Mourir de …
Disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling, et l'idée m'a été soufflée par un petit défi proposé par angelinadelacour… Cependant, l'histoire a vu le jour dans mes pensées.
Résumé :
Mais qu'arrive-t-il donc à Malefoy ? A chaque fois qu'il est en train de mourir, il se réveille en sursaut… pour se rendre compte qu'il agonise d'une autre manière ! Et sa mort se répète sans fin, à l'infini… Tout cela finira-t-il par se terminer ?
Bon, je vous préviens tout de suite, cette fiction vachement sadique (niark niark, mon côté obscure ressort ! ;p) Pour les réclamations… c'est pas moi, c'est angelinadelacour ! C'est elle qui a eut l'idée d'abord !
Au crépuscule de sa vie…
C'est le printemps, il fait beau. Le ciel est d'un rare bleu myosotis, à peine voilé par quelques traînées paisibles de nuages blancs. Les soleil scintille et donne un air joyeux aux bougeons vert tendre qui viennent juste de donner naissance à quelques petites fleures timides, l'air est doux, parfait. En un mot : un temps idéal.
Un vieil homme est assis sur une mince chaise de bois, dans son jardin, ou plutôt, sa propriété qui s'étend presque à perte de vue, avec en arrière plan un majestueux manoir ; le Malefoy's Manoir, comme l'indique les lettres d'or sur un plaque de marbre noir, à l'entrée, près de la haute grille qui protège le domaine d'éventuels intrus.
Le vieil homme reste là, paisible. Il est grand, quoi qu'un peu courbé à présent, et, malgré les profondes rides qui parcourent ce corps abîmé, il semble conserver de très rares vestiges d'un époque où il devait beaucoup plaire. Ses cheveux blancs et fins, mi-longs, tombent un peu sur son visage, même s'il a l'air soigné. Sa peau parcheminée est restée d'ivoire, et ses yeux auréolés de plis son d'un gris métallique, intense, qui ne laisse aucun doute sur leur propriétaire : Drago Malefoy a aujourd'hui 87 ans.
Quelques oiseaux chantent dans les arbres qui offrent de l'ombre au vieillard. Celui-ci s'agite un peu, crachote, puis se met à tousser. Il dit quelque chose, mais d'une voix si faible qu'elle ne ressemble qu'à un murmure. Il tousse toujours plus fort, et son corps est maintenant agité de soubresaut. Un elfe de maison en toge frappée aux armoiries de la noble famille accoure du plus vite que lui permettent ses petites jambes frêles, mais il est déjà trop tard.
C'est inutile ; le vieil homme est déjà tombé de sa chaise. Etendu dans l'herbe tel une marionnette désarticulée, il ne respire plus, et ses yeux contemplent à jamais le ciel bleu.
