Bonjour tout le monde! J'ai le plaisir de vous introduire ma nouvelle fict: To the rythm of a song ! Cette fict est en fait un cadeau que je me suis fait…remarquez, les autres sont aussi des cadeaux, mais je ne sais pas pourquoi celle-ci je l'aime particulièrement. Peut-être est-ce à cause des insultes géniales que j'y ai mise ? Peut-être est-ce aussi parce que j'aimerais bien avoir la confiance qu'Hermione a en elle…ou encore peut-être est-ce à cause du fait que j'aime bien l'idée d'un amour piquant et passionné qui commence avec un nuage de haine ? (Ça à l'air de rien comme ça, mais je suis en train de vous donner un aperçu de l'histoire, pour ceux/celles qui ne l'auraient pas deviné. ;)) Bon, trêve de présentation ! (il me semble que je dis souvent ça…) Je vous présente : To the rythm of a song ! Lever le rideau et...TADAAA! bisous steffy12

To the rythm of a song: Chapitre1

Hermione ferma sa valise et se jeta un dernier coup d'œil dans le miroir avant de partir. Cet été avait marqué le début d'un grand changement pour elle. En effet, dès son commencement, lorsqu'elle avait commencé à travailler au camp de vacances près de chez elle, elle avait fait la rencontre d'Alexandre, un beau brun aux yeux assortis aux siens et âgé de deux ans de plus qu'elle. (NDA : 19 pour les curieux) Au fur et à mesure que leur relation avançait, Hermione s'était découverte une nouvelle «elle». Une «elle» qui aimait se coiffer le matin, qui faisait attention à ce que son chandail aille avec la couleur ou le style de son pantalon et qui paniquait presque à chaque fois que ses cheveux ne se coiffaient pas comme elle le voulait lorsqu'elle devait sortir ou qu'un malheureux bouton avait le culot de pousser sur son visage. Elle s'était même surprise à demander un jour à Maude, sa cousine, lorsque celle-ci était venue lui rendre visite, de la conseiller sur la façon d'arranger sa tignasse indomptable. Maude avait sauté sur l'occasion et l'avait immédiatement emmenée chez son coiffeur. Hermione en était ressortie avec une nouvelle tête, éblouissante d'ailleurs, et une tonne de conseils sur la façon de l'entretenir. Maude l'avait, par la même occasion, traînée dans quelques boutiques afin «d'actualiser un peu la garde-robe de sa cousine préférée», avait-elle dit. Hermione observa son reflet et sourit. Oui, cet été, sa confiance en elle avait considérablement augmenté. Les vêtements qu'elle portait pouvait en témoigner : pantalon cargo taille basse beige et camisole «juste assez plongeante» blanche. Les premiers vêtements moulants qu'elle avait osé mettre en public. Toujours souriante, elle prit la poignée de sa valise et se dirigea vers la porte de sa chambre. En prenant son baladeur sur le coin de sa commode, elle aperçut une photo d'elle-même en compagnie d'Alexandre, tout deux faisant une horrible grimace à la caméra. «Merci Alexandre,» pensa-t-elle en caressant la photo du bout des doigts.Bien sûr, maintenant entre elle et Alexandre, c'était fini. Ils avaient décidé d'un commun accord de rester simplement amis, Alexandre quittant le pays pour deux ans et Hermione restant à Poudlard toute l'année. De toute façon, la relation qui s'était développé entre eux, ils l'avaient bien vu, tenait plus de celle entre un frère et une sœur que celle d'un couple. N'empêche, pensa Hermione, c'était grâce à lui qu'elle avait réussi à dévoiler qui elle était. Elle éprouverait toujours une reconnaissance fraternelle envers lui.

–Hermione, dépêche-toi, cria une voix du bas des escaliers, tu vas rater ton bus !

–Je descends maman, répondit Hermione en jetant un dernier regard d'adieu à sa chambre. Elle ouvrit ensuite la porte et sortit.

–Oh Hermione, dit Mrs Granger lorsqu'elle la vit, nous sommes désolé de ne pas pouvoir t'accompagner…mais tu sais, je ne peux pas quitter ton père dans l'état où il est…

-Je sais maman, coupa Hermione, ce n'est pas grave. Vous m'écrirez et puis je viendrai à Noël.» En effet, le père d'Hermione avait attrapé une mauvaise grippe durant l'été et était en ce moment même cloué au lit avec une forte fièvre.(NDA : Oui ça s'attrape l'été une grippe !)

-Je suis fière de toi ma chérie, et ton père aussi, dit soudain Mrs Granger.

-Pourquoi, s'étonna Hermione.

-Pour ta nomination de préfète-en-chef, pour ce que tu es devenue et pour tout ce que tu es.

-Merci maman, dit Hemione en serrant sa mère dans ses bras, embrasse papa pour moi quand il sera rétabli et envoie-moi de ses nouvelles de temps en temps.

-Promis, maintenant dépêches-toi sinon tu vas réellement être en retard.

-Au revoir maman !» Hermione sortit de la maison et marcha jusqu'au coin de la rue. Elle arriva juste à temps pour prendre le bus qui la mènerait à la gare.

Durant le trajet qui dura une dizaine de minutes, elle sortit son baladeur et écouta sa musique tout en battant la mesure avec son pied. Arrivée à la gare, elle descendit du bus et se dirigea vers le quai 9 ¾. Lorsque sa chanson favorite se mit à jouer, elle se mit, sans s'en rendre compte, à fredonner et à se dandiner légèrement. C'était comme si plus rien n'existait autour d'elle. Elle était seule avec sa chanson. Plusieurs personnes, principalement des garçons, se retournèrent afin de voir cette jolie brune qui fredonnait une chanson rythmée une main sur ses écouteurs et l'autre tirant une énorme valise. L'un d'eux la héla même, mais elle ne l'entendit pas, trop absorbée dans sa musique.

À quelques mètres de là, un jeune homme blond aux yeux bleus acier (NDA : BAVE !) conversait avec une femme ayant la même teinte de cheveux que lui.

–Oui mère, dit Drago avec un air ennuyé, j'écrirai.

-Mon fils, répondit Narcissa Malefoy, c'est seulement que je m'inquiètes pour toi.

-Vous me dites ça à chaque année mère.

-C'est parce que c'est vrai, dit Narcissa, et…

Drago détourna la tête, terriblement ennuyé. Tout ce qu'il voulait, c'était traverser ce mur de briques à quelques mètres de lui et s'éloigner de cette mère étouffante. Soudain, son œil capta quelque chose…ou plutôt quelqu'un. Les bruits autour de lui s'évanouirent et il ne vit plus qu'elle. Cette séduisante brune qui passait un peu plus loin tirant une énorme valise et fredonnant l'air d'une chanson une main sur les oreilles. Plus rien n'existait sauf elle.Il ne la vit qu'un instant pourtant, car elle rangea ses écouteurs et passa à travers le mur de brique situé entre les quai 9 et 10. «Quoi ? pensa-t-il, une nouvelle ? C'est sûr je ne l'ai jamais vue. Je ne l'aurais jamais manquée…et bien, on dirait que c'est un travail pour Drago Malefoy !» Il coupa court au discours de sa mère en prenant sa valise et marchant d'un pas vif dans le but de rattraper la belle inconnue dont il avait l'intention de connaître le nom avant l'arrivée à Poudlard. Il fut cependant retardé par un troupeau de moldues qui en entourèrent un autre en poussant des cris surexcités. Des flash retentirent. –Ah, ces stars moldues, maugréa Drago, toujours au mauvais endroit au mauvais moment !» Il commença à se frayer un chemin dans la foule qui grandissait à vue d'œil.

Hermione rangea ses écouteurs et passa la barrière. Enfin chez elle, dans son monde de sorciers ! Des yeux, elle chercha Harry et Ron à qui elle avait donné rendez-vous sur le quai. Elle les vit en compagnie de Ginny tout au bout du quai et se dirigea vers eux. -Eh t'a vu la brune là-bas ? –Ouais quelle bombe … -Plus qu'une bombe celle-là c'est une…

-Hey Harry ! dit Ron en poussant son copain du coude.

-Quoi ?

-T'a vu la fille là-bas, dit Ron regardant fixement en direction de l'avant du train.

- Où ça ? demanda Ginny.

-Juste là ! Je ne l'ai jamais vue avant, ça doit être une nouvelle.

-T'a raison je ne la connais pas, acquiesça Harry.

-Et quelle nouvelle ! Tu l'as bien regardée ? C'est un canon cette fille !

Ginny observa un peu plus la jeune fille qui se dirigeait vers eux. –Euh Ron…dit-elle.

-Eh ! Je crois qu'elle se dirige vers nous ! Quelle chance !

-Ron… fit encore Ginny alors que la jeune fille se rapprochait.

La jeune fille les salua de la main et arriva à leur hauteur. –Salut tout le monde ! Passer de belles vacances ?

-Euh, fit Ron, on se connaît ?

-Bonjour Hermione, dit Ginny en souriant, c'est fou ce que tu as pu changer en un été. Tu es très jolie.

-Merci !

-Herm…Hermione ? bégaya Ron, c'est...toi ?

-Bien sûr que c'est moi Ron? Qui veux-tu que ce soit ?

-Ben, je n'en suis plus sûr…

-Que veux-tu dire ?fit Hermione.

-C'est-à-dire que…tu ne trouves pas que c'est un peu déplacé ce que tu portes ?fit Ron en montrant ses vêtements.

-DE QUOI ? Tu bavais devant moi il n'y a pas deux secondes et maintenant tu me dis d'aller me rhabiller !fit Hermione, Regarde autour de toi, la moitié des filles sont plus déshabillée que moi…

-Ce que Ron voulait dire Hermione, la coupa Harry, c'est que ça lui fait un choc de voir celle que nous considérons comme notre petite sœur aussi changée . Il était simplement surpris.

-Oui c'est vrai que j'ai changée, se radoucit Hermione, mais ne vous emballez pas ! Je vous surveillerai toujours dans vos devoirs et…

-Ça. Fallait s'y attendre, laissa tomber Ron, en plus maintenant tu es préfète en chef tu peux enlever des points…et je suppose que tu ne nous épargneras pas…

-En effet.

-Bon, on monte, lança soudain Ginny en montrant l'heure, avant que tout les compartiments soient pris…le train va bientôt partir.

-Tu as raison Gin, dit Ron, dis Hermione ? Si on monte ta valise, tu nous donneras des points ?

-Si tu commences ça Ron, je te jure que je t'étrangle !

-D'accord, d'accord, c'était juste une question…

-De toute façon, je vous laisse, je dois me rendre au wagon des préfets pour donner les instructions et distribuer les rondes. J'essaierai de venir vous voir au cours du chemin.

À tout à l'heure alors, »dirent Harry et Ginny.

Hermione les salua et se dirigea vers l'avant du train. Elle entra dans le premier wagon.

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Lorsque Drago réussit à traverser la barrière, il ne restait aucune trace de la belle brune. Il se dirigea même jusqu'au bout du quai sans pour autant l'apercevoir. «Maudits moldus,» pensa-t-il. Le train siffla. Rageur, il entra dans le dernier wagon avec sa valise et commença à remonter l'allée, jetant du même coup un œil dans chaques compartiments au cas où la raison de ses recherches y serait.

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Hermione s'assit sur la banquette, épuisée, renonçant à monter sa valise dans le filet à bagage. «Tant pis, dit-elle. Elle venait de donner les instructions aux préfets et certains lui avaient semblés terriblement puérils. Cela lui avait pris le double du temps prévu afin de leur faire comprendre les directives. De plus que son homologue encore inconnu ne s'était pas donné la peine de se présenter. Elle se promit de lui en demander la raison dès qu'il arriverait. Au fond d'elle-même, elle espérait que ce ne soit pas Malefoy. Elle doutait pouvoir lui faire quelques remontrances qui soient. Il y avait d grandes chances qu'il ne daigne même pas lui accorder son attention. Elle haussa les épaules et sortit l'histoire de Poudlard de sa valise ainsi que son baladeur à qui elle avait jeté un sort afin qu'il fonctionne.Elle s'installa confortablement, les pieds sur la banquette et commença sa lecture tout en fredonnant une fois de plus et battant la mesure avec son pied.

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Drago maugréa silencieusement. Il l'avait sûrement manquée une fois de plus. Il avait pourtant regardé dans chaque compartiment…peut-être n'avait-il pas été assez vigilants ? «Tant pis, pensa-t-il, il faudra attendre.» Pourtant, cela le contrariait. Il aurait bien aimé être le premier à adresser la parole à cette fille. Il aimait bien avoir l'exclusivité. Il entra dans le wagon des préfets et marcha jusqu'à la porte du compartiment réservé aux préfets en chef sans prêter attention aux chuchotements surexcités venant des filles des compartiments voisins. Lorsqu'il ouvrit la porte, il crut avoir une vision…une très belle vision. Pouvait-il croire à sa chance ? La jolie brune serait-t-elle son homologue toute l'année ? Il l'avait reconnu malgré le fait qu'elle soit caché derrière son livre. Il ne put s'empêcher de trouver sa façon de fredonner terriblement mignonne. Il posa sa valise dans le filet à bagages au dessus de lui et remarqua que celle de la jeune fille était restée à terre. Il la prit et la mit à côté de la sienne. La jeune fille n'avait pas bougé. Elle ne semblait toujours pas avoir noté son arrivée, plongée dans son livre. Drago s'assit sur la banquette en face d'elle, légèrement mal à l'aise. D'habitude, dès qu'il entrait dans une pièce, une tonnes de filles s'attroupait autour de lui…et celle-ci ne daignait même pas remarquer son arrivée ni le fait qu'il ait rangé sa valise. Il aurait fait ça à n'importe qu'elle autre fille et elle lui serait tombée dans les bras. Pourtant, celle-ci n'avait même pas levé les yeux. Elle continuait simplement à fredonner le même air qu'il l'avait entendu fredonner à la gare. Légèrement contrarié, mais aussi intrigué, il prit un magazine qui traînait un peu plus loin et tenta de le lire. Pourtant, son esprit n'y était pas. Il attendait toujours une réaction de la part de sa compagne.

Il toussota.

Rien.

Il toussota un peu plus fort.

Toujours rien.

Là, s'en fut trop ! Il se leva et se plaça à deux centimètres d'elle.

Toujours aucune réaction.

Des écouteurs qu'elle avait sur les oreilles, sortait de la musique. «Voilà» pensa Drago. Elle ne l'avait simplement pas entendu. Doucement, il se pencha vers elle et, ne passant la main dans ses cheveux, il lui retira ses écouteurs.

–Ce n'est pas un peu trop fort ça, lui chuchota-t-il à l'oreille.

La brune resta un moment interdite puis, d'un ton calme et posé elle dit :- Excuses-moi, mais pourrais-tu remettre ça sur mes oreilles s'il-te-plaît ?

–Mais bien sûr, répondit Drago se relevant triomphant, dès que tu te seras présentée. Quel est dont le nom de celle qui ne daigne même pas remarquer l'arrivée de son homologue qui sera à ses côtés tout au long de l'année ?

La brune leva ses yeux chocolats vers lui, un air d'incompréhension sur le visage. –Tu veux savoir mon nom, finit-elle par demander en levant un sourcil.

-Oui, répondit Drago avec un sourire charmeur.

-C'est quoi le piège exactement ? dit la fille prenant un air méfiant.

-Piège, quel piège ? Je demande seulement à savoir quel est le nom de la jolie brune assise en face de moi.

-Tu ne me…reconnaît pas, dit lentement Hermione.

-Pourquoi je devrais, fit Drago surpris, je ne t'ai jamais vue.

Non mais c'est quoi ce délire, pensa Hermione, je dois avoir vraiment changée pour qu'il ne me reconnaisse pas…Et en plus il me drague !

Elle décida de s'amuser un peu et joua son jeu. –Et toi, c'est quoi ton nom, demanda –t-elle en croisant les bras.

-Drago Malefoy.

-Ah oui, j'ai entendu parler de toi tout à l'heure sur le quai. Alors comme ça c'est toi le préfet en chef ?

-En effet, c'est avec moi que tu vas partager tes appartements pendant un année entière.

-Que j'en ai de la chance moi, répliqua Hermione.

-Et moi, comment dois-je t'appeler tout au long de l'année ? Je ne vais tout de même pas garder le diminutif de «jolie brune», dit Drago en lui faisant un clin d'œil, ça laisserait sous-entendre des choses si tu vois ce que je veux dire…

Hermione se leva lentement et s'approcha de lui. Il lui lança un regard pénétrant et lui sourit. Elle lui rendit son sourire puis, posant une main sur son torse et l'autre autour de son cou, se pencha à son oreille et murmura : - Tu pourras tout simplement m'appeler Hermione, Drago.»

Là dessus, elle lui prit ses écouteurs des mains, les mit sur ses oreilles et retourna s'asseoir avec son livre, laissant Drago figé au milieu du compartiment.

Celui-ci réfléchissait à toute vitesse. Il ne connaissait pas trente-six Hermione…en fait il n'en connaissait qu'une….

-…Granger, réussit-il enfin à articuler.

-Bingo, répondit Hermione qui avait baissé le son de sa musique, t'en a mis du temps avant de t'en apercevoir.» Sur ce, elle monta le volume au maximum et se remit à fredonner, un petit sourire triomphant sur les lèvres.

Drago n'en revenait pas. Il venait de draguer Granger ! Sa pire ennemie ! Quelle honte ! Rageur d'avoir été humilié ainsi, il alla s'asseoir sur l'autre banquette avec le peu de dignité qu'il lui restait et reprit le magazine qu'il avait laissé quelques minutes plus tôt. Pendant l'heure qui suivit, aucun bruit ne vint troubler le silence installé si ce n'est que du fredonnement d'Hermione, qui écoutait toujours son disque. Peu à peu, le fredonnement se fit plus bas, puis intermittent, puis plus rien. Drago leva les yeux de son magazine. Son livre posé sur son ventre, Hermione s'était endormie. Le baladeur était toujours sur ses oreilles, mais aucune musique ne jouait. Drago observa la dormeuse pendant un moment. Vêtue t'elle qu'elle l'était, on pouvait voir l'ampleur de son changement. Avant, personne n'aurait pu deviner, sous ses loques, cette poitrine ferme, cette taille juste assez fine et ses jambes exquises. Sa nouvelle tête changeait aussi énormément les choses : ses cheveux autrefois drus et indomptables reposait sur ses épaules en de jolies boucles soyeuses, adoucissant les traits de son visage, en faisant plutôt sa délicatesse. Lors de sa conversation avec elle un peu plus tôt, Drago n'avait pas pu s'empêcher d'admirer ses yeux chocolats qui semblaient receler de mystères et déborder de caractère… Eh une minute ! Fantasmait-il sur Granger maintenant ! Jamais ! Drago secoua la tête et décida de sortir afin de se changer les idées.

Lorsqu'il sortit dans le couloir, il vit les préfètes de Serdaigle et Serpentard rentrer précipitamment dans leur compartiment en gloussant. Il continua son chemin sans faire de commentaires. Il avait eu sa dose de fille pour aujourd'hui. Il quitta le wagon des préfets et décida d'aller voir Zabini en espérant que celui-ci ne serait pas en compagnie de Crabbe, Goyle… et surtout Pansy ! Depuis quelques temps, il en venait à détester leur compagnie stupide et ne les côtoyaient que parce que leurs pères étaient confrères du sien. En chemin, il rappela à l'ordre quelques Serdaigles et bouscula quelques Griffondors de deuxième année. Vers le milieu du train, il entendit un cri hystérique. –DRAKICHOOOOUUUUU ! Magnifique, pensa-t-il, Pansy maintenant.

-Drakichou, attends-moi ! dit une voix un peu plus loin derrière lui.

Il accéléra le pas sachant pourtant qu'il n'arriverait pas à échapper à Pansy. Comme de fait, elle réussit à le rattraper et lui sauta au cou. Drago la repoussa.

-Je t'ai déjà dit de ne pas faire ça, fit-il frustré, on est pas un couple !

-Ça c'est parce que tu es trop timide pour me demander à sortir, dit Pansy cajoleuse.

-Ou peut-être parce qu'il ne veut pas, dit soudain une autre voix au moment ou Drago reculait. Il se retourna.

-Salut mon vieux, dit-il à la vue de Zabini.

-Toi, on ne t'avait pas demandé ton avis, grinça Pansy en serrant les poings furieuse.

-C'est ça, c'est ça, répliqua Zabini en faisant un geste de la main comme pour chasser une mouche, tu viens Dray ?

-Ouais. Salut Pansy.» Il suivit Zabini jusqu'à son compartiment laissant Pansy, humiliée, au milieu de l'allée.

-Alors comme ça t'a été nommé préfet en chef, dit Zabini en ouvrant la porte de son compartiment, c'est qui ton homologue féminin ?

-Devines, grogna Drago.

-Quoi ? Non…ne me dit pas que c'est…

-Granger ? coupa Drago, oui c'est elle.

-Ben dit donc, il va y avoir la guerre dans vos appartements, commenta Zabini.

-C'est déjà commencé, répondit Drago en s'asseyant sur la banquette, et elle a gagné la prmière bataille….Mais je ne vais pas la laisser m'avoir comme ça !

-C'est ce que je dis, constata Zabini, c'est la guerre. Je suis sûr que les profs l'ont fait exprès.

-Tu parles, grogna Drago, c'est SÛR ! Avec leur stupide idée de rapprocher les maisons, on était le duo parfait, Granger et moi !

-Au moins tu vas pouvoir partager ses appartements.

-Que veux-tu dire ?

-Bien, j'ai toujours dit qu'elle avait un certain charme…

-Ne redis plus jamais ça.

-Tu sais, si tu passais par-dessus tes préjugés, tu verrais beaucoup plus de filles.

-C'est pas une question de préjugés Zab, tu le sais bien. Ce truc de sang de bourbe, c'est pour faire beau. Non, c'est juste que c'est Granger bon dieu ! Celle qui m'a foutu un cognard en troisième, celle qui m'humilie en public chaque fois qu'elle le peut.

-C'est pas toi qui aimait les filles qui avait du caractère ?demanda Zabini étonné.

- Ouais mais…

-Alors je ne vois pas ce qui te dérange chez Granger, coupa son copain, c'est l'article tout craché du caractère.

-Tu ne comprend rien.

-Oh non, je crois avoir très bien compris, dit Zabini en ayant l'air d'avoir eu un éclair de génie, tu la déteste simplement parce qu'elle te plaît ! En plus elle te méprise alors ça n'arrange pas les choses. C'est grave mon vieux !

Drago se leva furieusement. –Je m'en vais, t'es trop imbécile pour que je te tienne compagnie !»

Il sortit, rageur (une fois de plus) du compartiment et se dirigea vers le wagon des préfets.

Entre une Granger endormie et un crétin, il préférait l'endormie. Non mais qu'est-ce qui lui prenait à l'autre de d'insinuer que Granger lui plaisait ! Oui, il adorait la faire grimper sur ses grands chevaux chaque fois qu'il le pouvait, oui chaque fois qu'il le faisait et qu'elle, plus forte que lui, l'ignorait, une déception profonde l'envahissait et ça le frustrait deux fois plus, mais tout ça ne voulait pas nécessairement dire que Granger lui plaisait !

Comme il ne regardait pas où il allait, il heurta quelqu'un de plein fouet…

Alors…qu'est-ce que ça donne ? Désolé je n'ai plus la force de continuer et disons que c'est plutôt moche comme preview étant donné l'histoire qui s'en vient, mais que voulez-vous…mes yeux sont tellement fatigué que j'ai du mal à voir l'écran…(plus jamais je ne taperais autant de pages d'un seul coup…ça vous tue !) Lol en tout cas, il me reste à dire que le meilleur s'en vient et aussi que je m'excuse aux lecteurs des autres ficts pour avoir taper ce chapitre à la place de continuer mon travail sur les autres…je suis impardonnable, mais celle-ci m'est apparue si subitement que je n'ai pas pu résister…bisous Steffy12