Coucou! De retour pour une nouvelle fic!

Alors je vous préviens tout de suite, c'est une histoire qui m'est apparue comme ça. Mon ordinateur vient de remarcher et donc j'en ai profité pour écrire le début de cette fic qui devait être mise sur papier urgemment. Je ne sais pas encore si je vais la ocntinuer. J'ai une jolie suite mais il faut aussi que je me (re)mettes à l'écriture de DMDM! Eh oui! De retour! C'est fou?

Bon je vous laisse lire cette histoire. Enfin le début!

Pour l'instant je dis que c'est un OS.

L'action se passe juste après le drame de Godric Hollows. C'est un Sirius/OC, si je ocntinuer vous verrez pourquoi.

Merci à tous, Thi-thi


La neige tombe au dehors, en grosse quantité pour ce début de mois de novembre. De mes barreaux, assis dans cette cellule je rêverais presque de toucher ces flocons qui atterrissent gracieusement sur le bord de la fenêtre barricadée magiquement.

Il fait froid.

Mais je ne sens rien à vrai dire. Plus rien. J'ai l'impression que mon cœur a cessé de battre. Peut être que c'est le cas. Peut être pas…

Je me retourne une millième fois. J'essaye vainement de fermer les yeux mais le hurlement de mon voisin de cellule résonne durement à mes oreilles. La fatigue s'empare de moi, encore une fois. Je suis fatigué de toutes ses émotions contradictoires. Autant, la haine, la tristesse, la rage, le désespoir, la peine, la douleur…M'arracher le cœur ne m'aurait pas fait plus mal.

Même les larmes par milliers ont cessés de couler, trop sèchent pour tomber. Pour moi, le temps s'est arrêté. C'est aussi affligeant que pathétique. Mais que pourrais-je faire d'autre ?

Je me refuse de dormir dans la peur de revoir ces images qui tournoient jours et nuits dans ma tête. Je me refuse ce repos passager dans l'horreur de me réveiller en sursaut, les mains tremblantes. Je ne saurais dire de froid ou de terreur. Et pourtant j'essaye, mais je n'y arrives pas.

Dans les rares moments où je me laisse aller, je revois leurs visages, son visage à lui, à elle, à eux…

Je revois les cendres sombres effaçant la clarté de la nuit , cet amas de ruines, le cri d'un bébé, le corps inanimé de mon meilleur ami…

Et je crie. Je crie si fort. Je crie si fort pour que la planète entière entende mon désespoir. Cette douleur poignante au creux de moi laissant place à une haine et une rage intense. Je ne regrettes pas mon acte, ni ce qui m'a amené ici. Ici. Dans cette prison aussi sombre que le nom qu'il porte. Ce lieu perdu où je ne suis plus qu'une âme esseulée. Je n'essaye même plus de me battre, leur dire que ce n'est pas moi, que jamais je ne saurais capable de les détruire ainsi, détruire mon frère, sa famille…

Mais ils ne m'entendent pas.

C'est étrange de savoir que l'on ne ressent quasiment plus rien. A part une culpabilité qui ne cessera de vous ronger éternellement.

Oui, une culpabilité de les avoir laissé. Avoir laissé leurs vies, si précieuse soit elle, entre les mains d'un rat. Entre les mains d'une pourriture. Entre les mains d'un homme qu'on croyait fidèle. Entre les mains d'un…traître.

Alors je frappe, et je frappe. Je sens mes os se broyer mais je vous l'avait dit, il n'y a plus aucune douleur dans ce geste.

Non, jamais aucune douleur. Plus de douleur. La vie m'a déjà fait tant vivre. Et de pareils horreurs, j'en ai déjà traversé.

Je donnerais tout ce que j'ai de plus chers pour revoir le sourire de James. Le regard flamboyant de Lily.

Je me rappelle avoir déjà dit ça.

Il y a cinq ans.

Cinq ans que je pensais avoir retrouvé la joie de vivre. Cinq ans où j'avais réappris à rire. Grâce à mon frère de cœur. Grâce à mes amis les plus proches.

Des efforts combinés afin de me faire vivre de nouveau.

Des efforts réduits en cendres en une nuit.

Je balaie rapidement le souvenir de James de ma tête, sachant que je ne ferais qu'en souffrir un peu plus.

Je trempais ma main en sang dans le peu d'eau qu'on m'avait apporté. Et je me sens sombrer une nouvelle fois dans les méandres de mon esprit. Cette fois tourné vers un passé que j'aurais aimé oublier. Vers un passé qui n'avait jamais été guéri. Jamais été pansé. Un passé que j'avais juste refoulé. Qui resurgissait après la douloureuse épreuve qu'était ce 31 octobre 1981.

Nous étions trois jours après la mort de James et Lily Potter. M'échappant juste un peu de l'univers du moment présent, je cherchais dans ma mémoire, leurs sourires.

Nos bêtises.

Du temps des maraudeurs.

De cette époque insouciante.

De mes nombreuses conquêtes.

Et De celle qui avait le prénom d'un ange…

Gabrielle.


Dors,
Et surtout là-haut réveille-toi,

Vole,
Dis toi que d'ici nous on te voit,

Cette image que tu as laissée,
N'est pas celle d'un homme qui n'guérit pas,

L'histoire ne fait que commencer,
Pour toi on continue le combat,
Mmmmm…

Mais nan, Mais nan, Mais nan, Mais nan,

Nan,
On n's'enfermera pas dans le noir,

Fort,
Tu l'as été donc on te le doit,

Honte à ceux qui n'ont pas cessé,
De te nuire et salir les espoirs,

Jamais les bras tu n'as baissé,
On t'entend nous murmurer tout bas,

Ca va, j'vous jure, je me sens bien.

REFRAIN :

Sous l'amour que tu as semé,
Poussent « les fleurs de l'éternité »,
Les hommes s'en vont et viennent,
Sans vraies raisons mais toi,
Tu n'es pas venu pour rien,
Passant ton temps à chérir les autres,
Aujourd'hui tu es,
Toujours parmi nous.

Partie RAP (Harlem) :

Chose promise, Chose dure,
J'te l'avais dit un jour,
Je t'écrirai un truc,
Mais tu nous as pris de court,
On est tous sur l'cul depuis le 30,
Avec un peu d'retard,
Maintenant je le chante,
Je t'aime poto,
J'te l'ai d'jà dit par texto,
Une star qu'à demie,
Car t'as gardé le cœur chaud,
Claro,
Karine t'envoie un « Te Quiero »,
Et ton public me somme de te dire encore Bravo,
Distributeur de bonheur,
Je ne retiens de toi que le sacré déconneur gros,
Les meilleurs partent trop tôt,
De ton rire se propage un éternel écho,
C'est la sécheresse dans les yeux de ceux qui t'aiment,
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pour qu'tu reviennes,
Mais t'es parti,
Sans pleurs et sans bruit,
Sur un par terre de fleurs blanches à Chambéry.

REFRAIN :

Sous l'amour que tu as semé,
Poussent « les fleurs de l'éternité »,
Les hommes s'en vont et viennent,
Sans vraies raisons mais toi,
Tu n'es pas venu pour rien,
Passant ton temps à chérir les autres,
Aujourd'hui on t'aime,
Toujours par milliers.

(Hommage à Grégory Lemarchal par Harlem - Star Ac 4)

Parce que c'est une jolie chanson pour le début de cette fic...James et Sirius, à jamais amis...

Thi-thi,