Bonjour à tous !!

Étant trop fainéante pour me présenter, je vous renvoie à ma jolie petite bio /lamareptilien , qui vous montrera peut-être quelle débile mentale je suis…--''

J'espère en tout cas que vous ne serez pas trop effrayés, et que vous voudrez bien lire ma petite fic (qui comptera certainement 18 chapitres…petite fic donc, hem…) : c'est ma toute première fic depuis mon retour sur fanfiction, depuis tant d'années (quelle nostalgie…snif !).

Ceci est donc une fic sur le couple Hermione/Draco (mon couple préféré), mais il y aura aussi apparition de quelques autres couples au fil de l'histoire…Ah, au fait, si il y a des homophobes ici, qu'ils passent leur chemin…Bien que cette fic ne soit pas un yaoï , j'aime pas les homophobes, désolée…

Voilà, sinon, navrée, mais l'univers de Harry Potter n'est pas à moi (sauf dans mes rêves peut-être..), et tous les personnages sont à Mme J.K. Rowling…pfff

Ah, et de plus, je ne prends pas en compte le tome 6 et 7, donc pour ceux qui ne les ont pas lu (et qui devraient pallier à ce manque sur le champ), pas d'inquiétudes, je ne révèle rien, et je fais tout à ma propre sauce…

Bien, ceci étant dit, je veux faire une petite dédicace à ma bêta-lectrice, Yebbeka, que j'adore et que j'admire…Je ne suis qu'un humble padawan face à sa puissance de maître Jedi !!D'ailleurs, pour tous les amateurs du couple Harry/Draco, je vous la conseille !!

Bon, maintenant passons aux choses sérieuses, la LECTURE !! J'essaierai de publier un chapitre tous les 2 ou 3 jours (vive les vacances !!), et j'attends vos commentaires avec impatience !!

J'espère que ce premier chapitre vous plaira, et je vous souhaite à tous une excellente lecture !!

CHAPITRE I : Troubles

            Elle se glissa dans la salle de bain. Les grands yeux chocolats scrutèrent le reflet dans la glace : à l'aube de sa septième année à Poudlard, Hermione Granger avait radicalement changé ; ses courbes s'étaient affirmées, son visage affiné et sa dentition était devenue irréprochable.

            Malgré tout, elle n'était jamais satisfaite de son image, quoiqu'elle fasse, elle paraissait si …vide…

            Boudeuse, elle défit lentement le nœud de sa cravate, et une fois celle-ci à terre, commença à se déshabiller. Elle ouvrit le robinet d'eau chaude et laissa la vapeur envahir la pièce. Elle respira avec délice la brume autour d'elle, puis entra dans la cabine et laissa l'eau couler sur son corps. Ses muscles commencèrent alors à se détendre, elle laissa son esprit vagabonder vers celui qu'elle avait quitté quelques semaines plus tôt, sur le quai d'une gare, quelque part en Europe.

            Elle avait passé l'été chez Viktor Krum, le mondialement célèbre attrapeur de l'équipe bulgare et, accessoirement, son ex petit ami. Il lui avait proposé de venir le voir dans sa résidence secondaire, et bien sûr, elle avait accepté ; elle avait toujours beaucoup apprécié Viktor.

Dès son arrivée, s'en suivit de longues heures en boites de nuit, dansant comme elle n'avait encore jamais dansé, découvrant pour la première fois de sa vie qu'elle pouvait plaire aux garçons. Viktor avait en effet beaucoup d'amis qu'il ne manqua pas de lui présenter.

 Mais malgré toutes les propositions alléchantes, elle n'avait jamais dépassé le stade du simple flirt avec eux. Par contre, la promiscuité avec le jeune attrapeur eu raison de toutes ses pudeurs ; c'est dans ses bras qu'elle apprit les joies de l'amour, et qu'elle y prit particulièrement goût.

            Puis ils avaient décidé d'en rester là, de continuer de se voir, en simples amis cette fois. Ils s'étaient quittés d'un commun accord, et c'est avec chaleur qu'elle l'avait étreint sur le quai de la gare du train qui devait la ramener chez elle.

            Avec un sourire, elle repensa au corps musclé de son partenaire estival, et ses mains prirent instinctivement le chemin si souvent tracé par celles de son amant. Elle poussa un gémissement d'excitation lorsqu'elle atteint son intimité brûlante, les volutes de fumée emplissant la pièce semblaient faire écho à ses souvenirs, et les images se succédant dans sa tête, elle poussa un râle de plaisir et s'appuya contre la paroi de la douche.

            Elle émit un petit rire en pensant aux têtes que feraient ses camarades si ils avaient vent de ses pratiques aquatiques. Elle sortit, mit des vêtements propres, noua soigneusement sa cravate et mit de l'ordre dans sa tignasse : elle avait déniché un gel sorcier qui permettaient à ses cheveux de ne plus se dresser en chou-fleur sur sa tête, ce qui arrangeait considérablement son apparence.

            Lorsqu'elle fut à peu près satisfaite, elle sortit de la salle de bain, épingla son insigne de préfète en chef et partit faire sa ronde nocturne. En chemin, elle croisa Lavande Brown sur le canapé de la salle commune des Gryffondors, agrippée comme une sangsue à la bouche d'un garçon qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle croyait être en cinquième année…Laissant ce couple un peu trop bruyant à ses activités, elle sortit dans le couloir et commença son inspection.

            Au bout d'un quart d'heure, durant lequel elle retira 10 points à Serpentard pour avoir surpris un deuxième année en train de placer des bombabouses devant le dortoir des Poufsouffles, et 5 points à deux Serdaigles en train de se bécoter dans un coin sombre, elle entendit des éclats de voix provenant d'une salle de classe censée être déserte. Une voix froide et traînante accablait une petite forme recroquevillée dans un coin sombre de la pièce, sanglotant dans son écharpe jaune et noire.

            Elle fit une entrée fracassante, prenant de cours son homologue masculin, Draco Malefoy, qu'elle menaça de sa baguette. Elle croisa un regard gris acier glacé, et son sang bouilla dan ses veines :

            -« J'en ai plus qu'assez de te voir abuser de ton autorité de préfet, Malefoy…je ne supporte plus de voir ta sale tête de fils à papa mégalomane terroriser les premières années. Cette fois, c'en est trop ! »

            Elle fit signe à la petite Poufsouffle, qui poussa un couinement de remerciement avant de sortir de la pièce à toute allure.

            Le jeune Serpentard la toisa, goguenard. Il avait sorti sa baguette, et l'avait pointée sur la jeune fille fulminante. Les sorts fusèrent, tant d'un côté que de l'autre, et tous les objets présents dans la pièce furent peu à peu explosés, projetés contre les murs, et souvent vers l'adversaire, sans que personne ne fut touché : les deux préfets connaissaient trop bien leurs incantations, et ils étaient de niveaux égaux, maîtrisant à la perfection les sortilèges d'attaque comme de défense.

            Au fil du combat, les deux combattants s'étaient peu à peu rapprochés, jusqu'à n'être plus qu'à environ deux mètres de distance l'un de l'autre. Lorsque Malefoy projeta une énorme encyclopédie au visage de la jeune fille, celle-ci plongea en avant pour l'éviter et atterrit sur le torse du jeune homme, l'entraînant ainsi dans sa chute.

 Avant qu'elle ne puisse reprendre ses esprits, ses poignets furent fermement menottés, et elle se retrouva dans une position très équivoque, à califourchon sur son assaillant. Ce dernier la regarda d'un air carnassier et lança :

            -« Eh bien Granger, si c'était ça que tu voulais, me grimper dessus, il te suffisait de me demander… »

            Paralysée, elle ne puit ni répondre ni même bouger. Son cerveau était bloqué, et elle ne fit rien pour empêcher les mains baladeuses de Malefoy qui s'étaient posées sur ses hanches, et commençaient lentement à descendre.

            -« Quoique, je n'aurais pas nécessairement accepté, poursuivit-il, je n'ai pas l'habitude d'autoriser les Sang-de-Bourbes à entrer dans mon lit. »

            A ces mots, les neurones de la Gryffondor se reconnectèrent enfin, sa fureur se faisant à nouveau ressentir dans tout son corps. Son genou décrivit un mouvement rapide et précis, et le Serpentard se retrouva plié en deux de douleur, déplorant une partie chère de son anatomie, désormais lamentablement écrasée par le coup de la jeune fille, qui le toisa d'un air méprisant :

            -« Ne prends pas tes désirs pour des réalités Malefoy, je ne pourrais jamais aimer une petite ordure comme toi ! »

Hermione sortit brutalement de la classe, claquant la porte, la respiration haletante et le rouge aux joues. Elle décida que sa ronde était terminée, et fonça vers sa chambre de préfète. Profitant d'être seule, elle claqua la porte et, de rage, entreprit de détruire minutieusement tous les objets présents dans la pièce. Les plumes et les manuels volèrent d'un bout à l'autre de la chambre, brisés en mille morceaux.

            Lorsqu'elle finit de passer ses nerfs sur de pauvres livres innocents, elle lança quelques sorts de réparation, et la pièce reprit son aspect initial, comme si rien ne s'était passé. Elle alla se coucher, espérant ainsi tomber dans un sommeil lourd et sans rêve, qui lui permettrait d'oublier ce qui s'était passé. D'ailleurs, que s'était-il passé, au juste ? Elle se souvenait juste de son impuissance dans les bras de Malefoy, leurs deux corps collés l'un à l'autre, jusqu'à ce que ses insultes la ramènent à la réalité. Mais pourquoi n'avait-elle pas été capable de se dégager de cette étreinte ? Pourquoi n'avait-elle pas pu bouger ?

            Un spasme dans son bas-ventre répondit à sa place. Elle n'avait tout simplement pas eu envie de se dégager. Elle avait prit plaisir à sentir le corps du beau blond contre le sien, sentir ses mains la parcourir …Excitée par le souvenir du torse du Serpentard, elle se mordit la lèvre et gémit. Elle fut horrifiée de constater que son corps réclamait celui de Malefoy…Elle avait envie de lui…mais pourquoi ?

C'est vrai que ce dernier avait un grand succès auprès de la gente féminine…On pouvait même dire que toutes étaient à ses pieds, et qu'il n'avait qu'à se baisser pour se servir. Mais elle se croyait sincèrement au-dessus de tout ça ! Toutes ces humiliations, ces insultes, ces combats…Elle fixa sa main tremblante ; elle finit par conclure qu'elle était sérieusement en manque, et que sa réaction n'était que la conséquence de son gros sentiment de solitude actuel.

            De toute manière, il était absolument hors de question de s'intéresser à cette espèce grosse limace pourrie gâtée de Malefoy. Il était peut-être diablement beau, mais c'était aussi un sale type, arrogant et égocentrique, très certainement déjà à la botte du Seigneur des Ténèbres…

            Malgré ces réflexions, des pensées très peu correctes commencèrent à envahir la tête de Hermione. Honteuse d'ainsi faire de ce crétin raciste, le héros de ses fantasmes, elle se promit de toujours garder en tête quelle pourriture il était en réalité, et de ne jamais céder aux pulsions que, par malheur, il provoquait et qui faisait palpiter son bas-ventre.

            Sur cette bonne résolution, elle se laissa s'enfoncer dans son oreiller, tombant dans un sommeil fragile et agité.