compter. Ceux-ci d'ailleurs pour se faire pardonner de l'été dernier lui écrivaient tous les jours. Mais au fond, Harry les enviait. Ils avaient leur famille, un foyer dans lequel, ils étaient choyés. Lui n'aurait plus droit à ça maintenant.

Il n'avait pas perdu, que Sirius, à travers le voile, mais aussi tous ses espoirs d'une vie meilleure, tous ses rêves. Il ne lui restait que la prophétie et des promesses d'horreurs.

Mais Harry avait tort, une personne se faisait du souci pour lui. Il ne savait pas très bien comment réagir. Bien sur, lui, connaissait la vérité sur Sirius. Il savait avec exactitude ce qu'il s'était passé. Mais, comme à son habitude, Albus Dumbledore ne voulait rien savoir. La dernière fois qu'ils en avaient parlé, le directeur avait été très clair :

- « Non, Rémus, il a suffisamment souffert comme ça, je ne veux pas qu'il se mette en tête qu'il peut ramener son parrain. Il est en sécurité chez les Dursley. Il est protégé par le lien du sang. »

- « Mais Albus, ne croyez-vous pas justement que cela pourrait lui redonner de l'espoir ? Comment voulez-vous qu'il accomplisse la prophétie, dans l'état où il est. Il se laisse mourir, Albus. »

- « Il a déjà vécu tellement de choses, laissons-le se reposer, nous lui parlerons à son anniversaire, je vous le promets Rémus. »

- « Non, Albus, vous avez suffisamment attendu et moi aussi. Regardez à quoi cela a servi d'attendre qu'il soit prêt. J'ai décidé de lui parler, je lui dirai la vérité. Je le ferai, avec ou sans votre accord. J'aurais préféré avoir votre consentement, mais tant pis, je m'en passerai. »

Albus regarda Rémus sortir de son bureau, ses yeux pétillants de malice.


Merci d'avoir lu jusque là, si vous avez des remarques à faire, n'hésitez pas …

A vendredi prochain

Rémus