4 O-S, ils ont tous aimé, chacun à leurs tours. Il y a eut des raisons, il y a eut des conséquences. 4 petites histoires, racontant comment les maraudeurs sont devenus ce qu'ils sont à présent.


1. REMUS : sacrifice

- Remus?

- Mhn.

Elle sourit et lui dit de s'approcher de la cheminée en face de laquelle elle était assis.

- Allez, à qui tu penses?

- Qui te dis que je pense à quelqu'un?

- Je te connais Mus. Aussi loin que je me souvienne, je t'ai toujours connu, toi, tes manies, tes expressions.

- Tu me connais même un peu trop bien.

- Il y a des choses que j'ignore sur toi.

- Comme?

- Ce qui s'est passé cette nuit là.

- Tu mens, tu sais ce qui s'est passé cette nuit là.

- Mais tu ne me l'a jamais dit, et ce que tu ne m'as jamais dit ne compte pas.

- C'est si important?

- Oui.

- Je suis un loup-garou, dit-il d'une voix lasse, ça te convient?

- Oui, dit-elle en le serrant dans ses bras.

Ils se turent pendant un moment.

- Alors, qui?

- Tu ne lâchera jamais le morceau?

Mais il ne lui laissa pas le temps de continuer et poursuivit :

- Non, bien sûre que non, si tu le lâchais, tu ne serais plus toi.

- Alors tu vas répondre?

- Que ferais-tu si tu aimais quelqu'un mais que tu es persuadée que cette personne en aime un autre?

- Je lui dirais quand même, si ce n'est pour avoir une réponse positive, au moins pour être franche vis à vis de la personne que j'aime.

- Alors, je dois t'avouer, je t'aime.

- Remus...

Il baissa les yeux vers les flammes.

- Tu as raison, continua-t-elle, j'en aime un autre. Pour moi, tu es un frère, le plus merveilleux des frères, mais un frère.

- Je sais, et demain nous ferons comme si je ne t'avais jamais rien dit.

- Ce serait mieux.

- Je peux te demander une faveur?

- Laquelle?

- Un baiser, un seul et puis nous n'en parlerons plus.

Elle sourit tristement, mais accepta.

Le baiser fut doux, plein de tendresse et de douceur, d'amour, même si Remus était convaincu que ce n'était pas celui désiré. Puis, après que leurs lèvres se soient détachées, Remus quitta la pièce et referma la porte sans un mot, demain, ils n'en reparleraient pas. Et elle, elle s'écroula sur le tapis et pleura, pleura jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Elle pleurait la mort d'un frère, d'un ami, de so amour.

Elle avait fait son choix et elle le regretterait sans doute toute sa vie, mais même si elle l'aimait bien plus que comme un frère, même si elle l'aimait à en perdre la raison, quel avenir avaient-ils? Il ne lui resterait à jamais qu'un goût de vanille dans la bouche et l'espoir qu'il l'oublie, car elle n'était qu'une pauvre moldue condamnée depuis longtemps par la maladie, car il n'était qu'un loup-garou...