Titre : Dog

Par mamsailes .

Béta : Soizic

Couple : MattxMello ( attention principalement a sens unique )

Résumer : Maaatt ? Tes ou Matt ?! PUTAIN ! Où es ce chien ?!

Disclaimer : Décidément Obata ne veut pas me péter mello xD

Ratting : T

Prologue : Rires d'enfants et obéissance .

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Whammy's House. Mello 8 ans . Arrivée de Matt .

D'un minuscule placard du troisième étage, dans un orphelinat plutôt luxueux , la porte fermée ne laisse passer qu'obscurité . Derrière celle-ci se trouve un enfant , enfin de ce qu'on en voit . Terrorisé , avec ces mains plaquées maladroitement sur ses oreilles ; et lèvres , désespérément serrés pour retenir quelques gémissements d'angoisse .

Des rires d'enfants, déformés d'une façon presque démente . Ils traquent quelque chose, la sifflant, l'appelant , toujours plus hilares . Ce bruit glace le sang de tous ceux qui croisent le cortège . Finalement, tous arrivent au troisième étage, immense rangée de placards, profonds et étroit . Chaqun passe en tapant à grand coup dans les portes .

Au fond de sa tanière, le gosse panique un peu plus, il n'entend plus rien à part sa respiration et le bruit sourd des pieds qui tapent les portes de contreplaqué. Bam ! Il plaque plus fort ses mains contre ses oreilles. La sueur qui dégouline le long de son dos est glaciale. Bam ! Une main vient obstruer sa bouche, bloquant ses cris d'horreur dans sa gorge. Bam ! Ses yeux se remplissent de larmes . Sa panique devient compacte , il la sent affluer comme autant de sang dans les battements frénétiques de son coeur . Bam ! Le bruit s'approche, de plus en plus, il a posé une main sur la poignée. Bam !

Devant les yeux moqueurs d'une quinzaine d'enfants . Une silhouette frêle et tremblante, sort d'un seul bon d'un placard juste à côté d'eux . Ils vont, pour tous se mettre à l'attraper. La chasse à l'enfant, c'est encore plus drôle que la chasse à l'homme. Lorsqu'ils se stoppent et observent le spectacle .

Le petit se met à courir, il n'a plus de souffle mais tant pis . Tout, sauf qu'ils le rattrapent et recommencent à jouer . Tout . Mais pas ça .
Il voit l'immense fenêtre donnant sur le perron de marbre blanc devant le bâtiment . Il hésite, une seconde, pensant à eux . Il se jette dans le vide .

Le groupe se précipite à le fenêtre brisée . En bas, à une dizaine de mètres en dessous d'eux . Marre de sang qui s'étend lentement , contraste sublime du rouge et du blanc. Quelques cris d'horreur venant du hall d'entrée. Mais surtout, les rires. Les rires qui sont revenus .

-Il va en falloir un nouveau, hein ? Hein Mello ?!

Tous se tournent vers le petit blond . Piaillement frénétiques , réclamations ; il faut un nouveau jouet . C'est vrai ça, c'était le dernier celui-ci. Et des enfants sans joujoux, ça s'ennuie.

-Un nouveau est arrivé ce matin.

Joie perverse , précoce et horriblement dérangeante .
Pourtant ce ne sont que des jeux d'enfants .

5 ans plus tard . Mello et Matt 13 ans .

Dans une chambre, un jeune garçon, les cheveux roux, presque auburn, qui dépasse d'une énorme couette orange, ouvre spontanément les yeux juste avant d'éteindre le réveil . Habitude. Il se lève d'un bond, enfile un tee-shirt à rayures à l'arrache, son vieux jean rapiécé.
Puis sort, et court silencieusement sur le parquet ciré, jusqu'à une chambre 30 mètres plus loin. Ouvre la porte de la pièce , celle-ci toujours plongée dans le noir. Lentement, le jeune va tirer légèrement les rideaux, dévoilant ainsi un tête blonde enfouie dans des draps de satin noir.
Avec une joie particulièrement expressive dans ses yeux vert , il s'agenouille devant le lit . Puis du bout du nez, pousse légèrement contre l'épaule du bel endormi.

-Ma-master c'est l'heure...

Un grognement se fait entendre de la part du master. Il tente alors une légère ouverture des yeux ; attaque « tuante » du soleil.

- Les rideaux bordel, tu les as trop ouverts !

Regard sur le réveil 7h45. Cris de rage, jurons à répétion. Le roux c'est recroquevillé sur lui même, cherchant frénétiquement une tablette de chocolat pour se faire pardonner ... Introuvable.
Il lève les yeux vers l'enfant dans une colère noire, signifiant l'absence de cacao .

- Putain, espèce d'abruti ! File !

Claque particulièrement violente, faisant trébucher le gosse en rayures. Juste avant qu'il ne sorte de la pièce, visage baissé et regard triste il tente un dernier coup d'oeil , implorant , des yeux de chien battu ...

- Pardon mello ...
- C'est master pour toi, sale clebs !

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à suivre ....