Titre : Pirates tout terrain.

Auteur : ben… moi… enfin, je crois… attendez… je vérifie… j'espère que c'est moi, que je suis moi… haaaaaaaa !!!

Base : kingdom hearts et Final Fantasy 12, Final Fantasy 7 et d'autres encore...

Résumé : Lorsque j'ai imaginé la suite de Kingdom Hearts 2. Celle où "que se passe-t-il, maintenant que les ennuis sont terminés?" Puis je me suis rappelé le moment du premier volet de KH où Riku tripe pas mal dans le bateau du Capitaine Crochet (que j'appelle Hook, en général), et j'ai pensé à Jack Sparrow. Il n'apparaît pas dans ma fic parce qu'il est trop "sacré" et que je veux pas lui faire de mal avec mon style d'écriture de merde.

Genre : bin, comme d'hab, je peux pas m'empêcher d'esquinter les persos… je suis de ces êtres tordus qui baignent leur existence dans la douleur psychique et dans les espoirs tordus… niark niark… ahem. Beaucoup yaoi, je peux pas m'empêcher. Promis, je me calme.

Couples : surprise pour l'instant, à savoir que Riku a abandonné tout espoir de se taper Sora, parce que Sora à choisi la voie du développement de l'espèce.

Disclaimer : square. Forever.

Avertissement : yaoi, évidemment ! Venant de moi, hein …

Note : Vaan risque d'être assez OOC, parce que je ne connais absolument pas FF12, c'est ma maman qui y joue, moi j'ai rien compris quand elle a essayé de me raconté l'histoire (trop de politique…) et je me suis tapé un sacré délire sur ce personnage lorsque le jeu n'était pas sorti. Vous voyez l'image où on le voit avec un gros sac, en train de manger un petit fruit? A sa posture, mon cerveau en a fait un danseur. Moi qui adore les bolas… depuis, ma maman s'est recommencé une partie que je suis avec passion.

A oui, au fait, les bolas: je suis même pas sur de savoir comment ça s'écrit! Pour expliquer ce que c'est: on prend une balle de jonglage, on l'attache au bout d'un cordon, et on en fait tournoyer deux un peu dans tous les sens. Le résultat et très beau, surtout quand les baballes sont en feu!

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Un jour, il serait pirate. Il sillonnerait ce ciel immense qu'il contemplait, les yeux écarquillés malgré le sommeil, avant de s'endormir, les rêves remplis de batailles sanglantes et de victoires sur un empire tyrannique. Un jour, il aurait enfin un grand et puissant vaisseau, dont la vue rendrait fou ceux qui savent à qui il appartient. Il aurait un fidèle bras droit qui hurlerait ses ordres après lui, d'une voix qui glacerait le sang du meilleur combattant, et qui laisserait croire qu'il s'agissait de ce capitaine recraché par les pires démons (1). Un jour il aurait un équipage aussi crétin et délirant qu'il fallait l'être pour être bon pirate. Un jour, il serait dans la même cour que ces hommes craints et cruels qu'il voyait, trop rarement, à la taverne et qu'il enviait de toute son âme.

Pour l'instant, il dansait. Il faisait tournoyer deux bolas le long de sa silhouette fine et souple. Il dansait pour ces hommes, justement, qui le regardaient, attirés par sa grâce malgré eux. Il dansait pour l'admiration des passants, pour ce que les moins pauvres jetteraient à ses pieds. Il dansait pour sa propre vie, pour avoir quelque chose à aimer en attendant l'aventure. Il dansait, se glissait entre les cercles de feu que formaient ses bolas virevoltants. Il dansait pour charmer ceux qui prenaient chaque nuit son corps en échange de quelques gils. Il dansait sous l'oeil moqueur des soldats impériaux qui infestaient la ville. Il dansait pour son frère mort à la guerre. Il dansait pour égayer les rues reconstruites de Rabanastre. Depuis la capitulation de Dalmasca, il tordait son corps avec une grâce sans pareille, en attendant le moment où il pourrait partir.

***

Ivalice n'avait jamais connu ni les heartless, ni les similis (2), ni aucun des autres mondes, d'ailleurs. Il n'y était pas sensé avoir de porte pour y accéder. Pourtant, il s'y trouvait, fraîchement atterri à l'aérogare. Il regardait autour de lui, ses yeux éblouis par tant de vie pullulante et en perpétuelle agitation. Il se tourna vers son équipage.

- Riku?...

- Oui, nous resterons un peu plus longtemps que "quelques jours"… une ou deux semaines, pourquoi pas! Allez, quartier libre pour tout le monde, vous l'avez mérité. Mais tâchez de trouver là où nous pourrons revendre nos trouvailles! Rajouta-t-il alors que ces hommes se réjouissaient avec bruit.

Riku regarda son équipage se disperser dans les rues, un sourire au coin des lèvres. Lui aussi irait s'amuser, seulement il prenait son temps.

Oui, Riku était devenu pirate. Des portes s'étaient ouvertes, mais aucune ne menait aux ténèbres. Alors Sora ne s'était pas privé, avec Kairi et lui, de partir retrouver, de temps à autres, tous ceux qu'ils avaient pu croiser dans ses voyages pour les rechercher. Puis, un soir d'été, alors qu'il regardaient tous les trois le soleil se coucher sur l'horizon de Destiny's Island, un vaisseau était apparu, crevant le ciel rose. Un vieux bateau de bois, qu'il avait pris d'abord pour celui du capitaine Crochet, qui pour s'approcher grâce au vent avait hissé de sombres voiles.

- Des voiles noires! Avait hurlé Sora.

- Tu le connais?

- C'est Jack!

- Mais encore?

Et à cet instant, depuis la proue du bateau, celui qui avait entendu parler de lui leur rappela avec force son titre: capitaine.

- "Capitaine"

- Sparrow, termina Sora.

C'est ainsi que débuta la nouvelle vie de Riku. Il suivi Jack, comme mousse, puis matelot, il fut vigie, puis, quelques années plus tard, il descendit à quai pour ne plus jamais remonter à bord du Black Pearl. Il serait désormais capitaine de son propre navire. Il en trouva un à Tortuga, avec un équipage d'aliénés, de boiteux et d'ivrognes grâce auquel il essuya de cuisants échecs. A la quatrième mutinerie, il renonça et débarqua, de nouveau seul, dans la vile sportive et dynamique de Luca, dans le monde de Spira, où de vieilles connaissances de Sora lui prêtèrent main forte. Grâce aux Albatros, il trouva en une semaine un vaisseau et un équipage un peu plus sûr que le précédent, à Midgar, ville dévastée au milieu de steppes mélancoliques, qui gisait sur un monde qu'il n'avait jamais exploré. Le vaisseau, construit par encore une autre connaissance de Sora, ne payait pas de mine, mais le hasard l'avait nommé exactement comme le radeau qu'il avait autre fois construit avec Sora. Ainsi, Riku avait acquiert l'Hingwind. Il fit ses remerciements et ses adieux au trio Yuripa, à Cid, et parti, enfin, capitaine de son propre vaisseau, avec lequel il pu piller, brûler, violer (3) en toute impunité, sans jamais ressentir aucun regret d'avoir quitté l'île où il était né, de n'y être jamais retourné. Pourquoi y retourner, sinon pour contempler de loin Sora, qui entre temps avait largement eut le temps et l'âge de se marier avec Kairi. Jamais il ne l'aurait, et c'était les yeux fermés, le regard de Sora plongé dans la tête, qu'il pénétrait les corps brisés qu'il avait accaparé, ou qu'il avait payé lors de leurs escales. Néanmoins, debout sur le pont de son vaisseau, les vents des mondes qui cinglaient sa peau crevassée, qui emmêlaient ses cheveux qui commençaient à feutrer, il était heureux. Sora ne l'aurait peut-être pas été à ses cotés. Certes, il se serait bien amusé, durant quelques années, mais il n'aurait jamais aimé tuer, voler, ni agresser qui que ce soit, puis il aurait voulu rentrer à la maison un jour ou l'autre. Riku, lui, partait sans cesse, pour ne jamais revenir. Tout comme il partirait de Rabanastre pour ne jamais y revenir.

- Alors, petit capitaine?

- Tiens, toujours là?

- Tu veux te débarrasser de moi?

- Non, je me demande si tu es capable de t'offrir du bon temps, c'est tout.

Vincent baissa la tête, et son visage disparu dans le col de son manteau rouge vif (4).

- Bah… Ça s'apprend! Allez, va te balader.

- Et qui garde le vaisseau?

- Heu…

Vincent manqua de peu d'esquisser un sourire. Riku était encore un débutant, il en avait conscience, sinon sans doute n'aurait-il pas autorisé d'être surnommé "petit" capitaine. Enfin, il ne l'admettait uniquement venant de Vincent, à croire que les gothiques ont tous les droits (5). Il ne restait qu'eux deux devant la grande porte métallique menant au vaisseau, dans cette aérogare bondée de marchants, d'hôtesses et de dignitaires impériaux.

- En réalité, je ne crois pas que ça vaille la peine de laisser quelqu'un en surveillance…

- Je peux toujours rester ici…

- Non-non-non, tu vas te balader! De toute façon, tu fais peur aux jolies hôtesses, alors autant que tu déguerpisses!

Finalement, le grand vieillard obéit aux ordres du "petit" capitaine, et tous deux s'avancèrent vers la sortie de l'aérogare. A l'entrée de la ville ils se séparèrent, Riku à la recherche de la taverne où se trouveraient les plus jolies attractions, Vincent s'apprêtant juste à errer sans but en effrayant les passants.

Riku se balada dans les quartiers périphériques de Rabanastre, croisa le grand marché, rencontra un ou deux voleurs à la sauvette qui ne pouvaient rivaliser avec ses réflexe aiguisés, quelques jeunes créatures qui marquèrent un bon détour pour ne pas l'approcher en croisant sa route. Il trouva la basse ville, dans laquelle il rencontra quelques malfrats fortunés et marchands belliqueux pour lui racheter le fruit de ses méfaits. Puis il retourna en ville, où il manqua de percuter celui qui, manifestement, n'avait pas arrêté de marcher sans but, effrayant quiconque le croisait. C'est à dire beaucoup de monde.

- Vincent? Alors, tu n'as rien trouvé pour t'occuper?

- Si…

- Ah! Raconte!

- C'est… Je peux te montrer, plutôt.

- Elle est si jolie que ça?

Vincent ne répondit pas, et se détourna. Riku, frustré, le suivi à travers les rue, jusqu'au marché qu'il avait entrevu précédemment. Ils passèrent les étals sans les voir, Riku en profita pour faire quelques poches de soldats, Vincent pour effrayer une dizaine de badauds de plus, puis ils s'arrêtèrent devant une petite place où un attroupement s'était formé.

- Ce doit être par ici…

- Une bagarre?

- Non, loin de la.

- Alors quoi?

- Lorsque je l'ai vu… J'ai pensé à toi. C'est étrange, mais j'ai pensé que ça te plairait.

- Mais quoi?

- Vas-y. C'est le genre de chose qui ne demande qu'à être vue.

Irrité, Riku s'avança, se fraya un chemin parmi les flâneurs. Puis il entrevit, quelques mètres au dessus des têtes des spectateurs une petite balle de chiffon s'élever dans les airs, son cordon tournoyant autour d'elle. Elle revint en direction du sol, mais ne le toucha jamais, car sa cordelette fut happée par une main vive et souple, qui en reprit le contrôle, une maîtrise parfaite qui faisait danser une petite balle de chiffon bourré de sable comme une petite lumière autour d'une fée. La fée qui la manipulait était blonde, les cheveux plus longs devant qu'à l'arrière du crâne, un corps effilé et gracieux, qui se glissait entre les bourses de tissus avec un magnétisme qui poussait à le regarder sans oser cligner les yeux la moindre fraction de seconde. La rue entière appartenait à cette fée éclatante. Riku regarda cette danse insolente, ce joyau qui semblait mettre le ciel lui-même à ses pieds. Quelques badauds jetaient des pièces au sol avant de partir, ou frappaient dans leurs mains pour féliciter une petite acrobatie. D'autres, comme Riku, restaient plantés, immobiles et hypnotisés, attendant l'instant où l'étrange créature les capturerait dans sa danse.

Mais contrairement aux apparences, le danseur était bien trop concentré pour piéger qui que ce soit volontairement, il ne voyait même pas le monde qui l'entourait. A cet instant, pour lui, il n'y avait que ses bolas, ses jambes qui le soutenaient, ses bars, ses épaules, ses doigts qui le faisaient souffrir. Les passants n'avaient qu'à s'écarter pour ne pas se prendre une balle dans le tête, même si, parfois, ses yeux se reconnectaient brièvement au monde réel, pour voir s'il y avait encore du monde, s'il pouvait encore danser, si personne ne le gênerais pour la figure qu'il voulait tenter. Ce fut à cet instant que cette bulle qui le séparait du reste du monde devenait transparente. Mais cette fois-ci, quelque chose la creva. Elle se brisa sous le regard impuissant du garçon, qui venait de se fixer vers le coupable. Un autre regard avait rencontré le sien, bien plus effrayant et profond que ce qu'il avait pu voir jusqu'ici. Une de ses bolas, soudainement sans contrôle, se servit de son élan pour lui percuter la tête, provocant de grand éclat de rire pour les enfants qui, certainement, n'attendaient que ça. Lui-même riait. Il se trouvait subitement très bête de se déconcentrer pour si peu… enfin… probablement était-ce un client pour ce soir. Il paierait cher de lui avoir fait tant d'effet.

Ses jambes se seraient dérobées sous lui si elles ne s'étaient pas préparées à rencontrer ces grands yeux sombres. Il se sentait perdu, happé par cette vision hypnotique qui l'asservissait, ce corps si jeune qui pourtant l'attirait à lui en donner la nausée. Il fallait qu'il parte, il était hors de question de subir un instant de plus cette attraction qui le déroutait et qui lui faisait tourner la tête.

Pourquoi je ne te dévore pas?

Il recula, tant bien que mal.

Pourquoi je ne te fais pas tout le mal que tu fais à ma tête?

Il ne pouvait détacher ses yeux de son corps, et manqua de trébucher.

Pourquoi je ne te possède pas?

Leurs regards se croisèrent de nouveau.

Pourquoi je suis revenu te prendre?

Ils étaient perdus.

***

La nuit était tombée. Il avait marchandé, vendu, amassé des richesses que l'équipage s'était redistribué, pour tout dilapider avec passion en alcool, en festin, en filles. Il comptait bien s'amuser autant que ses hommes et profiter de ses plaisirs.

Pourquoi fallait-il que tu sois ici?

La Mer de Sable. Une grande taverne de Rabanastre, autour les autres semblaient ne pas exister. A peine y était-il rentré qu'il savait que sa raison ne reviendrait pas.

Tu dansais, encore.

Un être voletait entre les tables. Une chose disparate, qui remarqua son entrée, qui lui sourit.

Je t'ai regardé, et tu as compris. Tu n'es pas stupide, tu sais te diriger vers la monnaie scintillante.

Leurs regards s'étaient de nouveau rencontrés. Le danseur chaparda un verre qu'il bu d'une traite avant de sortir.

Tu me l'as bien fais remarquer, d'ailleurs.

- Combien?

J'avais une bourse pleine sur moi. Je te l'ai montrée, tu l'as fouillée.

- Ça devrait aller. On va où?

Je t'ai arraché ta petite veste.

- Pas ici, le patron va me tuer!

Je t'ai poussé dans un recoin du mur. Tu es tombé entre deux piliers, ta paye dans la main.

Le danseur serra la poche de cuir (6) de plus en plus fort pour se donner un peu de courage. Le pirate lui retira lentement tout ce qui l'habillait, et le déposait à coté de la tête du danseur. Il déroula la ceinture qui recouvrait sa taille, et la garda un instant devant son visage, comme pour y déceler une odeur, avant de la glisser sous la tête du garçon. Il entreprit de lui détacher les protections qui jonchaient son pantalon (7), qui s'écrasèrent sur le dallage dans un bruit de ferraille rouillée par le sable. Le danseur songeait à les entretenir plus souvent quand il sentit son pantalon glisser le long de ses jambes.

Si le patron de la taverne arrivait maintenant, il était cuit. Il sentait le vent se faufiler le long de ses cuisses, et le sol se réchauffer à chaque tremblement de crainte d'être vu. Le pirate se déshabilla à son tour, et lui permit de contempler au clair de lune les innombrables balafres qui jalonneraient, il l'espérait, un jour, son propre corps. Du moins, des marques qui témoigneraient d'une autre vie que celle-ci. C'était la première fois qu'il avait un client qui consentait à se déshabiller autant que lui. C'était aussi la première fois qu'on s'emparait de lui en pleine rue, même si, derrière deux piliers le long d'un mur, ils étaient plutôt bien cachés (8). Lorsque ses vêtements n'étaient à leur tour qu'un tas replié par terre, le pirate lui saisit les jambes pour les serrer contre ses flancs, et s'allongea sur lui. Le garçon jetait de furtifs regards alentour, la gorge serrée par l'idée de pouvoir être vu à n'importe quel moment. L'autre ne ses souciait manifestement de rien, et promenait son nez le long du cou du danseur, qui frémissait. Sans plus attendre, il le pénétra.

Le garçon serra les dents, et agrippa l'épaule de son client de sa main libre, l'autre toujours cramponnée à sa précieuse poche de cuir. Sans un bruit il subit les coups de reins lourds et espacés qui lui semblaient le faire se déplacer le long du sol, tant le pirate déployait de force pour le faire souffrir davantage à chaque fois. Il jetait sa tête en arrière, et enfonçait son crâne dans sa ceinture. C'était aussi le première fois q'un client s'était soucié de son confort. Sa respiration suffocante se bloquait pendant de longs instants pour ne pas devenir un hurlement de douleur lorsque les intrusions se faisaient plus intenses. Bien qu'aussi silencieux que lui, le pirate semblait jouir. Au moins, il y en avait un des deux qui s'amusait. Pourtant, le garçon ne détestait pas le traitement, il y avait prit goût depuis longtemps, davantage par résignation que par choix. Il préférait mille fois danser que d'être un heurtoir à frustrations. Lorsque sa bouche qu'il avait grande ouverte par inattention failli lâcher un petit gémissement malvenu, une main s'y colla. Il se cambra, ferma les yeux, se laissa envahir par le peu de bonheur qui lui suffisait pour endurer le supplice. Puis le pirate s'arrêta. Il resta encore quelques instants en lui, retira sa main de son visage, et le regardait.

Je me suis installé entre tes cuisses, maintenant. J'ai agit et j'ai payé. Est-ce que j'existe encore?

- Le patron va me tuer.

Bien sur que non. Je n'ai jamais existé.

Il se pencha sur lui. Chaque parole du danseur le blessait, il en était certain. Il viola sa bouche de ses dents et de sa langue, comme pour la punir de confirmer toujours un peu plus le seul mépris dont il bénéficiait en échange de tant de pièces. Il souleva le dos du petit danseur et le colla contre le mur pour mieux le malmener.

- Tu finis par les préliminaires, toi?

Puis une chose à laquelle il ne s'attendait pas se produisit. Il rencontra douloureusement le sol, frappé par le pirate, auquel il fit face immédiatement.

- Qu'est-ce que…

- C'est mauvais pour les affaires de sortir autant de conneries. Tu devrais te taire.

- Oui, bin, pas la peine de me cogner!

- Je reviendrais. Tu as intérêt à garder tes nuits pour moi.

Le danseur eut un sourire au coin de sa bouche, qu'il rapprochait de celle du pirate.

- Mon vieux, murmura-t-il, si tu me donne à chaque fois autant de fric y a aucun problème!

Je veux te dévorer. Peut-être qu'après… Tu sortiras de ma tête.

Ils se rhabillèrent. Ou, plus précisément, le garçon se laissa rhabiller par le pirate, qui répandait son corps de baisers avant d'y replacer chaque vêtement. Il fermaient tous deux les yeux, envahis par de doux frissons qui rendait l'un moins violent et l'autre moins insolent. Le danseur fut recollé contre le mur, pour y subir quelques coups de langues supplémentaires dans son cou, sur ses épaules, ses lèvres, pour que les ongles du pirate s'enfoncent dans sa peau pour la marquer en attendant les nuits prochaines, puis relâché.

Pourtant tu n'es toujours pas sorti de ma tête. Que faut-il que je te fasse?

Il disparu dans la nuit.

Que je te tues?

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1) : " ce capitaine recraché par les pires démons" ça dit rien a personne? Pirate des caraïbes, volume un!

2) : " ni les heartless, ni les similis" je me doute que ça doit être enquiquinant de changer de langue, mais bon…

3) : " piller, brûler, violer" Yahaha! Riku en méchant!!

4) : Oui, Vincent Valentine en pirate! Quelqu'un y voit un inconvénient?

5) : " à croire que les gothiques ont tous les droits" Véridique! Cette semaine, j'ai entendu une fille (style "rappeuse pleine de

breloques aux oreilles") raconter à ses copines que lorsque elle-même portait un chapeau, de la part de la prof c'était "enlèves-moi ça tout de suite!!!" et quand c'était le gothique de sa classe (vous voyez Mana? Bin… pareil, avec le maquillage, et tout et tout…) la prof faisait plutôt "Pourrais-tu retirer ton chapeau, s'il te plait?" J'étais mort de rire…

6) : " la poche de cuir" à remarquer que j'évite autant que possible le mot "bourse"…

7) : " les protections qui jonchaient son pantalon" et non d'un petit chien que c'est galère à bricoler! Tous les cosplayeurs en ont bavé!

8) : " entre deux piliers le long d'un mur" celles qui connaissent Rabanastre en savent quelque chose! J'ai rarement vu une ville aussi compliquée!

lors? Je me doute que ce duo est… peu commun… non, en fait, je crois pouvoir m'enorgueillir d'être seul à l'avoir pensé. Mais c'est un pur hasard, né d'une association d'idée de la forme suivante:

Riku suit Jack et devient pirate il se ballade et croise pas mal de monde en parlant de pirates… faudrait le faire rencontrer Balthier et Vaan

Quand ff12 n'était pas sorti, je voyais Vaan comme un danseur de toute façon, danseur ou pas, c'est un saltimbanque on sait comment les saltimbanques arrondissent leurs fins de mois dans le tas il doit bien se taper des pirates ça tombe bien je voulais que Riku le rencontre…

Enfin voila. Comme quoi l'ennui n'est pas dénué d'intérêt.

- T'es pas seul à t'ennuyer

- Axel retourne te coucher!

- Mais-mais-mais! Tu t'occupes plus de moi!

- Ah, c'est vrai ça… meuuuu t'inquiète, je t'avais préparé une entrée dans l'histoire, reste à caser tout ça…

- Et Roxas?

- Laisses tomber. Tu vois, je voulais exploiter le "Axel rongé par l'absence de Roxy". LuluLoveNight a fait un travail très joli sur ça, d'ailleurs… m'enfin.

Sauf que tu meurs dans KH2…

Au fait, Axel…

…Faudrait d'abord que je te ressuscite…