Titre : Preuve d'amour.
Auteure : Chiwie-chan. (Au passage : je vais changer de pseudo, ce sera « Asa-Iku »)
Disclaimer : Tout appartient à Hiromu Arakawa ( Sauf la musique, bien entendu.)
Note : Voilà un petit drabble ( étrange, je l'admet) écrit avec pour base La musique de Tetris, indispensable pour apprécier et comprendre l'histoire.
Lien de la musique qui sonne le mieux : ht . com/watch?v=ms9aU 99NrSE&featu re=fvw ( Enlever les espaces )
C'est comme une danse.
Une danse morbide, tout en coups, en sang et en douceur.
Nos deux corps qui s'affrontent, la douleur dans chacune des plaies, le bonheur de se sentir dominer l'autre, puis la rupture.
Quelques baisers échangés, toujours des coups, de l'horreur et de la crainte. Mais une telle délicatesse dans nos gestes, qu'on en prend presque du plaisir…
On dirait qu'on fait l'amour…
Quelques notes de musique, sûrement un égarement de notre délire commun, viennent parasiter l'air ambiant.
Nos cheveux, noirs et ors, ne sont plus qu'entremêlement de sang, aux couleurs éteintes, coupés courts en de vagues mèches indistinctes.
Toujours ces coups, cette douceur, dans le sang et la musique.
Nous dansons toujours, nous avons mal, mais rien au monde ne nous arrêterait.
Frapper ainsi, c'est transmettre sa douleur à l'autre. Lui montrer combien on souffre de par sa simple existence, combien on aimerait que tout s'arrête, et pourtant on est bien, on est entiers, heureux de cette souffrance ardente qui nous déchire, nous transforme en bêtes rageuse et terrifiante.
Personne ne nous voit, ne nous regarde.
Si l'on fait tout ça, c'est pour nous. Pour nous prouver quelque chose, quelque chose de grand, d'immense et douloureux.
Quelque chose de terrible, et en même temps illusoire.
Nous ne voyons plus que notre sang, et le sang de l'autre. Et toujours cette douceur, cette douceur, cette douleur…
Cet acte sera une preuve d'amour.
Notre mort le sera aussi.
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Je vous avais dit que c'était étrange ...
…Une petite review pour me dire ce que vous en pensez ?
