Voilà ma toute première fanfiction. J'espère qu'elle vous plaira! N'hésitez pas à laisser des reviews (positifs ou négatifs)!
Disclaimer: Le monde de Harry Potter appartient bien sûr à JK Rowling
Note: J'ai choisi le monde de Harry Potter pour situé cette fiction mais celle-ci ne reprend pas vraiment d'éléments de l'histoire de base.
Condamnée
Le dos voûté. Les yeux baissés vers le sol. Les vêtements déchirés. Ma baguette est cassée à mes pieds. Seule sous la pluie. Attachée à une poutre de bois. Je suis trempée. J'ai froid. La foule est partie. Mais les coups qu'elle m'a portés m'ont laissée prostrée. Trois jours qu'ils disent qu'ils vont me tuer. Trois jours que j'attends ma sentence. Je les gêne, ils me condamnent. Mon existence même est aberrante pour eux. Et mon trépas les libérera de mon pouvoir. Mais rien ne se passe. J'attends. Mes pieds sont engloutis dans la boue. Mes mains sont gelées par le froid. J'en ai assez. Assez de tous ces idiots qui pensent que je suis le Diable et que Dieu va les sauver. Assez de tous ces hommes qui croient avoir compris ce qui est et ce qui n'est pas, sans avoir pris la peine d'observer. Assez de ce monde où pour être normale, il faut ne pas exister. Oui, je suis différente. Oui, j'ai des pouvoirs. Oui, je suis une sorcière. Et alors ?! Et plus ils attendent pour me tuer, plus mon cœur s'assombrit. Plus je perds foi en l'humanité. Le soleil se lève. Les gens sortent de leur maison. Ils lancent des regards discrets dans ma direction. La cloche de l'église sonne. Ils vont tous écouter la bonne parole. Et moi, ils m'ont même pas demandé si je voulais y aller. Pourtant, ils savent pas si je crois ou pas. Conclusions hâtives. Encore et encore. Fin de l'office, le prêtre sort purifier mon âme. Au lieu de me balancer de l'eau bénite au visage, il devrait peut-être me donner du pain. Sinon je crèverai avant même qu'ils m'aient coupé la tête. Et les jours continuent de défiler. Je deviens folle. Par Merlin, par tous les Dieux, par quelqu'un, n'importe qui, arrêtez. Je n'en peux plus. Les gens ont arrêtés de regarder. Je fais partie du décor. La vie reprend son cours. Pour eux. Pas pour moi. Enfin, on me détache. On me libère. Les yeux fermés, je compte les secondes. Et finalement, on me tue.
