bien le bonjour à vous amis lecteurs!! ma toute première véritable histoire de SDK, que je suis émue...
enfin bref!
je tiens à dire que tout, enfin presque tout, est sugéré dans cette fic, histoire de vous montrer ce qu'est pour moi le pouvoir de l'imagination. j'ai testé sur mon frère, ça a très bien marché!
donc, ici, les événements s'enchainent comme dans la vie courante, et il y a parfois peu de descriptions. maintenant te voila prévenu petit lecteur!
Sasuke: t'as oublié un truc...
ah oui! cette fic est essentiellemnt basée sur...
Sasuke: moi!!
voila. donc si tu n'aime pas Sasuke, change de page.
evidement, tout les persos ici présents ne m'appartiennent pas (mais j'ai essayé!!)
note: aucun personnage n'a été maltraité durant l'écriture de cette fic.
Sasuke: menteuse!!!
bon lecture!!
Je balançai mon pied dans une canette vide qui trainait là. Les mains enfoncées dans les poches, le bonnet, cet horrible bonnet en tricot qui n'avait pour seul mérite que de tenir chaud, baissé jusqu'aux oreilles et le col de mon manteau troué remonté jusqu'au nez, j'avais sans aucun doute l'air d'un épouvantail ambulant.
Ou bien d'un gamin de treize ans, que la colère avait jeté dehors par moins dix degrés un 24 décembre au soir.
La canette heurta le trottoir, et glissa le long du caniveau avant d'être arrêtée par un amas de déchets. Je la contemplai d'un air vide, mais bouillant littéralement de rage sur place.
Ce crétin avait encore oublié! Si je l'avais eu sous la main, je lui aurais sans doute tordu son petit cou d'ivrogne, histoire de lui faire voir à quel point j'étais énervé.
Et encore! Énervé c'était presque trop faible comme mot!
C'était pas bien compliqué pourtant de ce rappeler de ça! La seule chose qui me tenait un peu à cœur dans ce monde à la con où il n'y avait décidément pas de place pour les plus faibles, et il trouvait le moyen de passer à coté, en bon imbécile sans cervelle qu'il était.
Mon pied écrasa sauvagement la malheureuse canette qui n'avait rien demandé à personne . Mais il valait mieux que se soit sur elle que je passai mes nerfs plutôt que sur mon frère. Pas envie de me retrouver en tôle pour le meurtre de cet idiot.
Mais plantons un peu le décors voulez vous? Histoire de mieux comprendre mes réactions et ma fureur.
Je m'appelle Sasuke. Sasuke tout court, du moins, c'est-ce qu' il y a d'inscrit sur le bout de papier censé être mon acte de naissance, lui-même sans doute aussi précis que mon nom.
Parmi les dossiers de l'orphelinat du coin se trouvent quelques précisions concernant ma petite personne. Cheveux blonds, alors qu''ils sont tellement clairs qu'ils en paraissent blancs (carence en vitamines ou je ne sais quoi selon les médecins, ça aurait entrainé une décoloration des cheveux); yeux noisette clair, disons dorés, un mètre cinquante pour une trentaine de kilos, ce qui est relativement peu, un comportement agressif, un caractère difficile, insociable, solitaire, tendances suicidaires et j'en passe. On m'a même dit que j'étais autiste, ce qui est faux, et qui prouve que les personnels de l'orphelinat me connaissaient vraiment bien.
j'aurai pu être abandonné sur les marches d'une église par une froide nuit d'hiver, ce qui aurait rendu mon histoire encore plus pathétique. La vérité est beaucoup plus simple, et pas très belle; on m'a retrouvé un 24 décembre, un bébé de quelques jours frigorifié, à demi dissimulé dans un carton de déménagement avec pour seules voisines, des poubelles débordantes.
c'est un clochard qui m'a trouvé et m'a déposé à l'orphelinat où j'ai grandis. C'est aussi ce jour là qu'on a décrété que j'étais né, et que, pour des besoins pratiques, on m'a donné un nom, histoire de ne pas dire "enfant numéro 15379," lors de l'appel au réfectoire.
Parmi toutes les paperasses qui retracent ma glorieuse existence, il y a celle qui m'a tiré de ce trou un 24 décembre également: mon acte d'adoption.
Depuis cinq ans aujourd'hui, je ne suis plus simplement Sasuke, mais Sasuke Sanada.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur mon passé, je vous invite à voir mon univers.
Je vis dans un petit appartement avec ce qui me sert de famille: un frère ainé stupide et sans cervelle, coureur de jupons et grand buveur. Ma mère adoptive est morte peu de temps après mon arrivée, et je n'i jamais connu mon père.
Le F2 où nous logeons n'est pas encore insalubre, et mon frère étant toujours à la fac, il a du mal à subvenir à tout nos besoins, même les plus basiques. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je suis toujours aussi maigre.
Je n'ai pas d'ami, contrairement à mon frère qui semble les attirer comme un aimant, et je passe le plus clair de mon temps dans les cyber cafés où il n'y a vraiment que là où je me sens bien. Les études m'intéressent énormément, mais je ne peux y accéder, faute d'argent. Alors je me contente du collège du quartier, réputé pour être un des plus sensibles de la ville, et où les policiers font régulièrement des descentes, sans jamais repartir les mains vides. Je me suis retrouvé un jour dans un histoire louche, où pour une fois je n'avais rien avoir là dedans.
Vous savez maintenant à quoi se résume ma situation dans ce monde de merde.
c'est pas brillant, et c'est tu ce que j'ai pour grandir: un passé misérable, un frère, un F2, et les rues pour trainer.
Plutôt que de s'apitoyer sur mon sort et de ce dire que j'ai un ticket avec le diable, je vous propose de revenir à cette ruelle et à ma malheureuse canette.
Un fois ce petit bout de métal bien aplatit -j'y avais mit toute ma concentration- je repris ma marche silencieuse jusqu'à l'appartement que je partageais ce soir avec le plus grand abruti du monde qui me tenait lieu de famille, et qui n'était même pas foutu de se souvenir de mon anniversaire!
Et en plus, ce n'était pas la première fois. Il m'avait déjà fait le coup l'année passée. Et celle d'avant aussi.
Pour la plupart des orphelins du coin, l'anniversaire n'était jamais très joyeux, en général, on évitait même de le souhaiter. Sauf, que je ne voyais pas vraiment cette date comme ma naissance, puisque vraisemblablement, j'étais né au moins une semaine avant, mais plutôt comme le jour où les Sanada m'avaient tiré de ce trou à rats. C'était assez symbolique en fin de compte, et j'attendais juste de mon frère qu'il s'en souvienne un tant soit peu.
Poussant un profond soupir, je passai avec indifférence devant les pavillons propres et modernes que nous n'habiterions jamais. Je n'avais aucune envie de renter, et de voir par la même occasion son petit sourire désolé avec lequel il arrivait à se faire pardonner n'importe quoi, sauf avec moi bien sûr, j'étais immunisé contre ce genre d'attaque. Désolé, il n'aurait pas dû l'être, parce qu'il n'aurait pas dû oublier. S'il ne pouvait pas assumer le fait de devoir s'occuper d'un petit frère, il n'y avait qu'a refuser ma garde à la mort de sa mère et a me renvoyer dans mon orphelinat. Je me serrais pendu à la rambarde de l'escalier, et on en parlerait plus.
Les pavillons aux murs blanc laissèrent peu à peu la place aux grands bâtiments gris de cette zone industrielle qui aurait foutu la chaire de poule à n'importe qui saint d'esprit tant elle était lugubre. Sauf que je n'étais pas saint d'esprit, la vie, cette salope, avait voulu que je sois surdoué. Comme si j'avais eu besoin de ça pour me sentir à l'écart.
Mais en tant que surdoué, j'aurai dû me méfier.
Même si mon cerveau analysa la situation en un temps record et me hurla de fuir, je ne bougeai pas d'un pouce, tétanisé. Ce n'était pas la première fois que mon corps me jouait un tour pareil, sauf que là, ça tombait plutôt mal. Je me contentai donc de regarder la grosse berline noire face à moi, qui n'était là une seconde plus tôt, me disant que j'aurais dû l'entendre. Je la vis sans rien faire, monter sur le trottoir où je m'étais remis par reflex, pulvérisant les poubelles posées là, s'écroulant dans un bruit d'enfer. Mon cerveau capta chaque détail et les enregistra, chose totalement stupide.
Je vis les cartons amoncelés contre un lampadaire partir en lambeaux et voler dans les airs, avant de retomber comme des flocons. Je vis les quelques bouteilles qui trainaient sur le sol, exploser sous l'impact des pneus en une myriade d'étoiles que je ne pus m'empêché de trouver belle. Je vis les déchets alimentaires gicler sur les murs alors que la voiture m'éblouissait de ses phares à je ne sais combien de watts. J'entendis les pneus crisser, le bitume hurler alors qu'une forte odeur de plastique et de caoutchouc brulés, mêlée à celle de la tôle fraichement nettoyée.
Une ou deux secondes. Pas plus.
La berline me percuta de plein fouet.
Sasuke:... et aprés on dit que je ne souffre pas...
arrête de te plaindre tu veux?
alors? ça vous a plu? avant tout je dois dire que cette fic est entièrement (ben oui, c'est pas fini!^^) dédicacée à Xunaly! parce que elle aussi elle aime faire souffrir Sasu (Sasu: et merde! c'est toujours moi!!) et pis parce que c'est comme ça. donc ma chere Xunaly, tout ceci est pour toi! (et pis désolée pour le retard, ne me frappe pas!!)
si vous ne savez pas quoi faire, cliquez sur le bouton du bas!^^
la suite devrait arriver trés prochainement. à moins que je ne vous laisse mariner un peu... faut voir!!^^
merci pour votre lecture.
note: on accepte tout type de dons pour payer les frais médicaux de certains acteurs...
Sasuke:... on se demande qui c'est...
