LA NOSTALGIE D'UN ETRE SEUL
Nombreuses sont les histoires narrant la vie d'un quidam, contant les aventures d'un héros épique dont le courage n'a d'égal son charisme ou sa force. Cette Histoire, contrairement à d'autre, raconte, non la vie, mais la mort d'un personnage. Plus particulièrement l'après mort. Il ne peut être dit la vie après la mort, car ses histoires n'est certainement pas ne vie. En tout cas bien des gens souhaiteraient s'étendre tout simplement, partir au delà et ne jamais revenir dans le monde des vivants.
Notre personnage, contre son gré, se retrouva de nouveau sur terre après sa fin, mais de manière inattendue. Nous le retrouvons assit, pensant, sur une lourde pierre remplis de mousse verte et de lichens. Il avait l'œil vague, perdu dans ses songes, ses yeux bleus reflétaient le lac qui, silencieux et plat, s'étendait devant lui, et comme un rondin de bois qui flottait là, une sorte de nostalgie semblait dériver dans un océan de tristesse. De petites larmes chaudes perlaient sur les cotés de ses yeux, soudain l'une d'elle se détacha, elle glissa le long de sa joue et vint se poser sur le coin de sa bouche. Cette larmes salée qui venait se poser sur sa bouche fit esquisser un rictus sur les lèvres du garçon, il ne ressentait même plus les goûts. Une brise légère fit retomber une mèche de ses cheveux blonds devants ses yeux bleus nacrés, lui barrant de la vue le paysage qui dévoilait un lieu usée par le temps, par sentiments d'avoir trop vécut. L'automne venait de commencé, les arbres perdaient peu à peu leurs feuilles, celles ci volaient dans une brise légère qui ridait quelque peu la surface du grand lac. Derrière celui ci s'étendait un vaste parc, l'herbe un temps soit peu trop haute, donnait un air sauvage et vif à ce lieu hors du commun. Plus loin encore la nature cédait la place à la création de mains ouvrières, les murs se dressaient, terrifiant, impressionnant quiconque osait venir sans droit. Puis derrière ceux ci s'élevaient de nombreuses tours, formant un énorme et sombre château. La cime de celui ci s'élevait si haut vers les cieux que les dieux eux même devaient faire attention à ne pas se prendre les pieds dedans.
Certaine fenêtre étaient allumées, alors que le château paraissait terrifiant, les fenêtres dégageaient un sorte d'amusement joyeux, une musique clair et envoûtante résonnait à travers les murs. Le jeune garçon se leva délicatement, il marcha doucement vers l'eau, il posa son pied sur la surface, celle ci n'esquissa aucune pliure, et le pied du garçon ne fut même pas mouillé, et bizarrement le pied semblait reposé sur l'eau comme sur une matière dense, on n'aurait put faire la différence entre la terre et l'eau si celle ci ne faisait pas de petites vaguelettes sur le rivage. Le garçon souriait, ce coup la l'amusait encore, il en avait fait l'expérience quelques semaines plus tôt, et il avait ironiquement trouvé le moyen de se comparé à Jésus. Le deuxième pied du jeune adolescent vint se poser près du second et il entreprit de marcher sur l'eau, se dirigeant vers la rive opposé, qui menait au château.
Le jeune homme portait les même vêtements que lors de sa mort, c'est à dire une robe longue et noir, dessous laissait apparaître les vêtements qu'il portait habituellement quand il n'était pas en sorcier. C'est a dire un pull noir collant trop long pour lui, il portait aussi un pantalon, aussi noir, assez sophistiqué, celui ci était recouvert de lanière qui s'accrochait d'une partie à une autre du pantalon en toile, et pour ajouter de l'originalité des fermetures éclairs qui avaient quasiment recouvert le pantalon. Il portait aussi de grande chaussure montante, semblable au Ranger que porte les militaires et les pompiers, sauf que celle ci était renforcé de plaque métallique. Ses lacets étaient vert pale, Tout comme les coutures apparentes de sa robes qui formaient les initiales D.M..
La mort était encore trop récente pour que le jeune homme puisse y penser, il se considérait en quelque sorte comme en deuil de lui même. Ce dont il se souvient surtout c'est cette descente extrêmement ténébreuse dans ce qu'il avait pu voir comme les Enfers. Sa longue chute était ponctué par de nombreux cris, et de nombreuses souffrances qui lui lacérait le corps, même si il ne souffrait d'aucune blessure physique, il les ressentait plutôt dans son âme. Il se souvient d'un froid profond qui lui avait glissé dans le corps, et qui paraissait sortir de tous les recoins de cette antre affreuse. Sa chute c'était finit dans un tourbillon de corps entremêlés. Il était tiré de toutes part, certain criaient son nom, il reconnaissait à peine des voix, des personnes qu'il avait fréquenté. Puis la lumière avait percé, et un ange était apparut, enfin il lui donnait ce nom là. La personne lui était singulier, elle semblait avoir exister depuis longtemps dans le cœur du garçon. Il n'avait put la reconnaître car il fut soudain tiré en arrière, violemment pour se retrouvé à cet endroit où il avait été assassiné. Des personnes accouraient lui parlaient, lui demandaient de répondre, le garçon répondit qu'il allait bien, mais les questions revenaient. Le jeune homme hurlait que tout allait bien, personne ne l'écoutait. Soudain une personne avança sa main vers lui, vers la tête, mais la main lui traversa le corps, et horrifié il fit un pas en arrière, il aperçut alors son corps, allongé par terre, mort.
Il avait erré en cherchant quelqu'un qui pourrait le voir, mais personne ne le voyait, il erra ainsi, sans but, s'habituant à son nouveau corps, il était capable de transformer tout en matière dur, de marcher sur l'eau dans l'air, sur les murs sans gravité, ou pouvait transpercé ce qu'il voulait, tel un passe muraille. Il avait ainsi flâné sans but mais n'était jamais retourner chez lui, jamais. Et personne ne le voyait., personne ne l'entendait.
Le jeune Draco arriva à l'entrée du château, il s'arrêta et considéra la grande et vieille porte en bois qui faisait office à la fois de porte, mais aussi par une magie complexe, d'un excellent moyen de défense contre l'intrusion d'étrangers. Il savait déjà qu'il pourrait la passer
- Nous y voilà, dit il tristement.
Lâchant un soupir il traversa la porte pour arrivé dans un grand hall, où grouillaient de dizaines d'élèves habillés de cape noir à motif de couleurs différentes. Draco était venu ici dans l'espoir de trouvé une solution à son problème, pourquoi personne ne le voyait t'il ? Il avait connut plusieurs fantômes, mais ceux ci était visible sous la forme d'ectoplasme grisâtre. Le jeune homme était venu ici dans le but d'aller voir le professeur Dumbledore et de communiqué avec lui, d'une manière n'importe lequel, tant qu'il pouvait parler à quelqu'un. Il traversa la clameur qui frappait les étoiles d'or et traversa le mur de la salle à la voûte céleste pour arriver dans la large salle des escaliers. Draco s'élança vers l'avant s'envola, traversant de temps en temps quelques escaliers qui jouaient de mauvais tours aux élèves. Il tourna alors vers une porte, au cinquième étage.
Il arriva dans un couloir étroit dont les murs de grosses pierres taillées vulgairement était recouvert de grandes et vieilles étoffes aux caractéristiques anciennes et moyenâgeuse. Celles ci, ornées de dessins plutôt primaires représentait pour la plupart des actes héroÏque dont ne sais quel personnage qui ont peuplé l'histoire. Il s'arrêta devant une grosse statue représentant une gargouille grimaçante et plutôt laide. Soupirant de nouveau il s'élança à son encontre, il traversa et arriva dans une salle plutôt grande, mais qui diminuait de volume du fait des nombreux objets en tout genre. Ce n'était pas la première fois pour Draco qu'il rentrait ici mais il était toujours impressionné par la complexité des affaires appartenant au directeur. Il progressa dans la pièce et monta les marches qui avançait vers le large et massif bureau en chêne. Il arriva devant le phénix du professeur, beau et imposant le phénix semblait le regarder, mais Draco était invisible, personne ne pouvait le voir. Il passa le long du bureau, cherchant un moyen de parler au professeur, le bureau était recouvert de nombreuse affaire dont une magnifique plume rouge, dont Draco soupçonnait d'être a l'origine du bel oiseau se trouvant à coté de lui. Celui ci regardait de nouveau dans sa direction et le jeune homme fut surpris de ressentir comme le sentiment d'être fixé par l'oiseau. Il n'y prêta pas attention et continua son tour du bureau, derrière celui ci se trouvait une petite porte qui conduisait très certainement vers la chambre du vieil homme. Il allait la traverser quand le phénix émit un champ gutturale si magnifique que Draco ne pu s'empêcher d'avoir un pincement au cœur, il se retourna dans l'espoir de voir l'oiseau chanter, mais il aperçu que celui ci le fixait encore. Curieux, il se décala de quelques mètre sur la droite et la tête du phénix suivi en conséquence. Draco ne put s'empêcher de lui parler.
- Tu peux me voir, personne ne le peut pourquoi toi ?
- Les phénix ont des caractéristiques bien spécial à leur race, dont celle de voir les invisibles, répondit une voix.
Draco crut d'abord que le phénix était pourvue d'une voix, ce qui était fort étonnant mais non impossible, surtout depuis que celui ci était le seul capable de le voir, mais il s'aperçu que le vieux directeur était apparut sur le seuil de la porte qu'il avait eu l'intention de traverser. Le vieil homme esquissa un sourire quand il vit l'expression ébahit du jeune garçon, il s'avança, sa grande cape violette a motif étoilé jaune traînait sur le dallage de marbre.
- Vous aussi, vous pouvez…
- Moi aussi je peux mon cher Malefoy, répondit le directeur
- Mais comment est ce possible ? J'ai passé plus de deux semaines a cherché quelqu'un qui pourrait…
- Je sais, je sais, le coupa encore le directeur. Saches que, vivant avec un phénix, j'ai adopté de nombreuse aptitude de cette race, et donc je peut te voir. Le phénix est un animal qui se sert de sa mort pour revivre, il a adopté une sorte de lien avec le monde de l'au delà, il peut donc voir certaine personne comme toi, dès personne ni tout à fait ici, ni tout à fait là bas.
- Vous savez donc pourquoi je suis comme ça ?
- Effectivement, mais ne pressons pas trop vite les choses. Cela fait longtemps que j'attend ta visite, je m'étonnais de ne pas t'avoir encore vu. Tout d'abord revenons sur ta mort, car tel est la première chose qui expliquera ce qui t'arrive.
- Tout le monde le sais non ? Vous aussi vous le savez, je sais que vous le savez, s'énerva le garçon.
- Tu sembles savoir de nombreuses choses, mais peut être pas assez pour expliquer ta présence ici. Laisse moi t'éclairer. Lorsque ton père t'as tué, qu'a tu ressentis ?
- De la haine, de la haine pour se traître, il a préféré sacrifié sa famille pour Lord Voldemort qui n'a fait de lui que son esclave. Il m'a tué pour rejoindre ses rangs, il n'est pas digne de vivre. Une haine profonde, voilà ce que je ressent pour lui.
- Voilà ce qui t'a amené à revenir sur terre, cette haine si forte. Je vais t'expliquer, à force de parler avec des être comme toi j'ai finalement compris comment se passait l'étape après la mort. Lorsque quelqu'un meurt son corps reste, son esprit, son âme lui part soudain dans un grand gouffre noir et sombre, il retombe dans les mains de toutes personnes qu'il a connut et celle ci le juge, après celui ci va dans l'Efaren, le lieu où les bons reposent, où son opposé, le Diantré si il est considéré comme mauvais. Certaine personne sont impossible à mettre dans un lieu précis, on sonde alors leur cœur et on cherche alors leur pire noirceur, et leur meilleur qualité. Qu'as tu vu exactement avant de remonter à la surface ?
- Un ange est apparut, elle était magnifique, c'était une fille, mais je n'ai pas put la reconnaître.
- Cet ange est justement ta meilleur qualité, celle ci est je crois, l'amour que tu portes à cette personne.
- C'est impossible, je n'aime personne, je n'aime que moi.
- Il semblerait que c'est cette raison qui ta poussé à revenir. Tu as deux épreuves à passer, celle de surmonter ta haine et de trouver cette fille, c'est pour te simplifier la tache que celle ci sera capable de t'entendre et de te voir comme je le fait. Tu es devenu un fantôme noir, c'est comme ça que je les appelle, comme du à le voir tu a certaine faculté singulière, tu es encore loin de les avoir toute trouvé, sache que certain fantôme noir reste des années avant de retourner dans l'au delà, j'espère que tu le fera plus rapidement. Trouves cette fille, et essaye de comprendre ta haine, tu verras ensuite.
- Mais où vais je la trouver ? Je ne sais pas qui c'est !
- Reste dans les environs si tu veux mon avis, tu ne tarderas pas à la trouver, et tu risques d'être surpris, après cela je doit te laisser, j'ai rendez vous avec la lune, elle est exigeante, elle ne m'attendra pas.
Le professeur partit ainsi, laissant Draco sur cette phrase énigmatique, le garçon resta hébété dans le bureau du directeur pendant quelques minutes avant de décider enfin de se mettre à la recherche de cette fille. Il devint alors aussi transparent que possible et se laissa couler sous le sol du bureau. Il avait l'intention d'aller dans la salle commune des serpentards, le seul endroit où il verrait les seules filles dont il pourrait avoir eu un pincement au cœur, le chemin le plus direct était de traverser le château de façon verticale, il se laissa donc couler à travers le sol.
Arrivé au rez-de-chaussée, il voulut passer par le chemin original, par pur nostalgie, même si il savait que ça ne l'aiderait pas pour autant. Il se retrouva donc de nouveau dans le grande salle, les quatre longues tables alignées était jonchées de couvert mais pas encore de nourriture, le repas allait bientôt commencé, les élèves affluaient traversant le corps de Draco sans avoir cette impression de froid qui nous prend quand on traverse un fantôme ordinaire. Draco, leva la tête vers le plafond, lasse, il était fatigué, même en fantôme il devait dormir. Il aperçut que le ciel était noir, les étoiles perçaient nettement et la lune brillait de mille feux, il comprenait ce qu'avait voulut dire le directeur, celui était justement assit à sa chaise et fixait Draco d'un air amusé.
Draco détourna son regard vers la table des Serpentards, nombre de ses amis y étaient, et aussi nombre de fille qu'il avait connu. Mais il ne souhaitait pas y aller, il ne voulait pas les voir s'amuser, se raconter des blagues, vivre alors que lui, éteint, était condamné à vivre invisible et transparent aux yeux du monde. Il décida d'aller dans son ancienne chambre, il se retourna et retraversa la grande porte qui séparait le hall de la grande salle. De nombreux élèves arrivaient encore, et bientôt il ne tarda pas à voir son ancien pire ennemis, Harry Potter, l'élu de mes fesses, comme il disait à ses amis avant, il était suivit de son grand amis weasmoche le grand benêt idiot et de la sainte nitouche de Granger, la pire de tous, arrogante, prétentieuse, et blonde, elle n'avait rien pour elle vraiment. En fait, Draco se rendit compte qu'ils se ressemblaient. Non, il disait n'importe quoi de toute façon elle restait une sale sang de bourbe.
Draco continua à avancer, il se trouvait au milieu de la pièce quand il saisit son nom dans le brouhaha des élèves se précipitant dans la grande salle, il se retourna vivement, il aperçu soudain l'ange qui lui avait tendu la main dans l'au delà, cette ange n'était que… non ce n'était pas possible
- Malefoy ? Mais je croyait que…
Hermionne Granger était plantée devant lui, alors que les autres élèves étaient tous entrer, y compris ses deux imbéciles d'acolytes.
