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Post saison 6 : Felicity se retrouve face à une situation très difficile pendant la détention de son mari et tout ce qu'elle avait essayé de refouler refait surface...
Mes chers lecteurs, me revoilà avec une nouvelle fic qui j'espère va vous plaire. Vous m'avez manqué mais entre le boulot, mon changement de carrière et le reste, ça n'a pas été de tout repos !
Par ailleurs, je salue Rosace76, qui s'et lancée dans l'écriture. Bienvenue à bord et ça a été un plaisir de collaborer avec toi.
Je ne sais pas encore s'il va y avoir une suite à cette histoire. A vous de me le dire dans les reviews.
Bonne lecture et bonne soirée :D
Un jour ou l'autre nous sommes confrontés à la perte d'un être cher, quelqu'un qui a prit une place immense dans notre cœur et dans notre vie.
Felicity pleurait en silence, essayant de rester digne. Après des mois de lutte acharnée, sa mère venait de mourir. Le cancer est une vraie saloperie qui vous ronge de l'intérieur, insidieusement.
Une fois des formalités administratives réglées, la jeune femme alla se recueillir dans la petite chapelle aménagée. Elle était de confession juive mais pour aujourd'hui, ce lieu de culte ferait l'affaire.
Tu ceux qui nous aimes nous quitte un jour… Cette citation, Felicity l'avait retenu d'une de ses séries qu'elle avait adorées suivre, les frères Scott. L'héroïne finalement n'avait pas tort. L'informaticienne pensait à tout ceux qui avaient croisé sa vie et qui étaient partis.
Elle pensa forcément à son mari. Oliver était détenu depuis bientôt trois ans. Trois ans de trop. La jeune femme était anéantie et se mit en route, l'air déterminé.
(Huit mois plus tôt)
Cela faisait deux ans qu'Oliver était en prison et Felicity arrivait plus ou moins à concilier sa vie de femme de Arrow et sa vie de belle mère avec William.
L'une des périodes les plus dures avait été les deux semaines suivant la déclaration à la presse de l'archer. Les gens se pressaient devant l'immeuble où vivaient l'informaticienne et le jeune garçon. Les menaces de mort, les insultes… tel était devenu le quotidien des deux malheureux avant l'établissement du programme de protection des témoins.
Mais heureusement, Felicity et William étaient très soudés dans cette épreuve. Un lien très fort s'était créé entre eux. Tous deux avaient suivi le programme de protection que Lyla avait mis en place pour eux à la demande d'Oliver.
Pour William, les choses étaient assez faciles à gérer car, en dehors de son père et Raïssa qui lui manquaient énormément, le garçon n'avait aucune attache à Star City.
Pour Felicity, les choses étaient différentes. Déjà elle renonçait à avoir tout contact avec son mari et ses amis. Mais l'informaticienne avait dû aussi laisser sa mère et son père derrière elle. Elle se sentait assez isolée et son maigre salaire de serveuse (elle avait dû délaisser l'informatique par mesure de précaution) leur suffisait juste pour vivre correctement.
William était à sa leçon de spécialité physique ce soir-là, et la jeune femme profitait de son jour de congé pour avancer dans ses tâches quotidiennes, lorsque l'on sonna à la porte.
Felicity ouvrit la porte avec un grand sourire car elle pensait que c'était Teresa, sa voisine et amie qui devait passer. Le sourire s'effaça de son visage lorsqu'elle vit John, l'air grave, devant elle.
« Qui est mort John ? s'empressa de demander la belle blonde le cœur serré, s'attendant au pire.
- Personne, répondit John très vite, mais il faut que je te dise quelque chose…
Et en une après-midi, Felicity et William allèrent discrètement à Star City. Au siège de l'A.R.G.U.S., Lyla les attendait.
- Où est-elle ?!
- Donna est en train de passer des examens complémentaires. Tu pourras bientôt la retrouver. Tu nous manques beaucoup.
William se reposait dans une des installations pendant que Felicity patientait fébrilement, John à ses côtés.
- Oliver parle souvent de vous deux.
La jeune femme détourna le regard. Elle ne voulait pas parler de lui. Pas maintenant.
Heureusement pour elle, John n'eut pas le temps de répondre car un médecin s'approchait d'eux.
- Comment va-t-elle ?! Comment va ma mère ?!
Le médecin regarda l'informaticienne avec compassion et dit :
- Et si nous allions parler dans un endroit un peu plus calme ?
John s'exprima en premier :
- Je t'accompagne.
- Non John. J'ai l'habitude d'encaisser seule les choses. Et fais-moi la promesse de ne rien dire à Oliver. Je le ferais en temps voulu.
Ok. »
La mine défaitiste de Felicity attrista l'ancien soldat qui laissa son amie à contrecœur, parler au médecin.
« Avez-vous d'autres questions Felicity avant que nous allions voir votre mère ?
- Non, je… laissais moi juste cinq minutes s'il vous plait », demanda la belle blonde dans un souffle brisé.
Une fois la porte fermée, Felicity pleura de toute son âme. Un cancer. Sa mère avait un cancer qui s'était généralisé. Le médecin lui avait dit que sa mère combattait cette maladie depuis un an, mais que ses chances de survie s'amenuisaient.
Donna avait décidé de ne plus se soigner car elle n'attendait plus rien de la vie. Le départ de sa fille et de William, en plus des problèmes de son gendre l'avaient terriblement affecté. Elle avait décidé d'aller voir une dernière fois Oliver en prison pour lui faire ses adieux sans qu'il ne sache tout cela mais elle ne put atteindre la prison. Un malaise l'avait pris au volant.
C'est lorsque nous pensons avoir trouver le bonheur que tout vole en éclats… voilà ce que pensais Felicity à ce moment précis.
Après un long moment, elle décida de se ressaisir tant bien que mal et d'aller voir sa mère, déterminée à l'aider à combattre sa maladie.
En vain.
(Maintenant)
Les mois qui s'étaient succédés après cette annonce furent de pire en pire jusqu'à la fin.
Felicity avait décidé de confier William à Raïssa pour le bien être de ce garçon. William avait essayé de contester la décision de sa belle-mère, qu'il aimait beaucoup, mais Felicity ne cessait de lui répéter qu'il devait vivre sa vie comme son père l'aurait souhaité. Que désormais, il pouvait être un enfant comme les autres et aspirer au bonheur.
Puis, la belle blonde resta auprès de sa mère, à San Francisco, où Lyla leur avait établi de nouvelles identités.
Le chagrin était inscrit au fer forgé dans son cœur. Felicity n'avait plus de larmes, seulement de la colère.
Quelques jours après l'enterrement, la jeune femme arriva vite à Iron Heights avec en main, une autorisation express signée de Lyla. Ses amis étaient inquiets pour elle mais elle avait décidé de faire silence radio après avoir obtenu l'autorisation.
Elle attendit, le visage fermé, un Oliver qui, lorsqu'il vit le visage de l'informaticienne, était partagé entre le soulagement et la douleur.
Un silence s'installa et Oliver décida de faire le premier pas.
« Je suis ravi de te voir chérie mais c'est imprudent de venir, dit-il tristement en avançant sa main menottée.
Felicity recula face à ce geste. Oliver sembla dérouté mais, après tout ce temps passé en prison, il ne dit rien.
- C'est de ta faute.
Les mots prononcés par la belle blonde firent l'effet d'un saut glacé à l'archer. Felicity pointa un doigt tremblant de rage sur lui.
- C'est de ta faute si elle est morte !
- Felicity je…
- Toutes ces années où j'ai rejoint le programme de protection pour offrir une vie meilleure à William, ma mère était malade et j'aurais pu faire quelque chose ! Mais non. A la place, William et moi étions seuls, tu nous as abandonné et ça a anéanti ma mère de perdre sa fille ! Si John ne m'avait pas prévenu, je n'aurais jamais rien su.
Oliver recula cette fois-ci.
- Quoi ? Je ne comprends pas…
- Ma mère est morte la semaine dernière d'un cancer généralisé. J'ai appris sa maladie trop tard à cause de ta connerie de sacrifice !
Le souffle manqua à l'archer. Sa belle-mère morte, mon dieu… Il comprenait mieux l'attitude de sa femme. Lorsqu'il releva la tête, il sentit toute la douleur qui émanait de sa femme et cette douleur, il la prenait de plein fouet.
- C'est pour ça que William est avec Raïssa depuis quelques mois… commença à piger le jeune homme.
- Oui et tu sais ce que je lui ai dit avant de partir prendre soin de mère ? Qu'il fallait qu'il délaisse le passé derrière lui, comme je vais le faire aujourd'hui. C'est fini Oliver, tout est fini ! La souffrance, la merde qui s'accumule, toi dans ce bordel, fini !
- Fe-li-ci-ty…
- Non, je ne t'écouterais plus.
- Ne fait pas ça, ne me quitte pas, supplia un Oliver accablé. Tu agis sous le coup de l'émotion…
Felicity avait commencé à regagner la porte mais à cette phrase, elle se retourna, fixant son mari d'un regard vide, terne :
- Je n'ai plus d'émotions, la mascarade est terminée. »
La jeune femme partait en ignorant les cris désespérés de son mari. Il était temps de remettre seule de l'ordre dans sa vie, au lieu de la sacrifier au nom des autres.
Bon, désolée d' avoir sacrifier Donna que j'adore, mais il fallait un truc qui fasse perdre littéralement la tête à notre jolie It Girl.
Aimeriez-vous une suite ? Je pourrais publier une fois par semaine. Hâte de lire vos messages. :D