25.12.18 - Bonjour à tous. merci d'avoir cliqué pour lire ma Fanfiction. Je l'ai commencée il y a très très longtemps (Je ne dirais pas le nombre d'années parce que je ne veux pas me sentir vieille :) )

Je reviens donc avec de nouveaux chapitres et des corrections. J'espère que ça vous plaira.

Bises xx

CHAPITRE 1 : Département de la coopération magique internationale

L'été avait commencé plusieurs semaines auparavant mais le soleil se faisait toujours timide à Londres, forçant les sorciers et sorcières les plus frileux à appliquer des charmes de réchauffement sur leurs robes et capes afin de rester au chaud.

L'agitation qui régnait dans l'atrium du ministère de la magie contrastait énormément avec le froid des rues londoniennes et à peine arrivées dans l'Atrium, les deux jeunes femmes qui venaient de faire leur entrée se pressèrent d'ouvrir leur cape pour respirer.

- Nom, prénom, raison de votre venue et votre baguette s'il vous plaît. La jeune femme de l'accueil ne semblait pas particulièrement passionnée par son métier et était peu disposée à faire la conversation aux visiteurs.

- Lou Dixon, j'accompagne cette jeune fille afin de la confier à sa famille d'accueil. Nous avons rendez-vous avec monsieur … C'est monsieur… attendez que je retrouve son nom je l'ai noté sur un parchemin … je suis sûre de l'avoir mis dans mon sac. Ou peut-être dans une de mes poches.

Dit la jeune femme tout en fouillant dans son sac à main. Lou Dixon était une une petite bonne femme d'une quarantaine d'année. Pas bien grande, elle n'en était pas moins très mignonne mais elle était une vraie tête en l'air l'organisation n'était pas son fort.

- C'est Madame Gobefranck. Je suis Abigail Swanson et voici ma baguette.

- Merci ma belle. Qu'est-ce que je vais devenir sans toi. J'en serais à ma dixième baguette si tu n'étais pas là pour me rappeler où je la range.

La jeune fille prénommée Abigail se contenta de sourire avant de récupérer sa précieuse baguette magique et de rendre la sienne à Lou. Elle avait aperçu le regard dédaigneux de la jeune femme de l'accueil quand celle-ci avait perçu leur accent américain mais elle ne fit aucun commentaire.

- Quelle étage ?

- Département de la coopération magique internationale, cinquième étage, troisième porte à droite. Attention aux ouvriers, ils sont là pour réparer les statuts de l'atrium mais ces idiots visent plus mal que l'équipe des Canons de Chudley et leurs sorts volent dans toutes les directions.

Les deux jeunes femmes saluèrent poliment leur hôte et suivirent ses indications jusqu'aux ascenseurs tout en faisant extrêmement attention à ne pas être sur la trajectoire d'un sort. Abigail ralentit la cadence afin d'observer l'atrium. Il était gigantesque et somptueux mais aussi en très mauvais état. Les vitres des différents bureaux étaient presque toutes brisées, les statuts gisaient au sol en mille morceaux et la moitié des cheminées semblaient hors d'usage.

- C'est fou ! On a beau voir des images et lire des articles dans la Gazette du Sorcier et le Salem Times, on ne peut pas imaginer ce qu'il s'est passé ici… Quand je pense que des mangemorts et Tu-Sais-Qui se sont battus ici contre Albus Dumbledore et Harry Potter.

- Désolée de te presser ma belle mais on est déjà en retard. Et personnellement penser à cela me fait froid dans le dos.

Abigail soupira et se remît en marche, pressant le pas afin d'atteindre l'ascenseur avant que celui-ci ne se ferme.

- Je ne vois pas ce que ça leur apporte de me faire venir jusqu'ici. Je vais devoir changer d'école, je vais perdre tous mes amis et surtout on n'a pas de mage noir à Salem ! Avec tout ce qu'il s'est passé, ça serait tellement plus simple si je pouvais rester avec toi. Maman serait folle de rage si elle savait qu'on me forçait à aller vivre à l'autre bout du monde chez les cinglés…

- Je sais tout ça Abi, j'ai fait tout mon possible pour te garder avec moi et tu sais que c'est ce que je veux. Mais la justice magique est un vrai bordel en particulier entre les Etats-Unis et l'Angleterre. Ils n'ont rien voulu savoir. Tu as déjà 16 ans. Tiens bon juste une petite année et tu seras majeure et pourras faire ce qui te plait ! C'est juste une question de patience.

- Je ne les connais même pas. Maman les détestait. Elle a changé de pays à cause d'eux et tu veux que je vive avec eux. C'est du grand délire.

- Ce n'est pas moi qui veut ça, c'est la loi. Crois-moi ça me brise le cœur mais je ne peux rien y faire. Un an Abi, juste un an … On y est … excusez-nous. Dit-elle en bousculant les autres occupants de l'ascenseur afin de se frayer un chemin vers l'extérieur.

Les deux femmes signalèrent leur présence et quelques instants plus tard, une sorcière assez âgée les fit entrer dans un bureau afin qu'elles s'installent en attendant l'employée du ministère chargée de leur dossier. Le bureau était minuscule, poussiéreux et rempli de dossiers. Il y en avait sur les bureaux, sur la cheminée, et plusieurs dizaines d'autres étaient posés à même le sol.

Quelques minutes plus tard une autre femme fit son entrée et Abigail retint son souffle. Elle n'avait pas besoin d'introduction. Cette femme ressemblait comme deux gouttes d'eau à sa mère. La même couleur de cheveux châtain clair, le teint pâle, les même yeux bleu. Abigail se leva alors que l'employée du ministère suivait l'autre femme.

- Bonjour, je suis Abigail, votre nièce. Dit-elle en un souffle tout en tendant la main à la première femme.

Elle vit la femme hésiter un instant, la ressemblance avec sa défunte sœur la prenant de court. Elle se ressaisit et tendit également la main.

- Eleanor Becket

- Bien ! Je vois que tout le monde est là et que les présentations ont été faites. Nous allons pouvoir commencer. Si vous voulez bien vous asseoir … ici … oui et on peut bouger ça ici pour un peu plus de place.

La femme ressemblant à sa mère ne laissa rien paraître mais elle tapota le siège d'une main afin d'en retirer la poussière invisible avant de s'asseoir.

- Je vais faire vite, je suis sûre que nous sommes toutes très occupées... Si cela vous va je vais faire la lecture testamentaire dès maintenant. Il n'y a pas grand-chose étant donné que votre mère Abigail et votre sœur Eleanor, n'a pas fait de testament à proprement parlé.

- ça ne me surprend pas une seconde …

Abigail allait répliquer mais Lou lui attrapa fermement le bras et lui fit signe de ne pas répondre.

- Bien bien, En ce jour du 2 Juillet 1996, suite au malheureux décès de Margaret Swanson, je déclare la dénommée, Abigail Pénélope Swanson, né le 1er Mai 1980, fille de Margaret Swan et née de père inconnu et ayant vécu jusqu'à ce jour à Wilmington en Caroline du Nord aux Etats-Unis sous la tutelle de sa tante Eléonor Becket et ce jusqu'à sa majorité. Etant donné que Madame Becket vit actuellement en Angleterre avec sa famille, je l'encourage vivement à scolariser l'enfant à l'école de Magie Poudlard et ce dès la rentrée. Il me semble qu'Albus et Minerva ont déjà été informés de cela par nos services. Nous avons noté la requête de Lou Dixon d'avoir la garde exclusive de l'enfant, malheureusement, sans testament écrit de la part de Mlle Swanson, la garde d'Abigail revient à sa plus proche famille. Maintenant, pour ce qui est de l'héritage, il est confié sous la protection de Madame Becket et son mari jusqu'à ce que l'enfant atteigne sa majorité dans le monde sorcier anglais, c'est-à-dire le jour de ses 17 ans. Veuillez signer ici s'il vous plait et ici et encore ici.

Eléonore, tout de noir vêtue, s'exécuta rapidement, acceptant ainsi la garde de sa nièce. La femme se moucha bruyamment avant de poser une main sur l'épaule de la jeune Abigail qui n'avait pas dit un mot pendant la lecture des documents officiels.

- Donc le 1er mai de l'année prochaine je pourrais repartir aux Etats-Unis avec Lou ? Dit-elle soudain avant de suivre sa tante.

- Heu oui c'est possible. Vous serez majeure et libre de décider à ce moment-là.

- Je te l'ai dit, ça va passer très vite. Moins d'un an et quelque chose me dit que je ne serais pas très loin.

- S'il te plait ne me laisse pas ici Lou.

- Abigail, suis-moi s'il te plait. La journée va être chargée et je ne peux pas rester ici toute la matinée.

Abigail échappa à la prise de sa tante et se rua dans les bras de Lou.

- Je t'écrirais tous les jours et j'ai lu qu'il y avait des sorties autorisées à Poudlard. Tu pourras utiliser le réseau de cheminée et venir me voir ou transplaner. Et peut-être à Noël aussi.

- Promis. Je ne t'abandonnerais pas comme ça ma belle. Juste quelques mois et on se retrouve. Profite de Poudlard, c'était comme une deuxième maison pour moi. Et essaye de ne pas t'attirer trop d'ennuis en si peu de temps. Je te connais …

Lou et Abigail tentaient tant bien que mal de retenir leurs larmes et Abi était bien trop fière pour se laisser aller mais les émotions de ces dernières semaines menaçaient de rompre tous ses barrages.

- Au revoir Lou. A très vite.

A contrecœur, Abigail s'arracha des bras de son amie et suivi sa tante à travers les couloirs du ministère en direction du réseau de cheminées.

- Ah enfin de retour, je déteste passer trop de temps au ministère de la magie surtout après ce qu'il s'est passé au mois de mai ! S'exclama-t-elle dans un soupir.

Eleanor avait atterri élégamment dans ce qui semblait être un salon. Abigail l'avait suivi plus maladroitement et dû passer quelques secondes à épousseter sa cape.

Sans plus attendre sa tante se débarrassa de sa cape et de ses gants noirs, laissant apparaître une robe vert bouteille plus que provocante. D'un simple geste, elle défit sa coiffure laissant ainsi retomber ses cheveux clairs dans son dos. C'est alors qu'un homme assez imposant arriva dans la pièce principale, sa cape noire voletant derrière lui. Il avançait la tête haute, ses yeux sombres fixant la jeune Abigail qui ne put réprimer un frisson.

- Bienvenue au manoir. Ma femme m'a dit que vous resterez avec nous jusqu'à votre majorité. Je n'ai rien contre, faites juste en sorte de ne pas fouiner et cela devrait bien se passer. Je connais l'histoire de sa sœur et nous ne voulons pas de ça ici. Nous avons une réputation à tenir.

- C'est donc toi la petite orpheline du mauvais côté de la famille. La voix était froide, cassante et surtout insupportablement nasillarde. Abigail se retourna vers la cheminée, une jeune fille, à peine plus âgée qu'elle la fixait, la détaillant du regard avant d'afficher un petit sourire moqueur qui ne plut pas du tout à Abigail. Que trouvait-elle de si drôle ?

- Oui c'est elle … Elle est arrivée ce matin, très tôt mais on se passera de tes commentaires Elena Dit-elle avec un air de reproche Elle dormira dans la chambre d'ami et prendra également ses cours à Poudlard à la rentrée. Je suppose que vous serez dans la même année alors tâchez d'être civiles, vous êtes cousines après tout.

- Oui enfin … elle reste une sang-mêlée et elle n'a pas de père. Je ne peux pas m'afficher avec elle à l'école. Qu'est-ce que je vais dire à mes amis ?

Quel accueil ! Abigail se sentit complètement exclue de la conversation et elle détestait que l'on parle d'elle comme si elle n'était pas dans la même pièce mais elle ne dit rien suivant l'échange entre les deux jeunes femmes quand le mari intervint enfin.

- Ça veut dire que je devrais acheter des fournitures scolaires pour deux personnes cette année ? Et qui va payer les charges en plus ?

- Ne t'inquiètes pas pour cela Henry. Je passerais à Gringott's dans la semaine, sa mère lui a laissé un compte et les fonds ont été transféré en Angleterre.

Il approuva semblant satisfait de la réponse de sa femme puis lui montra l'horloge.

- Tu es prête, n'oublie pas que nous avons des choses de prévues aujourd'hui, et il ne faut pas se mettre en retard.

- Oui c'est bon ! La femme remit sa cape, prit sa baguette et claqua des doigts. Une vieille elfe à l'air sévère apparu et après une longue et basse révérence, il se présenta.

-Qu'Est-ce que Muffy peut faire pour vous Maîtresse ?

- Montres donc sa chambre à Abigail et prépare le repas pour ma fille et elle. Nous ne rentrerons pas ce soir.

- Bien Maîtresse. Si Miss veut bien suivre Muffy. Muffy va montrer sa chambre. Dit le petit elfe en se tournant vers Abigail.

La jeune fille, toujours un peu perdue, pris sa valise contenant ce qu'il restait de sa vie. Heureusement Lou l'avait aidée avec un sort lui permettant de remplir le sac à volonté sans que cela ne la rende plus lourde. Elle monta les marches tandis que sa cousine s'était laissée tomber dans un fauteuil et feuilletait le dernier numéro de Sorcière Hebdo.

Sa chambre était au bout du couloir au deuxième étage. L'elfe lui ouvrit la porte et la laissa entrer. Il n'y avait rien extraordinaire. Un lit double, une commode et une table de nuit, avec un bureau près des fenêtres. Elle soupira, c'était donc ici qu'elle vivrait jusqu'à sa majorité. Elle grimaça en voyant un portrait particulièrement affreux qui commençait à s'agiter à l'intérieur du cadre. Il représentait une vieille femme aux rides profondes qui portaient plusieurs bagues excentriques à chaque doigt. Son maquillage vert bouteille et son rouge à lèvre pourpre faisait ressortir son teint blafard lui donnant l'apparence d'un zombie.

- Le déjeuner sera prêt dans une demi-heure Miss. Dit le petit elfe en faisant une révérence. Il sembla hésiter un instant puis ajouta. Miss ? Vous ressemblez beaucoup à Miss Maggie. Miss Maggie était très gentille avec Muffy. Si Miss a besoin de quoi que ce soit, miss doit juste appeler Muffy ! dit le petit elfe gênée avant de disparaître dans un nuage de fumée.

Abigail offrit son premier sourire. Cela faisait du bien après la matinée qui venait de passer et les commentaires acerbes de sa cousine et le mari de sa tante.

- Mais qui donc me dérange encore, je croyais que cette pièce était calme ! Eléonore, pourquoi donc as-tu ouvert les rideaux … Mais tu n'es pas Eléonore … Qui es-tu ? Margaret ?

Abigail, se sentant agressée, lança un regard noir au portrait et pour la première fois depuis son arrivée, elle répondit.

- Abi Swanson ! Je suppose que je suis votre petite-fille ? Dit-elle confiante alors qu'elle se remémorait une vieille photo que sa mère avait un jour partagé.

- Les traditions se perdent. Les jeunes se permettent vraiment tout de nos jours. Je sais que ma fille était une dévergondée et que l'idée de m'énerver la faisait rire mais je doute qu'elle vous ai donné un nom aussi grotesque. Et s'il vous plait un peu plus de respect pour vos aînés, je suis Pandora Pénélope Swanson! Je pensais avoir mieux élevé ma fille que ça … Je me demande encore ou j'ai commis une erreur … Tant de gâchis … Heureusement que ma très chère Eleanor est là pour redorer notre nom. De toute manière, elle a toujours été plus disciplinée que Margaret. Mon pauvre Elias savait déjà à l'époque que Margaret n'apporterait que des problèmes. Tiens-toi droite gamine, tu veux qu'on te confonde avec une de ces moldus dévergondées qui passent leur temps à boire et à traîner dans les rues ! Maintenant tu es dans une bonne famille, les sangs-purs ne peuvent se permettre de se tenir comme des dépravés. M'enfin, on ne sait toujours pas si tu es une sang-pur. Ma pauvre fille a fait bien des erreurs et elle ne nous a jamais dit qui l'avait mise dans cette… triste situation… J'espère qu'on pourra faire quelque chose de toi… Mon très cher Elias n'aurait pas été heureux de voir un de ses descendant se tenir de cette manière, heureusement pour moi, il ne passe jamais par ce tableau ! continua la vieille femme en parlant seule …

Abigail n'en croyait pas ses oreilles. Elle avait ri au nez de sa mère quand elle lui avait parlé l'air excentrique de sa génitrice, de ses pensées et idées qui ne volaient pas bien haut, sans parler de son éternel mauvais caractère. Finalement elle n'avait pas exagéré. Si elle se souvenait bien, sa grand-mère était décédée deux ou trois ans plus tôt d'une longue maladie que les médicomages anglais n'avaient pu soigner. Sa mère avait appris la nouvelle dans la gazette du sorcier anglaise qu'elle recevait chaque jour. Elle n'avait rien dit pendant quelques minutes puis le reste de la journée elle s'était acharnée sur les taches invisibles du carrelage de la cuisine. Le ménage sans magie semblait être une thérapie quand elle ne se sentait pas bien et qu'elle ne désirait pas parler. Elle avait prétendu ne pas être attristée par la nouvelle, que ce n'était qu'une vieille harpie qui avait toujours fait son malheur en lui imposant des idéaux auxquels elle n'adhérait pas du tout… Mais au fond c'était quand même sa mère et cela avait dû la toucher un minimum.

La jeune fille soupira finalement et après un instant de réflexion, elle retira la taie de son oreiller et la balança sur le cadre. Pendant un long moment on entendit des jurons et des protestations puis la vieille sorcière finit par aller se balader dans d'autres cadres de la maison.

Après un petit coup d'œil à sa montre, Abigail commença à sortir quelques affaires de son sac. L'idée de devoir déballer ses affaires dans cet endroit sordide lui brisait le cœur mais dans un petit mois elle irait à Poudlard. Son temps au manoir était compté. Elle devait juste prendre son mal en patience. La jeune fille déballa rapidement ses affaires et retrouva également la baguette magique de sa mère. Les aurores américains la lui avaient remise durant la cérémonie en l'honneur de sa mère. Elle la plaça dans le dernier tiroir de sa commode, sous ses vêtements avec son journal et sans oublier l'album photos qui renfermait les précieux souvenirs accumulés pendant toutes ces dernières années avec sa mère et Lou.

Suite au décès de sa mère, Abigail avait imaginé les pires scénarios; familles d'accueil pas très agréables, un orphelinat miteux, et même finir livrée à elle-même dans une petite ville des Etats-Unis … mais revenir là ou sa mère avait eu ses pires souvenirs, dans cette maison qu'elle avait tant détestée d'après ses dires, c'était un coup bas … Et sa tante, et cette cousine, et ce tableau de grand-mère version harpie … Elle était bien loin de sa petite maison dans le quartier moldu de Wilmington, de l'institut magique de Salem où elle s'était fait des tas d'amis. Très loin de cette famille qu'elles avaient construite à deux et qu'elle chérissait tant …