Titre : Une maladie, une vie

Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas ... dommage ...

Rating : M / NC 17

Paring : Bill/Tom

Résumé : Bill est atteint d'une grave maladie, dont il mourra, c'est sûr... Voilà deux ans qu'il vit sur ce lit d'hopital, attendant son heure... Ses journées passent entre souffrances, visites et insomnies.
Quand cela va t'il donc cesser?
Mais Tom veille et le soutien, même malade lui même, gravement également. L'amour peut il être assez fort pour aider quelqu'un à vivre?

Note :Cette histoire est un slash avec de l'inceste (relation entre frères), donc il s'agit d'une relation entre hommes, si vous n'aimez pas, ben partez.


Courir dans la rue en ne pensant à rien.

Rester face au ciel, la fenêtre grande ouverte.

Etre allongé sur l'herbe, en laissant un grand vide nous envahir.

Rester dans la ville lorsque la pluie commence à tomber.

Vouloir être dans un lieu, hors qu'ici, courir, courir, courir... Sans s'arrêter... Ne rien penser...

Cela arrive à tout le monde, à toutes sortes de gens... Ne plus penser à rien.

Avoir un jour comme ça, où notre sourire sonne faux, où les rires ressemblent à des coups de poignards dans le dos. Ne plus vouloir de rien sans raison apparente.

On dit que c'est un "coup de cafard", mais l'expression "coup de cafard" s'est trop utilisée pour nous.

On dit alors "dépression", mais la dépression est trop amère à notre goût.

On dit que c'est de la "tristesse", mais pour la tristesse il faut une raison.

On ne sait pas ce qu'on a et ça nous convient. Le soleil nous éclaire moins tout à coup ! Les nuages gris passent, même s'ils ne sont pas là.

Tout semble fade ! Sans couleur, sans joie ! Tout autour de nous nous semble si sombre, si sale, si déprimant... Et cela sans penser. Avec une simple envie de s'évader.

Courir dans la rue en ne pensant à rien.

Rester face au ciel, la fenêtre grande ouverte.

Etre allongé sur l'herbe, en laissant un grand vide nous envahir.

S'arrêter dans la ville lorsque la pluie commence à tomber.

Vouloir être dans un lieu, hors qu'ici, courir, courir, courir... Sans s'arrêter... Ne t'inquiète pas. Il y aura toujours un soleil entre deux pluies...

Il était là, debout, face au vent et semblait être plus fort que tout ... Les souffles du vent, si réconfortant caressaient son visage, faisaient danser ses longs cheveux noirs, tournoyaient autour de son corps et semblaient percer les mystères de son âme troublé ...

Un long silence presque effrayant.

Un regard lointain et profond qui dépassait les horizons.

Un sourire discret comme pour prouver sa satisfaction.

Et puis cette pensée qui vient troubler ce portrait, cette pensée aux moments passés puis disparus, cette pensée au bonheur auquel il y avait cru ... et puis soudainement cette larme imprévue.

Une larme de regret ?

Une larme de souvenirs remémorés ??

Une larme de tristesse , d'inquiétude , de peur ou de solitude ??

C'était pourtant une seule larme et pas plus, une larme qui tomba de son oeil, se fraya un chemin le long de son visage, pour tomber et disparaître dans le vide ... Pas d'expression sur son visage, cela ne semblait pas le toucher. Toujours cette fermeté, cette froideur, ce secret.

Il n'y avait que ces souffles de vents qui venaient sécher sa larme quotidienne. Il restait là et il ne s'en lassait jamais. C'était son réconfort, son seul bonheur, l'échappatoire à toutes ses peines.


Voila j'espère que ce prologue vous plait!
J'accepte toute critiques.

Un petit review siou plait ...