Titre : La mémoire oubliée
Auteur : Nefer (moi)
Disclamer: les personnages de cette fanfic ne sont pas à moi. Ils sont la propriété de Hiromu ARAKAWA
Commentaire:
Après une première oneshot se déroulant
le monde de FMA, j'ai voulu réitérer l'expérience
et tenter d'écrire une fic un peu plus longue. L'histoire est
somme toute assez classique alors pour apporter à cette fic un
brin d'originalité j'ai décidé d'agrémenter
chaque chapitre avec une ou plusieurs illustrations (N'étant,
toutefois, qu'une pauvre gribouilleuse du dimanche, ne vous attendez
pas non plus à des chef-d'oeuvres ;) lol).
Une fois n'est
pas coutume, le premier dessin qui illustre cette fanfic ne
représente pas les événements décrits
dans le prologue ( pour cause de
"on-va-pas-tuer-le-suspence-dés-le-début").
Il s'agit d'un petit Royai jeune dans la bibliothèque du père
de Riza
http://site.voila.fr/caromilie/biblio.jpg
Voilà
je vous laisse à présent en espérant que
l'histoire et les illustrations vous plairont.
Prologue
"Le noble oiseau déploie ses larges ailes d'ambre
Et enserre de ses griffes puissantes mon coeur las
Bientôt le sang jaillira faisant naître l'ombre.
Dans l'oeil du rapace la porte Vraie s'ouvrira"
Quelle était donc cette étrange litanie qui venait chanter à son oreille sans qu'elle parvienne pour autant à en fixer le sens des mots?
La récitation monotone a sur elle un effet hypnotique, et seul la sensation de froid que l'envahie empêche son esprit de perdre totalement pied.
Pourquoi fait-il donc si froid? Elle sent bien le doux liquide chaud qui semble s'échapper de son corps et coule entre ses mains. Pourtant en dépit de cette chaleur, plus cette eau pourpre glisse entre ses doigts, plus la sensation de froid paralyse son corps.
Las, elle vacille légèrement et recherche, à tâtons, de la main la flaque chaude qui s'est formée sous elle. Si elle s'y allonge parviendra t'elle à se réchauffer?
Son geste est stoppé par une main étrangère.
Dans un effort elle redresse son regard sur son propriétaire, mais sa vue est trouble et d'étranges insectes-étoiles dansent devant ses yeux, lui cachant irrémédiablement le visage de cette personne.
Cette main glacée lui caresse le visage. On lui parle. La même voix que celle du poème, elle en est sure. Pourtant rien à faire, les mots sont trop lointains, elle ne parvient pas à les comprendre.
Des bras l'enserre à présent. Il fait si froid et sombre, peut être devrait-elle dormir pour oublier un instant ces désagréables sensations.
Oui, c'est ça dormir...
